RADIO CANADA : CENTRE DE DÉSINFORMATION POUR LE COMPTE DE LA LOUPERIE, PRÉDATION BLANCISTE

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 m = p © Tous droits réservés


RADIO CANADA : CENTRE DE DÉSINFORMATION POUR LE COMPTE DE LA LOUPERIE, PRÉDATION BLANCISTE



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ET PUIS IL FAUT APPRENDRE À SE TASSER
EN MATIÈRE DE CONNAISSANCE
1 - La presse canadienne, presse-soldate et Bactérie mangeuse de Négresses et Nègres, revient sur la scène du crime avec, comme d’habitude, le mandat clair de brouiller toutes les pistes afin de camoufler, voire opacifier, la main criminelle du pays au Pays de Dessalines. Comme moyen de s’acquitter de ses fonctions, la presse-soldate tire à boulets rouges sur les autres. Elle les accuse d’être les seuls responsables du désastre qui frappe là-bas. Elle ne fait pas que pointer du doigt les « causes » du Mal, sa sacoche, bien évidemment, abrite aussi la portion magique, remède de charlatan, permettant de remédier à la situation.  

L’entreprise est, en partant, vouée à l’échec, cela pour deux grandes raisons, 1) – abrier la lumière du jour est impossible, 2) – de par les graves lacunes dans la formation académique de base…, le savoir est porté manquant.

2 - Voici les grandes lignes de l’offensive continue canadienne par la presse-soldate, ici Radio Canada.

Écoutez d'abord la vidéo : Histoire d’Ayti Les archives de Radio-Canada, mise en ligne le 27 janvier 2010

Une dame pose une question au représentant de Radio Canada, voix officielle du Canada :

« Depuis deux-cents ans, dit-elle, Ayti a connu  plus de 30 coups d’État. Qu’est-ce qui fait qu’Ayti vit dans une telle situation aujourd’hui? Comment en est-on arrivé à un conflit aussi important? »

« Pourquoi autant de misère? », reprend le représentant. Et il poursuit : « Comment en est-on arrivé là? » Ayti est classée « 160 sur 175 selon l’indicateur de développement humain des Nations Unies. Cela explique pourquoi Ayiti est le pays le plus pauvre »

« Ce qui explique cette descente aux enfers : histoire coloniale - isolement – Élites prédatrices »

Le journaliste situe géographiquement le Pays d’Ayti sur l’Île d’Hispaniola. Les Espagnols arrivèrent dans l’Île d’Hispaniola en 1492. Dès cette année les Espagnols ont entrepris l’exploitation massive des ressources de l’Île. Toujours selon lui, les premiers habitants, qui s’appellent les Taïnos, vivaient dans l’Île d’Hispaniola. L’avidité des Espagnols les a conduits à les asservir. Ils furent décimés.
En 1697 Charles II d’Espagne cède à Louis XIV la partie occidentale de l’Île.

« La colonisation française va intensifier cette descente aux enfers qui a joué un rôle majeur dans le destin tragique d’Ayiti. »

Les Français s’adonnent à la culture du café et de la canne à sucre, laquelle est équivalente à l’exploitation du pétrole.  

En 1791, c’est la révolution française, dont les princes sont Liberté Égalité  Fraternité. Ce « sont des principes qu’on veut étendre partout sauf à Saint-Domingue où les propriétaires de plantations y voient une menace au maintien du système esclavagiste ».

« Les mulâtres et les noirs affranchis souhaitent les voir, ces principes, établir dans l’Île.

« Mais ressort un chef Toussaint L’Ouverture et il déclenche une rébellion extrêmement violente. Les rebelles battent les troupes de Napoléon Bonaparte et déclarent l’indépendance le premier janvier 1804… une république essentiellement catholique ….» 

« Ayti aurait peut-être pu s’en sortir si d’autres pays avaient accepté de l’aider. Ce n’est pas le cas. »

« Pour convaincre la France d’accepter son existence, le gouvernement d’Ayti est forcé de verser une compensation …. que le gouvernement du roi Charles X fixe en 1825 à 150 millions de franc or.» Cela aggrave la situation économique du pays.

Il faut ajouter à cela les élites prédatrices et « le refus de la classe dirigeante de partager le pouvoir avec le peuple ».

En 1957 Dr François Duvalier accède au pouvoir, c’est le règne des tontons macoutes. Son fils Jean-Claude le succède et perd le pouvoir en 1986.

Un prêtre populiste, Jean-Bertrand Aristide arrive au pouvoir. Il aurait pu  « inaugurer une ère démocratique dans le pays, il ne l’a pas fait. Au contraire il établit une dictature qui élimine avec férocité …. ».

Après lui « la vraie démocratie n’est pas pour autant instaurée »

« L’hésitation de la communauté internationale à fournir des fonds pour rescaper le pays ».

« La grande question comment Ayiti pourrait rompre avec son passé et s’engager dans la voie de la prospérité et la démocratie? »

« Il est évident que la communauté internationale aura un rôle à jouer dans cette tâche de réanimation ». 

Il faut ajouter à tout cela le discours par l’image, notamment Henri Christophe, Toussaint L’Ouverture et Faustin Soulouque. 


3 – Il est évident qu’il s’agit de la justification de l’invasion d’Ayti en 2004. La mise en scène de Radio Canada, presse-soldate, en ce mois de mars 2004 est, sans détour, l’apologie du blancisme, ce qui est forcément une attaque féroce dirigée contre les Négresses et Nègres, proies déterminées par icelui, et la dissimulation des actes sinistres du Canada au Pays de Dessalines. Les militaires blancistes, dont le vrai nom est bandits du grand-chemin, se servent des armes réelles pour assassiner les gens-pas-comme-nous tandis que la presse-soldate fait usage de la parole, comme une arme, pour casser-couvrir ou kase-kuvwi, soit détourner l’attention des opérations bactériennes des bandits du grand-chemin, soit de la négro-jelefweité, en vue de leur efficacité, et détruire psychologiquement les proies artificielles en grillant leur confiance en soi, leurs capacités, cela dans l’unique but de faire obstacle à toutes velléités de se dresser contre le blancisme pour continuer à être en soi, par soi et pour soi. Une simple analyse de la vidéo morbide de Radio Canada suffit à mettre en relief l’incohérence et la fausseté du discours qui débouchent inéluctablement, comme support, sa finalité, sur une opération militaire blanciste.   


L’agression médiatique commence par une incohérence. Peut-être s’est-on servi de la dame à son insu. « Depuis deux-cents ans, dit la dame, Ayti a connu  plus de 30 coups d’État. » C’est un jugement d’observateur. Vrai ou faux, cela n’importe pas ici. La deuxième proposition n’est pas un jugement mais une question. Une question n’affirme ni ne nie quelque chose. C’est une demande d’information. Mais elle doit nécessairement porter sur un préalable. Ici, c’est le jugement d’introduction. « Qu’est-ce qui fait, poursuit-elle, qu’Ayti vit dans une telle situation aujourd’hui? » La question doit logiquement découler du jugement précédemment posé. Le substantif « situation » se rapporte alors au contexte de « coups d’état ». Une chose est sûre, suivant la question, il n’en a pas toujours été ainsi car le mot « aujourd’hui » ajoute une détermination à celui de « situation ». Cependant le mot « aujourd’hui » est-il pris dans le sens d’un adverbe, soit au jour où est la dame qui pose la question, ou un nom, soit à l’heure qu’il est ? Dans le dernier cas, est-ce un mauvais usage du terme? Difficile à dire. La deuxième question délimite l’intention du locuteur : « Comment en est-on arrivé à un conflit aussi important? » C’est du contenu propositionnel, le jugement d’observateur, qu’il s’agit, savoir les « trente coups d’état », parce que la dénomination de « conflit » y est reliée par une propriété commune. 


Pourtant le franc-tireur de la presse-soldate en déduit : « Pourquoi autant de misère? » Faute de propriété commune entre « autant de misère » et le « coup d’état », qui est certes un « conflit » mais de courte durée et très limité, la déduction n’en est pas une. Alors ce sur quoi portera la réponse du journaliste est illogique. Il ne sera pas question de « coups d’état » ni de « conflit » propre au « coup d’état ». Il parlera de pauvreté. « Pourquoi autant de misère? », reprend le représentant du corps militaire médiatique. Et il poursuit : « Comment en est-on arrivé là? » Ayti est classée « 160 sur 175 selon l’indicateur de développement humain des Nations Unies. Cela explique pourquoi Ayiti est le pays le plus pauvre » « Ce qui explique cette descente aux enfers, continue-t-il, histoire coloniale – isolement d’Ayti – Élites prédatrices ». Le franc-tireur est irréfutablement hors du sujet.


Le char de combat médiatique a chaviré et les éléments de la machine sont disloqués.  


Les Taïnos, qui sont les premiers habitants de l’Île, vivaient, selon le soldat de la presse canadienne, dans l’Île d’Hispaniola, terme signifiant petite Espagne, nom donné à l’Île d’Ayti par les envahisseurs espagnols, lesquels sont arrivés dans l’Île en 1492. A-t-il la notion du temps, le soldat? Pourtant il n’ignorait pas le nom de l’Île, soit Ayti, celui que les Arawak lui ont donné.


La désarticulation n’en est qu’à ses débuts. Pour rendre les envahisseurs espagnols responsables du pillage de ressources, le journaliste soutient que les Espagnols ont entrepris l’exploitation massive des ressources de l’Île en 1492. « L’exploitation massive », les mots ont-ils une nature, une fonction et un sens ici, ce à quoi ils réfèrent?  Un coup d’œil rapide. Christophe Colomb débarqua en Ayiti le 5 décembre 1492, plus précisément à l’endroit qui s’appellera plus tard Môle-Saint-Nicolas, territoire du caciquat du Marien dirigé par le Cacique Guacanagaric. Il continua son voyage. Le 25 décembre, soit 20 jours plus tard, la Santa-Maria fit naufrage. Avant de retourner en Espagne, Christophe Colomb revint en Ayiti et a obtenu du Cacique Guacanagaric la permission de construire, avec des débris du navire, le Fort de la Nativité. Je rappelle que décembre est le dernier mois de l’année pour mieux se faire une idée du temps. Le 11 janvier 1493 Christophe Colomb reprit la direction de l’Espagne. Toujours avec la permission du Cacique Guacanagaric, il laissa sur l’Île une partie de son équipage, soit trente hommes. Caonabo, Cacique du Managua, a appris la nouvelle et a vite compris qu’il s’agissait d’une invasion territoriale. Il intervint avec force et exécuta les envahisseurs espagnols laissés dans l’Île. Comment les Espagnols pouvaient-ils entreprendre « l’exploitation massive » des ressources de l’Île, notamment de l’or qui ne se cueille pas comme des fruits, en un si court laps de temps et surtout avant même qu’ils soient élus domicile dans l’Île? C’est absurde. On a de toute évidence affaire avec un histo-à-rien.  


On est loin, très loin, du sommet de la dislocation discursive. L’histo-à-rien date de 1697 la colonisation française en Ayti, l’année où l’Espagne et la France ont signé le traité de Ryswick, reconnaissant officiellement la présence française dans l’Île d’Ayti. Pourtant trois gouverneurs français ont déjà dirigé la colonie dans l’Île, particulièrement Bertrand d’Ogeron (1965 – 1976) et son neveu Jacques Nepveu de Pouancey (1676-1683). Peut-il y avoir une colonie avant la colonisation? Il semble que oui s’il faut croire le soldat-histo-à-rien de Radio Canada.  


Cependant l’histoire ne prend pas en charge la croyance du soldat. En effet les Espagnols ont abandonné la partie occidentale de l’Île pour se tourner vers d’autres Îles notamment Cuba. Les flibustiers français ont profité de cette absence pour s’installer dans l’Île de la Tortue. Mais les Espagnols les ont chassés, les Français.


Le 26 novembre 1656 Louis XIV chargea Jérémie Deschamps, de Paris, de reprendre l’Île. Ce qui fut fait en 1659, soit trois ans plus tard. C’est à partir de La Tortue que la France colonisa la partie occidentale. En 1665, Bertrand d’Ogeron, ancien boucaniers de l’Île, devint le gouverneur de l’Île de la Tortue. Il organisa la colonie, une société de cultivateurs, et le titre de fondateur véritable lui revint.


La colonie française ne vit pas le jour le 20 septembre 1697 avec le traité de Ryswick, comme le laisse entendre l’histo-à-rien de la presse-soldate.


La colonisation espagnole ainsi que la colonisation française sont, selon le soldat, les causes premières « du destin tragique d’Ayti ». Voyons voir. La première, par « l’exploitation massive des ressources», commence le drame et la dernière l’amplifie par « la culture du café et de la canne à sucre ». L’esprit qui accouche de cette idée ne sait certainement pas calculer car on ne voit pas par quel moyen l’agriculture florissante peut avoir un effet désastreux sur l’économie future, particulièrement là où les terres arables permettent d’atteindre l’autosuffisance alimentaire et que l’extérieur intervient pour les détruire avec ses produits chimiques à cause de leur fécondité. Si la culture coloniale s’en était chargé, l’ennemie, la communauté internationale, n’aurait pas gaspillé ses talents en ce sens. Elle n’aurait pas eu non plus besoin d’user tant d’astuces pour bloquer certaines cultures parque fructueuses ainsi que très avantageuses pour le Pays. Ainsi la colonisation française n’a pas affecté la rentabilité des terres ayitiennes. 

Autre chose. L’exploitation des ressources par les Espagnols, notamment l’or, ne peut être en aucun cas cause de la misère actuellement en Ayiti parce que dans le temps il y avait très peu de minerais connus et que présentement Ayiti regorge de ressources, parmi les plus recherchées. La réserve d’or en Ayti est enviable, sans parler de pétrole.  

Ce sont les pays de la communauté internationale qui volent en ce moment ces ressources en y excluant par la force le Pays d’Ayti. Le Canada, pays du soldat à l’œuvre, en est un. Certaines régions du Pays sont gardées par leurs militaires et sont interdites aux Ayitiennes et Ayitiens. Un hold-up sur le Pays de Dessalines. J’y reviendrai.


Il y a manifestement animosité entre le savoir, principalement l’histoire, et le soldat de la presse canadienne. Les principes de la révolution française sont proclamés universels par l’histo-à-rien canadien et il leur accorde une tendance à s’étendre partout, à l’exception de Saint-Domingue. Pourquoi cette discrimination? Les colons y voient un obstacle au système d’esclavage. Ce qui veut aussi dire que tel n’est pas le cas ailleurs. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la révolution française ne prend pas racines dans l’unité de l’homme. Aucun des trois principes précités, soit liberté, égalité et fraternité, n’implique l’unité de l’espèce. Au contraire ils y sont en opposition. La liberté est à la fois gouvernement de soi par soi et subordination des autres par soi. L’égalité est la reconnaissance de ce fait comme mouvement propre à chaque homme. La fraternité est le sentiment d’appartenance à ce groupe d’hommes, ce qui permet de trouver une formule d’association à la hauteur de cette nouvelle conception de soi. Cela débouche sur un universel distributif mais toujours limité aux gens-comme-nous. Les principes en question dérivent d’une conception particulière de soi. On ne pourrait pas vouloir les imposer en dehors du cadre européen, son cadre générateur, sans par le fait même nier la capacité des autres à se penser eux-mêmes, ce qui est le principe de l’esclavage. Alors on maintiendrait et renforcerait la pensée dualiste, la dialectique homme/soushomme, au sein de l’ordre du Nous. Les principes de la révolution résultent d’un consensus européen, ils sont un universel consensuel particulier. Ils ne peuvent pas s’appliquer ailleurs, à Saint-Domingue comme partout, sans se détruire à cause de leur essence discriminatoire. Les principes de la révolution sont donc des principes esclavagistes. Alors qui voudrait-on « les établir partout sauf à Saint-Domingue » ? Certainement pas les colons. À Saint-Domingue la réticence de certains colons aux droits politiques accordés stratégiquement aux hommes de couleur libres trouve sa justification dans la crainte de voir leur poids diminué au profit de ces derniers en qui on voit « le boulevard de la sûreté de la colonie », pour reprendre l’énoncé de Jean-Baptiste Gérard.  Ce sont là, je le reconnais, de grandes spéculations inaccessibles à l’intelligence des agents de la presse-soldate qui plutôt se limite, par le pli de l’habitude, à la connaissance sensible et aux opérations mineures en surface.


Le choc de l’opposition des planteurs et la position contraire des « mulâtres et noirs affranchis » causent l’émergence d’un chef, Toussaint L’Ouverture, qui dirigera un soulèvement contre la France, lequel soulèvement conduit à l’indépendance le 1er janvier 1804. Le grand problème, on ne sait pas de quoi parle au juste le soldat de la presse canadienne. Est-ce une fiction hollywoodienne?


À partir de ce point l’esclavagiste se dévoile. Deux points à souligner. Un pays est né et c’est une république. La république est le fruit de la rébellion. Cela signifie une désobéissance à l’autorité établie. Qui a établi cette autorité? C’est la nature. Il s’ensuit que « Les mulâtres et les noirs affranchis » qui sont les auteurs de la république sont des esclaves naturels des blancs. Parce qu’ils sont des esclaves naturels, ils ne peuvent pas se conduire eux-mêmes. En cassant le lien naturel qui les relie aux blancs, les maîtres naturels, ils ne peuvent pas aller plus loin. En d’autres mots ils se limitent à la proclamation de l’indépendance. Pour aller plus loin, il leur faut de l’aide des autres pays. Seuls ils ne peuvent pas. C’est le sort des esclaves naturels. Ils ne peuvent pas se passer des autres, des maîtres. Quels sont ces pays? La réponse saute aux yeux, les pays esclavagistes.


On touche ici un des objectifs de la vidéo de Radio Canada, la justification de l’intervention de la communauté internationale en Ayiti, dont le rôle exclusif dans la situation économique désastreuse actuelle n’est jamais mentionné par le discoureur de la presse-soldate. Au contraire elle est la planche de salut. J’y reviendrai plus loin.


Revenons à l’époque de l’indépendance. La difficulté est que les pays dont parle le négrier de la presse canadienne dépendent de la sueur négro-jelefweenne pour vivre. Ce qu’on dit leur appartenir appartient en réalité aux Nègres et Négresses. Avant, ils travaillaient dans leur sein et ils ne réussissaient pas à produire des richesses en grande quantité. Et il y a encore une toute petite minorité des habitants de ces pays qui « possède » ou qui commence à « posséder ». Ce qu’on considère comme leur possession est en fait aux Négresses et Nègres. De science ils n’en ont presque pas. La quasi-totalité de leurs populations vivait et vive encore dans la très grande pauvreté, voire dans la crasse chronique et dans la peste saisonnière. Avec quoi peuvent-ils aider la nouvelle république? On parle de pays qui sont presque, en tous sens, à poil. Le soldat de Radio Canada voyage entre fiction hollywoodienne et hallucinations. Il  y a un lien de causalité entre les deux. Le soldat n’a plus contact avec la réalité.


Le discours du représentant de la presse-soldate est décousu, il n’y a pas moyen, même avec toutes les bonnes volontés du monde, de faire le lien entre ses pensées, qui sont toutes faites, héritées de son environnement malsain. Il s’y perd visiblement lui-même, dans le cas contraire il comprendrait que le premier point, « histoire coloniale », ne peut pas s’accorder avec le second, soit « isolement de la république » parce qu’ils s’excluent mutuellement. Il demande aux colons, qui sont les exploiteurs sans soucis, comme il les a lui-même décrits, d’aider leurs exploité(e)s et à des esclavagistes d’aider ceux qu’il appelle lui-même « les rebelles », un mouvement contraire et contradictoire ainsi que destructif pour les esclavagistes. C’est contre nature. Pour parler correctement, il faut bien que les mots s’interpénètrent là où cela s’impose si on veut dire quelque chose de sensé. Par le procédé contraire, le soldat n’est pas parvenu à mettre en lumière la supériorité des esclavagistes, ce qui devrait les permettre de s’occuper des plus faibles intellectuellement, sur les esclaves, l’intention cachée de son offensive médiatique.


Pour quelqu’un dont la marine n’est pas le métier, le soldat de radio Canada s’est donné beaucoup d’objectifs. Le soldat canadien veut mettre l’élite de la république en porte-à-faux avec la population et celle-ci en contradiction avec elle-même, tout cela dans le but de mettre en accusation une partie des gens du pays, les discréditer, de faire montre de leur incapacité à se diriger et de présenter la communauté internationale, l’agent d’isolement et l’exploiteur féroce, comme planche de salut. Ce faisant, il maintient l’apologie de l’esclavage. Malheureusement il n’a pas acquis les compétences nécessaires, par exemple l’art de comparer, pour y arriver. Il n’a pas non plus la notion  de cohérence ni de preuve extradiscursive, ici rapport de conformité entre l’énoncé et la réalité. Il y va au hasard. Un véritable véhicule sans freins.


Le soldat envoie les idées dans toutes les directions. Pour en revenir à ce qu’il appelle les « élites prédatrices », par quel moyen l’élite de la république s’enrichit-elle? Il est important de le savoir. Est-ce par l’appropriation des ressources comme les colonisateurs le faisaient autrefois? Si oui, elle succède au blancisme sur ce terrain, elle exploite massivement les ressources sans se soucier des conséquences. Il doit en être ainsi d’abord pour établir une suite logique, par comparaison, dans l’exploitation dévastatrice et ensuite pour le partage des blâmes dans ce qu’il nomme « autant de misère ». « Les élites » peuvent être riches sans être « prédatrices » si elles ne s’enrichissent pas en s’appropriant les propriétés des autres. On est prédateur ou prédatrice quand on se nourrit de la vie (mort) des autres. Si l’accusateur, trait de la prédation, le cache, c’est certainement parce que le dire nuirait à l’intention cachée, intention véritable, de son offensive. 


Pourtant les faits révèlent au grand jour que le blancisme, qui compose la communauté internationale, est toujours là – l’indépendance par la « rébellion violente » ne l’a pas chassé -, pillant les ressources de la population. De cela il n’en dira pas un seul mot. C’est volontaire et stratégique. Il est un soldat.


Deux pillards, l’un à côté de l’autre.  Cela ne peut pas ne pas se faire d’un commun accord et d’un seul élan. Alors l’un ne peut pas être sans l’autre responsable de la situation difficultueuse. Et l’un ne peut pas être le moyen de s’en sortir, l’autre pas. Le salut que prêche le soldat est certainement stratégique. 


Ce n’est pas le genre de pensée qui frappera l’esprit du soldat. Il fait fi de la réalité dans son offensive.


Comme un cheveu sur la soupe, le militaire de radio Canada arrive avec l’idée de sauvetage par la communauté internationale. Il n’y a pas de suite dans ses idées. Il a déjà oublié le rôle qu’il attribuait à la période coloniale dans la naissance de l’enfer et la « descente aux enfers ». C’est à ces mêmes gens, sans justification aucune, qu’il demande d’aider et dont il fait dériver la planche de salut. Pourquoi ? Il ne le dit pas. Comment veut-il qu’on y comprenne quelque chose? C’est comme si la parole n’était soumise à aucune norme. Le prédateur féroce de la presse canadienne est  tout savqn dans ses pensées.


Point n’est besoin de le dire, car cela saute aux yeux, le soldat est un toutiste, historien, philosophe politique, anthropologue philosophique, économiste, politicologue, administrateur, journaliste, prophète, que sais-je? Il prétend connaître la valeur du pouvoir en politique. Comme c’est le cas de tout toutiste, savoir, pour lui, ne rime pas avec ordre. Le fait que, selon lui, le pouvoir soit entre les mains de l’élite ayitienne contribue à la «misère ». Cela sous-entend que la république comporte un autre groupe de gens qui sont abandonnés à leur sort. Un grand problème vite se pose : qui sont ces gens ? Comment se fait-il qu’ils sont en dehors du pouvoir? Les gens de la rébellion, qui sont-ils?  « Les mulâtres et les noirs affranchis », a dit le soldat, voulaient que les « principes de la révolution s’établissent dans l’Île ». « Mais ressort un chef, Toussaint L’Ouverture, qui déclenche une rébellion extrêmement violente ». Les rebelles font l’indépendance, toujours d’après le toutiste. Qui sont-ils, ces gens ? Comment l’élite républicaine, qui est composée de gens s’appuyant sur « les principes de la révolution, » et qui ne peuvent donc pas être « les rebelles » en question - c’est ce que signifie le coordonnant d’opposition « Mais » dans « Mais ressort un chef … » -, se trouve-t-elle à être le dépositaire du pouvoir ? Quand-est-ce que cela a eu lieu et surtout par quel moyen? Ces informations sont indispensables pour comprendre la situation envieuse des uns et la situation déplorable des autres, surtout la première parce que le prêcheur lui impute une part du blâme. Le soldat ne le dit pas, il ne voit pas l’importance d’ordonner ses pensées afin de dire. Dans une explication aucun élément important, qui assure la continuité ou le lien logique, ne se pose sans précédent. On procède autrement seulement quand l’intention du sujet de l’énonciation est d’induire en erreur l’interlocuteur. Le subséquent se comprend ou s’explique par le précédent. Il en est de même des conséquences qu’il entraîne.  


La communauté internationale ne se voit pas uniquement attribuer la charge d’assister financièrement Ayiti pour la « rescaper » - même si l’évangéliste de Radio Canada n’a jamais songé à dire pourquoi; tout porte à croire qu’il ne sait pas que les choses ont une raison – mais aussi d’y intégrer la démocratie. Il est clair que le pasteur n’a aucune idée de la démocratie. L’usage qu’il en fait lui est plutôt dicté par la sensibilité non par la science de la chose. Dans le cas contraire il n’aurait pas pu faire usage d’un état de dégénérescence avancé se transformant en gangrène comme remède. Comme il ne s’embarrasse pas de savoir avant de parler, il dit ce qui lui passe par la tête.


Je ne gaspillerai certainement pas mon grand savoir en faisant un cours ici. Je me contenterai de dire ce qui suit. Ce sont les auteurs de la doctrine de la démocratie qui font du disparate, en anthropologie, un trait de l’homme et par conséquent le principe de la morale, laquelle est le fondement de la politique. La science de la politique a pour objet le pouvoir. La doctrine de la démocratie n’est pas un système politique mais un des modes d’érection du pouvoir, lequel est un système. C’est là où s’enracine le pouvoir, dont la démocratie est une propriété, que l’exploitation de l’homme par l’homme est florissante, cela conformément à la chose, là où la vaste majorité, insérée dans une structure de domination, travaille pour une toute petite minorité ou pour le bien-être d’une toute petite minorité, dont elle est entièrement dépendante, comme du temps de l’esclavage tant décrié et là, par conséquent, l’esclavage n’est toujours pas aboli. C’est au pays où la démocratie est un des traits du pouvoir que l’être en soi est sans valeur aucune parce que chacun-chacune est moyen, rien d’autre. C’est là que la matière est le mode de civilisation, à savoir que chacun-chacune ne vit que pour satisfaire ses bas instincts, sexe, nourriture, injure, haine, drogue, confort, alcool, tuerie, etc. Les biens, c’est-à-dire les objets que l’on possède, valent quelque chose non les gens en eux-mêmes. Au pays de la démocratie les gens vivant sous le seuil et au seuil de la pauvreté ne se comptent plus. On impute leur sort aux victimes de la démocratie. Point n’est besoin d’imaginer la misère de l’estime de soi. Dans ces pays l’homme est un loup pour l’homme et on y meurt en solitaire. C’est ce type de pouvoir qui prend possession de l’individualité de chacune-chacun en vue de les modeler en leur défaveur, les maltraiter et les assassiner en cas d’insubordination. C’est au pays où le pouvoir est lié à la démocratie que tout mouvement des gens est surveillé et enregistré à leur désavantage. C’est dans ce genre de société que les gens sont tenus éloignés, soit chacune-chacun à ses affaires, les uns des autres en vue de les subordonner efficacement. C’est aux pays fondés en cette sorte de pouvoir que la dissidence se paie très chère, expulsion de la vie sociale, persécution, harcèlement, surveillance, etc. Et c’est aussi chez ces populations que l’hygiène a des ennemi(e)s naturels. Compte tenu de cette immense prison à ciel ouvert, dont les pénitenciers sont des lieux d’isolation à divers degrés, c’est dans ces pays que le taux de suicide est de loin le plus haut sur cette planète. C’est là où le pouvoir est dit démocratique que résident les prédateurs les plus féroces de la terre, à cause, bien sûr, du caractère disparate qui cimente leur être chimérique. C’est le pouvoir proclamé démocratique qui, quotidiennement, dresse les gens les uns contre les autres, affame, pille et massacre massivement sur la planète terre. Tout cela est directement lié à la démocratie. C’est là que la sauvagerie en système est un délice et qu’elle a plus de fanatiques. La démocratie est un Mal infini, la fin dernière de l’homme.


L’hôpital de démocratie doit d’abord songer à se soigner avant de penser aux autres. A-t-on déjà oublié que la charité bien ordonnée commençait par soi-même?


Si limpides soient ces pensées, leur intelligence n’est accessible qu’aux grands esprits. Une autre grande misère de l’homme, la vraie.


L’ordre logique, on le sait, fait toujours ou presque défaut aux prédatrices et prédateurs artificiels. Le toutiste de Radio Canada souhaite qu’Haïti « rompe avec son passé ». Pour qu’Ayti puisse « rompre avec son passé », logiquement il lui faut déjà être dans une situation contraire, soit hors de celui-ci. Alors tirer un trait sur son passé, c’est de ne plus y revenir ou de l’oublier. Quand on présente une situation sans ponctuation, comme le fait le militaire de Radio Canada, il ne peut pas être question d’hier, aujourd’hui et demain. Nombreux sont les gens qui parlent sans être présents à leur pensée. Cela arrive quand on reproduit comme une enregistreuse ce qu’on ramasse autour de soi, des pensées toutes faites.


Pourquoi la presse-soldate du Canada se donne-t-elle tant de peine à parler d’Ayti en termes désavantageuses? Il y a deux raisons à cela. Premièrement elle cherche à cacher la main criminelle du Canada dans l’opération sinistre qui a cours là-bas. Le Canada est l’ennemi numéro un d’Ayiti. Il n’y a là rien d’étonnant parce qu’il repose sur la Louperie, prédation blanciste. Le Canada n’a jamais cessé de travailler d’arrache-pied pour démanteler le Pays de Dessalines Plus Que Grand. L’hommalité et la blancismité exigent. Il y délègue constamment des espionnes et espions pour fomenter des troubles. Le Canada, en Ayti, est l’expert à nul autre pareil en tricheries électorales. Il s’associe à des coups d’état pour placer ses hommes au pouvoir afin de mieux détruire les institutions, quoique nominales, des terres arables et surtout de voler et piller, par la complicité de ses hommes, les ressources appartenant au Peuple. Le job de la presse-soldate est de détourner le regard de cette opération morbide pour sa pleine réussite.   


La deuxième raison est liée à la première. La circulation présentement sur Face Book de l’insensée vidéo de Radio Canada sur Ayti vise à contrer l’influence du nom de Jean-Jacques Dessalines Plus Que Grand qui va sans cesse croissant auprès des jeunes générations et l’accueil de plus en plus favorable auprès des gens de tout âge du Rétablissement de l’Administration Impériale pour le plus Grand Bien du Peuple de Dessalines.


La république, après deux-cents-dix de honte et de campagne antinégro-jelefweenne, est à jamais tombée. La lumière est faite sur son intention morbide. Le Grand Peuple est en action. Dans un proche avenir il livrera, de par les Administrateurs et Administratrices, les premières satisfactions comme gage d’efficacité.
 

Ce que fait la presse-soldate canadienne, surtout au moment de monter la vidéo, puis sa diffusion le 28 mars 2004, celui de sa publication le 27 janvier 2010 ainsi que celui de le poster actuellement, octobre 2016, sur Face Book, après la proclamation du Rétablissement de l’Administration Impériale en défaveur du blancisme, c’est la promesse aux gens d’Ayiti, tout en les opposant les uns aux autres – méthode classique du prédateur dans le but de faire échec à toutes possibilités d’entente interne -, que la communauté internationale – un réel vampire - va enfin, tout de bon, s’occuper d’eux, je comprends, au détriment de ceux et celles, des gens dans leur sein, qui s’érigent en obstacle à leur bonheur. Par quels moyens, se demandera-t-on? Personne n’a réussi à établir la démocratie, tous les dirigeants et dirigeantes ont échoué. Mais eux, sous l’étendard de la communauté internationale, ils y parviendront et donneront en même temps les fonds nécessaires pour le développement du pays, voie de la « prospérité ». Pour cela il faut qu’ils s’emparent du pays. Voilà la raison suffisante, si on se le demandait.


Maintenant quel est le support de cette obligation? La suite des choses le dévoile. Il en résulterait d’abord l’effacement d’une des défaites qui posent un démenti ferme au contenu idéologique du blancisme. Ce qu’ils comptent faire ensuite, puisque vous vous soumettez, c’est de vous conduire au bord du fossé, comme le capitaine-général et gouverneur Emmanuel Leclerc l’a fait dans le cas de Maurepas et les combattantes et combattants qui l’accompagnaient, et vous passer à l’infinitif. Quelle est le procédé utilisera-t-il ? L’ennemi dispose massivement des moyens de procéder en ce sens.


Rappelons-nous, des peuples ont disparu sous l’action blanciste. La victoire de Jean-Jacques Dessalines, Nègre dont le Grand Nom est un cauchemar pour les blancistes – Il l’avait prédit - et le Nom qu’ils veulent effacer en tout et partout, on a l’exemple de « l’histoire d’Haïti » racontée par le soldat de la presse canadienne - une histoire d’Haïti étrangère à Notre Histoire dont Jean-Jacques Dessalines est le Sujet -, porte le sceau de la vengeance de ces peuples : « J’ai vengé toutes les races éteintes dans l’esclavagisation », s’est écrié l’Invincible Général Jean-Jacques Dessalines au lendemain de son Éternelle Victoire sur l’armée de Napoléon Bonaparte.


L’action du prédateur à nul autre pareil, par la collaboration de la presse-soldate canadienne aussi, vise à vaincre l’Éternelle Victoire Dessalinienne pour qu’il sorte enfin de la pénombre où il est placé depuis. 


Laissons-les rêver! Nous roulons sur la Voie de l’Éternelle Victoire, Celle de l’Éternel Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, Empire de Notre Dieu, Bon-Dieu.


Nous demandons aux gens de continuer à s’engager de plus en plus, et plus rapidement, dans la Voie du Rétablissement de l’Administration Impériale en dressant la liste de leurs préoccupations immédiates et des moyens qu’ils souhaitent avoir pour y faire face afin que l’Administration Impériale puisse se mettre au travail le plus vite possible.


Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme

Blog de Tiécoura Dessalines :


Courriel : jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr

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