LE BLANCISME, UN SYSTÈME D’ESCLAVAGE DOMESTIQUE ET LA RAISON DE LA NAISSANCE DE DESSALINES


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LE BLANCISME, UN SYSTÈME D’ESCLAVAGE DOMESTIQUE
ET LA RAISON DE LA NAISSANCE DE DESSALINES




 
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VOUS EN ÊTES LES VICTIMES


Point n’est besoin de se casser la tête pour arriver à la conclusion logique que le blancisme est une stratégie. En effet, comme nous le savons, l’homme est une tendance politique, volonté de tout soumettre à soi, y compris les semblants, volonté ayant pour corollaire le refus de se laisser dominer par les autres. Il faut ajouter à cela que l’homme est le singulier, appelé individu dans le monde blanciste. Il s’ensuit que l’homme est un multitude de semblants, des êtres dépourvus de toute dimension universelle foncière, un monde de gens disparates. Les blancistes, qui sont des hommes exclusifs, selon l’idéologie du même nom, ne peuvent pas se tenir comme un seul homme pour mettre le siège devant les peuples. Il est évident qu’il y a une entente à cette fin.  

Le consensus est-il le fruit du renoncement à soi, le contenu de l’homme fait de droits? Certainement pas. La raison est simple, l’homme est unidirectionnel, autrement dit, il n’est que cette volonté. La capacité de versatilité lui est impropre. Tout ce que fait l’homme, c’est en vue de satisfaire la volonté qui est sa nature. Il agit sous cette impulsion. Comme la réalité le contredit, toujours sous l’élan de sa volonté-substance, l’homme entreprend de la casser, la réalité, en la transformant à sa structure mentale. L’homme, par celle-ci, tend à se faire et il n’est que cette volonté. Tout ce qui motive l’homme, dans une direction ou dans une autre, passe par cette volonté. Alors rien ni personne ne peut l’amener à renoncer à lui-même. Il résulte de cela que, même avec le consensus, l’homme est et reste identique à l’homme, soit son hommalité, cause de l’homme.   


Le projet de l’homme, d’après ce qui précède, est d’instituer une structure hiérarchique, soit sa tendance politique, sur la terre, vu qu’il est fait à l’image de dieux – on l’a vu dans la précédente livraison - et que ce dieux règne sur la terre, sa propriété exclusive, dont il est, par conséquent, l’héritier. Ainsi l’hommalité est le règne de l’un.


L’assaut blanciste contre les peuples de la terre, sous prétexte qu’ils ne sont pas des hommes ou des gens-comme-nous, comme ils s’appelaient auparavant, est un aspect de l’action de l’homme sur la terre. La logique de l’hommalité veut que les hommes, les semblants, s’affrontent entre eux aussi pour aboutir à l’homme, soit l’un, l’homme tel qu’il est dessiné par la tendance politique, une vision hiérarchique du monde, un monde dont il, l’un, est maître et possesseur. Voyons brièvement cet aspect, le comportement des blancistes les uns vis-à-vis des autres.


Une chose à retenir. L’unité de l’homme et dieux est en tous points. Celui-ci est créateur, l’homme aussi. Le dieux de l’homme a fait la terre et ses environs à partir d’une matière qui était déjà là mais “informe et vide”. Il a créé les éléments de son règne, les choses sur lesquelles il étendra sa puissance. La ressemblance de l’homme à dieux l’incline irrésistiblement aussi à faire de même. L’homme est, comme son dieux, d’essence créatrice. Il a, à sa disposition, une matière déjà-là, soit la réalité, à laquelle il donnera forme. Les peuples de la terre ainsi que les semblants sont de cette matière. L’homme est appelé, par sa substance, à exercer ses capacités d’invention, notamment sur les peuples et les semblants en leur donnant la forme de sa structure mentale, qui est son contenu d’être. il s’agit de la réification de la structure mentale, dominant/dominé, qui définit l’homme. En somme l’homme est l’un pour qui sont les autres. Il doit faire advenir cette structure anthropologique pour être complètement ce qu’il se sent et se sait être.

L’esclavage naturel
Si l’on considère bien cette pensée de l’homme de lui-même, donc de l’homme, on en déduit que la réalité est faite d’être plein et être vide. Car il n’y a que le plein qui puisse se verser dans le vide. L’inverse est franchement impossible. Pour que cela soit possible, la plénitude doit précéder l’acte de se vider. Le philosophe grec, Aristote, appelle cette structure esclavage naturel. Celui-ci est initié par l’esclave naturel, qui est ici représenté par le vide naturel, donc la matière à donner forme. La doctrine d’Aristote ne fait pas acception de teint.

L’esclavage par le teint selon le blancisme
Le blancisme, qui en dérive partiellement, s’en démarque par l’intégration du teint.  Un exemple de cela, ce sont les considérations de Hume et reconduites par Kant, le blanc est perfectible et le noir ne l’est pas, ce qui place ce dernier sous la domination du premier. Cela explique le siège de la terre par les blancistes pour instituer l’esclavage, en d’autres mots, la domination par le teint. C’est pourquoi certains penseurs européens condamnent l’esclavage domestique, européen. Mais cette position ne passe pas dans la réalité.


L’anthropologie des droits de l’homme, toujours l’individu, tout en maintenant la structure de domination, donc esclavagiste, sur la terre, la dépouille de sa naturalité au profit de l’artificialité, soit une invention de l’homme. Elle ne s’oppose pas à l’hommalité par le teint et maintient la domination artificielle au sein des hommes, malgré le teint suivant la logique de droits naturels comme substance de l’homme. On rejoint, sur ce plan, le Stagirite. Cette domination est à faire et elle est surtout volontaire. Par volontaire il faut entendre une participation consentie. C’est cette partie que je vais considérer ici.

La politisation
Posons-nous la question : Quel est le lieu de la création de l’homme par l’homme? La politisation, lieu d’association pour une organisation dont le contenu est un ensemble de règles constitutives du vivre ensemble devant conduire à la production de l’un, soit l’homme.

Le pouvoir, instrument de création et celui de l’un
La politisation, point culminant des associations blancistes, est la refondation du vivre ensemble suivant la nouvelle anthropologie des droits-substance. Elle part de l’idée selon laquelle, parvenus, après tant de siècles d’abêtissement par des acquis sociaux inappropriés, à l’éveil de soi, l’homme de droits, les gens consentent à se donner un nouveau mode d’être dans le monde dans lequel chacune-chacun concourt à son bien propre, ce conformément à sa nature, soit lutter fièrement contre les autres pour la réification de soi. Cette lutte est naturelle, toujours selon l’anthropologie de droits, elle est source de création , celle qui doit faire advenir la tendance politique. En d’autres mots elle réveille la puissance créatrice qui demeure à l’état latent en l’homme. C’est d’elle que sortira l’homme, dans le sens complet du mot. 

Il résulte de l’éveil de soi une multitude informe, chacun-chacune, tout en étant centré sur soi-même, reconnaît la présence de l’autre comme légitime parce que cette présence, si indésirable soit-elle, s’inscrit dans une inclination à la création. C’est la conscience qui manquait dans la société traditionnelle.


Ce monde de gens disparates appelés hommes s’approprie le pouvoir du prince, pouvoir existant ou traditionnel, en conservant intact cet aspect, non pour un usage actuel ou immédiat mais prospectif, lorsque l’homme effectif ou créé coïncidera avec le point commandement du pouvoir. Il confère à l’actualité du pouvoir la qualité d’instrument de création de l’homme. Ce pouvoir se définit comme seul et unique droit, il est une force directrice et oppressive, dans l’état de savqn, soit des gens d’égales et indépendantes libertés. Tous les hommes doivent s’y plier pour recevoir la conduite de leur vie pour le bien de l’homme. L’efficacité du pouvoir exige que chacun-chacune s’abstienne volontairement de faire soi-même usage de sa liberté, un droit d’essence, regroupant les facultés supérieures. Ce n’est pas un renoncement à soi-même, ce qui est illogique et impossible, mais une abstention stratégique.  
  

Le second aspect du pouvoir est au centre de la nouvelle association comme créateur et arbitre. Il n’a pas vocation de réconcilier les hommes les uns avec les autres - ce n’est pas sa fonction car cela non seulement est impossible mais contraire au contenu de l’homme –mais d’orienter leur affrontement. Alors l’état de savqn est et reste lieu de création de l’homme, état que la société traditionnelle voulait supprimer d’emblée. Le pouvoir, au lieu de lier les hommes les uns aux autres, se les attache par ce qui s’appelle le lien parallèle. Ce lien est un ensemble de prescriptions et interdictions que le pouvoir impose aux hommes devenus citoyens, citoyennes, soit membres d’un désordre – l’état de Savqn – systématisé, encadré, afin de pouvoir porter des coups, durs et même très durs, aux semblants jusqu’à les absorber tous et toutes, soit les intégrer dans sa structure d’être, là où l’un entrera dans son pouvoir, l’aspect pouvoir du prince, par le bon usage de sa liberté et l’aspect créateur et arbitre du pouvoir, le plein pouvoir. Les vaincu-e-s seront lié-e-s à lui, sa personne ou sa singularité, par le lien parallèle, et recevront de lui leur conduite, puis ne seront qu’en lui, absorption totale. C’est le point commandement du pouvoir, et partant la création réussie de l’homme.


L’affrontement entre les hommes, pour la création de l’homme, a lieu sur le terrain du gain, possession. Son mode est production/consommation/accumulation jusqu’à la possession totale, par l’un. Tout est dans l’usage que l’on fait de son droit de liberté, ses facultés supérieures. Celui ou celle qui trébuche dans l’exercice de sa liberté, perd, sa qualité d’homme ainsi que sa place, et doit s’y plier – c’est cela le consentement ou le caractère volontaire de l’association ou la lutte, qui est un désordre institutionnalisé -; celle ou celui qui en fait un excellent usage, l’emporte sur toutes et tous. C’est ainsi qu’on parvient au plus haut point de la structure politisative et qu’on se consacre HOMME.    
  
La tricherie
Tous les hommes n’entrent pas dans le match de la même façon. Il y en a qui arrivent sur le terrain avec les mains déjà remplies, d’autres les mains vides. Ces derniers voudraient bien se lancer mais ils n’ont pas de quoi … Ce n’est pas désespérant, à cause du facteur de chance. Mais elle est aussi rare que le 1er janvier. Le match se joue alors entre les possédantes et possédants, surtout entre les riches. C’est un coup de salaud, bien sûr, mais cela fait partie du jeu. On est, avant tout, en terrain hommal.
L’esclavage du système
Il y a trois points qui mettent en évidence le caractère esclavagiste du mode de vie interne du blancisme. Le premier est la finalité de la politisation, soit l’absorption de toutes et tous par l’un, celui auquel sont amarrés tous les semblants et de qui ils reçoivent tous et toutes, par le lien parallèle, leur conduite, bref qui les commande. Le deuxième est le fait de servir d’instrument de production et consommation pour l’accumulation par les plus possédants, les plus possédantes. La très vaste majorité des gens sont des jouets entre les mains d’un tout petit nombre. Le troisième et dernier point est le fait que la politisation prend, d’entrée de jeu, la forme de la structure hiérarchique qui est sa finalité et par laquelle elle institue et arbitre le match. La conduite des gens leur est dictée par une intelligence autre que la leur propre. Ils sont réduits au stade d’exécutants et exécutantes, au mieux, de raison exécutante de la volonté d’une Super-Raison. Ils sont devenus les spectateurs et spectatrices de leur vie. En sus le pouvoir a le droit de vie et de mort sur tout le monde. Par son système de justice, ses corps de police et ses corps militaires, sans compter les commandos de terroriste dans l’ombre, il tue impunément ses propres citoyennes et citoyens.


Le blancisme est un esclavagisme à l’externe comme à l’interne.


Par la naissance de SA Majesté Jacques 1er on est arrivé à ceci :
Constitution Impériale 1805
Article1er:
Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.
Article 2:
L'esclavage est à jamais aboli.


Peuples de la terre, sachez que l’Éternel Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines, est avec vous dans votre lutte contre l'homme, la dictature et l'horreur.


« J’ai vengé toutes les races éteintes dans l’esclavage (esclavagisation (« , s’est écrié Jean Jacques Dessalines.


Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Toya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :  

HRH Sa Majesté Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.



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