LE BLANCISME, UN SYSTÈME D’ESCLAVAGE DOMESTIQUE ET LA RAISON DE LA NAISSANCE DE DESSALINES
La
Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 q =
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II
LE BLANCISME, UN SYSTÈME
D’ESCLAVAGE DOMESTIQUE
ET LA
RAISON DE LA NAISSANCE DE DESSALINES
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q
= an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c
= in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
VOUS EN ÊTES LES
VICTIMES
Point n’est
besoin de se casser la tête pour arriver à la conclusion logique que le
blancisme est une stratégie. En effet, comme nous le savons, l’homme est une
tendance politique, volonté de tout soumettre à soi, y compris les semblants,
volonté ayant pour corollaire le refus de se laisser dominer par les autres. Il
faut ajouter à cela que l’homme est le singulier, appelé individu dans le monde
blanciste. Il s’ensuit que l’homme est un multitude de semblants, des êtres
dépourvus de toute dimension universelle foncière, un monde de gens disparates.
Les blancistes, qui sont des hommes exclusifs, selon l’idéologie du même nom,
ne peuvent pas se tenir comme un seul homme pour mettre le siège devant les
peuples. Il est évident qu’il y a une entente à cette fin.
Le consensus
est-il le fruit du renoncement à soi, le contenu de l’homme fait de droits?
Certainement pas. La raison est simple, l’homme est unidirectionnel, autrement dit,
il n’est que cette volonté. La capacité de versatilité lui est impropre. Tout
ce que fait l’homme, c’est en vue de satisfaire la volonté qui est sa nature.
Il agit sous cette impulsion. Comme la réalité le contredit, toujours sous
l’élan de sa volonté-substance, l’homme entreprend de la casser, la réalité, en
la transformant à sa structure mentale. L’homme, par celle-ci, tend à se faire
et il n’est que cette volonté. Tout ce qui motive l’homme, dans une direction
ou dans une autre, passe par cette volonté. Alors rien ni personne ne peut
l’amener à renoncer à lui-même. Il résulte de cela que, même avec le consensus,
l’homme est et reste identique à l’homme, soit son hommalité, cause de l’homme.
Le projet de
l’homme, d’après ce qui précède, est d’instituer une structure hiérarchique,
soit sa tendance politique, sur la terre, vu qu’il est fait à l’image de dieux
– on l’a vu dans la précédente livraison - et que ce dieux règne sur la terre,
sa propriété exclusive, dont il est, par conséquent, l’héritier. Ainsi
l’hommalité est le règne de l’un.
L’assaut
blanciste contre les peuples de la terre, sous prétexte qu’ils ne sont pas des
hommes ou des gens-comme-nous, comme ils s’appelaient auparavant, est un aspect
de l’action de l’homme sur la terre. La logique de l’hommalité veut que les
hommes, les semblants, s’affrontent entre eux aussi pour aboutir à l’homme,
soit l’un, l’homme tel qu’il est dessiné par la tendance politique, une vision
hiérarchique du monde, un monde dont il, l’un, est maître et possesseur. Voyons
brièvement cet aspect, le comportement des blancistes les uns vis-à-vis des
autres.
Une chose à
retenir. L’unité de l’homme et dieux est en tous points. Celui-ci est créateur,
l’homme aussi. Le dieux de l’homme a fait la terre et ses environs à partir
d’une matière qui était déjà là mais “informe et vide”. Il a créé les éléments
de son règne, les choses sur lesquelles il étendra sa puissance. La
ressemblance de l’homme à dieux l’incline irrésistiblement aussi à faire de
même. L’homme est, comme son dieux, d’essence créatrice. Il a, à sa disposition,
une matière déjà-là, soit la réalité, à laquelle il donnera forme. Les peuples
de la terre ainsi que les semblants sont de cette matière. L’homme est appelé,
par sa substance, à exercer ses capacités d’invention, notamment sur les
peuples et les semblants en leur donnant la forme de sa structure mentale, qui
est son contenu d’être. il s’agit de la réification de la structure mentale,
dominant/dominé, qui définit l’homme. En somme l’homme est l’un pour qui sont
les autres. Il doit faire advenir cette structure anthropologique pour être
complètement ce qu’il se sent et se sait être.
L’esclavage naturel
Si l’on
considère bien cette pensée de l’homme de lui-même, donc de l’homme, on en
déduit que la réalité est faite d’être plein et être vide. Car il n’y a que le
plein qui puisse se verser dans le vide. L’inverse est franchement impossible.
Pour que cela soit possible, la plénitude doit précéder l’acte de se vider. Le
philosophe grec, Aristote, appelle cette structure esclavage naturel. Celui-ci
est initié par l’esclave naturel, qui est ici représenté par le vide naturel,
donc la matière à donner forme. La doctrine d’Aristote ne fait pas acception de
teint.
L’esclavage par le teint selon le blancisme
Le blancisme,
qui en dérive partiellement, s’en démarque par l’intégration du teint. Un exemple de cela, ce sont les
considérations de Hume et reconduites par Kant, le blanc est perfectible et le
noir ne l’est pas, ce qui place ce dernier sous la domination du premier. Cela
explique le siège de la terre par les blancistes pour instituer l’esclavage, en
d’autres mots, la domination par le teint. C’est pourquoi certains penseurs
européens condamnent l’esclavage domestique, européen. Mais cette position ne
passe pas dans la réalité.
L’anthropologie
des droits de l’homme, toujours l’individu, tout en maintenant la structure de
domination, donc esclavagiste, sur la terre, la dépouille de sa naturalité au
profit de l’artificialité, soit une invention de l’homme. Elle ne s’oppose pas
à l’hommalité par le teint et maintient la domination artificielle au sein des
hommes, malgré le teint suivant
la logique de droits naturels comme substance de l’homme. On rejoint, sur ce plan, le Stagirite. Cette domination
est à faire et elle est surtout volontaire. Par volontaire il faut entendre une
participation consentie. C’est cette partie que je vais considérer ici.
La politisation
Posons-nous la
question : Quel est le lieu de la création de l’homme par l’homme? La
politisation, lieu d’association pour une organisation dont le contenu est un
ensemble de règles constitutives du vivre ensemble devant conduire à la
production de l’un, soit l’homme.
Le pouvoir, instrument de création et celui de l’un
La politisation,
point culminant des associations blancistes, est la refondation du vivre
ensemble suivant la nouvelle anthropologie des droits-substance. Elle part de
l’idée selon laquelle, parvenus, après tant de siècles d’abêtissement par des acquis
sociaux inappropriés, à l’éveil de soi, l’homme de droits, les gens consentent
à se donner un nouveau mode d’être dans le monde dans lequel chacune-chacun concourt
à son bien propre, ce conformément à sa nature, soit lutter fièrement contre
les autres pour la réification de soi. Cette lutte est naturelle, toujours
selon l’anthropologie de droits, elle est
source de création ,
celle qui doit faire advenir la tendance politique. En d’autres mots elle réveille la puissance créatrice qui
demeure à l’état latent en l’homme. C’est d’elle que sortira l’homme, dans le
sens complet du mot.
Il résulte de l’éveil de soi une multitude informe, chacun-chacune, tout en étant centré sur soi-même, reconnaît la présence de l’autre comme légitime parce que cette présence, si indésirable soit-elle, s’inscrit dans une inclination à la création. C’est la conscience qui manquait dans la société traditionnelle.
Il résulte de l’éveil de soi une multitude informe, chacun-chacune, tout en étant centré sur soi-même, reconnaît la présence de l’autre comme légitime parce que cette présence, si indésirable soit-elle, s’inscrit dans une inclination à la création. C’est la conscience qui manquait dans la société traditionnelle.
Ce monde de gens
disparates appelés hommes s’approprie le pouvoir du prince, pouvoir existant ou
traditionnel,
en conservant intact cet aspect, non pour un usage actuel ou
immédiat mais prospectif,
lorsque l’homme effectif ou créé coïncidera avec le point commandement du
pouvoir. Il confère à l’actualité du pouvoir la qualité d’instrument de création
de l’homme. Ce pouvoir se définit comme seul et unique droit, il est une force
directrice et oppressive, dans l’état de savqn, soit des gens d’égales et
indépendantes libertés. Tous les hommes doivent s’y plier pour recevoir la
conduite de leur vie pour le bien de l’homme. L’efficacité du pouvoir exige que
chacun-chacune s’abstienne volontairement de faire soi-même usage de sa
liberté, un droit d’essence, regroupant les facultés supérieures. Ce n’est pas
un renoncement à soi-même, ce qui est illogique et impossible, mais une
abstention stratégique.
Le second aspect
du pouvoir est au centre de la nouvelle association comme créateur et arbitre. Il
n’a pas vocation de réconcilier les hommes les uns avec les autres - ce n’est
pas sa fonction car cela non seulement est impossible mais contraire au contenu
de l’homme –mais d’orienter leur affrontement. Alors l’état de savqn est et
reste lieu de création de l’homme, état
que la société traditionnelle voulait supprimer d’emblée. Le pouvoir, au lieu de lier les hommes les
uns aux autres, se les attache par ce qui s’appelle le lien parallèle. Ce lien
est un ensemble de prescriptions et interdictions que le pouvoir impose aux
hommes devenus citoyens, citoyennes, soit membres d’un désordre – l’état de
Savqn – systématisé, encadré, afin de pouvoir porter des coups, durs et même
très durs, aux semblants jusqu’à les absorber tous et toutes, soit les intégrer
dans sa structure d’être, là où l’un entrera dans son pouvoir, l’aspect pouvoir
du prince, par le bon usage de sa liberté et l’aspect créateur et arbitre du
pouvoir, le
plein pouvoir. Les vaincu-e-s seront lié-e-s à lui, sa personne ou sa singularité, par
le lien parallèle, et
recevront de lui leur conduite, puis ne seront qu’en lui,
absorption totale. C’est le point
commandement du pouvoir, et
partant la création réussie de l’homme.
L’affrontement
entre les hommes, pour
la création de l’homme, a lieu sur le terrain du gain, possession. Son mode est
production/consommation/accumulation jusqu’à la possession totale, par
l’un. Tout est
dans l’usage que l’on fait de son droit de liberté, ses facultés supérieures. Celui
ou celle qui trébuche dans l’exercice de sa liberté, perd, sa
qualité d’homme ainsi que sa place, et doit s’y plier – c’est cela le
consentement ou le caractère volontaire de l’association ou la lutte, qui est
un désordre institutionnalisé -; celle ou celui qui
en fait un excellent usage, l’emporte sur
toutes et tous. C’est ainsi qu’on parvient au plus haut
point de la structure politisative et qu’on se consacre HOMME.
La tricherie
Tous les hommes n’entrent pas dans le
match de la même façon. Il y en a qui arrivent sur le terrain avec les mains
déjà remplies, d’autres les mains vides. Ces derniers voudraient bien se lancer
mais ils n’ont pas de quoi … Ce n’est pas désespérant, à cause du facteur de
chance. Mais elle est aussi rare que le 1er janvier. Le match se
joue alors entre les possédantes et possédants, surtout entre les riches. C’est
un coup de salaud, bien sûr, mais cela fait partie du jeu. On est,
avant tout, en terrain
hommal.
L’esclavage du système
Il y a trois points qui mettent en
évidence le caractère esclavagiste du mode de vie interne du blancisme. Le premier
est la finalité de la politisation, soit l’absorption de toutes et tous par l’un,
celui auquel sont amarrés tous les semblants et de qui ils reçoivent tous et
toutes, par
le lien parallèle, leur conduite, bref qui les commande. Le deuxième est le fait de servir
d’instrument de production et consommation pour l’accumulation par les plus
possédants, les plus possédantes. La très vaste majorité des gens sont des
jouets entre les mains d’un tout petit nombre. Le troisième et dernier point
est le fait que la politisation prend,
d’entrée de jeu, la forme de la structure hiérarchique
qui est sa finalité et par laquelle elle institue et arbitre le match. La conduite
des gens leur est dictée par une intelligence autre que la leur propre. Ils sont
réduits au stade d’exécutants et exécutantes, au mieux, de raison exécutante de
la volonté d’une Super-Raison. Ils sont devenus les spectateurs et spectatrices
de leur vie. En sus le pouvoir a le droit de vie et de mort sur tout le monde.
Par son système de justice, ses corps de police et ses corps militaires, sans
compter les commandos de terroriste dans l’ombre, il tue impunément ses propres
citoyennes et citoyens.
Le blancisme est un esclavagisme à l’externe
comme à l’interne.
Par la naissance de SA Majesté Jacques
1er on est arrivé à ceci :
Constitution Impériale 1805
Article1er:
Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.
Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.
Article 2:
L'esclavage est à jamais aboli.
L'esclavage est à jamais aboli.
Peuples de la terre, sachez que l’Éternel
Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines, est avec vous dans votre lutte contre l'homme, la dictature et l'horreur.
« J’ai vengé toutes les races
éteintes dans l’esclavage (esclavagisation (« , s’est écrié Jean Jacques
Dessalines.
Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de
Toya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents
sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais
englouti :
HRH Sa Majesté Prince
Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de
la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et
Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre
du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la
politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de
la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
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