LE SENS DE NOTRE LUTTE EST LA RAISON POUR LAQUELLE NOUS NOUS COMPORTONS DE TELLE FAÇON DANS LA VIE.

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VIVRE, C’EST LUTTER AVEC PERSÉVÉRANCE EN VUE DE SE CONFORMER PLEINEMENT AUX DIRECTIVES DE L’ENSEMBLE AUQUEL NOUS APPARTENONS.









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q = an
u = ou
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 = on
r = ê
c = in
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e = é

LE SENS DE NOTRE LUTTE EST LA RAISON POUR LAQUELLE NOUS NOUS COMPORTONS
DE TELLE FAÇON DANS LA VIE.

Les gens croient toujours se connaître mais ils se trompent royalement. Il y a très peu de gens qui peuvent dire qui sont-ils. Ceux-là ont certainement une idée claire et distincte de ce que signifie se connaître. Je le dis tout de suite, et sans ambages, se connaître, c’est être capable de dresser une liste de ses comportements, leur lien entre eux et leur source commune et la raison d’icelle.


Nul n’est livré à lui-même, c’est-à-dire savqn, on est toujours en rapport à un ensemble, un groupe. Alors les comportements qui sont les nôtres proviennent forcément d’un groupe.


Un groupe est tel, soit un groupe, de par un but clairement identifié qui est celui de plusieurs. C’est comme se rassembler autour d’un feu. On se met ensemble pour l’atteindre, cette finalité. Le but est alors ce qui rassemble ou constitue les gens en groupe, ou ensemble, ou société, etc., quel que soit le nom dont on fait usage.


À partir de ce moment-là il n’est permis à personne de tout faire. Le choix s’impose. Choisir, c’est préférer telle chose à telle autre relativement à telle autre chose. À l’intérieur du groupe la préférence se définit par l’objectif qui est à la base du groupe ou de l’ensemble. L’érection de l’ensemble oriente donc le choix.


On ne peut pas tout faire, souligné-je. Tout d’abord, faire, c’est se comporter. D’où le mot comportement. « Tout faire » signifie se comporter de n’importe quelle façon. Le but fait appel à un nombre de comportements propres, cela signifie qui lui convient. Ainsi on ne peut pas « tout faire » ou se comporter de n’importe quelle façon.
Tous nos comportements ont un sens, ils tirent leur sens de l’objectif qui rassemble. En d’autres mots nous faisons telle chose parce que c’est ce qui convient au but que nous poursuivons. C’est comme agir d’une façon précise afin de plaire à nos parents et parentes, nos ami(e)s, nos patrons ou patronnes, nos amoureuses ou amoureux, etc. Dans cet exemple le sens de nos comportements réside dans le vouloir plaire à telle personne. C’est en ce sens que le but ou la finalité du groupe donne aux comportements leur sens.


Il est important de savoir ce que signifie le mot comportement. Est comportement tout ce que nous faisons. Autrement dit, tout est comportement. Si donner d’abord à manger aux enfants, avant de penser à soi, est important pour nous, cela est un comportement, notre comportement envers les enfants; si, pour une fille, s’asseoir les jambes et les cuisses ouvertes afin d’exposer à vue d’œil la commission, cela est un comportement; si la cacher, la commission, ce sucre d’orge, en rapprochant, collées-serrées, jambes et cuisses, comme une colonne devant l’entrée du tunnel, c’est un comportement; si se cacher pour manger dans le but de ne pas partager avec les autres, c’est un comportement; si saluer les personnes âgées est une habitude, c’est un comportement; si aimer les enfants et jouer avec eux et elles, sans oublier de leur venir en aide aux besoins, cela est un comportement; si on contredit à tout bout de champ les autres, c’est un comportement; si tu dis que tu parles à dieu pour lui remettre la direction de ta vie, cela est un comportement; si l’on pratique une certaine abstinence, en vue de plaire à dieu, c’est un comportement; si tu t’enrichis au dépens des autres, cela est un comportement; si tu exploites les autres à ton profit, cela est un comportement; si toute ton activité tourne au des filles ou des garçons, bref, si le sexe est au premier rang de ta vie et que toutes les autres activités sont en vue de ça, c’est un comportement; si tu aimes le sexe et que tu barres la route aux autres pour les priver du plaisir sexuel, c’est un comportement; si les autres meurent de faim, de soif, de maladies de toutes sortes et que tu enterres profondément ton argent pour ne pas leur venir en aide, c’est un comportement; si on assassine les autres et que cela ne te dit rien ou parce qu’ils sont tes adversaires, c’est un comportement; si tu sais que Dieu est et qu’Il t’a produit avec toutes les facultés nécessaires pour organiser ta vie, c’est un comportement. Tout est une façon de se comporter. Je ne peux pas aller plus loin, faute d’espace et de temps; je crois que ceux-là suffisent pour vous aider à avoir une idée de la chose.


Pour se connaître ainsi que les autres, il faut, d’abord, trouver les comportements. Ceux-ci comprennent leur raison.


Puisqu’il n’y a pas de mun qui ne se situe par rapport à un groupe et que le groupe est l’instance qui prescrit et interdit les comportements, les comportements de tout mun révèlent forcément le groupe auquel il ou elle appartient.


Les comportements sont prescrits ou interdits celui-ci selon l’objectif général, le but, du groupe. C’est là le sens des comportements ainsi que celui de la vie.


Comme il n’est pas toujours possible de se soumettre aux prescriptions comme aux interdictions du groupe auquel nous appartenons, notre lutte, dans la vie, est de nous efforcer de produire les comportements jugés propres au groupe.


Dans la vie toute personne n’ayant pas de groupe propre, elle est considérée comme déchet, soit pas mun.


Quel est ton groupe dans lequel réside le sens de tes comportements, alors le sens de ta vie et, par conséquent, le sens de ta lutte?


L’hommalité versus la munalité

L’homme
Servir ou adorer dieu                     
La commission à vue d’œil
Fermer son cœur devant les besoins des autres
Barrer la route au plaisir sexuel aux autres
Lier la vie au sexe
Approuver la mort de l’ennemi
Exploiter ou dépouiller les autres
Accepter la domination pour un avantage en retour


Les comportements liés à l’hommalité mettent en avant le kuku, c’est-à-dire, soi, encore soi et toujours soi. Il en est ainsi parce que l’homme est un être centré sur lui-même et par conséquent disparate. Le but des comportements hommaux est la réalisation de l’homme, qui se réduit à soi, l’individu. Cela consiste à l’emporter sur les autres, cela à tout prix. Vivre, dans le monde hommal est un matche. Tous les talents dont est doué l’individu (le soi) sont à lui, et à lui seul, et doit les exploiter à son avantage. Tous les groupes ou toutes les nations blancistes s’enracinent dans l’hommalité et ont pour objectif la possession totale par l’un, savoir le soi, appelé aussi l’individu. C’est là ce qui explique l’invasion des autres, la destruction massive des autres, l’esclavagisation, l’indifférence, le génocide, le pillage des ressources, etc., etc., etc., bref, la civilisation de la criminalité positive. Qu’est-ce qui justifie l’hommalité? C’est dieu, celui à l’image de qui les blancistes, soit les hommes, ont été créés, autrement dit, c’est le dieu qu’ils ont créé à leur image. Ils ont tous les défauts de ce dieu. C’est par l’intermédiaire de ce dieu que les blancistes parviennent à envahir les autres dans leur intérêt propre ou réaliser leur projet sinistre.


Mun
Reconnaître Dieu mais pas comme gouvernant
Se gouverner soi-même en mettant ensemble les talents
Nourrir ses enfants avant de se nourrir
Ne pas mettre en évidence son sexe en vue d’attirer les autres
Partager ce qu’on a
Exploiter collectivement l’environnement, ce qui s’appelle le kÄbi ou la vie kÄbiale
Aider les autres
Ne pas vivre pour le sexe ni quelque autre plaisir
Vivre pour parachever la collectivité de notre être, le munal, par le kÄbi
Saluer les gens
Ne jamais exploiter les autres
Aimer les enfants, jouer avec les enfants et les aider en tout temps
Vivre à côté des vieillardes et vieillards pour l’entraide


Les comportements liés à la munalité valorisent la vie kÄbiale, le gouvernement de soi par soi, pour soi et en soi. C’est le respect de la Production Divine. Les talents sont exercés dans le cadre de la collectivité de l’être que nous sommes, le munal, en vue de son parachèvement sensible. Le sexe n’est pas le sens de la vie sur terre. On ne prive pas les autres de quelque chose qui a une grande valeur à nos yeux. On s’occupe tous des enfants, qu’ils ou elles soient de notre famille ou pas, car ils comme elles sont la continuité de notre Ensemble, donc de nous-mêmes. Il en est de même des personnes âgées qui sont les piliers de notre kÄbi. Nous exploitons collectivement nos ressources. Elles nous sont données par Notre Dieu, Bon-Dieu, c’est-à-dire Vrai Dieu, pour l’exploitation commune de nos talents. C’est par cette exploitation qu’ils se développent. On ne peut pas être heureux si plusieurs d’entre nous sont malheureux parce que UBUNTU, Je Suis parce que Nous Sommes.


C’est la raison même du Rétablissement de l’Administration Impériale.


Le sens de la vie est le gouvernement de soi par soi, pour soi et en soi par l’exploitation collective de nos talents. Ce sens de la vie nous situe d’emblée dans le Grand et Super Ensemble de Dessalines Plus Que Grand, soit l’Éternel Empire de la Gwqmunalité, Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines. Il n’y a pas de NqhÄ s’il n’y a pas ce sur quoi s’exerce la globalité de nos talents.


Rien ne vaut le savoir.


À vous de jouer!


Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme

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