MESSAGE DU 2 JANVIER 2018 : BALAYAGE COMPLET Texte renforcé

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 o =  g © Tous droits réservés

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MESSAGE DU 2 JANVIER 2018 : BALAYAGE COMPLET
CE, POUR LE BLRZ DU PEUPLE ENDOGÈNE
ET LE SALUT DE LA PLANÈTE TERRE  















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q = an
u = ou
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 = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é

LE PEUPLE DE DESSALINES, PEUPLE ENDOGÈNE, GAGNE TOUJOURS.

Nous, le Peuple Ancestral d’Ayti, les jours ne comptent pas pour nous – nous en avons déjà donné la preuve, trois siècles d’incessants combats pour venir à bout du plus grand Mal qui soit - car l’Ensemble dans lequel nous sommes et existons est éternel. C’est dans cette pensée que nous avons combattu la Bactérie mangeuse de Négresses et Nègres pendant trois siècles consécutifs. Le blancisme misait sur l’épuisement pour finalement l’emporter. Il s’est royalement trompé. Plus les jours passaient, plus nous devenions fort(e)s, puissant(e)s et confiant(e)s. L’éternité qui coule dans nos veines est le gage de notre victoire certaine.

Une fois de plus la même chose se produit. En effet le peuple exogène qui souhaite depuis toujours élire domicile sur le Territoire Ancestral Dessalinien pour le compte du blancisme, n’a rien, à l’instar de celui-ci, appris de la dernière expérience. Pourtant il a toujours vécu à l’ombre du blancisme. Il est donc témoin de tout cela. Mais limité dans ses capacités, comme son maître-réalisé d’ailleurs, il pense nous avoir vaincu(e)s, nous les Enfants de nos Ancêtres et Peuple comme Enfants de l’Éternel Jacques 1er, par le coup du 17 octobre 1806, soit l’assassinat physiquement de l’Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines et la falsification de l’histoire.

Nous avons facilement reconnu l’activité de la Bactérie derrière leur sale manœuvre qui consiste à nous programmer en nous insufflant une histoire autre que la nôtre. Le blancisme n’innove pas. N’est-ce pas ce que voulait faire le général Leclerc en limitant le génocide à l’âge de onze ans. Il songeait à passer les jeunes dans le moule de l’idéologie blanciste dans l’espoir de les créer comme les gens de couleur libres et les noir(e)s libres, les esclavagiser, soit les transformer en des êtres avoisinant l’idée saugrenue de l’esclave puisque celui-ci est incontestablement une chimère.

Pour y parvenir, les premiers parricides pensaient pouvoir transposer l’histoire, notre histoire, sur la leur propre, ce qui la réduirait en une simple lutte interne en vue d’accéder à une meilleure place dans le monde blanciste. Dans cette histoire, Nous, les Négresses et Nègres, les Braves et Grands Résistantes et Résistants, nous faisons figure de vauriens et vauriennes, voire des êtres impropres à toute organisation, et par conséquent de perdantes et perdants. D’après l’histoire racontée (un roman) par les libres, nos Ancêtres  n’ont pas seulement perdu la longue guerre contre le blancisme, ils n’étaient même pas en guerre parce qu’ils étaient dociles. Les quelques rares comportements inappropriés de la part de quelques-uns et quelques-unes d’entre nous, étaient provoqués tantôt par les blancs, pour nuire à leurs compatriotes, tantôt par les hommes de couleur. Dans ce roman de mauvais goût les histo-à-riens passent sous silence le fait que nous étions muni(e)s d’entraves physiques de toutes sortes. Jean Jacques Dessalines, le Général en chef de l’Armée indépendante, formée de Bossales, Nègres et Négresses nouvellement arrivés, et nommé à ce poste par eux-mêmes, quand il ne prend pas d’assaut ce poste, il se trouve à la tête de l’Armée à la suite d’une alliance entre les hommes de couleur libres, qui sont une poignée face à la marée de Nègres et Négresses, et celle-ci dans l’unique but de leur laisser croire que les libres de couleur, en les intégrant dans leur camp, leur accorde une certaine importance. Il y a même une version selon laquelle Dessalines a pris d’assaut le combat des libres de couleur en vue d’y donner une autre direction à son avantage. Les lieux historiques sont faussés, par exemple la proclamation de la Gwqmunité le 29 novembre 1803 au Quartier-Général, la Ville de Dessalines, et la création du drapeau à cette même ville. Pour ce qui est de la proclamation, la Ville Quartier-Général est remplacée par Fort-liberté, et dans le second cas, c’est l’Arcahaie qui prend sa place. Le premier janvier, qui est désigné journée nqhÄnale le premier janvier 1805 par l’Éternel Empereur Jacques 1er , lors de la Grande Célébration de la prospérité dans la Capitale Impériale, Ville de Dessalines, devient le jour de la proclamation, en 1804, de l’indépendance aux Gonaïves, lieu où a eu lieu la présentation de l’équipe dirigeante. La conclusion qu’il faut tirer de cela que nous, les Nègres et Négresses, étions absentes et absents dans l’histoire. Cela explique le fait que la république est celle des libres de couleur et qu’elle est enracinée dans les idéaux blancistes. Les noirs libres, partenaires des libres de couleur dans le parricide, sont éclipsés, ces derniers occupent toute la place. L’expulsion du Peuple de Dessalines se trouve donc justifiée. Cela fait voir clairement pourquoi, en 1844-45, les présidents Pierrot et Rivière Hérard ont brandi le Nom de Jacques Dessalines comme Fondateur du Pays d’Ayti, pour justifier les droits des non-libres de couleur, dans la république, eux qui, pourtant, comme noir(e)s libres, avaient marché dans le complot de ces libres, qui a débouché sur le parricide. Des troubles au paradis des parricides.

Et ce n’est pas fini, la falsification. Les irréductibles ennemi(e)s de Dessalines pour avoir battu les hommes de couleur durant la guerre du Sud, guerre de Toussaint contre Rigaud, laquelle guerre est mise en forme par Paris et est exécutée par Toussaint L’Ouverture, général en chef de l’armée de Saint-Domingue, n’ont pas suivi la voie des deux présidents ci haut mentionnés. Il y a une raison à cela, le Grand et Distingué Nom de Jean Jacques Dessalines est frappé d’anathème depuis le 17 octobre 1806 et le Grand Peuple de Dessalines est entassé dans les mornes ainsi que des lieux éloignés. La position de Pierrot et Rivière Hérard risque de nuire à cette disposition qui a pour but de faire taire les témoins et auteurs de l’histoire. Un autre mauvais calcul. Ils ne pouvaient pas avoir un quelconque contrôle sur la pensée des Nègres et Négresses, les gens pour lesquels le Pays d’Ayiti est fondé, s’ils les abandonnaient à eux-mêmes. Quelle bêtise! Ces gens racontent l’histoire, leur histoire, à leurs descendantes et descendants et ceux-ci en feront de même. Nous, le Peuple Endogène d’Ayti, sommes cousu(e)s de notre histoire. Rien ni personne ne peut nous en expulser.

Cette catégorie d’assassins a opté pour Toussaint L’Ouverture, malgré son hostilité envers lui – ce nom est inoffensif parce qu’il est combattu par tout le monde - comme fondateur de la république. Le Pays d’Ayti n’est pas seulement transformé en république mais il devient antérieur à la Victoire de l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines sur le général français, Donatien Rochambeau, qui l’érigé. Comme tout pays, c’est la mode, a une constitution en plus de la fondation, ces parricides accordent au pays de Toussaint L’Ouverture la constitution de juillet 1801. Ainsi ils combattent le sentiment de rébellion qu’inclut le recours à Jean Jaques Dessalines.

Malgré l’absurdité de la chose, la position de ce groupe a le mérite d’être très éclairante, concernant la nature de la république. Elle met en relief le véritable statut de la république dans le sens que la construction est enracinée dans le blancisme et qu’elle fait de la république un regroupement complètement soumis à celui-ci parce que la constitution de juillet 1801, qui a provoqué une contre-offensive contre Toussaint L’Ouverture de la part des Résistantes et Résistants, dit, sans ambages, qu’il s’agit d’une colonie française. En liant cette constitution à la république, les parricides affirment, de façon non équivoque, que la république n’est pas un pays proprement dit mais une succursale du blancisme.

Il faut en déduire également que la république est, en tous sens, antinègre.

Ainsi quatre voies émergent au sein des parricides, 1) les libres de couleur fidèles comme seul(e)s citoyens et citoyennes, 2) des noir(e)s libres, opposants à cette idée en se rapportant à Jean Jacques Dessalines, leur victime, 3) les louverturistes, 4) la synthèse suivant laquelle le pays d’Haïti est fondé par quatre personnes, Toussaint L’Ouverture, Jean-Jacques Dessalines, Henri Christophe et Alexandre Pétion. Les quatre voies sont toutes attachées au blancisme et les membres sont de farouches opposants à l’Ancestralité et partant à l’Éternel Empire d’Ayti, Empire de la Gwqmunalité, Empire de Toya-Dessalines. Quel que soit leur teint, ils sont les disciples de l’idée selon laquelle le Nègre et la Négresse ne sont pas faits pour se mener soi-même et qu’il et elle doivent se placer sous la domination du blancisme.

On voit bien que, pour justifier leur sale coup, par lequel la puissance du Plus Que Grand, Jean Jacques Dessalines, ne fait qu’accroître, ils ont réécrit l’histoire en falsifiant même les textes officiels sans tenir compte de la logique ni de la temporalité. Ils ont fait ainsi preuve d’être privés du sens logique et du sens temporel.

Jetons ensemble un coup d’œil rapide
Je vais comparer trois textes officiels afin de mettre en évidence l’écart entre la position officielle de Jean Jacques Dessalines, Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte et du blancisme, et les textes officiels qui nous sont parvenus. Ce qui révèle clairement une tentative de la part des libres de faire échec à Notre Victoire Décisive sur le blancisme et qui amène aussi à la conclusion logique que les textes, puisque nous n’avons pas les originaux, qui étaient certainement tombés sous les griffes venimeuses des parricides, ont été modifiés pour s’adapter à l’objectif blanciste, la Bactérie.  

Je commence par le texte communément appelé l’acte de l’Indépendance. Ce texte met l’accent sur le fait que le Pays d’Ayti ne recourra pas aux mœurs et principes propres au blancisme parce que les membres du Pays ne sont pas des esclaves, des êtres vivant dans la pensée des autres, c’est-à-dire sous la tutelle d’un autre peuple. «Le nom français lugubre encore nos contrées, y-lit-on. Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare: nos lois, nos moeurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française » … « Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves.»  « Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». «“Marchons sur d'autres traces ». « Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France ». Le texte de l’Acte de l’Indépendance est de toute évidence l’orientation officielle du Pays qui vient d’être érigé. Rien, selon ce texte, ne doit nous attacher au blancisme. La position officielle annonce un nettoyage complet et une direction autre que celle de la culture française. Cela est on ne peut plus clair.  


Les droits de l’homme
Pourtant, dans le texte de la constitution, nous lisons ce qui suit : « Nous, mandataires soussignés, mettons sous la sauvegarde des magistrats, des pères et mères de famille, des citoyens et de l'armée, le pacte explicite et solennel des droits sacrés de l'homme et des devoirs du citoyen ». De quoi s’agit-il ? Ce sont les principes de la révolution française, qui a débouché sur la république française, une institution politique aussi esclavagiste que la royauté qui l’a précédée. C’est une violation flagrante de l’Acte de l’Indépendance. En d’autres mots le texte de la Constitution qui nous est parvenu ne s’ordonne pas, dans son entièreté, sur la position officielle première. Elle s’y écarte au profit d’un autre pays, c’est-à-dire qui n’est pas celui érigé par nos Ancêtres sous la Direction de l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines. La position première n’est pas négociable : « S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. « Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination …. Prête donc entre ses mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug». Il n’y a pas lieu de se tromper. Un grand problème se pose.

En ma qualité de spécialiste de la philosophie politique ou science de la politique, je vais exposer un très bref aperçu de la chose pour mieux comprendre la portée malsaine de ce qui est dit plus haut. La constitution, est-il dit, a pour base « les droits sacrés de l’homme ». Qu’est-ce que c’est, ces « droits sacrés de l’homme » ? Les droits de l’homme sont une anthropologie qui a vu le jour au dix-septième siècle. Elle est celle du philosophe anglais, Thomas Hobbes, dont je suis le spécialiste. Cette idée de l’homme a fait fortune chez les auteurs politiques. Jean-Jacques Rousseau, appelé aussi le genevois, l’a vite adopté pour combattre l’esclavage européen parce que, selon cette anthropologie, qui est en accord avec celles qui l’ont précédées, l’homme est l’Européen. Alors en tant qu’homme, c’est-à-dire être ayant des droits naturels, lesquels sont la vie, la propriété et la liberté. Le droit de liberté est une aptitude à se diriger soi-même et les non-hommes, soit les non-européens. La doctrine des droits est, d’abord et avant tout, une vision hiérarchique des hommes. Alors les droits de l’homme, par le droit à la liberté, est foncièrement esclavagiste puisqu’ils comportent l’idée de mise sous tutelle des autres. Hobbes est très clair là-dessus et les autres auteurs, particulièrement, Jean-Jacques Rousseau, David Hume et Emmanuel Kant, bien que critiques envers Thomas Hobbes au sujet de sa théorie politique, soit la question du pouvoir, acceptent, sans se faire prier, la pensée de soumettre les non-européens. Kant, philosophe allemand, parle de la fédération des nations d’Europe pour qu’elles puissent, en tant qu’hommes, s’acquitter de leur tâche, qui est de subjuguer les sous-hommes. L’anthropologie des droits naturels est une vision hiérarchique de l’ordre du Nous, donc esclavagiste.

Les colons anglais se sont prévalus des droits de l’homme et de l’idée de dieu, le dieu de l’homme, pour se séparer de l’Angleterre et dominer les Négresses et Nègres. C’est à cette doctrine de droits que réfèrent les colons de Saint-Domingue pour s’opposer à l’octroi des droits politiques, par stratégie, aux hommes de couleur libres. <<Ceux qui naissent de père et mère libres>>, est-il dit dans le décret du 15 mai 1791. Il est ici question d’hommes de couleur qui se voient concéder, par la Constituante, sous l’influence du député de Colmar, Reubell, les droits civiques. Les colons blancs s’y opposent spontanément. Ils traitent les hommes de couleur d’« esclaves », soit non blancs, ce qui les prive automatiquement de tout droit. Du coup cela justifie leur droit de refuser le décret. De son côté l’assemblée paroissiale de Gros-Morne qualifie “le décret du 15 mai 1791 de parjure”, elle retire la confiance dans l’Assemblée sous prétexte qu’elle ne respecte pas les lois et elle déclare que “les habitants ... jurent tous sur l’honneur en présence du Dieu des Armées ... de repousser par la force et de périr sous les ruines amoncelées de leurs propriétés plutôt que de souffrir qu’il soit portée une telle atteinte à leurs droits,”, ce qui signifie leur qualité d’homme. La doctrine des droits naturels de Jean Jacques Rousseau a initié la révolution française dans cette ligne de pensée. Selon Rousseau, l’homme est libre, le droit à la liberté qui est de se gouverner soi-même, il ne peut pas être esclave. Il parle de l’esclavage des blancs en Europe. La révolution française a pour but de casser l’esclavage domestique dont la royauté est l’auteur. Mais ce même Jean Jacques Rousseau loue le travail de Louis XIV, l’esclavagiste, à l’extérieur d’Europe, bien évidemment là où sont les sous-hommes. Rien ne se fait sans raison. Pourquoi les hommes de couleur libres ont-ils intégré une fondation européenne de cette sorte, pourtant condamnée par le premier acte officiel, dans la Constitution du Pays Ancestral ?

Une autre tentative de s’emparer du Pays Ancestral,
Pays de Toya-Dessalines, le Super Couple
Les mots faisant référence aux droits de l’homme dans la Constitution mettent en évidence le remplacement du Solage du Pays Ancestral (voir le message du 1er janvier 2018 à ce sujet) par les principes indigestes européens, voire le passage du Pays de Dessalines, disons s’il était possible, aux libres de Saint-Domingue. C’est, sans doute, un coup des libres de couleur, supporté par les noirs libres. Quel rapport y-a-t-il entre eux, les hommes de couleur, et les droits qui définissent le blanc, l’Européen ? La réponse est sans équivoque, ils sont des blancs, eux aussi. C’est l’une de leurs plus fermes croyances.

La nécessaire réponse à la Contre-Résistance Victorieuse
Point n’est besoin de se casser la tête pour trouver la réponse à l’effronterie des libres. L’attentat contre l’Éternel Empire d’Ayti n’a pas sa cause dans l’Empire mais hors de celui-ci. La cause vient d’une certaine idée de soi et son statut dans le monde, ce qui implique ipso facto le statut de l’autre, ici les Négresses et Nègres, par rapport à soi, ici le blancisme. On l’a vu plus haut, le principe premier des collectivités politiques d’aujourd’hui, est l’anthropologie des droits naturels et celle-ci définit uniquement les Européens. Les colonies sont fondées dans cette nouvelle conception de soi, initiée par le philosophe anglais, Thomas Hobbes. Dois-je souligner ceci : Hobbes n’est pas l’inventeur du concept de droit en politique mais bien le Stagirite, le philosophe grec, Aristote, un grand esclavagiste. Aristote parle de droit objectif, de nature. Ce que Thomas Hobbes a fait, c’est de passer du droit naturel objectif au droit naturel subjectif. En d’autres termes il transfère les droits naturels objectifs d’Aristote à l’homme et en fait sa substance. Il découle de cela que l’homme n’a pas à chercher à ordonner sa vie sur la nature, comme le suggère Aristote, mais à s’organiser à partir de ses droits naturels, qui sont la vie, la propriété et la liberté. L’homme, avec Hobbes, devient le principe immédiat de l’organisation politique. Autrement dit, l’homme s’organise pour satisfaire son être de droit. Somme toute l’organisation politique est affaire des hommes.

Suivant la définition la plus répandue dans le monde des savantes et savants, l’homme est « celui qui a le teint clair, la culture européenne et qui parle les langues européennes ». L’homme est le blanc, l’Européen. Cette anthropologie n’est pas tout à fait nouvelle, elle s’enracine dans la tradition et la religion chrétienne. Cela prouve qu’on ne peut pas réfléchir en dehors du cadre culturel. Le dieu des hommes ou des blancs (blancistes), qui est celui dont on parle dans la bible, attribue la domination de la terre à l’homme à cause de leur ressemblance. Pour entrer en possession de ce qui lui est attribué, l’homme ou l’Européen a entrepris la colonisation de la terre en s’appropriant territoires et gens. Il tente de les placer sous sa tutelle. La religion et la science font ici bon ménage. D’ailleurs l’anthropologie des droits naturels tire sa source de la bible. Le droit à la liberté réunit science et religion et fait de l’homme, du blanc, le possesseur des choses et des gens de la terre. On l’a aussi vu ci haut, les colons blancs du Nord d’Ayti ont contesté le décret du 15 mai 1791 en faisant appel à dieu et la doctrine des droits par laquelle est défini l’homme.

Si étonnant soit-il, l’article 59 de l’édit du 1685, mieux connu sous la dénomination code noir, a fait des hommes de couleur libres des hommes. C’est pourquoi la constituante peut leur accorder des droits politiques, qui sont des droits de commander, lesquels sont réservés uniquement aux hommes. Sur le plan légal il y a concordance. Les libres ont droit à la liberté, ce que, par kuku-ité (renfermement sur soi-même, donc hommalité), rejettent les colons. D’où le conflit entre les libres de couleur et les colons français. C’est dans ce cadre-là qu’il faut comprendre les propos de Vincent Ogé devant le Club Massiac. Dans son adresse il soutient : « Ce mot de liberté qu’on ne prononce pas sans enthousiasme,… cette liberté, le plus grand, le premier des biens, est-elle faite pour tous les hommes ? Je le crois. Faut-il la donner à tous les hommes ? Je le crois encore”. C’est l’homme qui s’exprime devant le Club Massiac. Le combat des libres de couleur est un combat pour l’hommalité ou « l’humanité », selon le vocabulaire européen.

Cette lutte signifie aussi l’adhésion à la pensée anthropologique en vigueur, savoir l’homme est un teint et un dominant naturel.

Voilà le danger sur le Territoire Impérial. Les libres de couleur, dans leur union avec les blancistes, se savent hommes et se réservent le droit de dominer ou commander. Malgré les circonstances, ils ne peuvent pas s’éloigner de leur source d’être, le blancisme.

L’extrêmement brillant, Jean Jacques Dessalines, a très bien maîtrise la science de la chose. C »est là ce qui explique son insistance sur le renoncement à la France afin que les libres puissent intégrer l’Éternel Empire d’Ayti. Dessalines mise sur la persuasion pour y arriver.       
La perception des libres de couleur des Négresses et Nègres
Le danger est que les libres de couleur perçoivent les Nègres et Négresses de la même manière que les blancistes, je dis bien, les blancistes, pas les blancs. Il y a une nuance dessalinienne, soit cardinale, entre le blanc, qui se résume à des caractéristiques différentielles observables, pur accident, et sans incidence sur la substance d’être, et le blancisme, qui est un discours sur quelque chose, ici le teint, une façon de se situer face à celui-ci, quelque chose d’extérieur à la chose, au teint même. Bref le blancisme est une idéologie. Les hommes de couleur libres savent qu’ils sont blancs. Ils vont plus loin que cette croyance. Ils se font blancistes. Ils représentent alors un extrême danger dans notre sein. On le sait, ils voulaient s’approprier toutes les plantations des colons blancs, eux qui détenaient déjà un tiers des plantations de la colonie. C’est l’effet de leur blancismité. Ils sont pleinement trempés dans le blancisme, dont l’hommalité est le fondement. En plus le blancisme est la plus haute expression de l’hommalité, le champion en dépravation.

Pour mieux comprendre la perception en question, évoquons le fameux discours des Amis des noirs. Les Amis des noirs, qui sont les défenseurs des libres de couleur, affirment ce qui suit au sujet des Négresses et Nègres. Avant la lecture du texte suivant, je vous invite à noter qu’il est tiré de mon tout nouveau livre d’histoire intitulé : L’INVINCIBLE Jean Jacques Dessalines Vainqueur de Napoléon Bonaparte VOLUME I (Au Nom d’Atala Dessalines D’Orléans Tome VI) Le Grand Livre d’histoire L’histoire de nos Ancêtres Négro-Jelefweens, Négro-Jelefweennes, telle qu’elle n’a jamais été racontée LOF 2017

« On se souvient de l’adresse de la Société des Amis des Noirs à l’assemblée nationale, à savoir que «Dans tous les pamphlets, qui ont été publiés contre nous, on nous a, sans preuve et malgré nos démentis perpétuels, accusés de demander l’affranchissement subit de tous les esclaves. Nous le répétons, c’est un odieux mensonge – Nous croyons bien que tous les hommes naissent libres et égaux en droits, quelle que soit la couleur de leur peau, quel que soit le pays où le sort les fasse naître … Mais nous croyons aussi que cet acte de justice exige de grands ménagements ». Nous croyons qu’affranchir subitement les esclaves noirs, serait une opération non seulement fatale pour les colonies, mais que dans l’état d’abjection et nullité où la cupidité a réduit les noirs, ce serait un présent funeste ». Apparemment la Société prône l’unité de l’espèce. Les révolutionnaires bluffent. Ce qui résulte, d’abord, de ces propos, c’est la primauté des intérêts des colonies sur les « noirs », ce qui est en contradiction flagrante à l’idée d’égalité des hommes et à la qualité (essence unitaire) d’homme, et, ensuite, l’incapacité de ces « noirs » à prendre en main leur destinée. Le blanc juge quand et comment. Il y a une nette difficulté logique dans ce qui est dit. D’un côté il est question de liberté et d’égalité, ce qui sous-entend une nature identique, d’un autre on parle de supériorité des intérêts des uns, une catégorie spécifique, les blancs, à l’égard des autres, les « esclaves noirs »,  et de leur incapacité à se tirer d’affaires par eux-mêmes. En tout premier lieu, s’ils sont libres, ils ne doivent servir personne. La liberté prime. Que les colons fassent appel aux services des blancs comme eux, lesquels sont déjà en situation d’esclavage en France, pour remplacer les « noirs », qui n’ont rien à voir avec les blancs et qui rentreront illico dans leur Pays respectif, là où ils vivaient gwqmun. Pourquoi la bonne marche des colonies doit-elle être liée au travail des « noirs », qui n’ont aucune histoire commune avec les colons et qui ne sont là que par l’invasion, la razzia et la déportation? Ce qui implique la violation de leur « liberté ». Ensuite, s’ils sont « égaux en droits », pourquoi leur droit de liberté ne leur permet-il pas de se prendre en main comme les autres jouissant de ce même droit, soit les blancs? Pourquoi doivent-ils dépendre de ces mêmes blancs pour se relever? Le contexte institué par le discours contredit le discours. C’est un tohu-bohu discursif, cela parce que les Amis des noirs (hommes de couleur libres)) vont dans toutes les directions. C’est manquer de sens logique et dépourvu de tout sens historique et philosophique. Ce qu’il faut déduire du discours, c’est qu’il faut garder les « esclaves noirs » dans les fers aussi longtemps que vous le jugerez avantageux pour vous et pour les « noirs ». Comme si les intérêts des « esclaves noirs» et ceux des colonies étaient compatibles. C’est franchement du n’importe quoi. Le bluff de la révolution. Du crétinisme pur.


« En mars 1791 cette même idée sera reconduite par les commissaires des hommes de couleur dans une pétition qu’ils adresseront à l’assemblée nationale. On y lit ceci :

« Les citoyens de couleur ne voient qu’avec déchirement le triste sort des noirs esclaves; mais ils sentent, comme vous, la nécessité de ne précipiter aucune innovation à leur égard; vous les verrez, puisqu’ils sont malheureusement possesseurs d’esclaves comme les blancs, vous les verrez  concourir les premiers à tous les moyens que votre sagesse et votre humanité vous dicteront, pour radoucir leur sort, en attendant que vous brisiez leurs fers”. Ici encore, le sens de logique est absent, « le sort des esclaves noirs » et « possesseurs d’esclaves comme les blancs ». C’est la défaillance des facultés - inférieures comme supérieures, pour un usage proprement blanciste – des hommes de couleur libres attachés à la France qui se met en relief ici. 


« Ce texte, loin de présenter une image positive des Négresses et Nègres, est carrément une insulte, voire une déclaration de guerre de la part des hommes de couleur libres à nos Ancêtres parce que l’auteur y fait sienne l’idéologie blanciste. Ils osent se présenter comme leurs défenseurs dans une cause qui leur est étrangère. La Résistance Gwqmunale vise l’expulsion des blancistes de la sphère existentielle négro-jelefweenne non d’intégrer le blancisme. Les libres de couleur s’enrichissent, comme les esclavagistes blancs, de leur travail exécuté sous un état de siège. Tous les deux groupes veulent que cette situation se prolonge encore avant d’arriver à l’autre aspect de l’esclavagisation appelé par eux fin de l’esclavage ou <<liberté générale>>, la ruse par laquelle ils veulent mettre la main sur le Peuple négro-jelefween, une fin de l’esclavage dans l’esclavage idéologique (la tutelle), base de l’agression.


« Ce qui est révélateur dans tout cela, c’est que les hommes de couleur libres et les blancistes parlent de l’esclavage comme réduit aux condamné(e)s aux travaux des champs, non la mise sous tutelle, le commandement des Négresses et Nègres par les blancistes. Une conception négative des Nègres et Négresses, soit leur incapacité de se diriger soi-même. Ce point est capital ici. Les blancistes comme les libres de couleur se font ici défenseurs acharnés du système blanciste, savoir que les blancs sont faits pour commander les autres, et contestataires de la Résistance Gwqmunale, dont l’objectif est de bouter les blancistes hors du champ existentiel ancestral afin que Nègres et Négresse continuent à être en soi, par soi et pour soi sans entrave extérieur, comme toujours. Ils décident du sens de la vie sur terre pour nos Ancêtres.

« Déjà dans le cahier de doléances de septembre 1789 pour l’égalité des blancs et des libres de couleur, Vincent Ogé présente cette union comme un faisceau d’esclavagistes pour faire échec à toute révolte - le mot est bien choisi ici puisqu’il sort de la plume d’esclavagiste pour qui l’esclavage des Nègres et Négresse est un fait de nature; le mot de révolte ne fait pas référence à une quelconque autorité artificielle du blancisme sur les Ancêtres parce qu’il ne parvient toujours pas à les soumettre - des esclaves. En d’autres mots, Vincent Ogé, au nom des hommes de couleur libres, propose l’aide de ceux-ci aux blancistes pour vaincre les Négro-gelefweennes et Négro-jelefweens.


« Julien Raymond, porte-parole de la Société des Citoyens de couleur, apporte, sans modifier la stratégie de soumission, une nouvelle vue dans la lutte de reconnaissance que mènent les esclavagistes affranchi(e)s, vue selon laquelle l’esclavagisme et le ségrégationnisme sont liés comme cause à effet. Alors pour contrer le ségrégationnisme, toujours selon lui, il faut abolir l’esclavage, pas l’esclavage idéologique mais celui des condamné(e)s aux travaux des champs. Julien Raymond est et reste dans la droite ligne de pensée de la stratégie de la royauté pour en finir avec la Résistance. Raymond sera consulté par Sonthonax et influencera l’abolition bidon du 29 août 1793. Tous ces gens ne sont que dans le blancisme et ne peuvent pas s’imaginer séparer de lui sans se voir mourir

« Faut-il garder à la pensée que les gens de couleur libres ne sont pas des alliés des Négresses et Nègres mais ceux des blancistes. Ils marchent dans la même vue que ces derniers et sont leur adjuvant. Ils ne conçoivent pas les Nègres et Négresses comme vivants en leur collectivité propre mais dans une structure où ils ne sont que des subalternes des hommes, soit les blancs et eux-mêmes. Ils sont d’avis, comme les blancistes, que les collectivités négro-jelefweennes sont des états de nature, des Négresses et Nègres en cavale. Leur destinée, même élevé(e)s à l’ «humanité» par le pouvoir magique du blancisme, est entre les mains des blancistes. Alors être et ne pas être, c’est du pareil au même. Tel est le message de l’histo-à-riennité. » 

La conclusion logique est que les libres de couleur, en remplaçant le Solage Impérial par les «droits sacrés de l’homme» contestent le « droit » des Négresses et Nègres de se constituer en Peuple, puis en Pays Gwqmun, soit indépendant non pas des blancs mais du blancisme, et qu’ils affirment leurs « droits naturels », en tant qu’hommes, de s’approprier l’œuvre des Nègres et Négresses comme la leur propre parce que les soushommes ne sont pas des propriétaires. C’est là un point d’une importance dessalinienne. Quiconque accède à l’intelligence de la proposition précédente comprend ipso facto la situation prévalant au Pays de Dessalines, l’Éternel Empire d’Ayti, depuis le 17 octobre 1806. Que l’on sache que l’action n’est pas en soi. Elle est la manifestation de la pensée. Tout ce qui est dit ci-devant est la pensée dans laquelle vivaient et vivent aujourd’hui encore les libres de couleur fidèles à la France.

Voilà ce qui explique l’écart infranchissable entre le texte de l’Acte de l’Indépendance et une partie de la Constitution de 1805 qui nous est parvenue après des décennies de manipulation par les parricides.   

La question de la république
Les histo-à-riens soutiennent que le Pays de Dessalines, celui-là même qui a prononcé les paroles précitées ainsi que celles-ci : «Anathème au nom français ! Haine éternelle à la France!», est une « république », mode d’être politique lié à la France.

La lettre de nomination de Jean Jacques Dessalines comme Empereur révèle que celui-ci était réticent au titre d’Empereur : Sans avoir plus longtemps égard aux refus constants et obstinés du Citoyen Jean Jacques Dessalines d’accepter une puissance que le peuple et l’Armée lui avaient déléguée dès l’époque où notre indépendance a été proclamée, puisque ce refus contrarie les intérêts, la volonté et le bonheur de ce pays, déférons audit citoyen Jean Jacques Dessalines le titre d’Empereur d’Haïti et le droit de choisir et de nommer son successeur ». Plus tard on apprend du Peuple lui-même que le refus du Libérateur concernait le mode d’être européen auquel faisait référence le mot d’empire. Ce terme, chez les Européens, ne comprend pas le peuple. C’est le privilège d’un petit groupe de gens. Pourtant, sans gêne, le roman parricide attribue le nom de « république », qui traîne la même odeur pestilentielle, au Pays de Dessalines qui a organisé la chasse à tout ce qui est lié à la France. Dans la Constitution on lit ce qui suit : «Déclaration préliminaire : Article premier. Le Peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Hayti ». Ce n’est pas la « république d’Hayti » qui s’est constituée en « Empire d’Hayti » mais « le Peuple de Saint-Domingue ». La référence n’est pas au Pays mais au Peuple. La référence n’est pas au Pays mais au Peuple. Le Peuple, embryon ou pas, précède l’érection du Pays. Il est la première matière première de celui-ci. Je pense au territoire, à l’Administration et aux futures prescriptions. C’est la logique même de l’érection de la collectivité. Le Peuple s’est constitué en État non lié à aucune « puissance de l’univers ». Quel est la manière d’exister qu’a choisie ce Peuple? «Empire d’Hayti »dit l’article. Où est la « république initiale » dont parlent les histo-à-riens? Cette idée est farfelue Elle n’a rien à voir avec notre histoire, celle dont l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines et son Peuple Négro-gelefween ont l’auteur. Il n’y a rien de commun entre le Pays de ce Peuple, qui est un Empire, et les mœurs et pratiques européennes car « Malheur à celui qui portera sur les degrés du trône, d’autres sentiments que ceux d’un père de famille, dit Jean Jacques Dessalines lui-même. C’est le rejet clair et net du contenu européen de l’appellation d’empire au profit de la substance royale ancestrale, savoir que le mun qui a la Direction doit savoir qu’il y a une seule façon de traiter les gens, comme une famille. L’Empire d’Ayti est nègre dans tous ses détours, un ubuntu, selon le terme ancestral.    

La blague des quatre fondateurs
Ces mêmes faits contestent avec fracas l’idée folle selon laquelle Toussaint est le fondateur d’Ayti, un Pays qui a vu le jour le 29 novembre 1803 au Quartier-Général, la Ville de Dessalines. Le Pays de Dessalines est un « État Gwqmun, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers » et porte « le nom d'Empire d'Hayti » alors, que Toussaint L’Ouverture était un simple général en chef de l’armée coloniale, l’une des colonies françaises. Le texte de la constitution de juillet 1801, qui n’est pas une constitution proprement dite parce qu’il n’était pas approuvé par Paris, donc un simple projet de loi, dit, sans ambages, qu’il s’agit d’une colonie française. Il suffit de s’opposer à l’Ancestralité, par voie de conséquence, à la munalité, donc à Notre Dieu, pour qu’on devienne idiote, idiot.
 

Alors les partisanes et partisans de la constitution de 1801 qui présentent Hayti comme une république et qui en font la première constitution, tout cela est une aberration car elle fait de la république d’Hayti une colonie. Cela s’appelle une contradiction dans les termes. C’est la folie furieuse qui est l’essence d’être des parricides.

Les parricides sont de farouches partisans de l’esclavagisation, laquelle est indissolublement liée à la colonie. Au sujet de l’esclavagisation la Constitution d’Ayti s’exprime en ces termes : «Article 2. L'esclavage est à jamais aboli». La force qui doit unir tous et toutes est le rejet de tout lien avec le blancisme, notamment la France : «S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France ». Aussi fini la colonie. La constitution de 1801, qui n’a jamais été une loi, est doublement sans objet. Elle ne peut pas engendrer la république sans être une loi et elle se rapporte à la colonie, qui est abolie par l’Érection de l’Empire d’Ayti. Aussi la république ou l’Haïti de la constitution de 1801 n’est pas une réalité en soi. Elle n’est que dans la pensée des parricides.   
      
S’il y a des questions qui sont indiscutables, et il y en a, le Fondateur d’Ayti en est une : «Bien convaincus, par une nouvelle expérience et par l’histoire des nations, qu’un peuple ne peut être convenablement gouverné que par un seul, et que celui-là mérite la préférence, qui, par ses services, son influence et ses talents, a su élever l’édifice de notre indépendance et notre liberté ». Qui est-il ce seul, dont parle le texte de la nomination? La réponse est évidente : « Du gouvernement. Article 20. Le peuple reconnaît pour Empereur et Chef suprême de l'Armée, Jacques Dessalines, le Vengeur et le Libérateur de ses concitoyens ; on le qualifie de Majesté ainsi que son auguste épouse l'Impératrice ». Ces paroles sont tirées de la Constitution d’Ayti. L’Acte de l’Indépendance, qui est premier, est le principe de cette pensée : « Rappelle-toi, dit Jean Jacques Dessalines, le Vainqueur, que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté; que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ». Pourquoi cela ? Parce qu’il a érigé le Pays d’Ayti. Il n’est pas question de deux noms mais d’un seul, celui de Jean Jacques Dessalines.

Où sont Henri Christophe et Alexandre Pétion que les parricides veulent imposer pour justifier leur sale coup ? Ils sont absents dans les textes officiels.

Pourtant les deux ont fondé quelque chose. Dans le cas de Christophe, c’est le royaume du Nord, pour ce qui est de Pétion, c’est la république. Ces deux choses, qui sont indéfinissables dans le cadre du vivre ensemble, sont postérieures au Pays de Dessalines, qui est l’Empire d’Ayti, lequel se perpétue de l’intérieur par la nomination de son successeur par l’Empereur régnant. Aucun des deux, Henri Christophe et Alexandre Pétion n’a été désigné par Jacques 1er. Leur chose respective est arrivée après l’assassinat physique de Sa Majesté Empereur Jean Jacques Dessalines, dont la « personne est sacrée » - on ne peut pas la toucher -, selon la loi. Ni le royaume de Christophe ni la république de Pétion n’est l’Empire. Alors aucun des deux ne peut être le fondateur du Pays d’Ayti. Les histo-à-riens ne respectent pas ce qui est écrit. Certainement par analphabétisme. La complexité du discours les jette dans la confusion. Ce sont de petites intelligences, des naines. 

Jean Jacques Dessalines est le seul et unique Fondateur du Pays d’Ayti connu sous le vocal de l’Empire d’Ayti. Quiconque veut en savoir plus peut consulter le message du 1er janvier 2018. Il en est largement question

Les enfants des parricides continuent dans la même voie. Cela s’explique par le fait que ces gens ne peuvent pas entrer en communication avec la réalité. Il en est ainsi parce que leurs facultés, inférieures comme supérieures, pour reprendre la terminologie blanciste, sont déficientes. L’impuissance les a conduits à vivre uniquement dans leur tête. Est-ce un moyen comme un autre ? Certainement pas.

Les noirs libres et l’acte attentatoire contre l’Éternel Empire d’Ayti
Les libres de couleur ne sont pas les seuls libres de la colonie. Il y a aussi les noirs libres, devenus aussi des hommes, légalement. Les hommes nous ont, certes, en dégoût. Ce sont des gens qui sont allés vers le blancisme par un système de corruption mis en place à cette fin par celui-ci. Ils sont tombés dans le lac par hommalité. On le sait, le même attire le même. Ils s’allieront naturellement aux hommes de couleur libres restés fidèles à la France contre l’Empire d’Ayti pour protéger les intérêts de leur zombificateur, le blancisme français. On en connaît le reste, l’attentat contre l’Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines et la falsification de l’histoire et de plusieurs textes officiels afin de bloquer la marche vers la libération de la planète du joug hommal, surtout blanciste, et le parachèvement de soi, le Soi Munal dans lequel nous sommes et existons.

Le comportement du Missionnaire Divin, Dessalines
Jean Jacques Dessalines, dont la Mission est lakortale et planétaire et qui initie la première phase de sa Mission, voit l’énormité de la tâche, qui consiste à faire entrer les hommes de couleur libres dans la munalité, et décide de persévérer malgré tout dans la voie de la persuasion, non sans prendre certaines mesures pour protéger son Peuple de l’Éternel Empire, par exemple, l’abandon de l’idée selon laquelle l’accès au Trône serait réservé aux militaires. Il préfère désigner Jacques Dessalines, le premier des garçons, pour le remplacer, sans instituer pour autant une succession automatique, ce à quoi il répugne.

Jean Jacques Dessalines accorde un sursis aux libres de couleur qui se font menaçants, au profit de la persuasion, mais se montre prompt à régler l’affaire des colons blancs et sans pitié envers eux, leurs alliés en puissance. L’Infiniment Grand voit les colons blancs comme, dans l’immédiat, de possibles fauteurs de trouble, soit en exploitant plus l’adhésion des hommes de couleur libres que celle des noirs libres au blancisme pour retarder la marche des affaires impériales en vue du développement êtral des gens et le colportage de la Résistance Victorieuse à travers la planète en commençant par l’aération des colonies voisines, ce dont redoutent fortement les libres de couleur. C’est dans cette optique qu’il dit, en parlant des colons blancs : «Il existe des Français dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants de cette république …. s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions ». Le compte des colons blancs est plus pressant. L’Éternel Empereur pense, sans doute, que l’évaporation de cette menace immédiate pourrait diminuer le risque d’inimitié. Il exhorte même les gens de couleur libres à maintenir la concorde : «Maintenez cette précieuse concorde, cette heureuse harmonie parmi vous ; c’est le gage de votre bonheur, de votre salut, de vos succès ; c’est le secret d’être invincible ». Malheureusement l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines n’a pas réussi à sauver les libres. Mais le salut est entre les mains de chacune-chacun.

Il reste le grand problème que ce refus a occasionné, le refuge des parricides au Pays de Dessalines, l’Éternel Empire d’Ayti, et les conséquences désastreuses pour tout le monde que cela implique.

QUE FAIRE
Il ne fait aucun doute que, en matière de la bonne marche de la vie collective, Jean Jacques Dessalines est une référence, voire la Référence. On se demande aujourd’hui, puisque les causes de nos constants malheurs nous sont enfin révélées, encore par l’Inépuisable Source de Jean Jacques Dessalines, que faire pour reprendre la marche de l’Éternel Empire là où elle est en pause. Jean Jacques Dessalines nous a déjà donné la réponse par ces paroles axiomatiques :
 « Il existe des parricides dans notre île, et vous vous croyez libres et indépendants du blancisme, Bactérie mangeuse de Nègres et Négresses.

Sachez que s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos malheurs et de nos divisions.

Au lieu des Braves et adorables Ancêtres à travers leurs descendantes et descendants, les Ancêtres qui vous ont sauvé(e)s de la plus grande peste qui soit, le blancisme, et qui vous ont donné un Pays, un Empire, l’Empire de Dessalines, dont le territoire regorge de ressources de toutes sortes pour vos propres besoins médiats et immédiats, votre œil consterné n'aperçoit que leurs assassins, les parricides qui se transforment en obstacles à l’Éternel Empire, Votre Pays comme Votre Gloire, ainsi qu’à votre BLRZ, le plus Grand Bien Holiste, et les tigres encore dégouttant de leur sang, et dont l'affreuse présence vous reproche votre insensibilité et votre lenteur à les venger.

Qu'attendez-vous pour placer leur bÄnqy errants? Songez que vous voulez que votre kadav-kor repose auprès de celui de vos distingué(e)s Ancêtres qui ont fait de vous un si Grand Nom par la Résistance au plus grand Mal qui soit et la Victoire Décisive et Incisive sur cette immonde tyrannie. Descendrez-vous dans la tombe sans les avoir vengés et avoir fait briller encore plus cet Incessible Flambeau que représente l’Éternel Empire d’Ayti? Non, leurs ossements repousseraient les vôtres.
Loin de moi cette affreuse idée.

 Il faut, par un dernier acte d'Autorité Impériale, assurer à jamais l'Empire de la Gwqmunalité dans le Pays qui est NÔTRE et qui NOUS a vu(e)s naître.

Sachez que vous n'aurez rien fait si vous ne donnerez pas aux nations un exemple terrible, mais concordant, de la vengeance que doit exercer un Peuple tout plein de lui-même d'avoir déblayé la Voie de la Gwqmunalité, la SEULE qui vaille, et jaloux de la maintenir dans un monde pianique.

Que s’ouvrent enfin les écluses de l’EXODE !


Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Sa Majesté  Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et la collectivité munale, existentialisme vudun

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