La France est morte



La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 s = w © Tous droits réservés


La France, c’est la sécheresse, et cela en dit long.


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Une nouvelle société politique
La France, par la révolution, a atteint sa plus haute forme, une organisation politique qui a mis en lumière l’unité dense et massive entre dieu et l’homme et dont l’objectif est de faire advenir celle-ci, cette unité, dans le monde sensible, telle qu’elle est mise en forme dans le discours, la religion et l’anthropologie des droits, deux fruits de l’imagination, lesquels se pénètrent mutuellement, comme complément l’un de l’autre.

La politique a atteint sa plus haute signification dans la révolution, en abandonnant la stagnation ou la stérilité royale au bénéfice de l’activité créatrice, par l’idée de souveraineté, comme substance de l’État, une idée de Jean Bodin, au 16e siècle, et dont la pleine forme a été atteinte dans la théorie politique de Thomas Hobbes, au 17e siècle.  

Ce qui justifie ce changement, c’est la conception de l’homme. En effet l’homme, en Europe, a toujours été au centre de la politique. Celle-ci en est le terrain de sa création. Pendant longtemps l’homme se servait de son image, qu’il a définie comme divine, pour y parvenir. Il mettait en avant l’idée de dieu, comme ultime justification d’obéissance, dont il est en dernier lieu le bénéficiaire. En d’autres mots l’homme a créé dieux à son image – tous les attributs de dieux sont tirés de l’hommalité, notamment la guerre, la jalousie, le maniaque sexuel, l’argent, la masculinité, la segmentation – pour se l’approprier ensuite par un statut de peuple choisi et de son représentant sur la terre, voire comme son héritier.

Par la royauté, et particulièrement la magie du sacre, l’homme s’élève à la hauteur de dieu. Avec la notion de souveraineté hobbienne, qui est dictée par l’anthropologie de droits, ce détour est caduc. Le Léviathan, souverain ou État, devient directement dieux.

Ainsi l’homme se crée dans la politique, au mieux, la politique se révèle comme l’Art de créer l’homme.
La révolution en France
La révolution française, qui est certes une mauvaise façon de parler parce qu’elle n’est pas un moment du peuple français, somme totale des gens, mais celle d’une partie, soit la bourgeoisie, est la mise en place d’un pouvoir laïc – toujours avec l’idée de dieu, pour celles et ceux qui en ignorent la signification -, un pouvoir qui est l’organisateur d’un match social, dont la forme est production/consommation/possession totale, et qui est en puissance le pouvoir de l’un, c’est-à-dire le pouvoir du prince ou l’homme réifié, qui sortira de la fin du match. L’idée de souveraineté du philosophe anglais occupe une place de choix. En effet chez Hobbes le prince ou le souverain ou l’homme – ces appellations sont interchangeables -, a, en plus de l’arbitre, comme propriétés nécessaires le directeur des affaires politiques et le directeur des affaires religieuses, tout ce qui assure la subordination des individus à l’un. Il s’ensuit que le pouvoir de la révolution française a fait le plein de tout ce qu’il lui faut pour mener à terme la création de l’homme.

Pour que le peuple de la nouvelle organisation politique, soit les bourgeoises et bourgeois, puissent jouer, il faut des esclaves, soit les gens qui travaillent pour eux ou le système dans tous ses détours. D’où la justification de l’arrière-peuple, les autres gens. Il est, à cette fin, intégré dans la nation, soit comme instrument de production.
L’obstacle
Avant même d’atteindre son objectif, le système a touché le plafond et il a engendré les gilets jaunes.

La réaction des gens concernés ne s’est pas fait attendre. Mais quand ce n’est pas les mêmes vieux discours dépassés, parce qu’ils sont à l’origine de la crise, la France, autrefois bavarde, est aujourd’hui muette devant le phénomène de gilets jaunes. La France des droits de l’homme, idéologie du sale coup des bourgeois, est en proie à une sévère sécheresse d’idées. Tarie est la source. On a, au niveau des pensées, atteint l’indépassable, l’idéologie des droits. Il n’y a plus d’auteurs, seulement des stratèges, qui proposent le jeu du chat et la souris pour s’en sortir.  

Quelques rares personnes, de pitoyables nostalgiques, tentent de réveiller les princes, souvenir de la France d’hier, profondément ivres pour qu’ils reprennent du service, s’ils savent où mettre la tête. Mais elles sont aussi des pauvres en idées. Cela a forcément un impact sur leurs démarches qui ne consistent qu’à parler de princes légitimes. Ce véhicule ne démarrera certainement pas.

La royauté semble être à jamais dépassée, pareil à un truc qui remonte à des années-lumière. Le monde des princes est en panne, non pas d’abord d’idées, mais de facultés supérieures, parce qu’il ne sait pas quelle heure est-il. Le dépassement est dû à la trop forte dose que la bourgeoisie leur a administrée en intégrant la présence divine dans la souveraineté, rendant du coup inutile le transfert du divin par le sacre.

La laïcité, par la souveraineté hobbienne, concept le plus élevé du politique, implique, elle aussi, l’ultime justification de la domination, savoir dieux, autrefois propriété et force de la royauté. On ne devrait pas se dire : « un roi mais lequel » mais plutôt où est le roi ? Il paraît qu’il a perdu la boussole.

La sécheresse est tellement sévère qu’on espère plus de projets collectifs importants en France.

C’est vrai, quelques gouttes de fines pluies, ce qu’on appelle fariner en Ayti, sont tombées sur une planche de terre, un tout petit espace baptisé du nom de gilet jaune. Cela ne sert à rien. Hélas ! Il manque aux gilets jaunes des cerveaux, des cerveaux suffisamment réveillés pour faire la différence. On n’assistera pas à une révolution, cette fois-ci, par le bas, le peuple, proprement nommé arrière-peuple, qui prendrait le dessus sur le peuple attitré, la bourgeoisie.

La France est pratiquement morte.
  
Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.


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