Le message du 17 octobre 2020 : Jean Jacques Dessalines est le charme de la vie sur terre

 

 


Préambule

Loi générale : « L’esclavage est un crime contre l’humanité ». Pourquoi pas l’esclave au lieu de l’esclavage? La réponse est simple. L’élément de bas de l’esclavage est l’esclave et l’esclave est l’être, soit la personne, qui ne s’appartient pas et partant n’a pas de droit, selon la science la politique. Il ne peut donc pas y avoir l’esclavage sans au préalable l’esclave. Même s’il était possible que l’esclavage engendre l’esclave, ce qui serait une contradiction dans les termes, le degré de généralité du mot esclavage serait toujours plus grand que celui de l’esclave. Ainsi qui dit esclavage dit esclave. Le crime contre l’humanité est aussi bien l’esclave que l’esclavage. L’un ne va pas sans l’autre.

L’esclave est l’être ou la personne, comme on dit, qui est défini d’une certaine façon, soit par des mots ou des comportements précis. Tout comportement qui comprend la pensée de la qualité moindre de l’être de l’autre par rapport à soi, dans les deux cas, en tant que groupe spécifique défini et surtout traditionnel, dans le dernier cas, est propre à l’idée de l’esclave et par conséquent relève de l’esclavage.

Ainsi, sans tout répertorier, est une attitude de maître vis-à-vis de l’esclave, nourrir le désir de détruire, physiquement, moralement et psychologiquement, à la simple vue, une personne d’un autre groupe dit racial, surtout l’être qui est traditionnellement et historiquement défini comme esclave; il y a une autre, c’est de limiter le mouvement de telle personne par rapport à celles de son groupe racial; l’enlèvement, le jugement et la condamnation de telle personne à une peine de prison parce que nous sommes des autorités, c’en est une autre et la plus exploitée parce que la plus prisée; s’en offusquer parce que de telle personne critique le système ou met en évidence les crimes cachés de celui-ci, plus précisément des autorités supérieures, ou prend des mesures légales pour punir les auteurs des crimes innommables, et mettre, par conséquent, sur pied tout un ensemble de moyens infects (illégaux surtout) visant d’abord à rendre sa vie impossible et ensuite pour le kidnapper, puis l’assassiner, c’est aussi la même attitude; et une telle attitude révèle nécessairement l’actualité de l’esclavage, dont l’effectivité comme l’historicité sont un crime contre l’humanité.

Pour l’Éternel Empire d’AYITI :

Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste

 



La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 5 h = © Tous droits réservés

 

Le message du 17 octobre 2020 : Jean Jacques Dessalines est le charme de la vie sur terre

 

À PARTAGER MASSIVEMENT

q = an

u = ou

w = r

r = ê

c = in

h = ch

e = é

Ä = on

 

 

Lekba :

Par Jean Jacques Dessalines se livre le sens de la réalité dans laquelle mous vivons sur la terre

Jean Jacques Dessalines est le charme de la vie sur terre. S’il n’y avait pas de Dessalines, tout serait amer, et partant dégoûtant, dans une ambiance sinistre continue. La brlté de Jean Jacques Dessalines s’explique par le fait qu’il est une Fleur, unique, comme le soleil, donc l’extensité rejoignant l’extension, une Fleur inextinguible, au parfum léger, suave et velouté, de façon particulière, et inépuisable, présente en tout et partout, dans l’obscurité comme dans la clarté, inexploitée et inexploitable, puis ineffable, tout cela à cause, certes, de son immensité. Tout cela trouve sa justification dans le réel, ce qui suit.

A

La laideur des hommes ou le sale portrait de la situation initiée sur la terre par les hommes, Laquelle situation est l’action de l’homme tentant de s’imposer à tout prix en obstacle à la direction de soi par soi des autres, jugés sous-hommes, dans le but d’être, soit se faire, à leurs dépens

En face de Jean Jacques Dessalines, Chef-d’œuvre Indicible, l’Élégance Confirmée, au mieux, en terme juste, la Gangance, par rapport à son lien direct à la munalité, il y a ce qu’il appelle lui-même le monstre, terme signifiant le cannibalisme blancisme, mode de se faire, lequel consiste à se nourrir – c’est-à-dire le défaire en sa faveur - du soi des autres, particulièrement l’ofowu, Fruit de la Pensée ou Volonté de NOTRE DIEU, BON-DIEU, pour se donner un devenir effectif. En d’autres mots le cannibalisme blancisme est la suppression de ce que sont les autres, essence ofowu et contenu artificiel d’être, pour investir ensuite en eux la structure de sous-être que le blancisme a, de l’extérieur, expressément concocté pour eux. Le blancisme se fait ainsi dieu ou maître, comme il se plaît à se définir. En guise de preuve, je cite ici les propos venimeux du commissaire révolutionnaire français, Félicité-Léger Sonthonax, à l’endroit des Négresses et Nègres d’AYITI : « Du néant où vous étiez, vous êtes passés à l’existence. » Le commissaire venait de les élever aux rangs des Français. Le monstre est un cannibale. Le monstre est alors incontestablement et irréversiblement la mauvaisté de la terre, une campagne de torture et de mort, situation gordrm, savoir étrangère au La, le Grand-Tout et les relations holistiques et harmonieuse entre les éléments ou individus (choses) qui le composent.

C’est exactement cette situation, laquelle se révèle sous le vocable de laideur, situation contraire et contradictoire à l’ofowuité de la planète, qui a nécessité la naissance de Jean Jacques Dessalines dans les Mornes Cahos, dans l’Artibonite, 6e section de la Ville de Dessalines, Ville ensuite fondée par le Missionnaire Divin lui-même.

Même si l’historique du monstre n’est pas à l’ordre du jour, c’est-à-dire comment il est devenu tel, cet être (idéel) gordrm, il faut néanmoins évoquer quelques faits à l’intérieur de sa structure sémantique pour avoir une idée claire et nette de ce qui se passe sur la planète.

La théologie dans la misère de l’homme

et par conséquent de la planète terre

Tout a commencé avec l’arrivée de l’hommalité, un mauvais calcul au sujet de ce qu’on est, qui s’est soldée par l’avènement de l’homme, une tendance politique, soit volonté de dominer les autres, laquelle a pour corollaire le refus de se laisser soumettre par les autres. L’homme est une pure entité mentale, qui chevauche les facultés de l’être munal, dont elle se sert pour se faire être à son détriment. Impossible et vertigineuse mission.

Cette pensée-être, l’homme, n’est qu’irrésistible inclination à se faire, se donner un devenir effectif, soit défaire les autres (casser leur soi et leur résistance qui en découle pour s’imposer à eux comme leur contenu d’être propre) pour se faire, autrement dit, se faire en défaisant. Elle n’est rien que ça. Ni plus ni moins.

Il s’ensuit que l’homme, qui est dévoré par l’absence d’adéquation entre son être discursif ou idéel et le réel, alors sa fausseté, est de tendance créatrice, ce qui, toujours au niveau idéel, le place à la hauteur du Maître, Producteur du La, auquel on donne le nom de Principe de toutes choses. Cette appellation n’est pas chimérique, elle est un fait d’expérience. L’homme, qui est bien imbu de son être et aussi très conscient de sa situation d’être, soit créateur par vocation, adopte le vocabulaire en question et cherche, en tout et partout, à s’imposer en « maître ».

Partout où il y a des hommes, alors des maitres, pullulent les dieux comme définition ou projection de soi. Comme il y a d’un côté des hommes, de l’autre des êtres en soi et pour soi, il n’y a pas des soumis et soumises ou, pour reprendre leur terminologie prisée, des esclaves. Ces dieux, qui sont la conscience ou le sentiment des hommes multiplient les ordres d’agression interne, pour un ensemble hiérarchisé, et externe, pour le devenir effectif, de ceux et celles qui sont différents et/ou qui sont sous l’obédience des autres dieux.

La terre est plongée dans le morbide, un lieu d’incertitude, alors de tourments.

Les dieux qui se révèlent les plus massacreurs, par l’intermédiaire de leurs gens, brillent plus que les autres et attirent souvent d’autres peuples pour une fusion de forces afin de mener avantageusement les campagnes de création de soi, le soi hommal. C’est le cas de Constantin, le Romain, en 326 et, plus tard, celui de Clovis, le roi barbare, fondateur de la nation française. Ils fusionneront leur force d’attaque pour l’abondance, en proies artificielles, de leurs dieux.

La raison dans la misère de l’homme

La raison ou l’acte de la raison, soit la mise en relation des mots par la faculté de penser, est un instrument ou mode de consolidation des représentations imagées de la conscience théologique qui institue et gouverne la vie de l’homme, produit de l’hommalité. De par sa nature et sa fonction, la raison ou l’acte de la raison est source de déséquilibre, alors de perdition et partant de mort, mort de ce que l’on est, ici l’homme dans son état originel, voire tentative de mort de ce que l’on est indépendamment de toute pensée, soit l’ofowu.

Par le dualisme anthropologique, la subordination de la raison ou l’acte de la raison à la représentation imagée de la conscience théologique des hommes, est mise en évidence. Dans la campagne morbide régnant sur la terre, la raison n’innove pas mais maintient le fait de l’hommalité en la racontant autrement. Le dieux même du loko, déséquilibre holiste, y trouve son support. Renée Descartes, au dix-septième siècle, est allé jusqu’à prouver rationnellement l’existence de dieux, le dieux de la guerre, un instrument de faire l’homme, ce qui signifie sans doute le pic de l’horreur. Descartes va encore plus loin en préconisant la mainmise hommale sur la nature pour en devenir le maître et possesseur, quoi de plus cohérent. En d’autres termes, c’est cela même le programme de faire l’homme, inventé par la théologie.

Mais avant cela, la pathologie hommale a atteint son point culminant dans la naissance du blancisme par la victoire romaine sur l’homme grec et l’Israélite ou l’Hébreu ainsi que son royaume à venir, qui devrait consacrer son hommalité unique. Que faut-il entendre par tout cela?  L’homme au début, c’était soit et soi seul. La constitution du groupe se présente comme son rassemblement, soit ses parties. L’homme, avec cet avènement, devient le groupe. Le Grec revendiquait l’état d’homme unique; l’Hébreu, par sa fusion avec son dieux, se proclamait homme sans partage. Leur chute au profit du Romain arrive avec un nouveau trait hommal, le teint, ici le blanc. L’accident, selon Aristote, devient une propriété de l’essence.

Ce changement de définition de bloc de gens enfoncera, à cause du nombre, d’avantage la planète dans la laideur. La terre vit ses heures les plus déchirantes depuis l’entrée de l’homme dans le monde car la négro-jelefwée, lieu de la munalité, est, sous l’ordre de l’église, donc du dieux renforcé, envahie par les blancistes. Par la suite, il ne reste pas un seul lieu qui ne soit pas offensé. Comme l’invasion hommale ne va pas sans l’horreur, c’est la cime de l’horreur partout, cela en toute bonne conscience. Il faut, selon le monstre, casser la résistance des agressé(e)s pour pouvoir espérer être un jour.

Le dix-septième siècle a vu l’adaptation de l’anthropologie à la fin poursuivie. L’église est la seule représentante de dieux sur la terre, elle mène l’agression. Il faut écarter l’essence du platonisme et de l’aristotélisme de la campagne pour que tout trouve son sens en un seul lieu. Le philosophe anglais Thomas Hobbes s’en charge et accouche de l’homme des droits naturels et imprescriptibles, lequel prend appui sur l’idée de salut, l’individualisme du salut. Cette doctrine alimentera le présent siècle et les siècles à venir. Cette anthropologie refondera l’agression et la politique en les justifiant et en les consolidant. La raison est et demeure fidèle à elle-même.

L’impératif de la raison est de faire advenir l’homme, soit l’un comme maître et possesseur parce que les droits sont ceux de l’individu et que ces droits donnent accès à tout. À l’interne, la raison, par le renoncement à ses droits au profit d’une instance appelée pouvoir pour les retrouver sous une forme limitée en action mais illimitée en aptitude à produire des biens, arrive avec une structure dont l’autorité est sans limite, si ce n’est l’objectif de l’homme, soit l’un, selon l’anthropologie de Hobbes. À cette fin, elle place les poches vides sous la dépendance des mains pleines, les possédantes et possédants, un kumava, sale coup réussi. Les premières travaillent en vue de faire fructifier les dernières, par le salaire qu’elles en reçoivent pour pouvoir consommer les fruits de leur travail, un nouveau mode de multiplication des propriétés des possédants et possédantes, ce qui est, ça va sans dire, une nouvelle manière de rentabiliser l’esclavagisation interne. Il faut ajouter à tout cela la prise de contrôle de leur vie par l’objet de la consommation, savoir les inventions, les passions et le mode de penser. Tout est relié comme une chaine. Cela se passe dans un cadre d’oppression étatique presque indescriptible. À ce sujet, il faut lire mes ouvrages – c’est tout chaud -, Les droits de l’homme sont antinègres II (Tome VII) et L’homme squelettique de l’ordre artificiel du droit (Tome VIII).

Point n’est besoin de dire que la campagne de la raison à l’externe ou l’homme des droits de l’homme est de supporter la segmentation de l’ordre du Nous pour faire de l’homme l’être plein et les autres des sous-êtres effectifs, si cela était possible.

Ce sont les Négresses et Nègres qui sont l’objet du dénigrement le plus acerbe des hommes –c’est là le premier aspect du crime positif - parce qu’ils résistent férocement aux vagues destructrices blancistes. Sous le pic de l’horreur, ils continuent d’avancer avec conviction. Les anthropologues se donnent la main pour les écraser discursivement. Les dénigrements sont du bouillon réchauffé. Il leur manque d’idées, ils sont très pauvres en idées. Par exemple, Emmanuel Kant les présente comme des êtres imperfectibles contrairement au blanc qui est perfectible, essence de l’homme; Charles de Montesquieu recourt à l’absence d’âme dans un corps tout noir – l’âme est ce qui définit l’homme. Aucun autre groupe du lakort n’a connu une attention aussi particulière. C’est qu’ils sont vraiment l’adversaire de l’homme, ici le blancisme.

Pour booster la campagne, Georg Wilhelm Friedrich Hegel, un auteur allemand, entre dans la danse macabre. Il publie un livre exceptionnel, un mythe rationnel, dans lequel il fait l’apologie de l’horreur et sa justification. Selon Hegel il ne peut pas y avoir de limite dans l’horreur là où il y a résistance sous quelque forme que ce soit. Il faut comprendre dans cette pensée que l’homme ne négocie pas quand il s’agit de son devenir effectif. Sur le terrain cela se passe effectivement de cette façon-là.

B

Jean Jacques Dessalines, Missionnaire Divin,

 l’Arrêtoir du monstre, hommalité par le blancisme, sa plus haute expression à l’heure qu’il est

C’est dans ce contexte qu’arrive Jean Jacques Dessalines. « Oui, dit Dessalines, nous avons rendu, à ces vrais cannibales, guerre pour guerre, crimes pour crimes, outrages pour outrages », Dessalines est-il uniquement pour se battre? Dans sa lettre au général français, Quentin, il précise sa Mission : « La France est un monstre que la terre engloutit trop lentement » En d’autres mots Dessalines se charge de le faire lui-même pour le Bien de la terre, du lakort. C’est l’objectivité (l’ofowu) contre la subjectivité, la passion ou l’hommalité.

Le cadre de la représentation

Le monde vit dans une réalité chavirée, à l’envers, à cause d’une représentation du même genre. L’heure n’est pas l’heure, il faut remettre la pendule à l’heure. C’est ce que compte faire Jean Jacques Dessalines, le Missionnaire Divin. Il pose la première pierre en disant que tout dieu n’est pas dieu, un nettoyage nécessaire. Il n’y a en qu’un, Notre Dieu. Bukmqn, dans son discours du 14 août 1791 énonce le support de l’affirmation de Dessalines : Notre Dieu, en résumé, n’inflige aucune souffrance aux membres du lakort munal. Cela est une propriété nécessaire et indispensable de l’Être Divin. Cette preuve est lourde car on est dans une situation où règne le pic de l’horreur dont la source est un dieu. Dessalines nomme le Dieu opposé, pour la circonstance, NOTRE DIEU, BON-DIEU, soit le VRAI. Il s’ensuit qu’il est le Principe-Producteur de toutes choses. Il est très clair là-dessus. Le dieu de la religion ou de la bible est ainsi proclamé persona non gratta dans le La.

Dessalines apporte un autre élément dans la connaissance architectonique du La. C’est l’indépendance, au niveau de leur fonctionnement interne, des uns vis-à-vis des autres. Cela est tellement important que la Constitution Impériale, par le premier article, le souligne avec éclat. Aucune puissance n’est soumis à une autre, cela implique nécessairement l’Éternel Empire Ancestral. C’est pourquoi rien dans l’Empire d’AYITI ne fait mention de la soumission des autres puissances à elle, même pas le monstre. On veut plutôt l’enterrer, soit le supprimer.

Les éléments ne sont pas seulement indépendants les uns des autres mais aussi interdépendants, cela sous un autre rapport. La dépendance réciproque est au niveau de ce qui leur est commun pour leur alimentation afin de se maintenir dans l’êtralité, soit la présence. Par exemple, on a besoin de s’alimenter en eau parce qu’elle est un des éléments de notre être. Par l’assistance mutuellement on maintient les éléments primitifs de base. La particularité de la chose ou de l’être est et demeure ce qu’elle est. C’est le fait de son indépendance. Jean Jacques Dessalines lui-même l’exprime par un exemple très clair. La Puissance Divine, selon le Mbwa de l’assistance d’une puissance par une autre, protège l’Empire et Elle est toujours prête à intervenir en cas de menace. Dessalines trouve ce fait rassurant, il assure le maintien de la chose dans ce qu’elle est et la présence, soit l’êtralité. Cependant, selon le Mbwa de l’Indépendance, la puissance en danger peut repousser, sans offense l’assistance, pour assurer elle-même sa défense. C’est le fait de l’indépendance. On se souvient de ces paroles de Dessalines : « Qu’elle vienne cette puissance assez folle pour m’attaquer! Déjà, à son approche, la Puissance Divine protégeant AYITI, apparaît par le sein des mers ». Les choses ont besoin d’être assistées. Si je ne trouve pas l’eau dont j’ai besoin, mon êtralité est menacée. Il en est ainsi de toutes les choses de cet ordre-là.

L’interdépendance maintient la primitivité des choses sans les affecter. « Pourquoi compter sur le secours du climat et les éléments, » dit Dessalines. Il n’en est pas contre, il le glorifie même. Mais il reconnaît leur capacité de le faire aussi. « Je commande, poursuit-il, à des êtres peu communs, nourris dans l’adversité, dont l’audace s’irrite des obstacles, s’accroît par les dangers. » C’est le fait d’être Gwqmun qui s’exprime ici. L’Assistance Divine, d’après ce qui est dit ici, n’affecte pas la Gwqmunalité. On se sent capable d’effacer la menace et Notre Dieu n’a rien contre cela. Il y a un parfait accord entre les individus, c’est-à-dire les choses. La dépendance mutuelle et l’indépendance s’accordent parfaitement. C’est l’assistance mutuelle dans l’indépendance. C’est ce que nous entendons par le loko ou katrl, équilibre holiste. Et cela est vérifiable.

Ce tableau met en évidence le principe de notre Résistance à l’hommalité par le blancisme, un vide parce que gordrm. Notre être est la source de la Résistance. L’indépendance dans les choses s’appelle la Gwqmunalité, être à l’origine de son mouvement interne. Notre Dieu en est le Principe-Producteur. À chaque menace extérieure, elle émerge sous forme d’Impératif Divin. C’est pourquoi Bukmqn disait : « Écoutez la VOIX qui vous parle de l’intérieur. Notre Dieu vous demande de riposter ». Par ces paroles se révèle l’unité indivise des gens, une VOIX commune en toutes et en tous. Nos Ancêtres disent que nous sommes Ubuntu, être avec les autres. Et à l’Ubuntu est donné le nom de MUN ou LAKORT MUNAL, un être d’une unité massive s’exprimant ou se manifestant de manière singulière, dont le terme juste est BADR (badr). Selon la logique de l’être, aucune domination n’est possible entre les badr, qui sont interdépendant tout en étant Gwqmun (Indépendant), une transcendance dans l’immanence.

Le soi, selon Jean Jacques Dessalines, et cela est en correspondance avec le réel, est le principe, au mieux, à l’origine de sa conduite. « Renoncez aux mœurs et à tout ce qui vient de la France, le monstre! Marchons sur d’autres traces. Vous n’avez pas vaincu pour être esclaves ». Le mot d’esclave signifie celui ou celle qui reçoit sa conduite d’un autre ou qui vit dans la pensée des autres. « Imitez l’enfant qui grandit et qui devient son propre directeur ». En d’autres termes, vous n’êtes plus des enfants, exploitez vos capacités pour trouver votre conduite. On est dirigé par soi-même.

Bien longtemps avant cela, l’Enfant élevé par Agbawaya Tóya, Jean Jacques Dessalines, disait : « Nous ne sommes pas esclaves mais des condamné(e)s à des travaux des champs ». Cela s’est révélé vrai parce que personne n’a réussi à les soumettre. Cussy, en 1685, disait : nous avons dans les Nègres de redoutables adversaires domestiques ». Un siècle plus tard, 1785, Rouvray affirme : « Une colonie à esclaves est une ville menacée d’assaut; on y marche sur des barils de poudre »Je réponds sous ma responsabilité personnelle de la soumission, de l’ordre et du dévouement à la France de mes frères les Noirs”, promettra Toussaint L’Ouverture au Directoire. Et Napoléon Bonaparte, en 1816 sur l’Île Sainte-Hélène conclura en ces termes : « Je n’aurais pas dû recourir à la force pour soumettre les nègres ». Ce qu’il faut tirer de tout cela, c’est que le soi, notre essence munale, a fait échec à ce qu’il y a de plus cher au blanciste, savoir son être de maître en mettant à l’évidence son caractère illusoire. L’esclave est une chimère, nous dit Jean Jacques Dessalines Le soi, notre soi, mène et repousse toutes tentatives d’entraver son mouvement.

L’Organisation ou l’Empire

Comme Ubuntu, le munal forme un lakort par sa wÄnité, unité massive génératrice de l’être en question. Le wÄn est fait de l’interdépendance et l’indépendance. Sous l’Ubuntu de l’Ensemble, le munal n’est qu’un soi, dont la manifestation est l’irrésistible inclination à se conduire suivant ses Mbwa, ce qui constitue l’être. C’est le soi munal qui est, de l’extérieur, entravé par l’hommalité, plus précisément ici le blancisme. Dessalines, par son zèle particulier pour répondre à l’Impératif de la Gwqmunalité, expression et protectrice de l’être, donc du soi, voit tous les badr (les singuliers munaux) se converger vers lui. Le général français, Pamphile de Lacroix, raconte qu’au seul nom de Jean Jacques Dessalines, en visite dans la ville du Cap, se précipitent tous les gens, les gens de tout teint, à sa rencontre et qu’ils se mettent à genou à son passage. Les gens disent que Dessalines vit en eux et Dessalines affirme que les gens vivent en lui. C’est l’unité indivise de l’être munal.

Après la victoire du Général Dessalines, l’Invincible, sur les soldats français en octobre 1802 à la Crête à Pierrot, les chefs des combattantes et combattants de l’Artibonite se rangent à côté de lui et confient à Son Bras Tout-Puissant la Mission de la Gwqmunité du Peuple, soit bouter le blancisme, à travers la France, hors de leur champs existentiel, autrement dit, désentraver le lieu d’exercice du soi, leur soi munal.

Le travail s’est achevé le 18 novembre 1803, le jour où le Super Soldat Dessalines, accompagné de ses combattantes et Combattants, se rendit au Cap pour demander au général français, Donatien Rochambeau, ce qu’il faisait sur le territoire de la Gwqmunalité. La liberté reconnaissant son insignifiance face à la Gwqmunalité, se casse illico.

Le 1er janvier 1804, avant la présentation de l’Administration du Pays, « dernier acte d’autorité nationale », le Général À Jamais Vainqueur du blancisme en battant Napoléon Bonaparte, le plus grand chef d’alors de celui-ci, se présente au Peuple et symboliquement lui remet en mains propres l’Objet de la Victoire en prononçant ces Éternelles Paroles : « … si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver ». La lourde et profonde signification de ces paroles fait tressaillir car il s’agit de l’Inclination propre au SOI MUNAL à se conduire lui-même, un être en soi, par soi et pour soi, dont l’origine est en NOTRE DIEU, BON-DIEU , parce que défini comme « Dépôt Sacré ». L’autre point fort et hautement significatif est que le « Dépôt Sacré ». ne peut être qu’en le Peuple et le PEUPLE SEUL. Jean Jacques Dessalines, par une logique implacable, énonce avec fracas l’inaliénabilité, soit l’impossibilité et l’absurdité du transfert (renoncement à soi fondant la société de droit) du centre de soi à un autre que soi parce que le soi est collectif wÄnal. Le « Dépôt Sacré ».est éternellement l’Expression du Peuple en tant qu’être munal, C’est pourquoi Jean Jacques Dessalines Plus Que Grand soutient, sans ambages, qu’il a agi sous « les Décrets Divins, donc Éternels ». Ici le Super Soldat, par son grand Savoir, a terrassé le blancisme et son origine, l’hommalité.

Tout cela n’est qu’une fenêtre de la Pensée Ancestrale. En effet le Peuple est Peuple parce que les gens sont un en soi. C’est en tant que tel qu’il parle, pense et agit. Et parce qu’il en est ainsi, il passe à une autre étape : « Le peuple habitant l’île ci-devant appelée Saint-Domingue, dit Dessalines, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l’univers, sous le nom d’Empire d’Haïti. » Toute notion de seconde ou tierce personne est écartée. Le Peuple se forme lui-même en État Gwqmun, soit une institution. Ici on n’est pas dans le SACRÉ, du Domaine de NOTRE DIEU, mais du MUN, production artificielle et conséquence du « SACRÉ ». Il en est ainsi parce qu’il n’y a pas de dessaisissement de soi. Le Peuple est un « JE ». La cohérence pète le feu.

Le Peuple court-il le risque de perdre sa Gwqmunalité dans l’État qu’il vient d’instituer? La réponse est négative. Jean Jacques Dessalines est nommé Empereur de cet État parce qu’il a permis lui-même, par son action, de réaliser ce Chef-d’œuvre. Le Peuple fait de Dessalines le fondement de l’Empire dans le monde sensible. Le titre d’Empereur, dit l’Acte de nomination, est « un titre auguste et sacré qui concentre en lui les forces de l’État ». Peut-on croire que les « forces de l’État » ne sont pas celles du Peuple? L’État est une invention du Peuple en vue de réaliser un objectif de l’ofowu et il est par conséquent un instrument du Peuple. Les forces de l’État, l’artificiel, sont aussi un instrument du soi, générateur du Peuple. Tout est ici massif. Ainsi les force de l’État ne peuvent pas être celles du Peuple. Sa Majesté Éternel Empereur Jacques 1er l’explique comme suit : «  Un souverain dont la gloire réside dans celle de son pays, qui n’a incessamment pour objet que les intérêts et la prospérité de ceux et celles dont il tient sa puissance …. ». Ce n’est le texte original mais une traduction. Malgré cela, le point est clair ici. Le Souverain, c’est-à-dire l’Empereur, n’est pas en soi. Ce n’est pas le monde blanciste ici. Le Souverain est dans le Peuple – il n’absorbe pas le Peuple - en tant que forces de celui-ci et il reflète en ces termes ce qui est du Peuple. Le Souverain est transparent, dans le sens qu’il ne se fait pas voir lui-même mais le Peuple. Par quel moyen? En étant le transporteur des préoccupations originaires du Peuple. Dessalines fait échec à la séparation propre à la politique, point fort du blancisme pour mener à bien sa vocation de domination de l’un. De ce fait, la Puissance de l’Empereur, « les forces de l’État » ne lui appartient pas en propre, autrement dit, elles ne sont pas distinctes, mais au Peuple dont « les intérêts et la prospérité » sont le travail qu’il a à accomplir. Ainsi le Peuple est et reste le « JE » dans l’État qu’il a institué.

La structure du travail dans l’Empire est la Famille, toujours une unité. Il s’agit de repousser tous les malheurs, internes et externes, et fournir à toutes et tous les moyens d’exercer leurs facultés au profit de leur parachèvement, unité externe à l’instar de l’unité interne. C’est là qu’il faut comprendre la distribution des biens ou des terres, le sens de ces paroles de Dessalines : « vous qui ne faites aujourd’hui qu’un même tout, qu’une seule famille … Maintenez cette précieuse concorde, cette heureuse harmonie parmi vous; c’est le gage de votre Blrz, de votre salut, de vos succès; c’est le secret d’être invincible » et l’art  14. — Toute acception de couleur parmi les enfants d’une seule et même famille, dont le chef de l’État est le père, devant nécessairement cesser ». La nécessité logique est clairement exprimée ici. Le Peuple, par son unité indivise, appelle un milieu de collaboration en tout et partout. C’est le travail de l’Empereur.

Il y a deux points majeurs à souligner ici. Premièrement la logique du Soi Ubuntu met en lumière le banditisme des droits naturels et imprescriptibles de l’homme et le mode de gouvernement qu’il appelle pour son respect, soit l’esclavagisation raffinée par, d’entrée de jeu, la subordination des poches vides aux mains pleines, appelée le travail; deuxièmement la subordination idéelle et le pic de l’horreur pour tenter d’y parvenir. Pour Jean Jacques Dessalines la jouissance des moyens effectifs pour le parachèvement de soi et la prospérité est un principe sacré et inviolable. L’Empereur donne au Peuple les moyens de production. Il en est de même de l’unité du lakort munal. Rien dans les comportements ne peut appeler à la désunion.

L’Unité Impériale ne se limite pas aux gens internes. Elle est extensionnelle au lakort munal. C’est cela le Missionnaire Divin. Dessalines est né pour sauver le lakort munal et la terre de la savqnerie blanciste :« J’ai vengé toutes les races éteintes dans l’esclavagisation », dit-il, et « Le Pays d’Ayiti, l’Éternel Empire, poursuit-il, en plus d’être le Pays de tous les Négresses et Nègres de la planète, est celui de tous ceux et celles, sans nuances épidermiques, qui se sentent menacer d’où ils sont. Ils n’ont qu’à prendre le chemin de l’Empire et ils seront automatiquement gwqmun en y mettant les pieds ». Le plein du lakort munal est fait. La voie de la régénération et l’être en soi, par soi et pour soi, est enfin ouverte en Sa Majesté Invincible Général et Éternelle Empereur Jacques 1er La savqnrie ou savqnie, soit sauvagerie en système, est vaincue et la planète peut espérer.

Tout cela repose sur le respect du soi, ce que l’on est avant toute pensée, tel qu’il est sorti de la BÄnqyée (Centre d’activités de l’Être de Notre Dieu) et la Volonté de Notre Dieu, puisqu’il en est le Producteur.

C

Le 17 octobre 1806

C’est la panique dans l’hommalité, particulièrement le blancisme. Pour bloquer l’effet de Dessalines, Napoléon Bonaparte organise une nouvelle invasion par la Dominicanie. La France sera une fois de plus battue par le Missionnaire Divin sous le regard enchanté d’Agbawaya Tóya. Le blancisme multiplie alors le dénigrement, entreprend la falsification de l’histoire, envoie des espions français dans l’Empire sous de fausses nationalités, récupère un nombre important de libres de couleur et de noir(e)s libres, maximalise la dissension, incite les gens à laisser aller à la dérive leurs responsabilités administratives sous la promesse de réconciliation, puis de plus grandes récompenses et finalement, Le 17 octobre 1806, les pousser à assassiner Sa Majesté par empoisonnement, parce qu’il est trop puissant sur le terrain des combats, comme unique moyen d’accomplir ses promesses.

Par ce couloir la France revient sur le Territoire À Jamais Impérial Dessalinien et complète l’opération macabre de Napoléon Bonaparte par la signature d’une entente avec les irréductibles libres, ayant à leur tête Jean-Pierre Boyer, dans laquelle elle leur accorde ce qu’ils revendiquaient, de façon voilée, sous Dessalines mais repoussé par icelui sous la contrainte de la logique de la munalité. Qu’est-ce que c’est cette attribution, se demandera-t-on? C’est l’indépendance du gouvernement colonial comme moyen de se distinguer et s’enrichir : «. Nous concédons, à ces conditions, par la présente ordonnance, aux habitants actuels de la partie française de Saint-Domingue, l’indépendance pleine et entière de leur gouvernement », selon le traité de 1825, signé à Port-au-Prince. Haïti, légalement, n’est pas Haïti mais la Partie française de Saint-Domingue, son ancien nom reconduit après la signature du traité, une partie de la France. On ne parlera jamais de ce retour de la France, on se concentrera plutôt sur la question monétaire pour l’opacifier. C’est la stratégie conseillée et adoptée par la France pour mieux réussir le coup.

Comme il fallait s’y attendre, l’école larguée ici comme ailleurs

La France, donc le blancisme, est là et elle reprend son opération d’élimination du soi là où elle était bloquée. La religion reprend du service et fait du zèle, l’éducation aux livres des blancistes met bouchée double. De nouvelles passions, par la production blanciste, sont massivement basculées dans les gens. C’est, comme Nicolas Machiavel l’a recommandée, la denqnqtisation, déracinement de la substance des gens, qui est à l’œuvre. On travaille avec zèle en vue de l’imbrication des gens dans le blancisme, la structure hiérarchique de l’hommalité.

À cela s’ajoute le dépouillement du Peuple Impérial de ses moyens de subsistance. La culture jouait bien son rôle, elle fournissait aux gens ce qu’il faut pour durer biologiquement Le blancisme a détruit les terres. La faune et la flore ont connu le même sort. La malnutrition est forcément au rendez-vous, il s’ensuit la pauvreté, la maladie et la mort. La mort biologique y arrive aussi par mer et par air. Le tremblement de terre artificiel, le choléra et le blocus naval en sont des exemples. On organise la razzia (acte terroriste) des Résistantes et Résistants, puis on les assassine ensuite. C’est le génocide. Il en est ainsi dans toutes les populations nègres de la planète. Le blancisme est une bactérie mangeuse de Négresses et Nègres.

Sur la planète, cela se passe de la même façon parce que le blancisme a bloqué la Route de Dessalines, Voie de la munalité, seul et unique Salut. Il continue de parcourir la terre en vue d’annuler la manière d’être des gens, ce qui est, en partie, le cannibalisme-blancisme. Ils ouvrent leur porte à eux aux gens-pas-comme-nous afin de mieux les contraindre, sous de fausses exigences, à renoncer à ce qu’ils sont. Cette campagne de mort bat son plein présentement en France, cette nation, sans peuple propre, née en 496 par la conquête. Les gens qui tiennent à leur culture réciproque sont taxés de communautaristes et de séparatistes, alors que telle est la situation des Françaises, Français, vivant ailleurs, loin de la France. Cela est, à leurs yeux normal, tandis qu’ils livrent une guerre sans merci aux gens-pas-comme-nous qui se comportent de la même manière sur le territoire de la république. Le blancisme n’est pas une nuisance sur la terre ni un coronavirus, parce que ces termes sont trop faibles, mais le monstre, cannibalisme-blancisme, au sens plein du mot, soit invasion, denqnqtisation et assassinat massive. Il faut y voir que l’homme est une tendance politique, volonté de soumettre les autres à soi, laquelle volonté a pour corollaire le refus de se laisser soumettre par les autres, ce qui se traduit en ces termes : Buwo pr kuto (le bourreau a peur de couteau, soit la mort qu’il sème à droit et à gauche). Comme l’hommalité est une pathologie et que le blancisme en est la forme la plus évoluée (mordante), il, le blancisme, est une pandémie.

Les choses s’empirent, le blancisme a augmenté son arsenal de mort par de nouvelles armes de destruction massive, ça va jusqu’aux bombes nucléaires et aux virus. Nommons deux ou trois de ces derniers, SIDA, Ébola et coronavirus, sous de différentes formes virulentes. Le blancisme mène une guerre d’extermination aveugle sur la planète parce que, étant l’expression de l’homme, il n’est que cela, destruction. Tout compte fait, il n’y a aucun objectif vraiment réalisable au blancisme. Il est alors uniquement une machine à répandre la misère, la torture, et la mort. Les blancistes sont partout sur la terre – c’est le seul - et ils s’emparent de gens, biens, ressources et terres. Ils sont les seuls à tuer, cela massivement, avec autant de facilité et de bonne conscience et aussi à larguer de bombes atomiques sur gens et bêtes dans la plus grande indifférence et joie. C’est, à l’heure qu’il est, la blancismesque sur la terre, l’horreur fumant, et ce n’est pas encore l’hommalasse. L’avenir ?

L’Éternité de l’Empire

Le blancisme, club sélect en mauvaiseté se trompe, l’Empire de Tóya-Dessalines n’a pas de fin. C’est sur cette base même qu’il est fondé dans le monde sensible. Tout d’abord dès le début de l’Érection du Pays d’AYITI, Pays de Dessalines, l’Éternité du Pays est énoncée. L’Empire de la Gwqmunalité n’est pas éphémère, est-il dit dans l’Acte de Gwqmunité. L’administration qui a vu le jour en est la preuve. Nous comprendrons plus tard ce que cela signifie. La mise en garde du Général Vainqueur du blancisme contre tout refus - murmure et/ou désobéissance nette - de se joindre aux conclusions dictées par la Puissance Divine en vue de consolider la Victoire incisive et décisive, clame tout haut son Éternité. Tout comportement inapproprié entraînerait de graves conséquences, d’abord confusion blancismesque, ensuite un bain de sang continu et de diverses malchances. Pour ne pas tomber dans une telle situation, Sa Majesté recommande de rester dans la voie. Il en résulte deux choses, la première est que tout écart est improductif; la deuxième il y a une voie, une seule, et c’est l’Empire. Aucune limite de temps n’y est accrochée.


Le deuxième point est que l’Empire est le fruit des Décrets Divins en essence Éternels parce qu’ils relèvent du soi incessible, lequel est la Volonté Divine. Parce qu’il en est ainsi, l’Empire est sacré, ce qui entraîne illico les Personnes de l’Empereur et l’Impératrice dans une autre dimension, l’Éternité. Ce n’est pas fini. Si c’était tout, l’Empire serait un « royaume des cieux », alors une foutaise. L’Empire, qui est notre être organisé, n’est pas pur fruit de l’autre dimension, soit l’Éternité, Pensée et Volonté de Notre Dieu. Il y est enraciné par sa Provenance Divine. Puisque l’être munal est fait pour le monde sensible, il est appelé à y vivre et s’y déployer tout en étant enraciné dans une autre dimension. Il faut un badr, comme le souligne la lettre de nomination du 25 janvier 1804, pour entreprendre l’activité. Il est aussi clairement dit que Jean Jacques Dessalines est ce Badr. Celui-ci, par son don de soi (le singulier), personnifie le Soi Munal, le Soi Lakortal. La Munité de Jean Jacques Dessalines, qui se dit Personne en français, et celle de Claire Heureuse Félicité Dessalines, par cette vocation, qui est le Fondement Sensible de l’Empire, sont entrées dans l’Éternité, l’aspect sacré de l’Empire: Notons bien, il est ici question du fondement sensible de l’Empire, sa manifestation dans la quotidienneté, laquelle manifestation est l’articulation externe des Badr entre elles et eux suivant le modèle de ce qu’ils sont intérieurement, Ubuntu, donc dans l’autre dimension. Cette partie de l’Empire est inaccessible et par conséquent indestructible. Maintenant il faut rendre identique la partie sensible, soit inaccessible et indestructible. Le Génie de Jean Jacques Dessalines continue de se déployer en énonçant que la « Personne » (Munité) de l’Empereur, et nécessairement celle de Sa Majesté – on est en Couple -, sur laquelle fonde la partie sensible de l’Empire est aussi proclamée «  inviolable ». Est-on en droit de paniquer? Non, Dessalines est à l’œuvre. Il est question ici de la partie sensible de Jean Jacques Dessalines. Comment une telle chose peut-elle être possible? La réponse est subtilement donnée, par la reconnaissance, de la part de l’Empereur lui-même – ce n’est pas Dessalines ici mais celui en qui résident « les Forces de l’État » -, des Enfants déjà reconnus par Jean Jacques Dessalines. Ainsi on entre dans la perpétuité par la génération. Dessalines pi wrd!

 Cela peut paraître vertigineux mais cela ne l’est pas. L’Empire a son socle sensible en Dessalines mais si Dessalines vient à disparaître, autrement dit, s’il meurt ou est assassiné – la menace est réelle -, l’Empire perd son fondement. Pour faire échec à cela, l’Empereur, le Titre qui comporte toutes les forces de l’État, s’incorpore en les Enfants reconnus par Dessalines, qui sera, sans doute, perpétué par sa progéniture. Selon le biologiste Jafrikayiti, Jean Élissaint Saint-Vil, il y a 23 paires de chromosomes en chacune-chacun et ce sont des chromosomes que nous tenons de nos parents et parentes. Ainsi nous remontons jusqu’à Jean-Jacques Dessalines. L’Empereur alors EST et comme l’Empire EST par l’Empereur, soit au moment où Jean Jacques Dessalines a accepté la nomination, au mieux, a accepté d’être l’Empereur, il ne peut pas y avoir d’Empereur sans que l’Empire ne soit en même temps. Cela continue. Les personnes qui représentent un risque pour la Tranquillité Impériale, notamment les militaires, sont immobilisées par deux articles de la Constitution : l’un, interdit la délibération par les militaires et l’autre pose sans détour l’obéissance irréversible des militaires. Ce qui revient à dire que, en cas de transgression, ils cessent d’être militaires. Ils sont en dehors de l’Empire. Ce n’est pas tout. L’Empereur régnant choisit et nomme son remplaçant. La ligne est droite. Il n’y a pas d’autres portes d’entrée. La finalité immédiate de l’Empire, selon l’Acte de nomination, est « d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable ». Cette tranquillité éternelle ne peut être que l’œuvre d’une construction éternelle. Oui, c’est vrai et c’est l’Empire d’AYITI, Empire Ancestral, Empire de Tóya-Dessalines. Voilà pourquoi il y a une seule VOIE, l’EMPIRE. Si on s’y écarte, on est plongé(e) dans les malheurs sans nombre et infinis et y revenir est la seule possibilité.

L’Empire est et sera toujours. Son administration, qui était interrompue le 17 octobre 1806, est rétablie.

La terre retrouve son équilibre du début.

Que le Peuple Impérial, Peuple endogène, du Territoire d’AYITI continue de travailler et monter la garde! Que tous les Négresses et Nègres de tous les pays de la Karaïbe, du Sud, du Centre, du Nord du continent Masuana prennent leur place dans l’Empire. Que tous les pays du continent ancestral et des Nègres et Négresses de tous les coins de la terre en fassent autant! Que tous les autres gens, des autres pays, sans nuances épidermiques, qui penchent du côté de la munalité, l’Ubuntu, entrent dans l’EMPIRE, l’EMPIRE de DESSALINES!

Dessalines pi wrd!

  

SA MAJESTÉ LE PRINCE WEBER TIÉCOURA DESSALINES D’ORLÉANS

CHARLES JEAN BAPTISTE

Où  Que Je Sois, Ayez, Inconditionnellement Et Invariablement, 

L’œil Grand Ouvert Sur Le Canada

LE PRINCE RASOIR, VOIX ET BRAS INVINCIBLES DE L’ÉTERNEL EMPIRE, CELUI QUI A ACCÉDÉ À LA PLUS HAUTE CONNAISSANCE DE LA DESSALINIENNE, CELUI SANS QUI LE BLANCISME DORMIRAIT SUR SES LAURIERS ET PARTANT CELUI QU’IL VEUT SUPPRIMER.

Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :

HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.

lekbaogfweda@gmail.com

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Pays ďAYITI, dont le Nom est l’Empire ďAYTI, Est Seulement et Uniquement Ancestral

Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D'Orléans Charles Jean Baptiste

Le message du 1er janvier 2016 Par Le Prince de l’Éternel Empire de Toya-Dessalines, HRH Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans, Pour l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines