La république d'Haïti : Instituée pour la vengeance

 

 




La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 7 q = © Tous droits réservés

 

 

q = an, u = ou =, w = r, r = ê, c = in, h = ch, e = é, Ä= on, ñ

 

 

 

Décret 00000007la sinistre création artificielle 26052024

 

le blancisme et la république d’Haïti une naturelle unité pour la vengeance

 

 

Nous en savons beaucoup maintenant pour tout comprendre du piège blanciste du 17 octobre 1806. Ce n’est, certes, pas la connaissance sensible qui a mis en évidence ce qui se cachait derrière le rideau nocturne. Nous sommes témoins des meurtres, des exactions de toutes sortes; nous en sommes, la plus part d’entre nous, personnellement des victimes; un nombre incalculable de gens parmi nous ne voient plus au-delà du présent mortifère, tous y tournent-ils en rond. Ils cheminent tous, sans en avoir aucune idée, vers le néant. Cela pour dire qu’ils n’y comprennent rien. À la porte du point culminant du Mal, le plus grand Mal qui soit, c’est là que la science, le Dqmbala, connaissance vraie, de l’Éternel Empire d’AYITI, salut de la planète Terre, vient à leur rencontre. Point n’est besoin de dire que le blancisme, notre ennemi naturel, pour employer le vocabulaire de Jean Jacques Dessalines, ne s’y attendait. C’est le choc déstabilisant. Il croyait que l’objectif était finalement atteint. Il s’est fait prendre à l’improviste. La science de l’Empire d’AYTI est en train de mettre à nu le projet macabre du blancisme. Elle lève le voile sur le Mal à nul autre pareil et leur révèle toute la vérité, à savoir que le blancisme et la république d’Haïti ne sont qu’un. Celle-ci est tirée du soi blanciste par un élément commun, l’hommalité, elle est le prolongement du blancisme, comme la manchette est celui de la main ou du bras. Cette œuvre sinistre a pour but la vengeance de l’Indomptabilité et l’Insoumission, deux prédicats des Nègres et Négresses, et l’avènement de l’Éternel Empire d’AYITI, l’Antipolitique, qui en est résulté en vue de faire à jamais le nettoyage de la planète Terre afin qu’elle puisse tourner conformément à elle-même dans le concert du La.

 

 

Le blancisme et la république d’Haïti sont un, avons-nous dit. Il ne faut pas voir cette unité comme une réalisation historique, c’est-à-dire deux choses indépendantes l’une de l’autre qui se sont rencontrées à un certain moment et qui ont décidé, pour une raison favorable à chacune d’elles, de lier leur destin réciproque. C’est le blancisme sous deux visages ou deux formes sous la pulsion de mort en lui, laquelle pulsion est une de ses propriétés. La forme pousse de l’homme, dans le sens blanciste du terme, pour une mission bien précise, l’assassinat de l’Empire d’AYTI, qui est l’entrave réel à sa tendance de se faire advenir dans le monde réel, laquelle inclination est tout ce qu’il est. C’est comme s’il se dédoublait pour pouvoir atteindre son objectif. Nous pouvons y voir un corps, l’autre soi. Lorsque nous parlons de corps, il s’agit d’une comparaison. Ce soi second et le blancisme diffèrent en plusieurs points, surtout sensibles. Cependant au niveau de la tête, plus précisément de l’esprit, comme on dit au sein de cet ensemble, ils forment une seule chose, par l’hommalité, ce qui se solde par le même contenu, sur le plan pratique, bien sûr, la vie quotidienne, soit idéologies religieuses et politiques, institutions, espérances, sentiments, besoins, récréations, actions destructrices, … C’est sur ce dernier point qu’elle sert d’instrument, le prolongement, au blancisme. Les autres sont les éléments qui donnent forme à l’esprit et au reste du corps comme substance. Sans cette partie le dernier point serait vain, chimérique. Il n’y aurait pas effectivement des désastres destructeurs au sein des Négresses et Nègres, des malheurs, dont parlait Bukmqn; Jean Jacques Dessalines ne les baptiserait pas, les blancistes, ceux que la république d’AYITI reproduit, de cannibales, de monstres, de nos ennemis naturels, etc. Semblables aux blancistes, ceux-ci les utilisent pour se venger des Nègres et Négresses, de l’Empire d’AYTI et de l’Ancestralité. La république d’Haïti porte une haine foncière et viscérale pour ces trois éléments interchangeables. Il le faut car sans ce sentiment elle ne pourrait pas s’acquitter de sa tâche macabre.

 

 

L’impitoyabilité de la république d’Haïti et son mépris envers les Négresses et Nègres

Ce n’est pas une mince affaire, il faut le savoir pour s’en rendre compte. Et là encore ! Disons en quelques mots ce terrible passage. Il est utile de retenir que, pour organiser sa vie, la vie en groupe, est indispensable la connaissance de soi, ce que l’on est ou sa conception de soi. Il y a un terme qui revient souvent, l’homme. Les blancistes divisent le monde animal en deux groupes, l’homme et la bête. Celle-ci regroupe tous les animaux qui sont privés de raison, laquelle est la liberté, capacité de connaître intellectuellement, soit calculer. Cela donne ipso facto une idée de l’homme, être de capacités intellectuelles. Mais ce n’est pas tout. C’est Charles de Montesquieu qui livrera l’autre partie de la chose. « C’est le teint qui fait l’homme », dit-il. Il poursuit en ces termes : «Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des hommes, on commencerait à croire que nous ne sommes pas nous-mêmes chrétiens ; « dieux ne peut pas mettre une âme dans un corps tout noir ». Le « nous » renvoie au groupe auquel il appartient, les « blancs » et « ces gens-là » aux « noir(e)s » puisque c’est d’eux qu’il parle. Le philosophe allemand, Emmanuel Kant affirme sans ambages : « Les Nègres d’Afrique, dit celui-ci, n’ont reçu de la nature aucun sentiment qui s’élève au-dessus de la niaiserie. (…) on n’en pourrait pas trouver un seul qui, soit en art ou en science, soit dans une autre discipline célèbre, ait produit quelque chose de grand. « Parmi les Blancs, au contraire, il est constant que quelqu’un s’élève de la plus basse populace et acquiert une certaine considération dans le monde, grâce à l’excellence de ses dons supérieurs. Si essentielle est la différence de ces deux races humaines ! et elle semble aussi grande quant aux facultés de l’esprit que selon la couleur de la peau » (Observations sur le sentiment du beau et du sublime, GF Flammarion, Paris, 1990, pp.166, 167). Kant dit la même chose que Montesquieu. Comme ce dernier il lie humanité et couleur de la peau ainsi que les facultés de l’esprit pour finalement opposer noir et blanc. Ce sont deux espèces distinctes. Une fois de plus, les blancistes proclament bien haut leur « humanité », due à leur supériorité intellectuelle, donc leur «humanité» exclusive, vis à vis des Négro-gelefweennes et Négro-jelefweens. La création des races est européenne. Il y a, au moins une, qui est supérieur aux autres.

 

 

Nous l’avons dit plus haut, la conception de soi n’est pas sans raison. Elle est nécessaire et indispensable pour s’organiser. Le but de toute organisation est la réalisation de ce que l’on est. Sans cette idée de soi, nous ne pouvons pas savoir ce qu’il faut faire de notre vie, notre présence sur cette terre. Savoir ce que l’on est livre déjà le point de départ de l’organisation. Le philosophe grec, Aristote, enseigne, dans son livre Les politiques, que c’est par nature qu’il y a des êtres doués de capacités supérieures et d’autres pas ou moins. Qu’est-ce que cela veut dire ? La hiérarchisation au sein des êtres est naturelle. Ceux qui sont aptes à savoir sont faits pour diriger les autres. En d’autres mots la nature place des êtres au-dessus ou au-dessous des autres. Alors la qualité des deux êtres n’est pas la même. Suivant ce que Kant a dit, le blanc n’a pas la même qualité d’être que le noir. Celui-ci est inférieur tandis que le blanc est supérieur. À titre d’exemple, le commissaire français, Félicité-Léger Sonthonax, après avoir proclamé, par un discours inintelligible, l’abolition de l’esclavage, s’adresse à nos Ancêtres en ces termes : « Du néant où vous étiez, vous êtes passés à l’existence ». Le « néant » signifie qu’ils ne valaient rien avant cet événement. Cela s’explique par l’absence des capacités du savoir. Ils n’avaient pas la connaissance intellectuelle. Le Français Louis Dubroca, un ancien prisonnier de Jean Jacques Dessalines, dit de lui: « Ce féroce Africain, transporté tout récemment à Saint Domingue des côtes de la Guinée, entièrement étranger aux mœurs des Européens, à l’influence de leurs habitudes, de leur civilisation, et de leur langage, il avait conservé toute la férocité, toute l’ignorance du climat qui l’avait vu naître »  Tous les lieux où vivent les Nègres et Négresses sont privés du savoir parce qu’ils sont ce qu’ils sont. Le général Leclerc qui venait d’avoir une bonne conversation avec le Général Jean Jacques Dessalines au cours de laquelle il lui a confié la mission de tuer tous les hommes de couleur, s’écria, lorsqu’on lui a appris que Dessalines faisait exactement le contraire de ce qu’il lui avait demandé et qu’il lui avait promis de faire : « Me suis-je fait avoir par un barbare? », terme signifiant sous-être, au-dessous de l’homme. Ce n’est pas tout. La société des amis des noirs, ici hommes de couleur, écrit ceci : « Nous croyons bien que tous les hommes naissent libres et égaux en droits, quelle que soit la couleur de leur peau, quel que soit le pays où le sort les fasse naître… Mais nous croyons aussi que cet acte de justice exige de grands ménagemens. Nous croyons qu’affranchir subitement les esclaves noirs, serait une opération non seulement fatale pour les colonies, mais que dans l’état d’abjection et nullité où la cupidité a réduit les noirs, ce serait un présent funeste ». Que nous leur demandons pourquoi même si nous savons très bien parce qu’ils sont noir(e)s. On n’a pas besoins d’être brillant pour savoir qu’il est question de capacités du connaître. Selon Emmanuel Kant les blancs n’auraient pas ce problème car « il est constant que quelqu’un s’élève de la plus basse populace et acquiert une certaine considération dans le monde, grâce à l’excellence de ses dons supérieurs. » C’est la perfectibilité, caractère de l’homme, le blanc.

 

La cause de l’esclave

D’où vient l’esclave ? La réponse est simple, il n’y a d’esclave que par le manque de facultés supérieurs. Cette absence est accompagnée par des caractéristiques différentielles observables. Et c’est un fait de nature, dit le Stagirite (Aristote).

 

 

L’esclave et le travail

Nous savons que la cause de l’esclave est le manque de capacité supérieure, ce qui se solde par la réception de sa conduite du maître, soit l’homme, ici le blanc, en fait le blancisme puisque c’est son idéologie, l’être qui naturellement les possède toutes, les capacités intellectuelles. Sur ce plan, un esclave est fait pour marcher dans la pensée d’un autre que soi, celle du maître, parce qu’il ne peut pas en produire, par incapacité. Cela est la nature, essence, de l’esclave. Marcher dans la conduite dictée par un autre est une conséquence de la nature d’esclave. Est-ce tout de l’esclave ? Non. L’essence de l’esclave a, au moins, deux autres conséquences, l’une consiste à travailler pour un autre que soi, le maître. Comprenons bien, nous sommes au début de l’élaboration de l’idéologie du maître et de l’esclave. L’autre conséquence, l’esclave étant ce qu’il est, n’est pas un être à part entière. Cela est on ne peut plus évident. Le philosophe grec, Aristote, le définit comme le prolongement physique du maître, soit ce qui lui manque pour accomplir certaines tâches matérielles. Ce qui revient à dire qu’il n’est qu’animal, pur animal ou presque. Le terme technique qu’utilise Aristote est “instrument de production”.« Si les Nègres ne travaillent pas pour nous, c’est nous qui serons obligés de le faire affirme le philosophe français, Charles de Montesquieu. On entend par là que le travail est pour l’être qui est sous la domination mais il n’est pas le principe de celle-ci, la domination. Le philosophe grec, Aristote a dominé la scène du savoir en Europe pendant 1500 ans. En 1685, longtemps après Aristote, le code noir, commandé par Louis XIV et écrit par son ministre, Colbert, qui est inspiré du philosophe grec, définit l’esclave comme “bien meuble”. Les deux expressions, « bien meuble » et « instrument de production », ont la même signification. L’autre conséquence est, le fait que l’esclave est le prolongement physique de son maître, il ne s’appartient pas. Il est la propriété de son maître, celui qui le dicte sa conduite. Nous comprenons pourquoi il est un bien meuble. L’esclave ne peut donc rien posséder. Le critère de possession est, d’abord et avant tout, le propriétaire de soi-même. C’est pourquoi le maître revendique tout ce que l’on croit appartenir à l’esclave. Somme toute l’esclave est un rien.

 

 

La conquête de l’esclave

L’être ainsi défini comme esclave vit par lui-même. Le maître n’a personne sous sa domination. La nature a fait l’esclave mais elle ne se charge pas de le placer sous la direction de son maître. Il faut compléter le travail de la nature. Cela revient au maître. Il a inventé l’idée de conquête, la conquête naturelle. Aristote, le dieux de la bible, Nicolas Machiavel et Thomas Hobbes, pour ne citer que ces quatre, sont sous la même longueur d’onde. Ils enseignent l’achèvement de l’œuvre de la nature par l’homme.

 

L’église de Rome

Parler de la nature, c’est aussi faire référence à dieux. Les deux termes sont interchangeables. Ils sont du même ordre, le même concept. Ce n’est pas seulement la nature qui est esclavagiste ou esclavagisante, le dieux de la bible est un fervent partisan de l’esclavagisation (esclavage), un défenseur du vocabulaire de « l’esclave ». L’église catholique, qui jouissait d’une grande autorité, a recouru à la même pensée de la nature, pour faire de la cueillette des « esclaves » son privilège exclusif. En 1493 le pape Alexandre VI, né Roderic Llançol i de Borja (1431 - 1503), a partagé le monde et a donné son lot à chaque groupe d'hommes qui étaient sous son obédience. Notre continent (Jelefwe ou Gelefwe) est allé au groupe ibérique, notamment le Portugal. Ce qu’il faut retenir, c’est que le monde ne marche pas au hasard. Tout se fait dans un ordre calculé.

 

 

Tommaso Parentucceli (1398-1455) devient pape et prend le nom de Nicolas V. Le 8 janvier 1454 le pape Nicolas V ordonne à Alphonse V, souverain du Portugal, de réduire en « esclavage », esclavagisation les Négresses et Nègres du continent ancestral. L’établissement de l’ »esclavage » signifie instituer officiellement ou faire advenir la domination de l’homme, terme par lequel l’Européen se définit, sur les soushommes. Cela est à leurs yeux l’ordre naturel parce que, selon Aristote « c’est par nature qu’il y a le maître et l’esclave ». La bulle papale (la loi) de Nicolas V s’appuie sur le mythe biblique selon lequel les Nègres et Négresses sont des descendants et descendantes de Cham, des teints foncés, une race maudite par le dieu de la bible, le dieu des blancs, pour reprendre le vocabulaire de Bukmqn, nom que Jean-Jacques Dessalines Plus Que Grand a donné à ce faux dieux.

 

Les effets de la conquête naturelle et la mise en place de l’organisation de l’esclavage par la politique

L’ « esclave », « la conquête de l’ »esclave » et « l’esclavage » (l’esclavagisation) sont une entreprise de mort. Visionnons, en bref résumé, par les capacités quasi magiques de la pensée, le bal blanciste sur une partie des êtres munaux, les Négro-jelefweennes et Négro-jelefweens : 200 000 000 de razzié(e)s, traumatisme-la chez les gens qui restent et traumatisme-la au sein des razzié(e)s; déportation; occupation de la Cour; chute provoquée des rois; guerres provoquées; razzia et assassinat des rois, kidnapping sur place des rois; corruption de rois; tentatives de mise sous tutelle par le christianisme; interdiction de vivre dans son mode existentiel; corruption par les sens; priver quelques razzié(e)s de nourriture durant la traversée; en fouetter d’autres au sang et arroser leurs blessures avec de l’eau de piment fort; en écorcher vifs plusieurs, mâles ou femelles; les violer à répétition au vu et au su de toutes et tous; choisir arbitrairement quelques-uns (femelles ou mâles) pour être assassinés à fin d’arracher ensuite leur cœur et en contraindre d’autres à le manger; pour chaque razzié(e) qui arrive en Amérique, six sont assassiné(e)s en route après être torturé(e) parce qu’insoumis(es); séparation à jamais d’une mère ou d’un père de son ou ses enfants, de l’époux de son épouse; dans les colonies, la vente des kidnappé(e)s, la vente à la tonne des rejets: chétifs et chétives, malades, malingres ; jeter à la mer le reste qui ne trouve pas d’acheteurs; travaux forcés au bout des armes; fouetter jusqu’au sang et souvent jusqu’à la mort; peine du carcan; vol; viol; fouetter les pendu(e)s; pillage; les scier et les couper en deux vivants; donner des gens en nourriture aux reptiles; bras coupé; jambe coupée; bras et jambe coupés; les étrangler à mort; abandonner des gens aux arthropodes venimeux; immolation des gens; en fusiller par centaines à la fois; en regrouper dans la soute à charbon en vue de les asphyxier dans la fumée du bateau; supplice de la roue; les écarteler vivant(e)s; les larguer dans une chaudière d’eau bouillante; les broyer vivant(e)s; arracher les enfants aux parents pour les vendre à des colons d’autres plantations, lointaines; les enterrer vivant(e)s; érection de clôture avec des têtes coupées; des gens vivants jetés à la mer boulets aux pieds, fusiller celles et ceux qui refont surface; déposer vivants des gens dans une grosse chaudière d’huile bouillante; lier les gens dos à dos pour les larguer ensuite à la mer; les marquer au fer rouge de feu; couper une oreille de celle ou celui qui refuse d’obéir, couper parfois la langue; les violer avec rage; suant sang et eau sous les coups de fouet; les enterrer vivants debout jusqu’au cou et la tête imbibée de graisse pour être mangé(e)s par les fourmis; les bourrer de poudre à canon pour être explosé(e)s ensuite; les enflammer vivants; les livrer aux chiens anthropophages; châtiment du blanchiment, lequel consiste à enlever la peau foncée jusqu’à ce que mort s’ensuive; les livrer vivant(e)s aux chiens anthropophages pour être mangé(e)s vivants sous les applaudissements des spectateurs et spectatrices en liesse, surtout des jeunes filles sur leur trente et un. Pour chaque razzié(e) qui arrive au Masuana, 6 furent assassiné(e)s en route, par exemple, pour sa seule colonie de Saint-Domingue (Ayti), la France en a razzié 15 millions, 4.5 millions ont vu l’île. De ce nombre, selon le dernier recensement en Ayiti, juste avant les dernières grandes batailles, il en restait 600 000. Tout cela, ce n’est pas sous l’effet de la colère, sentiment passager, par conséquent des comportements qui ne durent qu’un moment, mais non, un mode de vie quotidien durant trois siècles. Tout acte est le reflet de l’intérieur, ce qu’on est, de façon stable. Les actes du blancisme le définissent nettement et distinctement.  

 

 

La réaction des victimes de la campagne esclavagisante

Allons à Karukera (Guadeloupe) ! Un des faiseuses et faiseurs de l’Indépendance de Karukera le 21 octobre 1801, Louis Delgrès, né le 2 avril 1766 à Saint-Pierre de la Martinique (Madinina), a dit ce qui suit : « Il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur éloignement de l'autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d'hommes noirs, ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l'Esclavage ». Le Karukeran Delgrès est dans la pensée de tout ce que nous avons vu jusqu’ici, l’ »esclave » et « L’esclavage ». Cette pensée n’est pas une mode mais la vision du monde de ces gens et d’autres qui leur ressemblent. La vie ainsi conçue n’est pas une blague ni un jeu. Faisons attention ! Elle est comme les préjugés de la vie, ça ne va pas et ça revient. Cette stable, cette vision. Le blancisme le confirme, ce que dit Louis Delgrès, non sans donner la raison. Nous allons en France pour enregistrer la déclaration du ministre de la colonie à l’Indépendance de nos Ancêtre de Karukera, la Guadeloupe. Cela a un lien direct à la situation à laquelle Louis Delgrès fait référence. Il était à Karukera au moment où il a prononcé ces propos. En octobre 1801 la Guadeloupe a fait l’Indépendance. À la suite de cet acte, le Vice-amiral Denis, duc Décrès (1761-1820), ministre de la Marine en 1801, réplique le 14 novembre 1801 : “Je veux des esclaves dans les colonies. La liberté est un aliment pour lequel l'estomac des Nègres n'est pas préparé. Je crois qu'il faut saisir toutes les occasions pour leur rendre leur nourriture naturelle sauf les assaisonnements que commandent la justice et l'humanité. Je crois qu'il faut envoyer une force considérable en Guadeloupe, non pour la réduire à ce qu'elle était mais à ce qu'elle doit être ».Cela veut dire l’ « esclave ». La Guadeloupe est habitée par des « esclaves », selon le blancisme. Alors il ne peut pas y être question d’Indépendance. Se mener soi-même est impropre à l’ « esclave ». Effectivement la force est arrivée en 1802, presque en même temps que celle envoyée en AYITI (Saint-Domingue, pour le blancisme). En mai 1802 Karukera (la Guadeloupe pour les savqn) est une fois de plus tombé, non pas sous les armes de nos ennemis naturels mais par un de leurs subterfuges. Cela n’a aucunement affecté la résilience des enfants de nos Ancêtres, jusqu’au jour d’aujourd’hui. Tous et toutes sont et restent debout en eux-mêmes. Ils sont auprès du Soi Munal.

 

 

Ce n’est pas seulement Karukera qui résiste à l’idéologie de l’ « esclave ». La résistante est généralisée. L’expérience personnelle de Cussy peut nous aider. En 1685, affirme-t-il ce qui suit : « Nous avons dans les nègres de redoutables ennemis domestiques ». Un siècle plus tard rien n’a changé, c’est ce que révèlent les paroles suivantes : Rouvray (1785) : « Une colonie à esclaves est une ville menacée d’assaut; on y marche sur des barils de poudre ». Que dire de ce colon de Saint-Domingue : « les nègres, soutient-il, sont injustes, cruels, barbares à demi humains, traîtres, hypocrites, voleurs, ivrognes, vaniteux, paresseux, sales, sans vergogne, jaloux jusqu’à la furie, et lâches». « Il faut traiter les nègres comme on traite les bêtes », dit le gouverneur de Madinina (Martinique). C’est de ses ennemis qu’on peut parler ainsi. Ces paroles révèlent clairement la nature ainsi que le dieux de la religion sont en difficulté. Leur idéologie ne trouve pas de terrain. En effet partout les Négresses et Nègres se révèlent indomptables et insoumis. Les blancistes ne sont donc pas une autorité en dehors du monde des hommes. En d’autres mots leur parole est sans effet. Les Nègres et Négresses n’ont pas de maître.

 

 

Jetons un regard sur ce qui se passe sur le terrain, en AYTI. Bukmqn conteste le principe du blancisme, qui est son dieux créé. À l’instar de Jean Jacques Dessalines il le qualifie de faux parce que créé par le « blanc », le blancisme, et à l’image des hommes. Bukmqn dit de lui qu’il est la source de nos malheurs. Par contre Notre Dieu, Bon-Dieu, par la Voix qui nous parle de l’intérieur, soit la Gwqmunalité, nous ordonne de le bouter hors de notre champ existentiel. Nous sommes ici dans l’antithèse de l’idéologie de l’ « esclave » avec tout ce qu’elle comporte, notamment la conquête naturelle des « esclaves », soit la razzia. Nos Ancêtres ne tarderont pas à réagir. En Août 1791 ils soumettront les blancistes français à une contre-attaque sévère. À la suite de cela, le gouverneur de Saint-Domingue, de Blanchelande, adresse une lettre toute naturelle à son homologue de Santo-Domingo, Don Joachim Garcia, dans laquelle il lui expose, sans détour, la situation :“Les forces insurgées étaient formées exclusivement de Noirs, et non de mulâtres ni d’autres libres de couleur” (...) « La race blanche, continue le gouverneur français, et la classe de gens de couleur, et les Noirs libres sont unisil n’y a que les esclaves qui sont ouvertement soulevés, et qui tuent leurs patrons et incendient leurs habitations ». « Blanchelande au gouverneur de Santo Domingo (S.d.) », AGI, Santo Domingo, 1029, f. 1. Ce texte fait voir le début de ce qui va être l’unité blanciste et la république d’AYITI par l’opposition ancestrale à l’idéologie de l’esclavage. Déjà les Négresses et Nègres se montrent fermes et puissants, indomptables et insoumis, ce qui s’oppose, sans ambages, aux blancistes.

 

 

Cela continue, nos Ancêtres n’ont aucunement l’intention de baisser les bras. Ils iront jusqu’au bout. Le premier janvier 1804, Jean Jacques Dessalines affirme : « que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ». C’est bel et bien au projet hommal qu’il s’en prend. Ils sont doués de capacités pour mener à bien leur contre offensive. Écoutons les paroles suivantes. Le président de l'assemblée coloniale  écrit les mots suivants au président de la chambre Législative : «... Trop faibles pour résister à ce torrent, nous avons demandé des secours aux insulaires les plus voisins ». « L'assemblée générale, rapporte-t-on dans Les événements coloniaux de J Saintayan, chargea M. de Blanchelande de faire appel au concours des forces espagnoles et décida de s'entendre avec lui pour demander aux Anglais de la Jamaïque et aux États-Unis, * au nom de l'humanité et de leur intérêt respectif, de donner à la partie française de Saint-Domingue en danger un secours prompt et fraternel +, de troupes, de munitions, de ravitaillement ». Seuls les gens qui sont blessés dans leur être peuvent frapper avec une telle précision et une telle efficacité. Le gouverneur prend un ton désespérant dans sa lettre :  « L'arrivée des secours étant de plus en plus nécessaire » (25 septembre); « secourez promptement cette superbe colonie, qui est dans  le danger le plus évident ; faites partir les forces, les unes après les  autres ; à mesure qu'elles seront prêtes, l'arrivée successive rendra le  courage, l'espoir fera le reste » (29 septembre). Il faut, sur le terrain d’affrontement, faire preuve de grand bÄnqy pour concorder les frappes aux conditions présentes. D’où l’efficacité des coups et la victoire sur l’indescriptible monstre, dont l’essence est « l’humanité ». Jean Jacques Dessalines complète comme suit la puissance habitant le Peuple Nègre : « Oui, nous avons rendu, à ces vrais cannibales, guerre pour guerre, crimes pour crimes, outrages pour outrages ». Lorsque le général Quentin, un Français, commandant de la ville de Saint-Marc, adresse quelques reproches à Dessalines après qu’il ait repris, en octobre 1802, le fort de la Crête-à-Pierrot, Dessalines lui répond en ces termes : « J’ai arboré l’étendard de la Résistance parce qu’il est temps d’apprendre aux Français qu’ils sont des monstres que cette terre dévore trop lentement pour le bonheur des Nègres et Négresses ». Point de doute, les Ancêtres ont donné un démenti ferme et irréversible à l’idéologie de l’ « esclave ».

 

 

À la suite de tout cela Jean Jacques Dessalines disait un jour : «  Nous ne sommes pas des esclaves mais des condamné(e)s à des travaux des champs ». Nous pouvons le comprendre selon les propos de la société des amis des noirs (hommes de couleur) : .... la hausse rapide et infaillible du prix des Noirs, qui, ne pouvant plus se voler qu’à des distances immenses dans l’intérieur de l’Afrique ». Le négrier Théodore Canot, qui fut sur les lieux de 1820 à 1840, s’exprime en ces termes à ce sujet : « J’affirme sans hésiter que les trois quarts des esclaves exportés d’Afrique sont le fruit de guerres fomentées par la cupidité de notre race ». Ce n’est pas la cueillette des « esclaves », mais des agressions des gens vivant en eux-mêmes, par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Nos Ancêtres savaient très bien ce qui se jouait. Ils n’ont pas dérogé à la ligne. Sa Majesté Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines l’a porté à l’attention des gens le 1er janvier 1804. Dessalines manifeste clairement sa position devant ceux qui trainent les pattes, les libres. Il rejette les traces du blancisme qui sont partout, même si nous sommes au matin de la Victoire Éternelle : « Nous avons osé être libres, dit-il, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche. (…) Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves». Le SOI est mis en avant. Ici nous n’imitons pas les autres et nous ne recevons pas non plus notre conduite d’un autre que soi. « Marchons sur d’autres voies », dit-il. La Constitution de l’Éternel Empire d’AYITI sera publiée à Dessalines, Capitale Impériale, le 20 mai 1805 : « Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.» Ce sont donc les « voies » de soi-même, de ce que nous sommes, nous, comme Volonté de GwqmrtLa, Notre Dieu, Bon-Dieu. L’appellation de l’Empire d’AYITI est ici transparente, le « Nom d’Empire d’AYTI » met en évidence notre être munal, l’essence. Il fait voir en même temps toute la Dessalinienne, Campagne des Ancêtres et Soi Munal, qui est le nôtre. L’Empire d’AYITI est ce que nous sommes, notre être, par conséquent, il est en lui-même. À cause de cela « L’esclavage (esclavagisation) est à jamais aboli ». Il s’ensuit que Jamais aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire. Cette résolution sera désormais la base fondamentale de notre constitution. » Il y a nécessité de préciser clairement les gens concernés présentement, c’est-à-dire les blancistes. Nous, Négresses et Nègres, sommes maître et propriétaire de nous-mêmes, comme notre conduite, nous ne pouvons pas travailler pour les autres, seulement pour nous-mêmes. C’est là une grande déception pour Montesquieu, Aristote et les autres. Dans l’Empire d’AYITI tous et toutes recevront leur part de tous les biens et ressources pour qu’ils le fassent fructifier eux-mêmes et pour eux-mêmes, en tant que soi singulier ou badral ainsi que soi munal. Dans la déclaration française de droit de l’homme et du citoyen, est imposé le travail pour les autres, moyennant une rémunération. Le principe est contesté par Jean Jacques Dessalines et il fait voir sa source politique, donc l’esclavage. Le vivre ensemble reposé sur les droits naturels de l’homme, là où chacun-chacune utilise sa liberté à son profit personnel, ce qui ne va pas sans le pouvoir, lequel est inventé à partir du dépouillement des individus de leur droit naturel de se diriger, est mis en échec par l’Éternel Empire d’AYITI à cause de son caractère yunitaire, une Famille, dont l’Empereur est le Père. L’Autorité Impériale ne dicte pas aux citoyens et citoyennes de l’Empire d’AYTI leur conduite et par conséquent leurs intérêts. Ils maintiennent leur Gwqmunité eux-mêmes et l’Autorité leur donne les moyens nécessaires pour gérer leurs intérêts. Il en est ainsi parce qu’ils disposent de toutes les facultés bÄnqyelles nécessaires pour prendre soin d’eux-mêmes et cheminer vers la Négro-divinité. L’accession à la connaissance de soi, le Munal, qui est l’Ubuntu, oriente leur vie d’Ensemble. Ça va partout ainsi. Il n’y a là rien d’extraordinaire. C’est la pensée qui mène. Quand elle est bonne, soit convenable, elle est bÄnqyelle et elle fait son travail ofowu. La référence au teint est prohibée parce qu’elle est contraire à l’Ubuntu, la yunité et la « concorde », concept auquel on accède par le calcul, soit l’acte de bÄnqjer ou bÄnqyer, « est la clef de tous les succès, dit le Savant confirmée et le Général à Jamais Victorieux, Jean Jacques Dessalines. Dans l’Empire d’AYTI, comme c’est une Érection Antiesclave, « L’État ne pourvoit aucun culte ni aucun ministre». Ce qui est lié au dieux n’est pas notre affaire. Il n’y a pas « d’esclave » ici car on est le SUJET de sa vie, son existence, soit notre façon de vivre.

 

 

L’affrontement entre l’Empire d’AYITI, qui est NOUS, et le dieux esclavagiste ou esclavagisant est évident. L’Empire d’AYITI n’est pas une institution politique, par conséquent, ni un état de droits. L’Empire d’AYITI, c’est Nous et, Nous, c’est l’Empire d’AYTI, une yunité (Ubuntu) indestructible. Nous y sommes comme nous le sommes pour être dans la tranquillité : « “Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable », La Lettre de nomination du 25 janvier 1804. Il faut ajouter à ce qui précède que l’Empire d’AYITI repose sur « les Décrets Immortels de Notre Dieu ». Ces propriétés de l’Empire d’AYITI suffisent à démontrer qu’il s’agit d’une Œuvre colossale réalisée par Jean Jacques Dessalines Plus Que Grand. Point n’est besoin d’en ajouter d’autres. La Dessalinienne est bien circonscrite. NOUS, NÈGRES ET NÉGRESSES, SOMMES INDOMPTABLES ET INSOUMIS !

 

 

L’insupportable

Voilà les mots qui fâchent ! Ils provoquent l’unité des blancistes et la république d’Haïti. Avant cela c’était la même chose. Parlons-en d’abord, ce brièvement ! En France, c’est la consternation lorsque la nouvelle de la contre-attaque négro-gelefweenne est arrivée le 27 octobre 1791. On recourt à un décret, lequel sera adopté le 7 décembre 1791 par l’Assemblée. Ce décret se résume comme suit : « Les troupes doivent soumettre les Noirs sans porter atteinte aux hommes de couleur. » La proposition française est en adéquation avec la réalité puisqu’elle sous-entend que les Noir(e)s ne sont pas soumis. Cela est on ne peut plus vrai car l’insoumission est une caractéristique même des Négresses et Nègres. On ne peut pas en passer outre. Blanciste jusqu’au plus profond d’elle-même, la France n’entend pas rester sans rien faire. Elle pense pouvoir, malgré tout, changer la donne. Félicité Léger Santhonax a échoué, lui non plus ne pouvait pas lâcher prise à cause, certes, du caractère unidirectionnel du blancisme. Il prendra place en l’âme hommale de Toussaint L’Ouverture pour casser ce que nous sommes à l’avantage du blancisme. On écarte évidemment la capacité de savoir. Ce n’est pas ce qui nous intéresse ici. Toussaint, le noir libre – ce n’est pas parce qu’il a acquiescé mais à cause de sa nature artificielle hommale ; il est homme, dans le sens négro-divin du terme ;  ici le sens est plus large que la conception de l’homme en vigueur chez les blancistes – accepte – il n’est pas un traître parce qu’il est habité, lui aussi, par l’hommalité - la proposition, dont Santhonax est l’auteur, et écrit au Directoire, gouvernement français, pour lui promettre de faire advenir la soumission tant souhaitée des Négresses et Nègres : «Je réponds sous ma responsabilité personnelle de la soumission, de l’ordre et du dévouement à la France de mes frères les Noirs », L’engagement d’un étranger pour faire capoter notre soi, le soi munal, quelle absurdité ! Il a échoué comme ses pairs. Malgré cela, Napoléon Bonaparte y a eu recours, sans oublier le général Leclerc. L’empereur français n’y croyait pas trop d’après ce qu’il a dit. Mais « les criailleries des blancs », dit-il dans son ouvrage Les confessions, en 1816, ont eu raison de son scepticisme. « Il savait qu’il allait échouer en envoyant à Saint-Domingue les forces, de grandes forces, précise-t-il dans une lettre adressée aux gens mêmes, en vue de soumettre les Négresses et Nègres ». En gros, c’est à peu près cela. Les blancistes, en proie au délire, faisait le plan de génocider tous les adultes dans notre sein en épargnant les moins de onze ans pour les dompter afin de parvenir à les soumettre. Cela est forcément précédé du massacre des adultes, selon le plan. Le pic de la cruauté est ce sur quoi repose le blancisme. L’idéologie de l’ « esclave » en mange des coups. Et le blancisme ne sait pas reculer puisqu’il est une tendance, celle de se faire.

 

Massacre et génocide

La patience à des limites, les blancistes se donnent une autre mission, la vengeance. C’est, depuis, sur les libres qu’il compte pour la réaliser. On tirera de l’absorption des libres par les blancistes une nouvelle unité, la république d’Ayiti, dont la fin est la vengeance, laquelle est l’eliminrgyo. À partir de ce moment, il n’est plus question « d’esclave » proprement dit mais de génocide. « L’esclave » n’est pas mis au placard, il est toujours d’actualité mais pour l’eliminrgyo, soit génocider. L’instrument pour cette campagne est la république d’Haïti, tirée de l’unité à sens unique. La création s’est faite sur le modèle d’instrument de production spécifique, prolongement physique du blancisme pour l’eliminrgyo, concept auquel Aristote, le Stagirite, nous a habitués.

 

 

Quand exactement cela a commencé ? Déjà, après le général Leclerc, le général Jean-Louis Ferrand, de la Dominicanie, toujours sous l’ordre de Napoléon Bonaparte, a entrepris, en 1804-1805, de génocider les adultes en AYITI même, à l’avantage, selon eux, des jeunes de moins de onze ans. Après l’action de Sa Majesté Jacques 1er sur la Dominicanie, l’ange de la mort, le blancisme, se concentrait sur l’Éternel Empereur lui-même et ses proches collaboratrices et collaborateurs. C’est le début de l’application du plan mis en œuvre par la bactérie.

 

 

Voyons voir ! L’Œuvre Impériale de Jean Jacques Dessalines contre l’idéologie de l’ « esclave » met le blancisme en très mauvaise posture dans le monde. En effet Jean Jacques Dessalines Plus Que Grand ne se contente pas de désobéir, selon l’attente du blancisme, mais il va au-delà. Il érige un Empire, l’Empire d’AYITI, qui est l’être même qu’ils se disent être, une Œuvre d’Art, qui, à chaque point, est une contradiction vivante de la position blanciste dans le monde. L’Éternel Empire d’Haïti a vocation de ramener les habitants et habitantes de la planète Terre sur la voie de leur être, le Soi Munal. Plus que jamais l’Empire de Tóya-Dessalines met le blancisme en porte-à-faux. Puisque celui-ci est, en essence, l’ange de la mort, il change son objectif en vengeance par le génocide pur et simple de l’Empire D’AYTI, qui est NOUS. Il juge que les Ancêtres les mettent en danger par cette Œuvre Gigantesque. Selon eux nos Ancêtres ne veulent rien d’autre que les réduire au néant. Ils voient dans l’action de Jean Jacques Dessalines leur fin prochaine. Les blancistes ont épuisé toutes leurs stratégies pour les soumettre afin de les faire payer mais en vain. La frustration est à son comble.

 

 

Les blancistes laissent tomber la soumission, ils veulent maintenant la vengeance jusqu’à l’eliminrgyo. Ainsi ils font appel aux premières pierres de leur campagne de destruction, dont l’une est la conquête, afin de procéder au génocide. Il veut, sans recourir à l’affrontement, commencer par Sa Majesté Jacques 1er, celui qui, par son verbe et l’usage de ses capacités bÄnqyelle, lui paraît le plus à craindre. Le Général Éternellement Vainqueur en tous points vient d’en donner la preuve inoxydable par l’Érection de l’Empire d’AYITI, un cas d’espèce. Pour cela le blancisme recourt à une vieille méthode, les espions, pour accéder à l’intérieur physique de l’Empire d’AYITI. Là il espère regagner la confiance des libres qu’il avait mis lui-même sous le coup de génocide en se servant mais en vain du bras puissant de Jean Jacques Dessalines. C’est ainsi qu’il a mis au point a priori son image, la république d’Haïti. Le 17 octobre 1806 il a marqué son premier point et a achevé la construction de ce qui est lui, secondairement, savoir la république d’Haïti. Depuis lors est en marche le moulin à broyer les Négresses et Nègres de tout âge.

 

 

Nous n’allons pas passer en revue chacune des pages de la monstruosité. Pointons seulement du droit quelques-unes d’entre elles! Tout de suite après l’installation de la république d’Haïti, elle vole les fruits du travail du Peuple Impérial pour son supérieur, le blancisme. Il y a plusieurs significations à cela, retenons-en une. Les blancistes veulent les empêcher de progresser et ils tentent de les réduire à rien. La république d’Haïti les dépouille complètement et elle les abandonne dans les bras de la malcité. Nous ne parlons pas de ceux et celles qui seront assassinés lorsqu’ils auront appris le retour de la France par la république d’Haïti et qu’ils se prépareront à passer à la contre-attaque. Ils voulaient tout déjouer. La république d’Haïti se faisait le plaisir de les faire suivre afin de les surprendre sur le fait. Elle fait du zèle car elle travaille pour le salut de son âme, qui est son maître bien-aimé, le blancisme. Ce qu’il faut comprendre, c’est la suppression pour la suppression.

 

 

Faisons un saut ! Tout près de nous, en Dominicanie, le « président » dominicain, Rafael Leonidas Trujillo Molina, a, en 1937, massacré, sans raison aucune, un nombre massif d’Haïtiens et Haïtiennes. La république qui n’ignorait pas ce qui allait se passer, est et reste sourde et aveugle. Ceux et celles qui ignorent ce qui se joue trouvent cela incompréhensible. Pourtant rien n’est plus saisissable.

 

 

Au début des années 1990, durant l’effet le plus aigu de la crise agro-alimentaire, les blancistes utilisent la politique, son champ prisé, pour imposer un embargo économique sur la république d’Haïti, au cours duquel ils appliquent sa méthode de génocide. Tout est en place. Le voilà le Canada parcourant les eaux salées ! Il est à l’œuvre. Le Canada repousse tout bateau transportant nourriture, comme Feed children, et médicaments en direction de la république d’Haïti. Son objectif est d’entrainer le peuple au bord du précipice, soit la faim, la maladie et finalement la mort. C’est un acte qui répond à un dessein criminel parce que ni la nourriture ni la santé ne font partie des produits interdits par l’embargo. Cela répond à autre chose, un acte blanciste. Il en résulte plus d’un millier de morts par jour, dont la majorité d’entre eux sont des bébés, des enfants et des personnes âgées, tout cela dans l’indifférence totale du gouvernement, des membres, au mieux, des partis politiques de la république d’Haïti que l’on croyait adversaires et même ennemis – voir mon livre : L’Empereur est mort, Vive l’Empereur !.  Éditions LOF, (Lekba/Ogu/Fweda)  2005. C’est une action concertée contre les gens.

 

 

L’Empire d’AYTI n’est pas la source des Nègres et Négresses. Le problème en AYTI n’est pas un problème ayitien mais ancestral, une  difficulté généralisée. L’Empire d’AYITI est Ancestral parce qu’il est fondé sur la science, ici le Dqmbala, acquise par les Ancêtres et adaptée aux circonstances par Jean Jacques Dessalines suivant l’éducation qu’il a reçue de ses aîné(e)s. À preuve, en plus de dire que l’Empire d’AYITI est celui de tous les Négresses et Nègres du continent ancestral, il planifiait de faire venir un demi-million d’entre eux afin de renforcer ses capacités de résistance. Alors le danger vient, selon le calcul blanciste, du continent des Ancêtres. Il s’ensuit qu’il ne peut pas se limiter à l’anéantissement des Nègres et Négresses d’AYTI s’il veut être à l’abri. Son génocide programmé est désormais planétaire, partout où il y a des Négresses et Nègres. D’ailleurs le centre de  justification de toutes ses pensées ainsi que ses actions est son bien propre, lequel est son devenir effectif.

 

 

Le blancisme se sert donc de sa position renforcée contre les Nègres et Négresses par son action dans la république d’Haîti, qu’il présente comme le <<Pays ‘AYITI >>, pour s’en prendre à la Population Ancestrale planétaire. Dans leur tête la Voix de l’Empire d’AYITI est couverte par la présence de leur république, l’autre soi, ils ne courent donc aucun risque. Il a inventé, dans ses laboratoires, au Canada, rapporte-t-on, un virus assez puissant, le virus du SIDA, pour en venir à bout. Il camoufle ses mains pour ne pas attirer l’attention des autres peuples. En effet en plus des Négresses et Nègres de la planète, la république du 17 octobre 1806, partenaire par le silence dans le crime, et même parce que telle, se voyait accorder la provenance du virus. Le blancisme peut se le permettre car il est chez lui. Il n’enregistrera aucune réaction contradictoire de la part de la république d’AYITI. Alors il ne sera pas dénoncé par son institution. Le jeu est double. Parce qu’il s’agit des Nègres et Négresses, elle fait partie du lot. Lui accorder l’origine d’un virulent virus, dont on dit, dans les milieux bien informés, fabriqué au Canada, c’est la présenter aussi comme une menace pour la planète. Le Canada, fidèle à sa répugnance de voir un pays de teints foncés à côté des pays blancistes, on se souvient qu’il s’était prononcé contre un État Nègre sur le continent – il est question de l’Éternel Empire d‘AYITI -, glisse la république d’Haïti dans la pile. L’objectif est d’en finir, hic et nunc, comme pays, au bénéfice de la partie française de Saint-Domingue, ce que l’on gardait secrètement et surtout en réserve.

 

 

Un esclavagiste est un esclavagiste. C’est l’être même du blancisme, l’esclavagisation à cause de son essence dualiste. Une Négresse et un Nègre habitant la même sale qu’un blanciste, c’est comme des souris qui cohabitent avec des chats et chattes. Un jour ou l’autre, ils finiront par sauter sur les petites bêtes. C’est la loi du désordre initié par ľhommalité, dont le blancisme est la plus haute expression. Bien évidemment, pour en revenir au virus du SIDA, la république d’Haïti payait un lourd tribut (de morts). Et cela ne fait que commencer. C’est pour en arriver là. Voir mon ouvrage : Le Québec et le Canada devant le tribunal de la négro-divinité,  Éditions LOF (Lekba/Ogu/Fweda) 2006.

 

 

Plus de cent millions de gens vaccinés au cours d’une campagne de vaccination contre la poliomyélite organisée par le blancisme pour faire passer le virus. Évidemment les blancistes ont ouvert une autre campagne pour couvrir leurs traces. En AYITI même ils ont recruté plusieurs citoyennes et citoyens de la république d’Haïti pour les aider dans la transmission du virus au peuple.

 

 

Les résultats trainent les pattes. Les blancistes renforceront leur action en mettant sur pied d’autres stratégies d’eliminrgyo, les problèmes politiques qu’ils exploitent à fond. C’est le cas des missions de paix sur fond de tuerie qu’ils organisent eux-mêmes. Ils se mettent à tuer des Négresses et Nègres. Il faut ajouter à cela les maladies, notamment le choléra, qu’ils sèment massivement à droite et à gauche, sans oublier, avec la même voracité, les violences sexuelles aiguës contre les deux sexes, les enfants, plus précisément. La cruauté est à son comble. Douleurs de toutes sortes et morts massives vont de compagnie. La république d’Haïti est là comme aide-bourreau. Chaque fois que le blancisme veut recourir à cette méthode, elle est toujours là pour le supporter, dans le sens de justifier. En d’autres mots la république d’Haïti supporte toujours les missions de paix du blancisme. Paraît-il que ce moyen est plus alufa, vorace.

 

 

Devant la froideur inégalée et inégalable des irréductibles libres, citoyens et citoyennes de la république du 17 octobre 1806, les blancistes, très satisfaits, veulent accélérer le processus et ils songent à donner le coup de grâce le 12 janvier 2010, une bonne façon de commencer la nouvelle année ainsi que la décennie. La terre a tremblé et la nouvelle tombe en même temps, à savoir qu’Haïti a disparu. La nouvelle et la réalité disent très clairement que la proposition ne repose sur un constat. Elle est plutôt le fruit d’une attente. Puisqu’il s’agit « d’attente », elle est indéniablement l’œuvre d’une programmation. L’effet dévastateur du séisme, dont la nature n’est pas encore identifiée, fera trembler la planète. L’alerte, telle qu’elle est donnée, est bénéfique pour la victime, AYITI. C’est là une erreur monumentale, de la part du blancisme. Elle est certainement due à une trop grande confiance en ses moyens de destruction. Le tremblement de terre attire l’attention des scientifiques de la discipline. Ils ont découvert, rapporte-t-on, que les plaques n’avaient pas bougé. Alors il est impossible que la terre ait tremblé. Haarp, un lieu de recherches en matière d’imitations des catastrophes naturelles, est partout pointé du doigt. Cela veut dire que la catastrophe a été provoquée. Tout le monde en parle car elle a causé des morts sans nombre. Les gens du métier sont en train de dire que c’est un crime innommable. Le fait que le blancisme ait annoncé au même instant la disparition d’AYITI sans même en avoir vu l’effet, c’est-à-dire qu’il dit ce qu’il en est, est la preuve inoxydable que les scientifiques savent de quoi ils parlent. Ce qui est sûr, c’est l’artificialité du tremblement de terre non l’instrument – ce qui a frappé notre Territoire - de la rage, à laquelle nous sommes habitué(e)s. Ce point relève de la compétence des gens du métier. Ce n’est pas non plus le point qui est en discussions ici. Ce n’est, de toute évidence, pas la vérité adéquation ce qu’on nous a annoncé. Il est plutôt poussé par la vérité pragmatique, dans le sens de faire advenir. C’est là le point central. S’il le savait à l’avance, c’est que la disparition était programmée. Puisqu’il en est ainsi, la planète n’est pas en face d’un phénomène naturel. Pour la première fois, sauf preuve du contraire, des chefs d’État et de gouvernement blancistes, puis leurs représentants et représentantes se déplacent pour faire le constat eux-mêmes… ou prendre notes … D’un autre côté les spécialistes du domaine se portent à la défense de la nature. Ils affirment, sans détour, qu’elle n’y est pour rien. Voir à ce sujet mon ouvrage : << cause du déferlement de la bêtise irrelative …>> Éditions LOF (Lekba/Ogu/Fweda), 2010. La république d’Haïti est témoin de tout cela parce qu’elle a tout vu et a tout entendu. Pourquoi a-t elle fait le mort? Les gens du dehors parlent mais la république d’Haïti n’en dit pas mot. C’est effrayant !

 

 

Le blancisme, de toute évidence, ne s’attendait pas à ce mince résultat de cette attaque savqn, même si les pertes sont nombreuses. La république du 17 octobre 1806 enregistre plusieurs autres de même nature, elle continue à ne rien n’entendre ni voir. Preuve, un ancien président des États-Unis a récemment déclaré qu’il avait sciemment détruit l’agriculture du pays d’Haïti. La république en a fait un de ses meilleurs amis. Deux de ses successeurs ont annoncé, dans des mots à peine voilés, l’extermination imminente du Pays d’Haïti. Ces propos sont accueillis dans l’indifférence totale. Le caractère dualistique impose. La république du 17 octobre 1806, comme l’a planifié Napoléon Bonaparte, concentre toute son activité et toute son énergie autour d’une lutte pour le pouvoir, celui de l’argent et l’assassinat, et l’acte de gouverner-par pour camoufler les démarches en cours.

 

 

 L’agriculture étant détruite, l’ennemi pousse les gens à prendre le chemin de l'exil, dont la moitié, si ce n’est pas plus, meurt en chemin dans des accidents provoqués. Ceux et celles qui restent voient, pour la plupart, leurs quartiers enviables se glissent entre leurs doigts par le poids des flammes quand ils ne sont pas contraints de partir en plein jour comme en pleine nuit, sans sommation. La technique de destruction de l’agriculture s’applique aux gens de tous les milieux ainsi qu’à leurs biens. Les blancistes ne cachent plus leur intention de s’installer en chair et en os sur le Territoire ďAYITI en passant par la république du 17 octobre 1806, leur naturelle voie. Ils cherchent par tous les moyens à vider les lieux de leur contenu nègre.

 

 

Le détournement de l’Attention de la vengeance en cours

Plus d’une personne dira certainement comment ne pas se rendre compte de tout cela. Le blancisme est un animal extrêmement rusé. Il mobilise plusieurs moyens en vue de diriger l’attention des gens vers autre chose. C’est une vielle technique connue de toutes et tous. On l’utilise, au besoin, en sa faveur. Mais il est difficile de ne pas se faire prendre, malgré ses précautions. On ne voit pas toujours quand on est plongé(e-) dans sa passion. Le blancisme a presque toujours recours à cette astuce pour entraîner ses victimes dans le lac.

 

 

Sachons que la république d’Haïti est comme une machine, par exemple un train. Elle en est le corps sensible et le blancisme est le gouvernail. Celui-ci est situé à l’intérieur et n’est pas directement accessible de l’extérieur. En lui réside le siège de la pensée et les pensées qui en résultent, celles qui dirigent. Faut-il conclure que la république d’Haïti est le corps d’un mental qui le gouverne. Alors ce corps voit seulement ce qui lui est donné de voir. La pensée qui l’habite est l’aune de tout. C’est là la faiblesse de l’institution. Pour contrecarrer cet état de choses, Jean Jacques Dessalines repousse la pensée extérieure et il insiste sur le soi comme source directrice. Tout d’abord la république a une confiance aveugle dans le blancisme, ce qui n’est pas de bon augure et cela ne peut pas ne pas être ainsi. Elle absorbe ce qui vient de lui sans l’interroger. Forcément elle croit en sa substance, soit dieux de l’homme, religion, droits de l’homme, État de droits, démocratie, pouvoir, libéralisme, bonheur par la consommation, etc. Le blancisme sort de ce plat comme mode de vie irrelatif. Pourtant tous ces ingrédients sont truqués et faux. Leur acceptation par la république repose sur l’effet du détournement rendu possible par une trop grande confiance au blancisme.

 

 

Pour en arriver là, il a fallu que la république d’Haïti repousse le mode d’être impérial. Elle se trouve donc sans repère ofowu et est supportée par son penchant hommal, point de rencontre avec le blancisme. Elle est plongée de la tête aux pieds dans l’océan blanciste. À titre d’exemple, Jean Jacques Dessalines dit des blancistes qu’ils sont « nos ennemis naturels » tandis que, elle, elle en parle comme ses amis; le grand Savant enseigne que les blancistes sont des « montres » alors qu’elle les présente, elle, comme des gens qui les aident à bien vivre; l’Auteur de l’Édifice Impérial, construction inégalée et inégalable, les enjoint de se tenir loin des blancistes parce qu’ils sont dévorés par l’irrésistible désir de mort mais pour elle, loin du blancisme, c’est le vide. Nous n’en dirons pas plus, cela suffit. C’est la naïveté sans l’ombre de doute de la part de la république d’Haïti. La république d’Haïti est blanciste du plus profond d’elle-même. C’est peu dire, autrement dit, elle est plus blanciste que le blancisme lui-même. Elle ne voit que ce que voit le maître et n’entend que ce qu’il entend. Elle n’est pas face au blancisme mais côte à côte avec lui jusqu’à se confondre avec lui. Rien pour elle n’est grave à moins que le blancisme le dise. Ainsi elle perd toute indépendance.

 

 

Le détournement a lieu sur trois plans, religieux, éducatif et politique, politique au sens restreint du terme. Le détournement est une orientation contraire et contradictoire donnée à l’être des citoyens et citoyennes de la république d’Haïti. Ils sont amenés à croire en ce qui est chimérique. Sur le plan religieux, le blancisme a considérablement affaibli l’élan de leur hommalité en y occupant presque toute la place. La méthode est simple, par le dieux régnant dans le cœur de la république d’Haïti, lequel est le blancisme lui-même, celui-ci se renforce en son sujet. La croyance en ce dieux créé par le blancisme (l’homme) à son image, toujours dans sa quête de chosification, enseigne aux citoyennes et citoyens de la république d’Haïti la rupture complète avec eux-mêmes, manifestés par leur attachement à la vie sur terre. Il leur est demandé de tourner le dos à celle-ci. Ce n’est pas tout, la nature d’esclave leur est à jamais imposée. C’est le gage de leur fidélité à dieux. Leur journée entière est consacrée à l’adoration de ce dieux possesseur. Les croyantes et croyants sont quotidiennement soumis à un lavage de cerveau sauvage qui frôle la cruauté. Ils voient le dieux blanciste partout et en tout. Cette seule voie les vide presque d’eux-mêmes. Leur vie quotidienne s’est transformée en délire.

 

 

Au niveau de l’éducation les citoyennes et citoyens de la république d’Haïti sont piégés. Ils y sont absents. S’il y en a un qui s’en est rendu compte, sa réaction sera timide parce qu’il est en terrain ennemi. En éducation ils n’ont qu’un maître, le blancisme. La pression est très forte. Impossible de le contester. Tout ce qu’on enseigne vient de lui. Il dicte les règles de l’art servant à donner forme à la pensée et l’entrée en scène. Là où l’on veut qu’ils en viennent, c’est la conclusion à laquelle le savoir est blanciste, et que finalement le blancisme est tout. Quand la profession, base de la vie pratique, sort d’ailleurs, elle t’y entraîne sans aucun doute car elle est la pratique de ta vie. Pour s’assurer de mettre définitivement la main sur eux, étudiantes et étudiants, on leur apprend que le savoir qu’ils acquièrent fait passer du néant à l’être, ceux et celles qui sont du dehors, soit étrangers à la source. Il n’en faut pas plus pour qu’ils se sentent appelé(e)s, ce qui leur accorde ipso facto une supériorité à celles et ceux qui n’en ont pas encore la chance. Par l’éducation les jeunes sont arrachés à leur source biologique. Celle-ci prend plutôt appui contre les souches blancistes. Par conséquent ils voient la vie autrement.

 

 

L’autre point d’orientation est aussi quotidien, c’est la politique. La population de la république d’Haïti absorbe les pensées de la politique et leur pratique, telles quelles. Malgré la contradiction qui les tisse, elles sont affichées comme la nature de la vie. On ne lui reconnaît pas le droit de doute. Cette activité est celle du maître. La vie sur terre est donc, à ses yeux, aussi importante que celle qui l’attend au-delà de la tombe. Cela suffit à faire voir que les citoyens et citoyennes de la république d’Haïti sont absents aussi sur le territoire de leur propre être, cela à l’avantage du blancisme.

 

 

Petit à petit nous assistons au vol de l’être du citoyen et de la citoyenne de la république d’Haïti par le blancisme afin qu’il puisse en faire ensuite ce qu’il veut.

 

 

Ils savent très bien, ces membres de la république d’Haïti, que la vie dont ils sont conscients est problématique parce qu’il y a eu autre chose avant celle-ci. Le maître lui-même, celui sans qui ils ne sont rien, n’a pas bonne presse. Ils sont dans un camp ouvertement contesté. Par conséquent, ils le sont aussi. Ce qui est vertement critiqué, c’est le fait d’être en lui, le maître. Ils sont des représentés, sans l’initiative. Au lieu de chercher à s’affirmer, soit s’affranchir de l’absorption du blancisme, qui est ici le maître, ils préfèrent, tout en y restant, se présenter comme indépendants, être en eux-mêmes, dans le néant, une absurdité. L’indépendance à laquelle ils font référence admet une certaine influence. C’est là qu’ils situent le blancisme, une sorte de cachette. Le blancisme n’y fait pas figure de maître, sa réalité propre, mais de consultant, et même de voisinage, bon voisinage, par son apparente aide. Il s‘ensuit qu’une partie de lui est coulée dans l’obscurité. Le blancisme y habite pour de vrai mais n’aimerait y être trop longtemps. Cet espace obscur n’est pas son choix mais celui de la république qui cherche à ne pas se livrer au monde. Apparemment il y a un espace vide puisque le blancisme ne se fait pas pleinement voir. Il est visible en partie, il y a un rideau qui cache l’autre partie. Mais cela se passe au niveau mental. C’est une sorte d’illusion optique par le langage, des récits fantasmagoriques, projetés sur l’écran de la pensée. C’est dans ce trou profond et densément obscur, selon leur pensée – il ment à lui-même, une mission impossible; nous sommes côte à côte avec nos ennemis naturels, et nous n’y sommes pas seul(e)s -, qu’il opère.

 

 

Les membres de la république d’Haïti exploitent cette galerie imaginaire pour jouer leur partition, laquelle peut se définir comme un « Je » Ce leurre tente d’inculquer aux gens que ce sont eux, les libres, qui dirigent. Ainsi les membres de la fausse institution, parce qu’elle est l’image du blancisme, veulent faire croire qu’ils sont à l’honneur. Pourtant ils n’oublient pas que leur politique de fond vient des blancistes et qu’ils ont un œil rivé sur tout ce qu’ils font. Bref derrière le rideau ils gouvernent. Il faut qu’il en soit ainsi parce qu’un rien peut nuire à leur droit de commander.

 

 

Les libres semblent se contenter largement de leur petit espace. Ils n’en souffrent pas du tout, ils obtiennent leur part du gâteau. Ils parlent. De quoi ? Nul ne sait, pas même le locuteur. La règle générale, il faut parler. C’est le semblant d’être chez soi. Ils sont sur la scène pour jeter de l’ombre sur, c’est-à-dire camoufler, l’activité du blancisme, ce qui détermine le travail qu’ils ont à faire. C’est là, par une sorte de tohu-bohu d’expressions, arrachées du vocabulaire politique mais qui ne réfèrent à rien dans leur sphère politique à eux, et de faits qui ne collent pas non plus, qu’ils vont chercher à réorienter mentalement (détourner de la réalité) tous ceux et celles qu’ils peuvent. En tout cas, ils ne se gênent pas. Les institutions et organismes de tout genre pleuvent mais sans objet. Quelle que soit leur occupation, ils ont le statut de dirigeant et dirigeantes puisque, par leur action délétère, ils visent à détourner l’attention de la masse des gens du chemin du palan sur lequel on les entraîne.

 

 

La scène d’action

D’après ce que nous venons de voir ci haut, il y a sur la scène d’action trois groupes, le maître (le blancisme), les problancistes et leurs adversaires. Ils forment un seul tout, la république d’Haïti, et travaillent tous pour la même cause. En d’autres mots leur activité converge dans l’intérêt du blancisme, la vengeance, laquelle est l’eliminrgyo.

 

 

Le Mal tombe sur ses pairs

La réorientation consiste ici à garder l’emprise blanciste et à l’étendre là où elle est absente. Nous comprenons qu’il s’agit des nouvelles générations et du Peuple Impérial d’AYITI. Pour cela il ne faut pas que le blancisme se fasse voir. Lui et sa vocation constituent une zone d’ombre. Cela n’est pas sans raison car nombreux sont-ils les ennemi(e)s du plus grand Mal. La république d’Haïti veut sans limites du sang, du sang nègre. C’est pour cela qu’elle est instituée. Au début, avec l’assassinat physique de Sa Majesté, c’est le Peuple Impérial qui était ciblé. Un peu plus tard tout le monde y entre. La stratégie est de présenter le blancisme comme présent mais non comme ni « maître » ni « monstre ». Il lui arrive de faire de mauvais choix. Il se trompe comme n’importe qui d’autre. Il est tout de même blâmable mais pas outre mesure. À qui faut-il imputer les fautes quand ça va mal? Aux Haïtiens et Haïtiennes eux-mêmes. On « blanchit » le blancisme, comme on dit. On présente les siens et siennes comme responsables de leur destin, comme l’affirme l’illusion d’optique par le discours. Ils posent leurs propres actes. Ça va mal, il ne fait aucun doute. Les coupables sont les Haïtiennes et Haïtiens. Ils agissent par égoïsme et pure méchanceté. Les chefs blancistes enchaînent en affirmant qu’ils font tout ce qu’ils peuvent mais il n’y a jamais de résultats escomptés. Ils expriment leur volonté de continuer malgré tout, sans dire pour quelle raison. Ils trouvent ouvertement un support chez ceux et celles qui critiquent leurs pairs, en les accusant de tous les maux. Ce qui est drôle, les reproches qu’on adresse aux autres Haïtiennes et Haïtiens ne vont pas sans l’assistance des blancistes. Pourtant ils sont les Haïtiennes et Haïtiens sont les responsables.

 

 

Le jeu n’est pas si simple que les acteurs et actrices le pensent. Il est semé d’embuches et de contradictions. On se tait souvent, là où il faut pointer les blancistes du doigt.

 

 

L’accusation sans faire la démonstration des moyens

L’autre point qu’il faut soulever, c’est l’absence de moyens en tant qu’institution étatique pour mener à bien ses responsabilités. Il est clair que la guerre interne se fait sans armes. Il y a une tonne de mots, au mieux, de sons, sans significations, ici les institutions et les moyens réels. Il faut entendre par là que la république d’Haïti ne dispose pas des nécessaires pour venir en aide à ceux et celles qui sont en situation de manque. Est-ce que les discoureurs et discoureuses le savent? Ils se font prendre parce que ce n’est pas l’objectif de l’institution. La république n’a ni agriculture, ni énergie, ni technologie. Ce n’est pas par mauvaise foi mais par absence de moyens. Ceux-ci ne vont pas avec l’objectif de la république d’Haïti. Les intérêts du blancisme ne sont pas ceux des gens dont on parle non plus. Pra exemple les gens sont capables de produire, ils en ont donné les preuves. Mais le blancisme a détruit leur agriculture afin de les pousser au bord de la famine. L’industrialisation est stoppée, toujours par le blancisme. Il n’y a pas d’argent pour se payer des capacités énergétiques ni technologiques. Pendant ce temps le blancisme vole et pille les ressources, ce qui n’indispose pas le peuple exogène qui porte la responsabilité des actes macabres du blancisme. L’orientation de la république d’Haïti, laquelle lui est soufflée par le blancisme lui-même, ne peut en aucun cas absorber la fin pour laquelle on la blâme. Jamais la république d’Haïti ne s’est donnée de telles possibilités non plus. Sans elles elle ne peut pas répondre aux besoins, dont on parle. Pourtant personne ne semble le voir, on se laisse aller comme si le verbe était exempt de toutes règles.

 

 

Une chose est sûre, la république d’Haïti ne serait jamais en cette position. Cela n’arrivera jamais car ce n’est pas compatible avec son objectif. Les blancistes sont et seront toujours en obstacle avec cela. On veut que les victimes croient vraiment que quelque chose peut être fait pour eux mais que les accusé(e)s n’en veulent pas. Le blancisme, dans ce cas, parait comme le sauveur, Ainsi il pourra continuer à agir dans l’ombre. Alors il ne fait aucun doute que le travail est celui du blancisme.

 

 

Le blancisme contrôle tout et dirige presque tout

La radio et la télévision – pour ce qui est des journaux, c’est lettre morte car peu, très peu de gens lisent dans cette institution - sont sous l’obédience blanciste. Elles ne choisissent pas leur objet. On leur dit ce qui est à éviter. Leur être aussi leur parle, il leur dit ce qui est à ignorer pour ne pas se froisser. Ce qui leur manque, c’est la science de l’objet. Sans contenu, tantôt elles sont à gauche, tantôt à droite. Elles patinent mais sans aucune notion du patinage. C’est la laideur en personne. Ça va sans dire, il n’y a pas moyen de se faire une idée claire de l’état des lieux avec elles. Ce qui est clairement identifié, c’est leur appartenance à la république d’Haïti, ce puissant somnifère mis au point par le blancisme pour la vengeance, l’eliminrgyo.

 

 

Et c’est là le piège dans lequel elles sont tombées. Elles vendent à la population l’idée selon laquelle tel ou tel parti politique est le bourreau, dans l’état actuel des choses. Elles vont jusqu’à leur accorder la paternité de ce que nous venons de voir. Les partis politiques font aussi la même chose en accusant la radio et la télévision et en s’accusant mutuellement. La république d’Haïti, en tant qu’institution, est innocentée, y compris forcément le blancisme qui la dirigeait de sa zone d’ombre avant d’y sortir tout récemment. Même après son retrait du secret, on continue de faire semblant qu’il n’est pas là. On exécute son programme hardiment et publiquement imposé sans en dire un mot comme si c’était venu de soi-même. Le problème, en parler, c’est couper court au camouflage et mettre en même temps en échec la république et, en second lieu, nécessairement le programme de vengeance. Ils font le sourd. C’est là le nœud du problème. La république d’Haïti est pure blanciste. Elle roule sur le terrain du blancisme. Elle est là par celui-ci et pour celui-ci. Elle est directement dirigée par le blancisme. Il est un fait irréfutable qu’il n’y a pas de partis politiques qui puissent oser s’imposer au maître sans se faire taper sur la main. Les accusateurs et accusatrices n’oseraient pas non plus. Ils se conforment à n’importe quelle décision du blancisme, les décisions les plus avilissantes, celles qui font voir qu’il est le maître, leur maître, et qui, par conséquent, contredisent leur position. La situation décriée ne date pas d’aujourd’hui. Aucun des vivants d’au jour d’aujourd’hui n’était là au moment de l’arrivée de la république d’Haïti. Celle-ci est née avec son objectif, lequel ne comprend aucune responsabilité en faveur des citoyens et citoyennes. Au contraire la république d’Haïti ne fait que contrarier les intérêts des gens. Elle est instituée pour cela. Ce que nous voyons, au mieux, ce à quoi nous assistons est la finalité même de la république d’Haïti. Les accusatrices et accusateurs des autres citoyennes et citoyens sont autant coupables que leurs adversaires parce que, comme eux, ils portent le Mal, le plus grand Mal qui soit, en eux, le blancisme, par le moyen de la république d’Haïti avec laquelle il forme une unité, son fruit sui generis, qu’ils supportent indéfectiblement et qu’ils présentent, de façon éhontée, comme source de salut, dans l’état actuel des choses, afin de faciliter le travail blanciste qui est la vengeance, des esclavagisé(e-)s sur le Territoire où l’esclavagisation est abolie avec fracas par l’Invincible Général À Jamais Vainqueur du blancisme, Jean Jacques Dessalines. Ils font tout pour aider les blancistes à génocider les Nègres et Négresses. Le blancisme est la bactérie mangeuse de Négresses et Nègres, autrement dit les cannibales, au dire du Général À Jamais Victorieux, Jean Jacques Dessalines, et la république d’Haïti en lui n’en fait pas exception. Le Mal ne peut pas être en des gens puisqu’ils ne sont pas, et ne peuvent pas l’être, ce qu’ils sont en dehors de la république d’Haïti. Tous ceux et celles qui oeuvrent dans la république d’Haïti en cautionnant son objectif sont de la république d’Haïti. Ils ne s’y trouvent pas par accident.

 

 

La république d’Haïti EST pour la VENGEANCE, eliminrgyo, elle est le prolongement du blancisme, bactérie mangeuse Nègres et Négresses, le CANNIBALE.

 

 

Ils sont tous et toutes coupables de génocide et feront face à leur culpabilité devant le tribunal impérial ayitien mis sur pied pour eux et le tribunal pénal international. Les cannibales seront jugés et punis.

 

ICI DESSALINES !

 

 

Le décret prend immédiatement effet.

 

Le mardi 4 juin 2024

 

Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :

HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn

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