Le 17 octobre 2024, l'éblouissante revanche

 





Le 17 octobre 2024, l’éblouissante revanche


La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 8 - a = © Tous droits réservés




q = an, u = ou =, w = r, r = ê, c = in, h = ch, e = é,   Ä = on, ñ



Décret 0000000 7 le point du jour 17102024


Un instant encore le blancisme éventrait impitoyablement le monde

si l’Administration Impériale n’était pas Rétablie.

 

En assassinant le physique de Sa Majesté Jacques 1er le 17 octobre 1806, le plus grand Mal qui soit, l’homme, particulièrement le blancisme, visait à repousser encore plus son temps d’action dans l’espoir de parvenir à ses fins. En d’autres mots il pensait vaincre définitivement, durant ce temps prolongé, l’obstacle pour pouvoir arriver à bon port. 



Cela donne à entendre que l’homme savait être sur le point de chavirer, que tout allait enfin à jamais prendre fin parce que sa fausseté serait mise à jour. Il a eu très peur parce que c’est la première fois que le sens de la vie s’était révélé à grande échelle sur la planète et que la chose était trop évidente. 



Plusieurs se demandent que faut-il entendre par le mot homme. Que cache-t-il de si effrayant? En effet l’ère de Jean Jacques Dessalines est précédée d’un état qui s’est érigé en obstacle mordant au processus de Perfection de Soi, le Soi Munal, à savoir l’atteinte de la Négro-divinité. Cet état se nomme l’hommalité, principe de l’homme. Elle est à l’antipode de la munalité, nous le verrons plus loin. Pour en arriver là, cet état dégradant, il fallait un préalable nécessaire, lequel est le soi simple. Celui-ci dérive de la munité déshydratée, laquelle est le renoncement de l’être à lui-même dans le sens qu’il arrête de s’abreuver en lui-même, ce qui forcément l’amène à couper tout lien êtral avec les autres en commençant, d’abord et avant tout, par ses pairs. Un mun qui est arrivé à ce point a le très puissant sentiment et la ferme croyance de se suffire à lui-même. Il voit en lui le sens des autres, il se les subordonne. Il cesse d’être mun au sens plein du mot. D’où l’entrée de l’homme dans le monde, un être, entité mentale, certes, qui est profondément enraciné en lui-même et qui n’est, en termes de conscience, qu’en rupture avec les autres Choses, y compris ce qu’on appellera son espèce. La séparation est sensible dans la tendance à tout posséder et contraindre ses semblables à s’imbriquer en lui parce que, comme toutes les autres Choses, leur signification, toujours selon son sentiment et sa compréhension de lui-même, réside en lui et en lui seul, autrement dit, il est leur raison d’être. Tout cela peut être et doit être entendu comme l’apogée du soi simple et à qui le nom de l’homme est donné.  



Le soi simple est l’essence de l’homme, dans le sens que celui-ci part de celui-là pour en être le point culminant. Il faut y comprendre aussi que du soi simple partent les racines de la substance de l’homme. Il est, par sa production, c’est-à-dire que ce que l’on nomme humanité, ce qu’il convient d’appeler la civilisation, un mode d’être spécifique dans le monde. Cette production, ce sont des moyens de se faire qu’il se donne. Forcément il y a une communauté et une constance entre le soi simple, la production et l’homme. 



Cette trilogie est, en somme, une seule et même chose. Rien ne se fait au hasard dans le monde hommal, on n’y obéit à une ligne droite, à soi-même. On peut y faire un mauvais calcul mais on n’y peut jamais prendre une direction sans être poussé-e- de l’intérieur ni faire n’importe quoi, c’est-à-dire sans savoir pourquoi on le fait, au niveau du sens, bien sûr, ni agir à contresens. Le soi simple impose ses paradigmes en tous sens. C’est ce qui explique la trilogie. 



L’exemplification de tout ça peut être d’une grande utilité. Il y a dans les ensembles un mun autour duquel se rassemblent une multitude d’autres. Il ne faut pas se fier aux sens en leur prêtant la même fonction. Dans l’ensemble commandé par le soi simple, certains éléments peuvent se différencier, voire se distinguer, malgré leur semblancité, mais il y a une constance, qui se ramène au soi simple et qui soutient tout l’édifice. Tel est le cas du dieux de la bible et de ses représentants. Le même constat est disponible dans la pensée dite rationnelle. Remontons à l’antiquité, plus précisément chez les Grecs. Aristote, le Stagirite, hiérarchise les espèces animales et il fait de même pour ce qu’il appelle l’espèce humaine. Ici, et c’est le point central de sa pensée, si paradoxal que cela puisse paraître, ce qui les unit les différencie, c’est-à-dire ce qu’il dénomme l’essence. Cela ne scandalise personne, au contraire, à cause, bien sûr, du soi simple. Qu’en dit Aristote ?  L’homme d’Aristote est fait pour vivre ensemble, «Il est un animal politique» (Pol. , Liv.I, chap. II, 9), soutient le philosophe, et c’est son essence qui l’y contraint. «Il est nécessaire, dit-il, que s’unissent les êtres qui ne peuvent pas exister l’un sans l’autre ». L’unité est ce qui s’appelle la politique, le moyen d’arriver à l’esclavage. Voyons voir !L’inégalité parmi les hommes repose sur ce qui les fait tous membres du même ensemble, c’est-à-dire leurs capacités intellectuelles. Que faut-il entendre par-là ? En effet, chez Aristote il y a des gens libres et des gens esclaves. Les premiers sont faits pour commander tandis que les derniers pour être commandés. «Et c’est dès leur naissance qu’une distinction a été opérée chez certains, les uns devant être commandés, les autres commander» (Pol. Liv I, chap. 5, 20). Il va sans dire «que c’est par nature qu’il y a dans la plupart des cas un commandant et un commandé» (Ibid. chap. XIII, 5). La justification de cela est la variation de la qualité de l’âme. Elle n’est pas la même chez tous. Par exemple, «l’esclave est totalement dépourvu de la faculté de délibérer, la femme la possède mais sans autorité, l’enfant la possède mais imparfaite». (Ibid). L’homme libre possède toutes les parties de l’âme. C’est pour cela qu’il lui revient naturellement le commandement. Aristote établit ainsi une dichotomie entre les hommes à partir de leur essence. Autrement dit l’inégalité entre les hommes est naturelle, non institutionnelle. La raison de l’inégalité est le commandement. Celui-ci est un fait de la nature. 



 Quand Aristote parle de l’homme comme animal politique, c’est à cette inégalité qu’il fait référence. Ce qui veut dire que la politique est le lieu de l’inégalité et qu’elle est à réaliser. Voici ce qu’on y réalise ! Tout  d’abord la famille. L’homme (sens général) ne peut pas vivre seul. Le premier mode de vie est la famille. Celle-ci se compose de “l’homme” (sens particulier) et de “la femme”. Cependant c’est à l’homme (le particulier) qu’il revient de commander à cause de sa supériorité intellectuelle ou son caractère d’être complet, c’est-à-dire sa coïncidence avec l’homme en général. Pouvons-nous dire que son extensité rejoint l’extension, l’espèce, quoi! On n’est pas ici dans une dialectique masculin/féminin mais homme complet/homme incomplet même si la féminité dans son entièreté est basculée dans l’incomplétude.



La famille ne se constitue pas du seul rapport homme/femme, qui est en soi un rapport de domination, comme nous le savons déjà, lequel rapport répond à un besoin. Il y a plusieurs types de besoins dans la vie des gens. Ces besoins se retrouvent aussi dans la vie des membres de la famille et donnent naissance à d’autres types de rapport. Un de ces types de relation est celle de maître et esclave car « une famille achevée se compose d’esclaves et de gens libres» (Pol. I, chap. III, 5). Nous savons déjà ce pour quoi l’homme prend femme, c’est-à-dire la génération. Ce qu’il importe de savoir maintenant, c’est la raison du rapport maître et esclave.




C’est aussi le même type de relation entre l’homme et la femme. Il y a forcément une particularité dans la domination de la femme et de l’esclave. Évidemment. La particularité se situe au niveau de la fonction de l’esclave: «L’esclave est un instrument en vue de l’action » (Ibid. I chap. IV), ce qui veut dire le travail manuel. Il est là pour les travaux physiques et matériels. Ce sont là, non pas faute de temps, des tâches et des travaux auxquels le maître en tant qu’homme libre ne peut pas se livrer. Il doit être totalement disponible pour l’activité spéculative et civique. L’esclave dans son rapport avec le maître est une partie physique de celui-ci. En ce sens, il peut être considéré comme le prolongement externe du maître. 


Nous pouvons nous demander ce que l’esclave tire en retour de sa situation. Puisque l’esclave est celui qui ne peut pas s’adonner à l’activité rationnelle, son placement sous la tutelle de l’intellect d’autrui lui est bénéfique. L’esclave peut, parce qu’il est ce qu’il est, participer aux vertus éthiques. Sa raison ne lui permet pas de vivre rationnellement par lui-même. Mais elle suffit à l’amener à l’acquisition de certaines qualités morales, lesquelles sont nécessaires ou limitées à la tâche qui lui incombe. Les facultés intellectuelles qu’Aristote accorde à l’esclave, ce n’est pas par générosité mais pour pouvoir s’acquitter des tâches qu’on lui réserve. 


Finalement le libre, homme complet sur le plan intellectuel, se parachève dans la femme et l’esclave et se perpétue dans la génération. L’homme se réalise dans une vie conjuguée. Voilà la raison ou la fin de la politique, c’est-à-dire dans l’esclavage!


Dans la pensée politique ou anthropologique d’Aristote, il est d’abord question de l’homme comme une unité idéelle ou en puissance et ensuite des parties de l’homme qui doivent se joindre à l’homme, l’idéel, pour le réaliser.

Les esclaves

Les Grecs ont une conception binaire du monde. D’un côté il y a les Grecs, de l’autre les autres. Ceux-ci, les Grecs les nomment Barbares. Si les Grecs sont les seuls êtres humains, au sens plein du mot, les Barbares sont nécessairement les esclaves. Puisque l’homme naît pour commander, le Barbare est né pour être commandé. Alors entre les Grecs et les Barbares il y a une relation de maître à esclave. La chose est sentimentale, pouvons-nous comprendre, car la catégorisation peut, au dire même d’Aristote, se 

révéler fausse dans certains cas. On ne voit pas, dans un tel contexte, comment le concept d’essence peut-il signifier la même chose. Cela veut simplement dire que l’exigence de hiérarchisation est anthropologique, soi le fait du soi simple, et qu’il ne peut pas ne pas être ainsi.



En dehors de la Grèce, il faut aller les chercher. Il n’y a rien dans la constitution interne de l’esclave qui le pousse à se placer spontanément sous la tutelle du maître. Pour cela, le Stagirite soutient : “ Il n’y a rien de plus naturel que de conquérir les esclaves”. L’aventure de Christophe Colomb au Masuana - l’Amérique -, nous a appris que l’équipage, à la vue des Arawake, s’écria “Voici les esclaves naturels dont parle Aristote dans son livre Les politiques 1, 5".


Somme toute Aristote met sous tutelle la femme, l’enfant et l’esclave. Bien qu’il en soit ainsi, le libre, l’esclave, la femme et l’enfant font partie d’une seule et même réalité, l’homme. Dans le cas contraire l’union serait impossible. Le libre, la femme, l’enfant et l’esclave le sont seulement à des degrés divers. L’auteur délégitime la femme en l’infentilisant et centaurise l’esclave en le situant à la flexion de l’homme et de la bête. Aristote établit ainsi une dichotomie entre les hommes à partir de leur essence. Autrement dit, l’inégalité entre les hommes est naturelle, non institutionnelle. Alors la finalité de la politique consiste à réaliser l’étalon, soit la nature, l’esclavage. Cela est très important pour la compréhension de la suite.


Intellectuellement Aristote, philosophe de l’antiquité, a régné pendant mille cinq cents ans en Europe. On l’enseigna partout, il a marqué les esprits. Il est puissant aujourd’hui encore. Cette façon de concevoir le monde n’a pas bougé d’un iota, à l’exception des éléments secondaires. À titre d’exemple la pensée politique du philosophe anglais, Thomas Hobbes. Ainsi la même tendance est en action chez les auteurs suivants,, pour deux raisons, premièrement leur réflexion part du même auteur, Aristote, deuxièmement ils ont en commun le soi simple. Parlons de Thomas Hobbes, traducteur de la philosophie du Stagirite. Puisque tout part de l’individu, commençons par lui ! Avec Hobbes on quitte la nature pour l’homme. L’auteur enseigne que l’homme est le plus important par conséquent il doit être le point de départ. L’anthropologie de Hobbes est individuelle et elle a son point de départ dans les sentiments.. L'homme naturel, selon lui, ne vit pas en solitaire en ce sens qu'il se réfugie, seul, quelque part. Il vit à côté des autres. Pourtant, il est seul. Il vit seul parce qu'il est à ses yeux un tout. Il est centré sur lui-même et ne vit que selon ses propres besoins et jugements. L’homme n’a que des droits naturels, lesquels sont au nombre de trois: droit à la vie ou l’élan vital, droit à la liberté, soit les capacités intellectuelles, et droit à la possession totale. L’homme ne vit que par et pour lui-même, son élan vital. Il est alors sa propre fin, se maintenir dans l’être. En dehors de lui, il n'y a que des moyens. 



Dans la réciprocité de condition où se trouvent les individus, il n'est pas possible de parler de collaboration. Par conséquent il leur est impossible d’agir. Cependant l’individualité n’est pas décriée. Elle est certes problématique sous un rapport mais fonctionnelle sous un autre. Il faut savoir l’accorder. Il y a un moyen d’y parvenir. C'est là qu'intervient la politique, l’art de vivre en vue de l’esclavage, soit la domination ou l’inégalité, dont parle Aristote. Pour y arriver, il faut se plier à la structure de l’individualité, l’élément naturel, et y intégrer une part artificielle. L’auteur entend par là que l’individualité, sous un certain rapport, est antiordre ce rapport, il faut l’abattre. On y arrivera que par un accord entre les individus, lequel accord s’énonce comme suit : ."Que l'on consente, quand les autres y consentent aussi, à se dessaisir, dans toute la mesure où l'on pensera que cela est nécessaire à la paix et à sa propre défense, du droit qu'on a sur toute chose; et qu'on se contente d'autant de liberté à l'égard des autres qu'on en considérait aux autres à l'égard de soi-même". Le renoncement comprend aussi le corps du contractant car il est dit “sur toute chose”. Cela s’appelle se dessaisit de soi-même. On rejoint ainsi la condition d’esclave aristotélicien. C’est là l’aspect artificiel, c’est-à-dire ce qui vient de l’homme, là où le rapport difficile, parce que source d’antinomie, est abattu par le désistement. On est devant un vide ou un blocage, blocage du naturel en termes de pensée et d’action. On est en même temps absent à soi-même.

 


Avançons ! Pour rendre leur accord constant et durable, il faut "un pouvoir commun qui les tienne en respect et dirige leurs actions en vue de l'avantage commun". Ainsi le centre de volonté et d’action se transportent ailleurs. Le naturel en est le bénéficiaire, dit l’auteur du De cive. Comment cela se passe-t-il ? L'érection d'un tel pouvoir exige qu'ils confient " tout leur pouvoir et toute leur force à un seul homme, ou à une assemblée, qui puisse réduire toutes leurs volontés, par la règle de la majorité, en une seule". Les individus sont dépourvus de tout, en matière de soi, comme les esclaves. On arrive au second aspect, soit le naturel : “à un seul homme - individu - ou à une assemblée”, car l”’homme” ou “l’assemblée” ne fait pas partie du contrat. Ils gardent leur naturalité. Ce naturel ne fait pas partie du contrat. C’est ce qui rend la politique opérationnelle.  La formule de Hobbes crée de l’espace pour la naturalité, laquelle est l’individu aux droits naturels. Il va pouvoir agir sans entrave. L’artificialité se meut grâce à la naturalité. La dépossession se fait intelligemment. Il y a l’imbrication de la première, artificialité, dans la dernière, la naturalité, et cela débouche sur l’unité : “Il s’agit d’une unité réelle de tous en une seule et même personne, faite par convention de chacun avec chacun, de telle manière que c’est comme si chaque individu devait dire à tout individu : j’autorise cet homme ou cette assemblée d’hommes, et je lui abandonne mon droit de me gouverner moi-même, à cette condition que tu lui abandonnes ton droit et autorises toutes ses actions de la même manière. Cela fait, la multitude, ainsi unie en une personne une, est appelée un Etat, en latin CIVITAS. (...) En lui réside l’essence de l’Etat qui est (pour le définir) une personne une dont les actes ont pour auteur, à la suite de conventions mutuelles passées entre eux-mêmes, chacun des membres d’une grande multitude, afin que celui qui est cette personne puisse utiliser la force et les moyens de tous comme il l’estimera convenir à leur paix et à leur défense commune”. Nous assistons à l’absorption des autres. La multitude a disparu, il y a une seule personne, donc un homme, selon la structure de l’individu.. 



Le renoncement au droit de se diriger soi-même est l’une des deux conditions de l’érection du pouvoir, qui est l’artifice de la politique, moyen de faire advenir l’individu naturel effectif. L’autre est la non participation de l’individu ou l’assemblée du contrat. C’est la partie naturelle, nécessaire à l’institution du pouvoir. Elle permet le commandement des autres conformément à la nature. Commander, c’est dicter à un autre que soi sa conduite; le statut du soi simple selon sa conception de lui-même. Seul le souverain est apte à le faire parce que c’est lui qui en a reçu le mandat, par le vote. Cela s’appelle dans la philosophie hobbienne, la démocratie. Comprenons bien la pensée de démocratie. La démocratie, selon le philosophe de Malmesbury, ce n’est pas se diriger soi-même. C’est tout le contraire. Elle est liée à la représentation et consiste à se faire gouverner par un autre que soi, Cet autre vous dicte votre conduite, vous ne disposez plus de droit de vous mener. L’élection sert à choisir celui ou celle qui va le faire à votre place. La première représentation est scellée par un vote unanime, elle institue le pouvoir. Pour désigner le souverain, celui qui s’en chargera, il faut recourir au même procédé, le vote, avec cette différence, l’unanimité n’est pas requise, seulement cinquante plus un. Le souverain est le législateur. Sa parole est la loi et personne ne peut ne pas s’y soumettre, soit obéir.  Il est le représentant de tous et en lui tous les individus sont unis. L’unité est d’abord avec le souverain et ensuite entre les citoyens et citoyennes, cela par la magie de la loi, qui est sa volonté. On entend par là qu’ils font sienne la volonté du pouvoir, le souverain. En faisant cela, ils ont tous la même volonté, d’où leur unité. La société qui découle de l'avènement du pouvoir est politique, c’est-à-dire une domination, car elle subordonne un nombre d’individus à un autre. 



Hobbes fait de l’esclavage, élémént centrale de la pensée politique d’Aristote, une affaire de démocratie, non pas naturelle. Les droits naturels deviennent des droits civils ou politiques, lesquels sont dictés par le pouvoir. Il y a une suite logique dans la pensée politique blanciste, un noyau dur. La politique de Hobbes présente la même structure que celle du Stagirite. Le sens est le même. Le vocabulaire est un peu différent mais le résultat est le même ou presque. Désormais, selon la doctrine du droit, la collaboration entre les gens devient possible. Attention! Ce n’est pas une réconciliation, ce n’est pas l’objet de la politique, mais une collaboration parce que les citoyennes et citoyens gardent une pente du soi simple. Ils sont donc, suivant le vocabulaire, individualistes. En d’autres termes la solution au problème du droit naturel est une institution naturoartificielle dans laquelle le soi simple se donne un corps par lequel les affaires sont désormais possibles, jusqu’à un certain point. Les institutions politiques ont pour but de le faciliter. Ce n’est pas une mince affaire, c’est un brouhaha dans un tohu-bohu. La pratique de la chose le met quotidiennement à l’évidence. 


Voyons voir ce que pense un autre Européen, Jean Jacques Rousseau, de tout cela! Le soi simple, qui est tout l’homme, peut-il être repéré dans la pensée du Genevois? "Le premier sentiment de l'homme, soutient-il, fut celui de son existence, son premier soin celui de sa conservation ". Point n’est besoin nécessaire de se casser la tête pour répondre à la question. L'énoncé ouvre déjà la voie à la chose. L’homme dépouillé de toutes les acquisitions sociales est, pareil à l’homme de Hobbes, centré sur lui-même. Il ne connaît que l'amour de soi, les besoins qui sont de nature à le satisfaire, et la pitié, qui est, d'une certaine façon, l'attitude à prendre dans la satisfaction. L'amour de soi est un intérêt, mais un intérêt individuel. Il porte l'individu à rechercher son bien-être et sa conservation dans un état d'indépendance. Dans cet état, puisqu'on n'est qu’avec soi-même, rien que soi-même, les hommes ne sont alors "ni bons ni méchants, et n'ont ni vices ni vertus", dit Rousseau. C’est en tant que tel qu’il est présent à soi-même. C’est du hobbien, qui soutient qu’” il n’est pas contre la raison de faire tout ce qui est bon pour soi-même”. Ce sentiment de soi, qui est le soi simple, n’est pas en difficulté parce que, à ce stade-là, soit au tout début, l’individu vit en solitaire. C’est ce qui nous empêche de faire le constat de Hobbes, à savoir l’antinomie entre les gens et que cela est important pour voir l’autre versant. Mais il est sous-entendu. C'est en tant qu’indépendante liberté que s'établit le rapport de l'individu avec les autres, un rapport imaginaire. Tant et aussi longtemps qu’il obtient ce qu’il veut, l’individu se vit comme une souveraine et indépendante liberté. 



Au contact rapproché des autres, l'amour de soi se transforme vite en amour propre, la bête dans le soi simple puisque l’amour de soi est égoïste. Il  est un intérêt individuel. L'amour propre implique la comparaison aux autres et leur rabaissement par rapport à soi-même. On se valorise plus que les autres. C'est un sentiment de rivalité qui apparemment résulte du conflit d'intérêts. Il est le complément de l’amour de soi alors l’autre aspect du soi simple. 



L’erreur que commettent les commentateurs et commentatrices de Jean Jacques Rousseau est d’opposer, de façon inconciliable, les deux sentiments de base. Il faut établir le lien direct entre l’amour de soi et l’amour propre. Celui-ci dérive de l’amour de soi. Il ne peut pas y avoir d’amour de soi sans l’amour propre. Le premier implique le dernier. Tant que l’homme a la maîtrise de tout, il n’a pas à sortir de ses gonds car il ne fait pas l’expérience de la contrariété. On lit dans l’amour propre le message, à savoir que celui qui importe est soi, seulement soi. Il rejette l’autre en le faisant passer après soi, un rien, quoi. L’amour de soi concorde bien avec l’amour propre. Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’amour propre est un rappel à l’ordre car il y a affirmation de soi. On agit à l’avantage de soi-même, donc au détriment de l’autre, ce qui revient à dire au-dessus des intérêts de celui-ci, alors au-dessus de lui. 



Le sentiment de pitié n’est pas un lien d’unité. Elle est comme la bonté naturelle, son effet est lié à l’abondance et l’absence de transgression. Il temporise l’ardeur de l’amour de soi. Les trois sentiments, l’amour de soi, l’amour propre et la pitié, mettent en lumière l’égoïsme de l’homme et, par conséquent, sa conception de rien des autres au moins de moins que lui. Somme toute, l’amour propre, qui n’est pas contraire à l’amour de soi, comme on veut y croire, est la voix du soi simple.



Pour cela le soi simple a besoin de se protéger contre les autres. La seule façon est de les mettre en échec. L’option qui se donne à lui est leur désarmement, soit les maîtriser. Il suit l’exemple du philosophe anglais, Thomas Hobbes, les déposséder d’eux-mêmes, en prenant contrôle de leur amour de soi, et nécessairement tout le reste, en s’accordant la place la plus importante. Cependant il procède autrement.


Le contrat social

L'artifice qui marque le passage du particulier au général est le contrat social «Chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.» . Nous assistons au même procédé, le transfert de soi-même à quelque chose qui n’est pas soi, qui n’est pas non plus, qui sera comme sa conséquence pour ensuite se placer sous son pouvoir, afin d’en faire soi-même. La politique est la chasse à l’insoumis. Celui-ci désobéit au naturel, ici l’égoïsme par l’amour de soi. Pour le dominer, Rousseau cherche à l’encercler, le faire  entrer dans une nasse : « À l'instant, au lieu de la personne particulière de chaque contractant, cet acte d'association produit un corps moral et collectif, composé d'autant de membres que l'assemblée a de voix, lequel reçoit de ce même acte son unité, son moi commun, sa vie et sa volonté .» .  Il n’y a plus de place pour le contrariant. L’absorption est complète . “Vous serez forcé d’être libre”. Est maîtrisée toute volonté contradictoire. Par ces paroles, l’individu se rend compte qu’il n’est plus libre comme avant et que, contrairement à toute attente, il a un maître. Il obéit à un océan, la volonté générale, laquelle vient du corps artificiel. Elle se compose de la majorité des voix, soit 50 plus 1. Il est, en fait, dominé par une force plus grande que lui. Son amour de soi comme son amour propre sont supprimés. C’est en fin de compte le soi simple qui s’est constitué sur ce qu’il était autrefois. 



L’individu ne peut pas se plaindre de ne pas être ce qu’il était auparavant et qu’il devient un autre que soi parce que sa nature est la liberté, terme signifiant, si étrange que cela puisse paraître, absence de nature, et que, par conséquent, il est perfectible, capacité de devenir autre. En d’autres mots c’est sa nature de devenir autre alors il est en pleine conformité avec lui-même. Cela sous-entend aussi qu’il n’est pas non plus attaché à une manière d’être. S’il était celui qui se conservait par sa liberté naturelle, maintenant c’est le contractant, le corps moral, qui mène le bal. Il vit pour rester une partie de celui-ci “Sa vie et sa volonté” résident dans “l’unité” découlant de l’acte d”association. Il est un être collectif rationnel non un être de désir et d’indépendante liberté comme avant. Nous assistons à une construction par une destruction. Sa volonté est la volonté générale, laquelle se forme dans le silence des passions, là où il se situe en tant qu’être d’amour de soi et amour propre, ce qui signifie de soi simple, son soi simple.  


La souveraineté appartient au peuple. Le pouvoir exécutif ne fait qu’appliquer sa volonté législative] Il n’y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu’un est au-dessus des Lois  (…). Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois, et c’est par la force des lois qu’il n’obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu’on donne dans les Républiques au pouvoir des Magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l’enceinte sacrée des Lois : ils en sont les Ministres, non les arbitres ; ils doivent les garder, non les enfreindre. Un peuple est libre, quelque forme qu’ait son Gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l’homme, mais l’organe de la Loi.

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La souveraineté ne peut être représentée, par la même raison qu'elle ne peut être aliénée; elle consiste essentiellement dans la volonté générale, et la volonté ne se représente point (…).


Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants, ils ne sont que ses commissaires; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle; ce n'est point une loi. Le peuple Anglais pense être libre, il se trompe fort; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement: sitôt qu'ils sont élus, il est esclave, il n'est rien. »

 

[Le « droit du plus fort » est une absurdité : la force ne fait pas le droit]

 

Obéissez aux puissances. Si cela veut dire cédez à la force, le précepte est bon mais superflu, je réponds qu’il ne sera jamais violé (…). Qu’un brigand me surprenne au coin d’un bois : non seulement il faut par force donner la bourse, mais quand je pourrais la soustraire suis-je en conscience obligé de la donner ? Car enfin le pistolet qu’il tient est aussi une puissance. Convenons donc que la force ne fait pas droit, et qu’on est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes.”                                                                                                                                                                 

Jean Jacques Rousseau croit que, par cette formule, il est parvenu à masquer le soi simple qui, par la politique, édifie son lendemain. La pensée de Rousseau livre le même message que les autres, à savoir que la politique est une force créatrice, nécessairement en défaveur de l’être, ce qu’on est originairement, parce qu’il est impossible d’être ce qu’il affirme être. Il fait quotidiennement face à des semblants invincibles et pareillement aux êtres munaux. Ce que fait le Genevois, c’est de tenter de barrer la route à la jouissance de l’oeuvre par l’un, tel que le sentiment ou la conscience du soi simple le révèle. Il y a aussi cette tendance dans la philosophie politique de l’Anglais, le philosophe de Malmesbury? Thomas Hobbes lorsqu’il parle de “l’assemblée”. Le nombre est, certes, minime comparé à cinquante plus un. Il y a quarante neuf pour cent, le pourcentage de citoyens et citoyennes, qui peuvent, dans le sens d’acceptable, être désavantagés par le vote et qui “seront forcés d’être libres”. C’est gros, ce n’est pas une mince affaire. La politique, c’est d’abord et avant tout, le fait de scinder en deux le groupe de gens et se laisser dicter sa conduite par un autre que soi pour arriver à une autre créature, ce que Jean Jacques Dessalines qualifie de tyrannie et de despotisme. Quelle que soit la tournure que prend la réflexion politique de Jean Jacques Rousseau, c’est à cela qu’aboutit cette pensée. Elle est le fruit du soi simple. Il est  inutile de recourir à la notion de rationalité pour faire un quelconque crédit à la théorie politique de Rousseau. La rationalité ne garantit rien, elle n’est qu’un mode de procédé pour mieux ordonner sa pensée. Elle n’est pas la vérité. Les rationalités souvent, voire très souvent, s’opposent les unes aux autres autant qu’ à l’irrationalité. Ainsi l’enjeu pour la doctrine de Jean Jacques Rousseau est l’exclusion de l’un comme dans le cas du souverain de Hobbes. Pour ce qui est de l’obéissance à la volonté d’un autre que soit, c’est-à-dire se faire mener, tyranniser, pour reprendre le vocabulaire de Jean Jacques Dessalines, elle n’est d’aucune utilité. Au contraire elle y conduit autant que les autres car, la politique, c’est ça, rien que ça. 

Le maître d’Emmanuel Kant 

Kant, comme on  l'a vu dès le début, distingue l'homme de l'animal par la raison. Pour le dire avec plus de précision, l'homme, c'est la raison pure. La raison est autarcique. Puisqu'il en est ainsi, l'homme ne doit exister que rationnellement. Mais, avec sa nature sensible, cela lui est très difficile parce qu’elle est responsable d’une rivalité parmi les hommes. 


Ce qu’il faut comprendre, c’est que dès qu’il est question d’antagonisme au sein des hommes, cela s’explique toujours par un affrontement originaire du soi simple.  La cause donnée par Emmanuel Kant est la liberté extérieure. Celle-ci ne peut pas être une cause mais bien l’effet. D’où la faille dans la pensée de l’auteur. Restons dans l’argumentation du philosophe allemand, si problématique soit-elle ! L’expression liberté extérieure laisse clairement entendre que personne n’est soumis à personne, que des efforts en ce sens se multiplient, d’où la guerre entre les hommes, que l’indépendance des hommes les uns à l’égard des autres est implicitement reconnue et qu’elle est source de désordre. 


Pour faire échec à la rivalité, il faut passer par le droit. Il faut être très attentif, attentive, ici car est donnée la justification de la politisation, acte de soumettre ou dominer, soit le droit. Il s’acquitte de sa tâche en limitant, selon Kant, la liberté extérieure. La limitation passe par l’institution d’une force extérieure, l’État. Il est clairement dit que celui-ci est une affaire de muscles, soit violence. La création de l’État n’est possible que par le renoncement unanime à la liberté extérieure au profit de la formation du peuple, la première phase de la violence. C’est l’homme contre l’homme. Ce que vise, en effet, le renoncement, c’est l’unité de cet agrégat d’individus qui s’opposent les uns aux autres à cause de leur liberté extérieure, “sauvage et déréglée”, selon l’Allemand, finalement, mais, pour donner un sens logique à l’objectif poursuivi par l’auteur, sans qu’il n’arrive à l’identifier avec précision, du soi simple des autres. Avec Emmanuel Kant, nous sommes plus près de l’idéologie du philosophe anglais, Thomas Hobbes.


Pour y arriver le peuple a besoin d’un représentant, soutient Kant, car “Toute vraie république est, dit-il, et ne peut être autre chose qu’un système représentatif “. L’idée de représentation, qui est un emprunt fait à Hobbes, implique celle d’un “maître”, Kant revient ici à Aristote : “Car l’homme est un animal, affirme-t-il, qui, du moment où il vit parmi d’autres individus de son espèce, a besoin d’un maître”. Comment arrivera-t-on à ce “maître”? En effet du désistement, que nous avons vu plus haut, un espace vide se crée. Comme dans le cas de Hobbes et Rousseau, c’est de cet espace que s’élèvera la communauté ou le peuple. Mais cet ensemble d’individus est et demeure sans unité. En accord avec Hobbes et Rousseau, Kant dit que le représentant ne peut instituer l’unité au sein de cet agrégat d’êtres individualistes qu’est le peuple que par une volonté commune. On voit déjà son intention. La volonté dont il s’agit ne peut être que celle du chef de l’État. En effet, le contrat est une soumission à  une tierce personne. Puisque le chef se situe hors du peuple, c’est “une soumission commune à une contrainte extérieure “. Le contrat institue une structure de domination, supérieur / inférieur, parmi les hommes. Car le chef est en dehors de l’État. Il “(n’en étant pas un membre, mais l’auteur ou le conservateur) a seul le droit de contraindre, sans être soumis lui-même à un droit de contrainte”. Les membres de l’État sont égaux certes, mais sont tous soumis à une tierce personne. Celle-ci parle. Sa parole exprime sa volonté. Sa volonté est énoncée sous forme de décrets. Ceux-ci s’adressent à tout le peuple et  il est contraint de s’y soumettre. Cette soumission est indispensable à l’unité. Car c’est d’elle, la soumission, que peut résulter, au fond, le caractère commun de la volonté, laquelle est génératrice de l’unité C’est au chef de constituer les individus en un Tout. Seul le maître peut le faire parce qu’il est le représentant.


Le législateur

L’idée de souveraineté est toujours liée à la législation. On l’a vu chez Hobbes et chez Rousseau. Kant ne fait pas exception. Chez lui aussi, le chef suprême de l’État (le souverain) est le législateur. Les ordres ou décrets relevant de sa volonté le définissent en tant que tel. C’est lui qui dicte au peuple sa conduite. Le législateur est un être supérieur par rapport au peuple. Cela fait partie intégrante de l’idée de l’État. Kant le souligne ainsi: “Chaque État suppose le rapport d’un supérieur (le législateur) à un inférieur (celui qui obéit, c’est-à-dire le peuple) (“).


Le souverain, le chef ou le législateur, bénéficie, dans sa fonction, d’une protection sans faille. Tous les citoyens sont obligés par les lois “quand même on supposerait que le peuple serait maintenant dans une telle situation d’esprit que, si on le consultait, il refuserait vraisemblablement son adhésion”. Cela signifie clairement que le peuple ne peut pas s’opposer au souverain. Que la loi fasse ou pas son affaire, il doit s’y soumettre. Il s’agit là d’une soumission inconditionnelle. Il ne doit y avoir “ aucune opposition légitime du peuple contre le chef légiférant d’État. La raison pour laquelle le peuple a le devoir de supporter l’abus du pouvoir suprême jugé insupportable consiste en ce que son opposition contre la législature suprême est elle-même illégitime”. Le souverain a toujours raison. Il jouit de toutes les protections. Il est là pour réaliser une chose, l’unité. Il est la source des lois. Tout ce qu’il décide est juste. Le peuple n’a qu’à faire siennes toutes les dispositions du souverain.


La force extérieure limite la liberté extérieure par les lois civiles imposées à tous les membres sans exception.

 

C’est à l’obéissance inconditionnelle aux décrets du souverain que les membres forment un être uni. L’unité est pour Kant, comme pour les autres, une valeur incontournable pour instituer la collaboration au sein des êtres individualistes.


Voilà une idée concrète de la politique, dont l’objectif est l’esclavage ! 


Que faut-il retenir de tout cela? D’après tout ce que nous venons de voir, la politique est l’instrument par lequel on parvient à soumettre les gens parce qu’on y est en dehors de soi-même, c’est-à-dire dans la volonté d’un autre que soi. Elle est donc définie comme moyen de réaliser l’esclavagisation, autrement dit, la hiérarchisation des êtres. Il y a deux choses à retenir dans tout ça. La première est qu’elle est le nom donné à la structure réalisée par la politique; ce qu’il faut comprendre, ce n’est pas l’appellation qui importe mais la structure; la deuxième est le fait que le contenu de celle-ci se forme par la denqnqtisation, acte de vider ou d’essayer de vider l’être de sa substance première, quel que soit son sens, au bénéfice d’une nouvelle, la conduite dictée. Cette substance a la forme d’une échelle. L’esclavage, pour les blancistes, l’esclavagisation, terme scientifique et pratique, pour les Négresses et Nègres, selon la pensée de Jean Jacques Dessalines, est la domination praxique par le moyen de l‘imbrication des gens en un autre que soi, dont la politique est l’instrument.


C’est contre l’esclavagisation que nos Ancêtres, en se servant de Jean Jacques Dessalines, au moyen d’Agbawaya Toya, se sont insurgé-e-s pour ensuite ériger l’Éternel Empire d’AYITI, Corps d’Ubuntu, dont l’objectif immédiat est d’abolir à jamais l’esclavagisation et amener la planète terre à renouer avec le Soi Munal, Notre Essence Divine à toutes et tous, afin de cheminer ensemble vers la Négro-divinité, soit la Perfection, point culminants de l’Être Munal. Les blancistes, en s’associant aux libres pour éliminer physiquement Jean Jacques Dessalines, le 17 octobre 1806, espéraient supprimer à jamais la menace nègre sur les hommes et ils leur ont, demandé de ne plus parler de Jean Jacques Dessalines. Précisons un instant cette requête ! Premièrement il s’agit de priver la planète de la connaissance de celui qui dirigeait les Armées Victorieuses Nègres et de ses exceptionnels talents en la matière, ce qui mettra le blancisme, ainsi que ses pairs, en porte à faux, surtout au sujet de son idéologie antinègre; deuxièmement, ce qui n’est pas sans rapport au premier point, ils voulaient camoufler la pensée, bnqyée, de Jean Jacques Dessalines en matière d’Organisationnelle, cette pensée qui part du “Muc”, Gwqmunité du Soi Munal, à savoir qu’on se mène soi-même, qu’il en est ainsi de toutes les puissances du La : « Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.», et que, par conséquent, “l’esclavage est jamais aboli” et surtout que “ Jamais aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire. Cette résolution sera désormais la base fondamentale de notre constitution. » . Voilà ce que, en gros, les blancistes et noir-e-s libres ainsi que des libres de couleur voulaient vous cacher en assassinant Sa Majesté Jacques 1er le17 octobre 1806 et en instituant ensuite la république d’Haïti! 

   

Comment la politique, cette chose contraire et contradictoire, une horreur, est-elle entrée dans le monde? Il faut un préalable nécessaire, qui est le soi simple. Toute la démarche se conduit par lui dans le but de se donner un devenir effectif, au mieux, de se faire. Au début on entreprenait ouvertement la démarche mais les conséquences, pour les uns comme pour les autres, étaient désastreuses. Depuis que nous sommes entré-e-s dans l’ère de Dessalines, le travail se fait en sourdine, par exemple on ne parle plus d’esclavage en politique, soit la domination, mais la démocratie, dans le sens, contradictoire certes, de se gouverner par les représentants et représentantes, ce qui ne change rien au massacre de soi. C’est même idiot, idiote, de faire usage de ce mot en ce sens. 


Le 17 octobre 1806, date à laquelle Jean Jacques Dessalines Plus Que Grand est physiquement assassiné, devait être l’accélération du processus de zombification des habitants et habitantes de la planète, comme nous venons de le voir à travers les théories politiques, à l’avantage du soi simple, c’est-à-dire l’homme, mais au sens où l’entend le blancisme : “C’est 

le teint qui fait l’homme”, affirme Charles de Montesquieu, philosophe français. On croyait fermement qu’on allait avoir le temps suffisant pour atteindre l’objectif de la politique, soit “l’esclavage”, au mieux esclavagisation. La cause avance et le progrès est, semble-t-il, significatif parce qu’on parle, presque partout, de droits de l’homme, d’état de droit, de démocratie, du libéralisme, communisme, socialisme, christianisme, etc., alors qu’on est en pleine esclavagisation et qu’on n’en dit pas un mot, puis  qu’au contraire on chante, danse, boit, fume, s’envoie en l’air, joue, etc. ; la faim, même étant riche de ressources de toutes sortes, la mort, la maladie, que sais-je ! rien ne semble attirer sérieusement l’attention sur les conditions de vie et conduire à mettre en doute la vie qu’on mène ni même en faire une évaluation par rapport à celle d’avant, dans certains cas, à la conception ancestrale de la présence sur terre. L’Ancestralité est enterrée à l’avantage de la blancismité. On s’engage, tête baissée, dans ce qui est pleinement obscur et hautement douloureux. On est, de toute évidence, en unité avec l’État, tel que le définit le blancisme. On est, à tous égards, dans la représentation politique, façonné-e-par le souverain, le législateur, en vue de la paix et l’harmonie, dit-on. On est comme maîtrisé-e-, tel que nous venons de le voir, à travers les discours de philosophie politique et leurs pratiques quotidiennes, lesquelles, puisque c’est la réalité, sont plus farouches; même les assassinats massifs n’éveillent nullement les consciences. On obscurcit la bêtise pour ne voir que l’avantage qu’elle donne à soi. En effet le soi simple qu’on était s’est fait absorber par le plus rusé et qu’ainsi on est devenu-e- son lieu d’être, son esclavagisé-e-. Á aucun moment de l’histoire le blancisme n’était aussi populaire et prisé. Il mène partout le bal. Nous avons l’impression qu’il a fait l’unanimité autour de lui et que le “Muc” Ancestral, porté par Jean Jacques Dessalines, s’est évaporé. 



La question qu’il faut se poser est la suivante : Comment le blancisme s’y prend-il ? La réponse est simple, amarrer les siens et siennes propres à ses pieds par une corde discursive pour s’en servir ensuite à attacher, toujours par le même discours mais quelque peu remanié, ceux et celles du second étage, soit les peuples envahis, pas tous, bien sûr, seulement une partie, laquelle sera utilisée pour s’occuper du reste, du mieux qu’ils pourront. Cette partie est le fossoyeur sur notre Territoire.  Voyons voir !


Le bundanini

La façon de procéder elle-même n’est pas en soi, on peut y recourir dans bien des situations. Ce qui importe, c’est l’intention, autrement dit, ce qui est visé. Il est le seul à faire l’objet d’une évaluation. Ce qui est ici visé, c’est le bundanini, un discours racontant ou préconisant un fait que l’on sait faux. En bundanini, apparemment le résultat normal est ce qui importe. Cela est faux, c’est plutôt ce qui est raconté qui l’emporte. Pourquoi ? C’est que ce qui semble être le résultat, le résultat normal, est impossible. On n’a aucune attente envers lui. Par exemple, comment transférer à quelqu’un d’autre son centre de commandement personnel! Le renoncement à son droit de se commander est alors un non-sens. On espère plutôt vivement que les gens concernés croiront simplement au discours. C’est comme si le résultat apparent devenait une vérité pragmatique à travers la croyance au discours. En fait tel n’est pas le cas car les choses, en ce sens-là, sont inchangeables. Pour atteindre l’objectif, on fait appel à un budc, lequel est un mensonge, non pas une fausseté, dont le but est de supporter un bundanini. On reste dans le cadre du possible. Le soi simple est ce que l’on cherche à opacifier, dans sa tentative de se donner un devenir effectif. Cela ne doit faire l’objet d’aucun soupçon, tout doit se jouer là-dessus, afin que la croyance, le véritable objectif, voie le jour.  



Le budc est la perfectibilité de l’homme, une entité de l’esprit, alors le néant. Il en est question dans la pensée des auteurs que nous avons vu ci haut. Pourtant ce qui est est déterminé et se maintient en se nourrissant de ce qui fait de lui ce qu’il est. Dans la fluidité il n’y a pas d’être. Dans le budc on cherche à inculquer aux gens qu’ils peuvent devenir autre dans le sens qu’ils sont apte à agir autrement s’ils le désirent et qu’une telle possibilité est un fait naturel. On tente de contrecarrer l’effet de l’être en soi et, là où il est présent, du soi simple, non pas à les anéantir, pour la simple raison que cela est impossible. Tout ce qui compte, selon le discours, c’est la vie et la vie s’entend au sens d’être là, une réduction de la chose à sa plus simple expression. Ainsi on ouvre la porte au fait de dicter la conduite à suivre, la possibilité de devenir autre trouve en elle son sens. Elle est sensée bénéficier le changement, soit le devenu autre. En mettant la vie comme finalité de sa présence, le massacre de soi devient plus facile à accepter, puisque c’est au nom de la vie, le désistement, la représentation, le pouvoir, comme acte de commander, la démocratie, comme moyen d’édifier tout ça, la loi comme la voix du pouvoir, et la répression, qui est purement l’oppression, façon d’amener les citoyennes et citoyens à agir conformément à la domination du soi simple. La seule vérité dans tout ça est l’opposé de ce qui est dit. Le bluff est le gâteau de la positivité. Ils font la guerre à tout ce qui y est contraire et contradictoire. Ils louent sans cesse le fait d’être en de telle situation, que ça colle ou pas. Ils produisent une abondance de louanges à la chose afin d’assommer le plus de gens possible. C’est ce qui explique que même en état de kokcn hcn dewqjmq il y en a plein qui acclament vigoureusement l’État qui dérive du dessaisissement. C’est effrayant. La quasi totalité des citoyens et citoyennes qui débattent sur la place publique, soit radio, télévision, réseaux sociaux ou autre, sont des adeptes du budc. Ils le pratiquent constamment, jour et nuit, et en toute bonne conscience. Ils y ont constamment recours pour présenter la réalité, en toute chose. Pratiquement rien de tout savoir, populaire comme rationnel, n’est le fruit de l’économie du budc. Ils ne sont jamais rassasiés. Personne n’est vrai dans le monde des hommes, il n’y a pas de gens de bien. Ce sont tous des criminel-le-s. Des blancistes, parce qu’ils sont des hommes, Jean Jacques Dessalines disait : “Ce sont les vrais cannibales”, ce qui signifie qu’ils vivent de la mort des autres.            



Le souverain, qui est le pouvoir même et qui est, par le fait même, le législateur, est un oppresseur hors de pair. Tout d’abord il dicte aux gens leur conduite, ce qui dépasse les bornes, pour des êtres dits intelligents, et une parole à laquelle ils ne peuvent pas désobéir, sous peine de punition sévère sans aucune possible protection. Ils sont totalement livrés à l’État. Quelle tristesse!



Les hommes, particulièrement ceux et celles qui sont habillés en droit, couleur hautement délétère, mangent non seulement la vie des siennes et siens mais aussi celle des autres, d’où leur nom de vrais cannibales qui leur est attribué par le Missionnaire Divin, Jean Jacques Dessalines. Un citoyen, une citoyenne, par définition, sont des être encerclés, par la police ou d’autres milices, et l’armée. Ces gangs, dénommés forces de l’ordre, tuent des citoyennes et citoyens impunément. Il s’ensuit que dans l’ordre du droit, on a droit de vie et de mort sur les gens. Dans ce système ce ne sont pas les gens qui importent, quoiqu’ils soient le premier élément, le ce sans quoi, mais l’institution. Nous l’avons vu dans la pensée de Jean Jacques Rousseau. C’est le “contractant”, un produit qui est lié au “corps moral”. Le philosophe allemand, Emmanuel Kant, soutient : “ le peuple a le devoir de supporter l’abus du pouvoir suprême, ... son opposition contre la législature suprême est elle-même illégitime”. Ce comportement devait suffire à renverser leur édifice sinistre. Au contraire il le consolide, ce, pour trois raisons particulières. La première est que la force fait droit. Celui-ci est nécessaire. La deuxième est la nature du soi simple des citoyens et citoyennes qui, jusqu’à un certain point, résiste à l’assaut de la structure politique, nous l’avons dit, ce qui est est déterminé; il en est tel, faut-il le souligner, parce que l’être politique est de même nature que l’homme livré à lui-même. Le même demeure auprès du même. Ce fait incontestable ouvre la porte à la troisième raison, à cause de leur similitude, ils trouvent dans le droit, la zombification, la leur propre par le système d’autorité, mauvais traitement des autres, institué par le renoncement, le moyen de se vivre, soit s’exécuter en accord avec leur penchant. Cette occasion que le droit leur accorde, laquelle est de maltraiter les autres, est la force qui les retient, parce qu’elle les attire irrésistiblement, auprès du droit. Donnons quelques exemples ! On peut s’enrichir sur le dos des autres; on peut mépriser certaines personnes pour de multiples raisons; on peut se moquer d’une pluralité d’autres; on en domine plein, soit jouer au chef contre eux; on peut en faire emprisonner selon son bon plaisir; on peut tendre des pièges à un nombre incalculable; on peut appauvrir et affamer autant qu’on veut; on peut comploter contre une foule d’autres; on peut nuire aux autres comme cela nous plaît; on peut salir la réputation des autres autant qu’on désire; on peut en tuer, en tuer et en tuer sans avoir à se soucier de quoi que ce soit; bref, ce qu’on est intérieurement est en pleine festivité au coeur de la politique au point qu’on oublie le désagréable qu’elle nous inflige de temps en temps. Tout porte à croire qu’on ne voudrait pour rien au monde se défaire du droit. Cela fait, sans l’ombre d’un doute, l’affaire du système mortifère. Nous comprenons pourquoi on tient tant à l’institution.



Pour la même raison nous comprenons les gens qui s’étaient accrochés à l’esclavagisation et ceux et celles qui faisaient de la république d’Haïti leur collier et même après sa destitution. Ils sont des adeptes du blancisme. Ils font quotidiennement la guerre à leurs pairs, ils en ont des raisons et des moyens de s’entre-déchirer. Avec le blancisme, c’est le mariage trop bel. Jean Jacques Dessalines dit : “Ces gens sont nos ennemis naturels” alors que, eux, ils crient sans cesse à leur sujet : “Les amis d’Haïti”. Jean Jacques Dessalines dit : “Ils sont des monstres” tendis que, eux, ils les qualifient de “gens qui les protègent contre leurs concitoyennes et concitoyens alors que les blancistes sont la bactérie mangeuse de Négresses et Nègres. Ils s’en prennent à eux chaque fois qu’un d’entre eux est accusé de mauvais comportement à leur égard par les blancistes mêmes, des pairs avec qui travaillent-ils, les blancistes, dans leurs intérêts propres, lesquels sont toujours en opposition avec les leur. Les blancistes conduisent plusieurs génocides sur le Territoire ainsi qu’ailleurs. Jean Jacques Dessalines les a prévenus, une multitude de fois, d’éviter tout contact avec les blancistes parce qu’ils ne savent faire qu’une chose, génocider. Ils passent l’éponge sur tous les actes de génocide perpétrés sur le Territoire comme ailleurs. Tous les assassinats organisés par le blancisme contre les Nègres et Négresses de la planète, soit ici comme ailleurs, à l’aide des bras de leurs pairs, ils les accusent et ne parlent aucunement de lui. Ils prêchent que c’est la faute de leurs pairs si ça va mal et que le blancisme n’est est pour rien. Ne sont-ils pas plus coupables que ceux et celles qu’ils accusent. Au moins ils le sont autant. La république est destituée, il n’en reste rien. Par son fantôme, ils continuent à se dresser contre l’Empire d’AYITI, c’est-à-dire s’afficher en ennemis de Jean Jacques Dessalines et nos Ancêtres. Comme le 17 octobre 1806, ils rejettent l’Empire d’AYITI et n’en parlent pas, publiquement. 



L’Empire d’AYTI est antipolitique alors ils n’en veulent pas; L’Empire d’AYITI est Ancestral, ils ne flirtent pas avec ce qui est nègre. N’importe quelle personne qui se montre très critique envers le blancisme et ceux et celles qui s’appuient ouvertement sur les blancistes mais qui professait et professe encore, même disparue, la république d’Haïti, est l’adversaire farouche de Jean Jacques Dessalines, des Ancêtres et du Peuple Impérial. Cette personne milite pour le blancisme, porte d’entrée du kokcn hcn dewqjmq. Elle travaille ouvertement aux malheurs des Ayitiens et Ayitiennes. Ses critiques, ce n’est que pour camoufler ses actes, ce qui s’appelle, dans ce contexte ci, jouer à l’autruche.     



Le monde est sans boussole mais toujours debout.    


La résistance

Sur le point de plonger la tête la première, le monde reçoit une petite tape, l’invitant à regarder en haut, dans la direction de l’Éternel Empire d’AYITI, dont l’Administration vient d’être rétablie. Le Soi Munal s’impose alors et l’abolition de l’esclavagisation est en  rappel. C’est, au final, l’inébranlable réalité du La qui s’apprête à drainer l’attention vers elle.    



Nous ne pouvons pas bien nous acquitter de notre tâche si nous ne sanctionnons pas les bluffeurs, les assoiffer de morts, les fauteurs de troubles. C’est une façon de les pointer du doigt, de les présenter devant tout le monde afin qu’ils soient reconnus pour tout le Mal qu’ils ont fait et qu’ils étaient sur le point de faire si l’Empire d’AYITI n’était pas intervenu. 



L’Empire d’AYITI est le Territoire du “Muc”, tous ceux et celles qui ont opté pour le soi simple et son expression le droit n’y sont pas la bienvenue. Ils sont obligés de rester là où sont leurs pairs. Tous celles et ceux qui traversent la frontière seront mis en état d’arrestation, ils seront jugés et condamnés. Leur sort définitif sera fixé par la population.  



Les gens qui sont sur le Territoire Impérial et qui sont unis avec l’homme, puis qui ont déjà travaillé avec lui pour l’aider à atteindre son objectif, sont coupables des mêmes crimes et écoperont le même sort que lui. 



Tous celles et ceux qui collaborent avec les blancistes en vue de rééditer le 17 octobre 1806, parce que la république d’Haïti n’est plus et que, par conséquent, nous revenons à la case départ, seront nécessairement mis en état d’arrestation pour être jugés et punis sévèrement. 



Le ou les blancistes pour lesquels ils travaillent, connaîtront le même sort, s’ils sont sur le Territoire Impérial. Ils seront accusés d’actes terroristes et de crime contre l’humanité, puis en même temps de tous les autres crimes, incluant les génocides déjà connus, devant le tribunal pénal international. 



Les amoureux et amoureuses de la défunte république d’Haïti qui ont participé aux crimes contre l’humanité et aux génocides, seront aussi livrés au tribunal pénal international.   


Ceux et celles qui ont commis le crime contre l’Empire d’AYITI emprunteront le chemin du pays sans chapeau. 



Tout crime contre l’Empire d’AYITI est commis en toute connaissance de cause et les personnes qui seront reconnues coupables d’un tel crime seront livrées à la mort.


L’Empire est, pour le salut de tout le monde. Tous et toutes y ont leur place. Il suffit de vouloir y être et s’adonner à son mode existentiel.



Tous les gens du Territoire Impérial qui sont expulsés de la Dominicanie sont invités à se constituer en CQ, Comité de Quartier, selon les règles établies, pour pouvoir recevoir ce qui leur revient, soit leur part en héritage, soit des biens et ressources, pour pouvoir vivre leur vie conformément à leur essence, si tel est leur désir.



Nous demandons à tous ceux et celles qui y sont encore et qui attendent l’ordre d’expulsion ou qui tout simplement désirent rentrer, de le faire sans hésiter s’ils comptent accéder à l’Empire d’AYITI et de se constituer en CQ, partout où ils se trouvent, en suivant les règles établies, afin d’entrer en possession de leur héritage ancestral. 


Etc., etc., etc., 



Le Décret est en vigueur dès aujourd’hui, le jeudi 17 octobre 2024.



Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :

HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn

 


https://www.linkedin.com/pulse/le-17-octobre-2024-l%25C3%25A9blouissante-revanche-dessalines-d-orl%25C3%25A9ans-tgzne


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