L’Éternel Empire d’AYITI, à travers Sa Majesté Jean Jacques Dessalines, est l’ARRÊTOIR.

 

Samedi 10 février 2024


 

 

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L’Éternel Empire d’AYITI, à travers Sa Majesté Jean Jacques

Dessalines, est l’ARRÊTOIR.

 

Être et exister vont de compagnie et ils sont yun et, par le même, indissolubles. Être et exister sont interchangeables dans le sens que l’un est contenu dans l’autre. Sous ce rapport ils sont contemporains. En effet dès l’apparition de l’être, l’exister y est déjà. Il est la forme de l’être

 Prendre, par conséquent, il est en prêtant la phonation du vocabulaire aristotélicien, en puissance. Il sera plus tard en acte, sous l’effet de la conscience de soi, d’abord, et la bÄnqyée, fruit du calcul bÄnqyel, ensuite. Cela se fera dans le monde sensible. L’actualité de l’exister est alors insérée dans le temps. Sa présence précède son actualité. Il en est ainsi parce que le bÄnqy ou la pensée doit d’abord agir sur l’être pour ensuite accorder le résultat avec lui-même, il s’agit de son aspect multiple, dénommé badr, pour arriver à la yunité seconde effective, la part munale par excellence. Somme toute exister, qui est la photographie, extérieure, de l’être, ici le munal, est l’actualisation de l’intérieur, à l’extérieur, de l’être, la science acquise de celui-ci, sous la puissance du bÄnqy. En d’autres termes, exister, c’est vivre conformément à son SOI, son être lakortal, ce que l’on est en tant qu’être de façon ofowu, Volonté de Notre Dieu, GWQMRTLA. Exister est la part qui est réservée à l’être munal dans son être propre, c’est-à-dire son accomplissement, sa perfection. C’est là la yunité de l’être et exister. Leur effectivité est leur fortification.

L’Empire d’AYITI que le Plus que Grand, Jean Jacques Dessalines, a fondé en lui-même, en tant que phénomène, personnalisation du SOI MUNAL, est l’existence ou l’exister en acte. Ce n’est pas n’importe quoi comme la politique. L’Éternel Empire d’AYTI est le SOI extériorisé, le mode d’agir propre de l’être munal : « Nous avons osé être libres », dans le sens de Gwqmun, être en soi, dit Dessalines, lequel soi était entravé dans son mode d’agir par les tentatives malsaines du blancisme, « osons l’être, poursuit-il, par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». C’est le programme de vie, notre finalité immédiate. En somme l’existence, au mieux, l’Empire d’AYITI, est une sans-issue de l’acte d’être, qui est la Gwqmunité, être en soi-même, en commande de soi-même par soi-même et pour soi-même, que le Grand Savant Jean Jacques Dessalines a énoncée. Cet acte est enfoui dans l’Éternel Empire d’AYTI et celui-ci est tout l’acte en question. L’Œuvre de Sa Majesté Jean Jacques Dessalines est indicible.

Il faut comprendre que l’Empire d’AYITI est là où on est en soi, par soi et pour soi. En opposition à la réalité, qui est hommale, chose vide parce que pure mentale, soit sans extériorité, « nous marchons dans d’autres voies», nous-mêmes, notre corps. Notre lieu d’être, la munalité, parce qu’elle est ofowu, est à l’antipode de l’hommalité, fruit de la pure pensée, être alors chimérique. La logique de l’Empire d’AYTI nous enferme hermétiquement dans l’Empire d’AYITI, le MUN, qui est nous. Il n’y a aucune relation possible entre NOUS et ce qui n’est pas NOUS. D’ailleurs c’est ce qui justifie, en tous sens, la plainte pour génocide contre le Canada au tribunal pénal international. C’est un « monstre » dit Dessalines, qui cherche à se glisser dans notre sein, là où il n’a pas sa place. Nous sommes inaptes à recevoir une telle chose même dans notre voisinage. Jean Jacques Dessalines, le Grand Savant, a prédit quelque chose de terrible : « S'ils trouvent (les blancistes) un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions », ce qui est un pur désordre, donc la mort. Et pire, nous l’avons vu, le génocide, l’eliminrgyo pour le grand remplacement. Le génocide ayitien du début des années 1990 par le Canada, en considérant le contexte dans lequel il a eu lieu, n’a pas de cause puisque la livraison de médicaments et la nourriture pour enfants démunis n’était pas frappée d’interdit. La cause est ailleurs, plus précisément dans la blancismité, ce que Jean Jacques Dessalines appelle l’étranger par rapport à nous : « Qu'avons-nous de commun avec ce peuple bourreau, dit-il ? Sa cruauté comparée à notre patiente modération ;(…) l'étendue des mers qui nous séparent ; (…) nous disent assez qu'ils ne sont pas nos frères, qu'ils ne le deviendront jamais. » Ce sont « nos ennemis naturels », affirme Dessalines. « Le blancisme, souligne-t-il ailleurs, est un monstre que la terre engloutit trop lentement.» Sa vocation est de donner la mort. Cela met en évidence l’impossibilité irrelative d’être même non loin de ces gens. Il n’y a aucune ouverture sur eux. Il n’y a que la république d’Haïti qui accueille favorablement « nos ennemis naturels » parce qu’elle est leur fruit. L’Éternel Empire d’AYTI est antithétique à l’hommalité, principe originel du blancisme, nécessairement la politique, dont « l’esclavage » est la finalité.

 

Le message de l’Éternel Empire d’AYTI est évident : ON EST ou ON N’EST PAS. L’être et exister est UNIQUEMENT DANS l’ÉTERNEL EMPIRE D’AYITI. L’Éternel Empire d’AYITI, à travers Sa Majesté Jean Jacques Dessalines, est l’ARRÊTOIR. Il est notre protection, ce en tous sens.

 

Mais qu’est-ce que c’est, au juste, être et exister dans la science de l’Éternel Empire d’AYTI ? Être et exister, c’est se mener soi-même, en dehors de tout « maître et propriétaire » : « Si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, nous dit Jean Jacques Dessalines, Éternel Vainqueur du blancisme, songez que c'est à vous maintenant à le conserver ». De quoi s’agit-il? Après la reprise de la Crête-à-Pierrot, l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines a reçu des chefs de groupes résistants présents à la Petite-Rivière de l’Artibonite, le mandat de désentraver la Gwqmunité de la Population Nègre, ce qu’ils tentaient mais en vain de faire eux-mêmes. À la fin, le premier janvier 1804, il s’est présenté devant les gens pour leur remettre en main propre le résultat de ce qu’ils lui avaient confié, qu’il a dénommé « le Dépôt Sacré », c’est-à-dire leur Gwqmunité enfin désentravée. Il est important de comprendre ce qui suit : Le « Dépôt Sacré » n’est pas au Général Éternel Vainqueur mais au Peuple qui lui a donné la Mission Divine. La Gwqmunité est à jamais au Peuple et à lui seul. La raison est qu’elle est un Mbwa de soi-même. Ce Mbwa est le moyen par lequel l’être munal s’exprime en acte et se dirige effectivement. C’est tout l’être qui se livre par ce Mbwa. Il résulte de cela que nous sommes exclusivement dans nos mains. Il est contraire à l’être ofowu de renoncer au Mbwa de se gouverner soi-même. C’est pourquoi il revient à NOUS et à NOUS SEUL(E)S de maintenir ce Mbwa, soit le garder en nous. Le gouvernement de soi en soi, par soi et pour soi est l’expression pleine de l’être munal. Dessalines, le Grand Savant, auteur de la base fondamentale de la Constitution, y insiste : Article 1er.- Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti. Art. 2.- L'esclavage est à jamais aboli. L’État est la force de se commander collectivement. Dans l’Empire d’AYITI cela est exclusivement au Peuple parce que c’est lui l’État. Ce point est dessalinien car il oppose l’Empire d’AYTI aux formations politiques pour lesquelles l’État sort du renoncement au droit de se mener au profit de l’institution qui en découle. Les « individus », chez ces gens, ne forment pas un peuple, ils sont et restent des « individus ». D’où l’individualisme. Ils deviennent un peuple dans la création du pouvoir, qui n’est ni eux ni à eux, quelque chose de séparé d’eux. Dans la bÄnqyée de Dessalines, qui est ancestrale, nous sommes déjà tout sur le plan de l’être. La part munale par excellence est de se manifester à l’extérieur. Nous sommes en nous-mêmes et il en découle que « nous ne dépendons d’aucune puissance de l’univers ». À cause de cela « l’esclavage », qui est l’esclavagisation, se faire mener par d’autres que soi ou également vivre dans la pensée des autres, « est à jamais aboli ». La logique dessalinienne est implacable. Et ce n’est pas tout. Dessalines auteur précise : « Art. 12.- Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire, à titre de maitre ou de propriétaire et ne pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété ». Avant la promulgation à Dessalines, Capitale Impériale, il a dit, dans son discours du 28 avril 1804 : « Cette résolution est la base fondamentale de la Constitution ». La finalité de la politique moderne, l’idéologie des droits naturels de l’homme, initiée par le philosophe anglais, Thomas Hobbes, au dix-septième siècle, et tout ce qui en dérive, est battue en brèche par le Grand Savant de la chose organisationnelle Jean Jacques Dessalines. Le premier élément de la BÄnqyée Organisationnelle de Jean Jacques Dessalines est être en soi, ce qui se solde par se mener soi-même et être à jamais en plein accord avec soi-même. Il s’agit de s’affirmer, se placer, fermement et puissamment debout, en avant. Sans cet élément il n’y a pas d’existence puisqu’il n’y a pas d’être en soi, le MUN.

 

Toute pensée du dehors, notamment hommalité, droit de l’homme, état de droit, démocratie, renoncement à son droit de se gouverner, économie, religion, est bannie dans notre sein, car « Quel peuple a combattu pour nous ! », soutient Dessalines, il faut y lire que ce qui est à l’origine de la Résistance Gwqmunale est la Volonté d’être en soi, par soi et pour soi, non pas un élément extérieur. C’est ce que nous sommes, la Gwqmunalité, expression et protectrice de l’être, qui nous a conduits à nous battre. Bukmqn l’a dit : « Écoutons la Voix qui nous parle de l’intérieur » C’est la VOIX DIVINE. Pourquoi ? Nous sommes l’Œuvre Divine. « Quel peuple voudrait recueillir les fruits de nos travaux, insiste Dessalines ? » Il est ici question du peuple que l’on servirait ou auquel on se donnerait après la Fracassante Victoire. « Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves », affirme-t-il, c’est-à-dire vivre dans la pensée des autres que soi. Alors ce serait tombé le plus bas possible, la perte de notre MUNITÉ! Contre tout cela, « Marchons sur d'autres voies », soit en NOUS-MÊMES, s’écrie-t-il.

Il n’y a pas de place pour le vide. L’Empire d’AYITI est la seule pensée et le seul fait qui vaillent.

 

Il est clair que, pour Sa Majesté l’Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines, il n’y a qu’un être et par conséquent qu’une voie. Pourtant il est question des êtres qui ne sont pas comme nous. En plus l’autre être est en soi du vide, une chimère, une chimère à qui l’on parle. Cela donne à entendre qu’ils sont des sous-êtres. Non tel n’est pas le cas. Ces êtres sont, par exemple, des étrangers, à cause de leur contenu d’être qui est une entité mentale, alors sans extériorité. Cela dérive d’une mauvaise conception de soi. Il faut savoir que la conduite qu’on se donne découle toujours de la connaissance qu’on a de soi. Ces êtres ont fait de ce faux savoir leur contenu d’être. C’est pourquoi ils ne sont pas des êtres comme nous. Dessalines parle de la Conduite Impériale comme une concorde alors que ces étrangers présentent leur vie collective en tant que lieu d’affrontement et des autres comme des objets à conquérir.

 

La pensée produite (pensée de soi) oriente sa faculté de penser, laquelle fournit les pensées à exécuter en vue de vivre conformément à soi, ce que l’on croit être soi. Elle est la source de ce qui est bien et ce qui est mal. Tout ce qui s’adresse à soi lui est soumis pour découvrir sa valeur positive ou négative. Elle est le moule de la pensée, la conduite et l’être pragmatique, ce que l’on est dans la réalité. Ainsi il est juste de dire que l’être ou la personne est dans la conception de soi, comme un bric de rapadu, masse de sucre brut enroulé dans du tah, comme on dit chez nous, particulièrement dans la Karaïbe.

Là où la pensée acquise est fausse, c’est-à-dire qu’elle s’oppose à l’être ofowu, objet initial, lequel ne peut cesser d’être ce qu’il est, la conduite qu’on se donne s’institue en un champ de désordre. C’est comme une automobile que l’on force à aller dans le sens contraire, par exemple, à reculons ou de côté. L’être ofowu n’en est pas atteint car, dans n’importe quel contexte, il est et demeure ce qu’il est. Mais l’être de la pensée, puisqu’il est sans extériorité et qu’il est, par conséquent, l’être de base, sous l’effet de la mordante insatisfaction de soi, à savoir que la réalité et l’être dont on a conscience ne sont pas en adéquation, l’impossibilité de la soumettre et l’ignorance de sa fausseté, il tourne en roue libre. Il en résulte alors, chez la personne, le mal d’être. C’est la pathologie hommale qui prend le dessus, plus précisément, son penchant de destruction. « L’individu » hommal tient aveuglement à être  et ne veut être que tel qu’il se conçoit. Il devient donc une source jaillissant de la mort de tribord à bâbord, sans s’épargner lui-même. La mort partout, en tout et toujours, est sa paire de lunettes. Il n’est pas en pleine rage mais calme puisqu’il est pleinement ce qu’il distribue à droite et à gauche, le jour comme la nuit et 365 sur 365. C’est pour cela que Jean Jacques Dessalines dit que « le blancisme », qui est par cet être de pensée, « est un monstre que la terre engloutit trop lentement » et qu’il est « notre ennemi naturel », soit notre être à nous, être ofowu, le MUN. C’est sous cet angle-là que ces gens sont des étrangers à nous et qu’«ils ne sont pas nos frères et sœurs ». Nous ne pouvons pas les avoir près de nous comme dans nos seins. Pendant le siège de Port-au-Prince, l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines a rencontré un officier français, âgé de 70 ans. Après la bataille il a exprimé le désir de rencontrer en chair et en os le Général Dessalines, avant son retour en Europe. Jean Jacques Dessalines, le Soldat, a accepté de lui accorder audience. À la fin, en le regardant s’en aller, le Missionnaire Divin, qui était de toute évidence satisfait de leur discution, disait : « Je le prendrais dans mon état-major mais il est blanc », soit blanciste. On savait que les propos du septuagénaire à l’endroit des combattants et combattantes nègres étaient exécrables. Le mal d’être est le seul désordre de la terre.

 

Les blancistes qui sont, au plus haut point, les fruits du mal d’être, ont transformé la planète en un champ d’horreur, la cime de l’horreur, et de la mort, la mort inexorable. Nous, Négresses et Nègres, nous savons de quoi nous parlons. Présentement, en Palestine, les Juifs de la terre et leur gouvernement sioniste, sans oublier leurs États frères qui les accompagnent, font pleuvoir, sur les Palestiniennes et Palestiniens, les crocs du mal de vivre. Les victimes quotidiennes du blancisme sont innombrables. Il n’y a pas de coins ni constituants de la planète qui soient épargnés. Cela s’explique par le fait que l’agression des autres en vue de les annexer à soi est un impératif du mal d’être pour se faire conformément au résidu de la pathologie hommale. Dans le sein du blancisme même, les choses ne sont pas mieux. La logique d’agression externe au profit de soi tient à l’interne mais avec une intensité moindre pour répondre aux exigences du fonctionnement qui doit déboucher, par la possession totale, sur le règne de l’un. Au niveau international c’est l’absorption des sociétés ou nations entières. La cruauté est, en principe, illimitée mais, en pratique, réduite, provisoirement, par le profit du résidu. L’action sioniste sur les Palestiniennes et Palestiniens ainsi que le génocide nègre conduit par le Canada en sont des preuves tangibles. Au niveau de la société ou la nation blanciste elle est « individuelle », comme on dit. C’est l’un contre l’autre, sans négliger la violence étatique. Il faut alors des normes régulatrices de comportement pour le succès de l’entreprise. Tout « individu », soit le singulier hommal, tout groupe, tout organisme, toute institution, toute organisation, etc., dépose, d’une manière ou d’une autre, ses empreintes sur les autres. Il est très difficile, voire impossible, de contenir les gens à une limite de cruauté. La cruauté, dans le contexte du mal d’être, invite sans cesse à aller plus loin. Ainsi on assiste à l’interne à la naissance du concept de crime organisé, à des tueries, à l’opposition de femme versus homme, etc. la sécurité, en tout et partout, n’est pas de mise. Et ils s’y font.

 

Le concept d’étranger de Dessalines est implacable et en tous points justifiés.  Ce concept met en évidence l’être de pensée qu’est l’homme, dont le blancisme est la plus vive expression, par l’irrévocable discorde originelle qui cimente leurs relations entre eux et leur caractère hostile envers les autres, particulièrement ceux qu’ils dénomment gens-pas-comme-nous, et l’objectif ultime qui est la domination de l’un par la possession totale; dont l’actuel fondement est l’anthropologie des droits de l’homme. Tout est centré à ce niveau, le concept d’étranger. Jean Jacques Dessalines parle de l’être ofowu lorsqu’il affirme qu’il n’y a pas de nuances épidermiques dans l’Empire d’AYITI, ce qui nous oppose foncièrement aux blancistes.

Il en est de même lorsqu’il a répondu au gouverneur de la Jamaïque, qui lui avait conseillé de ne pas faire confiance aux Polonais et qu’il fallait même les supprimer : « Ce n’est pas à vous, dit Dessalines, de me dire comment traiter mes nationaux ». Tous ces gens sont de l’Empire d’AYTI, par leur être ofowu et leur bÄnqyée collective qui est leur. Nos Aîné(e)s, nos Ancêtres immédiats, disent de Jean-Pierre Maillet, un Français au prétendu Saint-Domingue, qu’il est « bon blanc ». Il n’est pas question de sa générosité mais de sa nature, son essence, ce qui fait de lui un être. Les Négresses et Nègres parlent de ce qu’il est en tant qu’être. Dans l’esclavagisation, tout se joue là-dessus. Il est sans cesse question de quintessence, devant cette chose horrible. Le « bon » de Jean-Pierre Maillet n’est pas attaché à son teint mais l’usage de celui-ci permet de le localiser physiquement non pas comme son prédicat. Il signifie être ofowu, donc « vrai ». En d’autres mots il est un blanc tout court. Tel est le cas de l’appellation « Notre Dieu », « Bon-Dieu » de Bukmqn – vocabulaire de Jean Jacques Dessalines, certes -, qui signifie « Dieu Véritable », non une entité fabriquée par l’esprit de l’homme. Jean-Pierre Maillet avec tout son groupe a combattu du côté de l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines. Il était même un des militaires nommés comme chefs de département, soit représentant de Dessalines auprès du Peuple Vainqueur. Le septuagénaire français, malgré ses compétences, était jugé indigne en compagnie des Résistantes et Résistants. La raison donnée est qu’il était blanc. Il n’a pas postulé pour ce poste. C’est l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines qui, par l’essence WÄnbadr en lui, a jugé, en tant que pareil, qu’il avait la compétence pour être à cette place. Sa blancismité n’est pas une question de teint mais de pensée, être artificiel. Le bannissement de l’usage du teint par Sa Majesté Jacques 1er dans l’Éternel Empire d’AYTI est le rejet de celui-ci, le blancisme ainsi que sa source, l’hommalité. L’étranger a sa place ailleurs. Sachons que la race est une invention européenne. Ici c’est l’être ofowu, le MUN. La fréquentation n’est qu’entre eux. L’essence des blancistes n’est pas celle de l’être ofowu que nous sommes. Elle nous est étrangère, nous sommes des êtres munaux. Voilà la bÄnqyée de Sa Majesté l’Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines!

 

Cela sous-entend que les gens se réunissent seulement entre pairs. Cette pensée est, sans doute, en adéquation avec la réalité, d’où son caractère de bÄnqyée. Elle est soutenue par la nécessité d’être auprès de soi-même, Mbwa de maintien en soi-même. Jean Jacques Dessalines l’a clairement énoncé en mettant en relief la discorde naturelle entre l’étranger (la blancismité) et l’être ofowu. Pourtant on voit le blanciste qui institue la conquête : « La conquête, dit-il, est la chose la plus naturelle au monde». La nature est l’étalon, chez les hommes. Ils ne voient pas la conquête comme le fruit de l’inimitié mais une dernière main pour finaliser la chose. C’est le refus de s’y adhérer qui est une violation de l’ordre naturel qui est appelé à être ordonné par eux. C’est dire que l’autre que soi, appelé gens-pas-comme-nous, ou sous-soi, donc sous-homme, est sous-entendu et indispensable dans l’ensemble de l’homme. Bien sûr que oui, mais il ne l’est pas dans le groupe des hommes ou des blancistes, seulement dans le monde monté mentalement par eux, à savoir eux et les autres. Il y est en tant que tapis. Il faut qu’il « soit » pour que le blancisme remporte victoire sur le mal d’être. Le sous-soi n’est pas en soi mais en vue d’un autre que soi, celui qui est considéré comme l’être en soi, le réel (mental) mais le faux. Le soubassement de celui-ci. C’est pourquoi il est sous entendu et indispensable et qu’il faut aller à sa conquête.

 

Il y a d’autres raisons à la nécessité de la présence du sous-homme dans le monde érigé par le blancisme, par exemple, la domesticité ou les travaux refusés par les blancistes et surtout le masquage, soit permettre aux blancistes, eux-mêmes dominés, pour que les autres se sentent être ou en voie d’être ce qu’ils croient être, de ne pas se voir  tel qu’ils sont vraiment en ayant des êtres à piétiner. On a le gendarme de l’officier. Les parents et parentes, les pasteurs, pasteures, les prêtres, prêtresses, les patrons et patronnes ainsi que les chefs d’entreprises, les enseignants et enseignantes, les professeurs et professeures, etc., occupent une position qui leur permet d’avoir de la prestance. Telle profession rehausse la personne par rapport à telle autre. Telle famille est en position enviable par rapport à une multitude d’autres. Tout cela, et bien d’autres, calme, pendant un moment, les vagues tumultueuses et mordantes du mal d’être.

Le grand avantage dans l’ensemble blanciste est la présence des fruits de la conquête. Faut-il le souligner, celle-ci a de nouveaux visages. On arrive chez les blancistes sous différentes formes. Cela compte peu. L’important, cette masse de sous-hommes est là. Si peu nombreuse soit-elle, c’est à dessein, elle joue le rôle de sédatif contre les démangeaisons du mal d’être. Mais jusqu’à un certain point, par les mauvais traitements à la tonne qu’on les fait subir. Ils sont sans défense. Les titres n’y peuvent rien car ils sont sans valeur aucune quand il s’agit d’eux, au mieux, lorsqu’ils sont attribués à eux. Même le plus bas des hommes les fait subir toutes sortes d’exactions avec la plus grande approbation de toutes et tous ou presque. Ceux et celles qui font bande à part sont tellement minimes qu’on peut parler sans exagération d’extraterrestres. Dans ce cas précis, les blancs tout court, la chose a une certaine limite parce que, dans le cas contraire, ils subiraient l’assaut des plus enragé(e)s. Ne dit-on pas : « La charité bien ordonnée commence par soi-même ».Quel que soit ce qu’on fait aux gens-pas-comme-nous ou ce qu’on dit d’eux, tout passe à moins qu’il y ait un risque pour X ou pour soi-même. L’élan vital oblige.

 

J’ai vécu presque toute ma vie au Canada – il a fallu que je comprenne très bien les choses -, j’en ai vu des choses. J’en parle dans plusieurs de mes nombreux ouvrages. Du simple regard méprisant aux insultes ouvertes en allant jusqu’aux coups montés, à la demande et sous la supervision des autorités, pour arriver aux assassinats dans l’indifférence la plus totale des hommes. Nous avons même assisté à un cours public, en pleine rue, sur la manière de : « Je vais vous montrer comment tuer un nègre » et le jeune est vite tombé par terre, sans vie, sous le regard glacial de la population. Ils sont venus l’enseigner en AYITI même et sont allés le pratiquer jusqu’au Gelefwe, «  en Afrique », comme ils disent, notre terre ancestrale. Il y a tout un art de la mort qui a été inventé rien que pour nous. Nous portons en terre des jeunes, de très jeunes gens, perdus dans ce labyrinthe empesté (de vous), qui se donnent la mort parce qu’ils sont trop faibles pour supporter le poids du génocide en cours. D’autres, de tout âge, choisissent de s’isoler devant cette impitoyable douleur. Là-bas, nous sommes sans lieu, nous nous justifions sans cesse. Nous nous y préparons toujours, c’est être dedans sans y entrer encore. Il n’y a rien de mauvais, faisant appel à la mort, qui ne nous ressemble pas. Pour, ce qui est à nos yeux, un rien, par exemple se promener, nous voyons se dérouler ou brandir les banderoles de la restriction : « Ici on est au Québec ou au Canada !» Ça va sans dire : il faut faire marche arrière ! La banderole est là, avec la même inscription, même pour certains emplois. Cela est spontané. L’enseignante, enseignant, le professeur, la professeure, qui a vécu, par les élèves et les étudiantes et étudiants – il y a un espace de nuisance qui leur est réservé dans le système pour apaiser l’effet dévastateur de la culture domestique  du mal d’être - le même enfer que vous, passé(e) au rang d’évaluateur, évaluatrice ou juge vous condamne tout naturellement. Vous, c’est vous, tout vous ressemble. Son soi ne lui accorde pas le temps de réfléchir. Il est automatiquement en mode de négation face à la négation.

 

Somme toute le mal d’être est une cause profonde et aussi un mode d’être approprié comme l’être et exister. Toutes les communautés hommales se comportent de la même façon. Il y a le génocide des Négresses et Nègres conduit par le Canada, cela indiffère les hommes, particulièrement les blancistes, surtout majoritairement la population du Canada. Dans leur tête cela relève de l’ordre normal, dans le sens de naturel. Les sionistes font un génocide en Palestine. Les pays blancistes l’y accompagnent moralement, économiquement et militairement au vu et au su de tout le monde. Leur obsession est de libérer les prisonniers sionistes détenus par la résistance palestinienne dans l’indifférence totale des prisonniers, prisonnières, y compris les enfants, palestiniens, qui sont des kidnappés par les sionistes, ce n’est un secret pour personne, et les centaines de morts quotidiens palestiniens (femmes, vieillardes, hommes, vieillards, et majoritairement des enfants) sous les bombes sionistes. C’est vertigineux, sans doute! Mais c’est l’hommalité, principe originel du blancisme, une idéologie sans principe moral ni sens de la justice. La loi est un vain mot pour eux.

 

Quand nous regardions la situation au Canada, nous avons pris le décret interdisant la présence des Négresses et Nègres au milieu de ces gens et nous avons aussi demandé à tous ceux et celles dont la présence n’est pas nécessaire de quitter. Cette décision repose sur l’expérience. L’état des choses confirme l’énoncé de Sa Majesté Jacques 1er, à savoir que « Ce sont des tigres dégouttant de notre sang » et que « Le blancisme est un monstre que la terre engloutit trop lentement ». Les blancistes sont et restent des brutes, même façonnés par l’homme, selon l’idée insensée encore en vogue.

 

Sa Majesté l’Éternel Empereur Jacques 1er, sous la logique de l’Éternel Empire d’AYTI, interdit par décret, dès la naissance de celui-ci, tous les citoyens et citoyennes d’aller à l’étranger et promet une indemnisation à tout capitaine de bateau qui ramène un citoyen, une citoyenne, de l’Empire d’AYITI au Pays. Il offre un certain montant au président états-unien pour la somme totale des Nègres et Négresses qui est chez lui afin de les avoir sur le Territoire Impérial, ici, CHEZ NOUS, CHEZ EUX.

 

Les choses n’ont pas bougé et ne peuvent pas l’être non plus parce qu’il y a inimitié entre l’Éternel Empire d’AYTI et les organisations hommales, alors entre l’homme et le MUN. L’Empire de Dessalines, Empire Ancestral, est inapte à être non loin des hommes, dont les blancistes sont l’expression la plus fine en négation, au mieux, en cruauté. Les ensembles des hommes sont des organisations criminelles au plus haut point car ils sont constitués d’hommes, singuliers foncièrement indépendants les uns des autres et inconciliables les uns autres, ainsi que dotés d’un penchant de nuire et assassiner. Cependant l’Empire d’AYITI, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, est une yunité seconde effective, résultant de la Yunité, le MUN, être de fondations massives, selon l’ofowuité de l’être et exister, actualisé par la part munale par excellence. L’unité des organisations criminelles est instituée de discours sans référence au réel, du néant, et ne peut donc unir en profondeur parce qu’elle est aussi vide que ses constituants. C’est la situation de la prémisse et la conclusion. La vérité donne prise certaine, tel n’est pas le cas de la fausseté. La vérité est le café pour adulte, le bon café ayitien, elle tire sa force du prédicat, tandis que l’unité est de l’eau de café, du café pour enfant, timun, la faiblesse de la fausseté vient de l’attribut. C’est pareil à du papier collé au crachat. Ainsi l’unité des hommes ne les empêche pas de s’entredéchirer, s’entretuer, comme ils tuent les gens-pas-comme-nous. En tous points les organisations des hommes sont des groupes de tueurs et tueuses. Les hommes, par conséquent les blancistes, sont pour détruire et assassiner. Les organisations des hommes sont des ententes pour tuer. Il n’y a aucune fréquentation possible entre l’Éternel Empire d’AYITI et les hommes, à travers eux, leur organisation. L’Empire d’AYTI protège ses Constituantes et Constituants ofowu contre les effets hautement toxiques et atroces du mal d’être en expulsant de son sein et son environnement les hommes, donc les blancistes, ainsi que leurs adhérents et adhérentes.

Quelle Ancestralité est la nôtre !

 

Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :

HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn

 

 

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