La Constitution de l'Éternel Empire d'AYITI révèle tout

 





 

 

Décret La Constitution comme théorème

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 7 t = © Tous droits réservés

 

 

q = an, u = ou =, w = r, r = ê, c = in, h = ch, e = é, Ä= on, ñ

 

 

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Jean Jacques Dessalines sait que, par l’édification de son œuvre colossale à nul autre pareil, soit l’Éternel Empire d’AYITI, il va enterrer vivants les auteurs européens, au mieux, le blancisme : « c’est ma volonté, dit-il, à consolider notre entreprise, entreprise qui donnera de nous, aux nations les moins amies de la liberté (Gwqmunalité), non l’opinion d’un amas d’esclaves, mais celle d’hommes (MUN) qui prédilectent leur indépendance aux préjudices de cette considération que les puissances n’accordent jamais aux peuples qui, comme vous, sont partisans de leur propre liberté,(soit la Gwqmunalité) qui n’ont pas eu besoin de mendier des secours étrangers pour briser l’idole à laquelle nous sacrifions. » Par ces paroles Jean Jacques Dessalines annonce le gigantisme de l’Empire d’AYITI et son caractère polémique contre le gré du blancisme. Il est important de souligner que le trait posé est forcément la poursuite de la contre-guerre toujours sur le terrain de la bÄnqyalité superposée à la réalité, extramentale et objective, faut-il le souligner. Ce qui est visé, c’est le concept véri-factuel de vérité associé à l’Empire d’AYTI et la fausseté foncière liée à l’hommalité, particulièrement le blancisme. En somme Jean Jacques Dessalines, d’entrée de jeu, accorde au soi munal le centre de la construction de l’Édifice.

 

 

Ceci étant dit, toute la force de la pensée organisationnelle de Jean Jacques Dessalines réside dans la qualité invariable de l’être, soit en soi, par soi et pour soi : « Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes », dans le discours du 1er janvier 1804. Dans toutes ses activités, le mun n’est que s’il est et reste en lui-même, savoir auprès de lui-même, tel qu’il arrive dans l’êtralité ou est produit par Notre Dieu, GwqmrtLa. Et c’est cela son apprentissage dès son entrée dans l’êtralité.

 

 

L’Empire d’AYTI est une Œuvre proprement ofowu, c’est-à-dire conforme à la Volonté de Notre Dieu, Bon-Dieu, parce qu’il ne dévie pas de l’essence et la trajectoire prédéterminée munales. Il en est le décalque, un Ubuntu.

 

 

Ce qui oppose irréversiblement Jean Jacques Dessalines aux auteurs européens de la science de la politique, c’est sa capacité à appréhender le soi munal dans son intégralité et travailler là-dessus sans l’impacter, autrement dit, il le laisse tel qu’il est, alors que les blancistes sont inaptes à ne pas mutiler leur objet qu’ils appellent l’homme. En d’autres mots il ne reste jamais comme il fait son apparition sur la scène anthropologique. L’homme est toujours un objet à créer. La morale et la politique trouvent leur justification dans cette démarche. Ce qui est triste de leur part, c’est qu’ils présentent leur inclination à la destruction de l’objet comme une nécessité de versatilité qui le définit. Ils transforment, verbalement, la faiblesse intellectuelle ou la faiblesse de l’intellect en puissance créatrice, et, du coup, la destruction en construction. Quelle audace !

 

 

L’État de droit est une faillite de l’esprit, selon la pensée de Jean Jacques Dessalines et la réalité lui donne raison.

 

 

Constitution

 

 

Le mot de constitution revient sans cesse. On en parle comme si c’était une chose en soi. Souvent, et même trop souvent, elle n’a de valeur que quand elle va dans le sens de son intérêt, la personne concernée. Dans ce cas-ci elle perd sa valeur de signe linguistique. Il est important de savoir ce que signifie cette séquence sonore pour pouvoir en faire un bon usage.

 

 

Dans un sens la constitution est ce sur quoi repose l’institution, dans l’autre elle est l’institution. Elle est, dans les deux cas, le guide de toutes activités à venir.

 

 

Toute constitution n’a pas la même valeur. Celle-ci découle du fondement de la constitution.

 

 

Il y a toujours une pensée qui amène à la constitution mais elle ne fait pas la même chose partout. Cela, c’est à cause de son caractère. Il faut entendre par là qu’elle peut être le fruit de la fausseté ou la pure invention, alors une chimère, et qu’elle peut être la photographie de la chose, soit l’être, par exemple, le MUN, par les capacités bÄnqyelles.

 

 

Il faut diviser les constitutions en, au moins, deux groupes. Le premier est la constitution à valeur prospective, le second est la constitution fondée.

 

 

La constitution à valeur prospective

Par constitution à valeur prospective on entend un ensemble de cadres d’action assemblés qui prendront effet ultérieurement à la suite d’une entente. Il en est ainsi parce que les idées mises en ordre ne sont pas en elles-mêmes, c’est-à-dire des portraits de choses, ce qui est extérieur et réel, qui les supportent mais de simples conceptions des capacités du connaître. Par conséquent elles ne sont pas. Il y a plus. Leur valeur respective est liée au présent du moment, autrement dit, elles ne comportent pas de lendemain. Ces idées sont donc variables et révocables. Elles peuvent être révoquées à l’avantage de ce qui leur est contraire et contradictoire. Cela ne cause aucun problème pour les sujets. Ici c’est du sentiment. Ce sont des produits du moment, donc de circonstances. Il est de leur nature de varier avec le temps. Par conséquent elles sont une obligation, par ce qui les réclame, mais non contraignante. Rien ne les supporte préalablement même si une ou des pensées ainsi que des intérêts sont requis pour leur servir de base. Celle-ci est pensée en rapport au futur, ce qu’on espère plus tard. C’est une situation où il n’y a rien en soi. Somme toute nous avons, en fin de compte, affaire à une création de fond en comble. Elle évolue au gré du temps. Elle peut en mourir au profit d’une nouvelle. La constitution à valeur prospective est caractérisée par son instabilité foncière, foncière, oui car elle est, certes, une présence mais déterminée par la vacuité, bref, sans être une chose vraiment, puisqu’insaisissable.

 

 

La constitution fondée

La constitution fondée est une œuvre, dont le début est tirée, par l’auteur ou l’autrice, du soi, être en lui-même et dont le cheminement est déjà déterminé, et ordonnée autour de lui-même suivant son élan propre. Il s’ensuit que la matière, comme réalité, précède la constitution et qu’il n’y a que les modalités d’agencement à produire, sans déroger à la ligne de la chose, soit l’être. Cet effort à faire, qui est la part réservée à celui-ci (l’être), témoigne de l’aptitude et du sens de l’Art de celui ou celle, de celles et/ou ceux qui s’y engagent. Tout ce tableau est le fidèle portrait de l’être par la constitution. La constitution ainsi définie n’est pas une création. C’est le dessin, en miniature, du mode de vie extérieure de l’être, une sorte de mémento de la substance de celui-ci. Bien qu’elle soit telle, il y a deux parties dans la constitution fondée, l’une est pure soi tandis que l’autre n’est pas créée mais des produits inventés. Par cela il faut entendre qu’elle est en partie une création, laquelle tente de suivre, tant bien que mal, la ligne invariable et irréversible de l’être. Cette partie, dans son imperfection, rejoint la constitution à valeur prospective. Elle peut être modifiée, là où elle ne donne pas le fruit escompté.

 

 

La Constitution de l’Éternel Empire d’AYITI,

Ville Dessalines, Capitale, 20 mai 1805

 

Afin de rendre tout cela intelligible, nous allons exemplifier, plus précisément, la constitution fondée. Nous avons déjà compris que la constitution à valeur prospective n’est pas une constitution proprement dite si elle n’est pas promulguée. La promulgation est sa force créatrice. Elle passe ainsi de rien à quelque chose, une œuvre artificielle. Du néant elle passe à l’être mais elle est et demeure une illusion d’intellect. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’être, dans un tel contexte, n’est pas proprement parler une réalité mais un faire-semblant, au mieux, comme si... Elle ne cesse pas d’être le vide. L’être pensant est capable de procéder ainsi parce qu’il est appelé en lui-même à matérialiser ses idées. C’est ce qui fait de lui un créateur inné. En matière de conception d’être, la création n’est pas une réalité mais un Art. L’œuvre de la constitution à valeur prospective s’inscrit dans l’illusion même si elle est observable, tel est un comportement. C’est le cas d’un esclavagisé, une esclavagisée, et un maître, une maître, même le prétendu, la prétendue, propriétaire. Toute constitution à accent hommal, notamment blanciste, est une chimère ou une illusion mentale. Elle est le résultat fantasmatique de la puissance de la parole et la ruse comme la contrainte. C’est une pièce de théâtre sinistre. Elle est éphémère parce qu’étrangère à notre monde.

 

 

Pour ce qui est de la constitution fondée, elle s’impose au groupe qui fait appel à elle. Nous avons la Constitution promulguée à Dessalines, le 20 mai 1805. La première partie, qui en est la base, est l’être munal même. C’est ce qu’il convient d’appeler la photographie. Cette partie est personnellement écrite par Jean Jacques Dessalines. Elle est toute la force de la Constitution du 1805. Elle lui doit son objectivité.

 

 

Dans la Constitution de la Ville-Capitale, Dessalines, d’entrée de jeu, est exposée, la munsqmba, conception de soi, ce que nous sommes en tant qu’être munal, la volonté fortement exprimée du mun et la manière de s’organiser. Nous en aurons une idée plus nette dans les lignes qui suivent.

 

 

Cette partie de la Constitution, parce qu’elle est soi, est inchangeable, donc irrévocable. Elle n’est pas soumise à la modification car le mun ne change pas. On ne révise pas l’être munal. Il ne serait pas question non plus de parler du maintien nécessaire du « système » pensé par Jacques 1er, sans autre forme de procès. L’être munal est la stabilité du réel. La Constitution Fondée, qui est celle qui est promulguée à Dessalines, Capitale de l’Empire d’AYITI, est immuable, atemporelle.

 

 

Il est intéressant de souligner que Jacques 1er, qui connaît la pensée négative de plusieurs militaires à l’égard de l’Empire d’AYTI, se donne la peine, en plus de l’Éternité Proclamée de l’Empire d’AYITI, d’instituer l’article suivant : « La force armée est essentiellement obéissante, nul corps armé ne peut délibérer ». Le corps armé n’est pas une propriété de l’être munal. Ce corps ne fait pas partie de la partie fondée de la Constitution. Nous verrons plus loin ce qui porte incessamment l’Empire, le coup de génie de Jean Jacques Dessalines. Les militaires sont forcément soumis, de façon irrémédiable, à l’Éternel Empire d’AYITI.

 

 

Tout membre de l’Éternel Empire d’AYITI constitue l’Empire d’AYITI par son être (munal) et la Constitution, promulguée le 20 mai 1805 à Dessalines, Capitale de l’Éternel Empire d’AYITI, est aussi lui parce qu’elle est fondée en lui par la munsqmba, conception ancestrale de nous-mêmes, soit ce que nous sommes. La Constitution est alors transparente, dans le sens qu’elle fait voir ce que nous sommes.

 

 

La pénière

Toute désobéissance à la Constitution de l’Éternel Empire d’AYTI sera nécessairement punie. Le délinquant, la délinquante, sera, par le fait même, en état d’arrestation, où qu’il ou elle soit, en public ou en privée, seul(e) ou en compagnie des autres – qu’il ou elle le sache, même si rien ne lui est signifié(e) - , et sera jugée et sévèrement puni(e).

 

 

Il y a une distinction entre être de l’Empire d’AYTI et être simplement là, sur le Territoire Impérial, et forcément avoir son nom sur la liste des membres, sans être un constitué, une constituée, de l’Empire d’AYITI, ce contre quoi Jean Jacques Dessalines met en garde dans son discours du Ier janvier 1804 : « S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. » Cela signifie clairement que cette personne ne fait pas partie de l’Empire d’AYTI ». La yunité de l’Empire d’AYITI est dans le rejet même du blancisme et sa source, l’hommalité. Celui ou celle qui n’y est pas enraciné(e) et en qui il n’est donc pas est de nos ennemis naturels et, par conséquent, doit être expulsé : « Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. » Cela est nécessaire pour la pureté de l’Empire d’AYITI. Il ne doit y avoir personne qui lui soit impropre. Il s’ensuit que tous et toutes ne sont pas de l’Éternel Empire d’AYTI, qu’il est une prescription de notre être munal, être ofowu, de bouter hors de l’Empire d’AYITI tous ceux et celles qui ne sont pas de l’ordre du Nous et, par conséquent, de l’Éternel Empire d’AYITI. L’Éternel Empire d’AYTI, c’est y être sans réserve ou on n’y est pas. Il n’y a pas de juste milieu, c’est comme être ou ne pas être. Tous celles et ceux qui ne sont là, sur le Territoire Impérial, que physiquement, sans aucune appartenance, sont des traîtres qu’il faut poursuivre, selon l’Éternel Empire d’AYTI.

 

 

Quel que soit le statut d’une personne, si elle est uniquement enregistrée, c’est-à-dire figurée sur la liste des membres, même si elle est de la Famille de Jean Jacques Dessalines, elle doit être, sans condition, rejetée hors de l’Empire d’AYIT et les conséquences s’en suivent.

 

 

C’est le traitement réservé à tout membre de la Famille de Dessalines qui coopère, d’une manière ou d’une autre, avec les traitres, les ennemis de notre Gwqmunité (Indépendance), et les blancistes parce que cette personne ne peut pas être reconnue par le Titre d’Empereur. Celui-ci est l’essence même de l’Empire d’AYITI. Tout d’abord, qu’on se souvienne toujours que Jean Jacques Dessalines est nommé Empereur parce qu’il est à l’origine du Pays dénommé l’Empire d’AYITI : « : « celui-là mérite la préférence, qui, par ses services, son influence et ses talents, a su élever l’édifice de notre indépendance et notre liberté.» Ce qu’il faut comprendre dans cette proposition, c’est que Jean Jacques Dessalines n’est pas arbitrairement choisi. Il est à l’origine « de l’Édifice de notre Indépendance et notre Liberté », c’est-à-dire notre Gwqmunalité. Il est ici question de la première étape de l’Œuvre Grandiose, l’Éternel Empire d’AYITI, réalisée par Jean Jacques Dessalines. Pourquoi l’Empire d’AYTI est-il un impératif ? La raison est ici donnée sans détour avec une pente accentuée :Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable, et que le plus sûr moyen d’atteindre ce but est de décerner au seul chef capable de représenter et de gouverner dignement la nation, un titre auguste et sacré qui concentre en lui les forces de l’État, qui en dispose au dehors et qui en est au dedans la gage de la tranquillité. Il est dit en toute franchise que tout est dans le Titre d’Empereur. Le titre d’Empereur est aussi, d’après le portrait placé sous nos yeux, au centre comme au fondement du Pays d’AYITI. Et c’est là le point essentiel dans ce discours pour comprendre tout le reste. C’est le Pays d’AYTI qui se dévoile sur l’écran de nos capacités bÄnqyelles. Sans le Titre d’Empereur il n’y a pas de Pays d’AYTI. En d’autres mots si on enlève ou supprime le contenu de la proposition, soit les propriétés de l’Empire d’AYITI qui y sont exposées, il n’y a pas de Pays d’AYITI. L’absence des propriétés ci haut nommées « contrarie les intérêts, la volonté et le bonheur de ce pays », ici ce vocabulaire est, dès le départ, ce qui est projeté. « Les intérêts », c’est tout ce que ce vers quoi tend l’être munal, on est ici, en partie, certes, dans la marche ou la substance biologique de celui-ci, ses expressions; « la volonté », c’est l’être sous sa photographie, c’est-à-dire ce qu’il retient de lui-même, ici, une fois encore, ses expressions, sous forme d’immatérialité, lesquelles découlent de l’autre partie de la biologie; « le bonheur », au mieux le Blrz, cette tranquillité ci haut mentionnée, est l’acte de se vivre pleinement, alors la satisfaction d’être soi, le Soi Munal dans la marche vers la Négro-divinité, Perfection. Tout l’être ofowu, Soi Munal, est là, dans l’Empire d’AYITI, et est irréfutablement l’Éternel Empire d’AYTI. C’est comme si avant l’Empire d’AYITI, qui semble être quelque chose à venir, rien n’était ou n’avoir été fait. Faut-il plutôt comprendre que l’Empire d’AYTI est un « ap », qui, dans notre langue, le gelefwo-masuana, marque le présent continu (être en train de) et le futur, surtout le futur certain. Ce qu’on croyait être le Pays ou tout le Pays, en est une partie ou le début. Tout ce qui a été fait jusqu’ici est prépositif dans le sens de ce qui est apte à se développer, il n’y a là aucune coupure, ou se compléter en lui-même, par lui-même pour lui-même. Ce qui suit le confirme. Finalement nous y arrivons, ce qui est en puissance le Pays : « déférons audit citoyen Jean Jacques Dessalines le titre d’Empereur d’Haïti et le droit de choisir et de nommer son successeur ». Notons que, dans le réel sensible, l’Empire d’AYTI n’est pas encore, soit sensible. C’est l’objet même de ce qui se déroule Cette étape est à venir mais un avenir immédiat. C’est vers elle que nous cheminons. Nous y somme déjà. Mais elle a un préalable nécessaire : «Si quelques considérations justifient à mes yeux le titre auguste que votre confiance me décerne, dit Dessalines, c’est mon zèle, sans doute, à veiller sur le salut de l’empire; c’est ma volonté à consolider notre entreprise ». Premièrement dans la réponse le « ap » de l’Empire d’AYITI est mis en évidence. Jean Jacques Dessalines fait usage du présent. Nous lisons dans le discours du « dernier acte d’autorité nationale », fait le 1er janvier 1804, texte que les histo-à-rien appellent « L’Acte de l’indépendance », ce qui suit : « il faut, (…), assurer à jamais l'Empire de la liberté - terme synonyme de Gwqmunalité -  dans le pays qui nous a vu naître ». Nous sommes en face du caractère préposé de l’Empire ». L’Empire d’AYTI n’est pas sensible. Cependant cela ne veut pas dire qu’il n’est pas. Ce qui est dit est exactement ce que les Ancêtres sont en train de faire, « assurer » l’Œuvre de la Gwqmunalité. C’est la même idée qui se retrouve sous la plume des Ancêtres, quelque chose qui est commencé et qu’il faut mener à terme, quelque chose dont le Nom est « l’Empire d’AYTI». Deuxièmement le préalable nécessaire est l’acceptation par Jean Jacques Dessalines, le Général À Jamais Vainqueur du blancisme, d’être celui, Seul et Unique, qui matérialise ou actualise dans son plein, en Organisationnelle, « l’Empire d’AYTI », qui est à l’état de puissance, d’immatérialité, soit notre Être Munal Déjà Conçu par Notre Dieu, Bon-Dieu. L’acte est nécessaire et important parce que c’est Jean Jacques Dessalines qui a réalisé la première partie. Nous sommes dans la suite de quelque chose et dans la suite logique. Nous l’avons vu plus haut. Ainsi Le Grand Fondateur, conformément au prépositif, peut dire qu’ « il consolidera l’entreprise », ce qui est l’Éternel Empire d’AYITI. Il ressort de cela que c’est l’Édification entière de Notre Pays, l’Empire d’AYTI, qui est de l’Enfant d’Agbawaya Tóya, Jean Jacques Dessalines. Jean Jacques Dessalines accepte de faire passer de la puissance à l’acte notre Être dans le monde extérieur. Dans la Constitution, est repris de façon succincte tout ce que nous venons de voir : le Sujet irrévocable et immortel, « Le peuple reconnait pour Empereur et Chef suprême de l'armée, Jacques Dessalines, le vengeur et le libérateur de ses concitoyens ». Ce n’est pas le lieu de grand discours, une constitution.

 

 

Nous ne pouvons pas ne pas souligner que, dans l’histoire de l’institution du Peuple de l’Île d’AYITI en État, dénommé l’Empire d’AYITI, Jean Jacques Dessalines nous est présenté comme la Force Constructive Vivante dans les mains du Peuple en question Éternel Sujet effectif et direct. Telle est la réalité. Cela s’explique par le fait que Jean Jacques Dessalines est en yunité avec le Peuple par le moyen de ses éléments constitutifs, de ses intérêts, toujours ceux du Peuple en question et poussés ou concoctés par lui, le Peuple, et sa volonté, toujours directe, ce qu’il souhaite pour se satisfaire. Voyons brièvement les modalités auxquelles recourt le Fondateur pour ériger l’Empire d’AYITI ! Elles sont, ces modalités, le Peuple Ancestral agissant. La première propriété de l’institution est la yunité, laquelle est construite sous le modèle de celle qui génère l’être munal. Cela ne peut pas être autrement. Il faut toujours marcher selon ce qui est tracé. L’élément primordial de cette yunité, qu’il convient d’appeler la yunité seconde, parce qu’elle est une production bÄnqjée et, par le fait même, en pleine conformité avec ce que nous sommes, est l’accord des volontés d’être en soi, par soi et pour soi résultant de l’essence munale. En effet après la reprise de la Crête-à-Pierrot, en octobre 1802, par l’Invincible Général Dessalines, les chefs de la contre-guerre de l’Artibonite, témoins de cet autre exploit, prennent la décision de lui confier, à Jean Jacques Dessalines, la responsabilité de désentraver la Gwqmunité, ce qui revient à dire bouter la France, reine du blancisme, et tous ceux qui lui ressemblent, en dehors de notre sphère d’existence. C’est la rencontre de toutes les volontés autour d’un seul projet, dont le fondement est le soi munal. Il y a, dans cette décision en plus de l’accord des volontés d’être en soi, la reconnaissance de la puissance suffisante du Général Jean Jacques Dessalines pour mener à bien la Mission, laquelle est en soi Divine. Il y a encore plus. Les gens concernés affirment que Jean Jacques Dessalines vit ou est en eux. Qui ne connaît pas l’affirmation de soi selon laquelle les gens et Jan Jacques Dessalines forment, sous un rapport spécifique, un seul mun : « Ne fait pas émerger le Dessalines de mon être », dit-on. Ainsi chacune-chacun a soi-même son Jean Jacques Dessalines ou est profondément lié à Dessalines. Cela ne va pas dans un seul sens. Jean Jacques Dessalines  est dans la même situation, il dit lui-même, dans son message du 1er janvier 1804, ce qui suit : « En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur (Blrz) ». Jean Jacques Dessalines parle du plein usage de la Gwqmunalité retrouvé comme l’accomplissement de son soi, ce vers quoi tend, de façon ofowu, l’être munal, autrement dit, quelque chose qui est intrinsèque au mun. Les gens sont eux aussi en Jean Jacques Dessalines, toujours par l’élan de leur être munal. Et ce n’est pas tout. L’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte dira, en s’adressant à ses gens : «Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parens, enfans, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ». C’est de la satisfaction des gens que découle celle de Jean Jacques Dessalines. Cela signifie qu’ils sont en Jean Jacques Dessalines comme partie de lui-même. C’est là un autre témoignage d’accord entre lui et les gens. Dessalines place sa plénitude d’être en eux. Il n’est pas là, soit être, pour eux mais en eux. Alors il y a une interdépendance êtrale entre Jean Jacques Dessalines et la masse des gens. Ils sont tous et toutes liés entre eux. Ils sont les uns dans les autres. C’est cela la yunité, leur yunité seconde, parce qu’elle est le fruit de l’effort et de leur capacité bÄnqyelle.

 

 

En la yunité réside leur capacité de se mener soi-même. Que faut-il entendre par là ? La yunité est le résultat de l’interdépendance, laquelle génère l’’autosuffisance. Le Mbwa de se mener soi-même en résulte. C’est l’être même dans son plein, l’Ubuntu munal. L’élan de se diriger soi-même, qui se développe avec l’expérience de soi, est très puissant. Il incline le munal à se prendre en main et à s’accrocher à soi-même, quelque chose auquel il ne peut pas renoncer : « J'ai veillé, combattu, quelquefois seul ; et, si j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant à le conserver.» Jean Jacques Dessalines confirme ce que tout le monde sait déjà. Ce n’est pas sans raison car ce qui se propage présentement, c’est le renoncement à ce Mbwa. La confirmation est plutôt un message au blancisme qui prêche le contraire. Par l’autosuffisance munale, l’un des premiers mouvements du mun est de garder fermement ce Mbwa. La Gwqmunité, Mbwa de se mener soi-même, est ce sans quoi chacune-chacun n’est pas mun. Elle est alors la pleine expression de soi-même. Toute la Dessalinienne tourne autour de cela : « Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». C’est en la yunité seconde, originaire des gens eux-mêmes, par leur propre effort, c’est-à-dire par leur volonté appréhendée de la nécessité de se gouverner soi-même, que naît le Peuple. En d’autres mots, c’est par la décision d’être eux-mêmes que les gens se constituent automatiquement en Peuple.

 

 

Le Peuple n’est pas la finalité de l’autosuffisance. Il est en vue de s’organiser pour se diriger effectivement soi-même. Le Peuple sent donc la nécessité d’actualiser le Mbwa de se gouverner soi-même : «Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti ». La conséquence de cela est sans appel : « L'esclavage est à jamais aboli. » et « Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire, à titre de maitre ou de propriétaire et ne pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété. ». La Volonté d’être en soi, par soi et pour soi, ce qui est la volonté de se mener soi-même, résultant de la yunité ou l’autosuffisance, est ce qui débouche sur le Peuple-État, dont la dénomination est l’Empire d’AYTI.

 

Jean Jacques Dessalines en plein cœur de tout ça

Nous l’avons déjà dit, l’Enfant d’Agbawaya Toya est en plein cœur de cette démarche. Point n’est besoin de le dire, l’Empire d’ATYTI est yun. Nous travaillons toutes et tous ensemble, cela pour la même cause. Nous sommes « les Enfants d’une seule et même Famille » « Une seule et même Famille », voilà ce qu’est l’Empire d’AYITI ! Il est yun comme le mun. Mais Pourquoi ? « Le chef de l'État (en) est le père ». « Le père », nous avons compris qu’il s’agit de l’Empereur. L’Empereur Jacques 1er, ici, il s’agit de l’Organisationnelle, faut-il insister, se voit être la cause, comme une mono cause. Il faut y lire l’impossibilité de le défaire, le détruire, c’est-à-dire le Titre d’Empereur d’AYTI. Il fait irréversiblement corps avec le Peuple-État par la yunité de l’Organisationnelle. Cela est d’une évidence car la paternité n’est pas multi causale  C’est cet aspect qui est mis en exergue. Nous sommes en présence d’une Famille Impériale Organisationnelle. La gifle est dure pour le blancisme. Jean Jacques Dessalines place les gens à leur hauteur, une Famille Impériale Organisationnelle nécessité par leur essence, de leur être munal, ce qu’ils et elles sont objectivement. Toujours est-il qu’il n’y a aucune distinction entre les membres du Peuple. Dessalines s’en prend à la pensée de « l’esclave », d’entrée de jeu, dans la réponse à sa nomination. Ils verront qu’il ne s’agit pas des « esclaves », a-t-il clairement affirmé. « L’esclave, c’est celui qui ne se gouverne pas et qui travaille pour les autres », laissent clairement entendre les blancistes, notamment Aristote et Charles de Montesquieu. L’Empereur Jacques 1er réplique : Tous les membres de la Famille Organisationnelle de l’Empereur, en plus d’être ceux et celles qui se mènent eux-mêmes, obtiendront leur part, en matière de production, pour pouvoir travailler pour eux-mêmes, une gestion collective globale par les membres eux-mêmes, pour eux et la Famille Organisationnelle, le tout par l’interdépendance et l’indépendance, un modèle suivant notre être munal, voire copié sur notre soi munal. Ils ne pourront pas faire banqueroute ni déshériter leurs enfants : « La qualité de citoyen est suspendue par l'effet des banqueroutes et faillites » et « La faculté n'est pas accordée aux pères et mères de déshériter leurs enfants. ». Chacun-chacune met nécessairement ses capacités au service de la production singulière qui est, par le fait même, globale puisqu’il est au bénéfice de la l’Ensemble. Ce n’est pas tout : « Il sera affecté, par l'État, dit l’Empereur, un traitement annuel aux enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur ». Nous y voyons les Enfants de Jean Jacques Dessalines. Alors toute la Collectivité Impériale est au travail et cela pour personne, rien que pour elle. Toutes et tous forment un seul corps et a pour toujours un seul Père, qui est l’Empereur ou le chef de l’État.

 

 

« aux enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur«, lisons-nous. Il est dit que l’Empereur reconnaît pour siens propres les Enfants de Jean Jacques Dessalines : Nous savons qu’il s’agit des enfants du Fondateur par le contenu du paragraphe suivant. Pourquoi cette séparation, se demandera-t-on? Non, tel n’est pas le cas. Ce n’est pas une séparation, l’Empire d’AYTI forme un seul tout. C’est une question de fonction. Nous verrons pour quelle raison cette reconnaissance. Contentons-nous de dire qu’elle est de l’ordre de la yunité de l’Empire d’AYTI non de sa dislocation.

 

 

L’Empire d’AYITI relève de la yunité et Jean Jacques Dessalines en tant que Libérateur-Fondateur et Empereur. Comme nous l’avons dit, le Fils d’Agbawaya Toya, pénétré du Peuple-État, dont il est la matière, et du Sujet collectif munal par lequel il agit, est au centre de cette Œuvre sans pareille (inédit). Présent en tous membres, comme ils sont tous en lui, Jean Jacques Dessalines travaille sur la substance des gens, ce qu’il y a de wÄnbadr en eux. Ainsi il peut se permettre de soutenir : «Toute acceptation de couleur parmi les enfants d'une seule et même famille, dont le chef de l'État est le père, devant nécessairement cesser, les Haïtiens et Haïtiennes ne seront désormais connus que sous la dénomination générique de noirs. » Là où ses adversaires parlent de caractéristiques biologiques différentielles comme trait de l’être, c’est-à-dire l’homme, lui, Dessalines, il retient ce qui est nécessaire et indispensables, à savoir le ce-sans-quoi. Jean Jacques Dessalines ne déroge pas à la Yunité génératrice du munal pour accoucher de l’Empire d’AYTI. Celui-ci est irréversiblement yun, comme le Peuple qui le génère. Il est le Peuple de la même façon que celui-ci est le mun, par la dépendance mutuelle, d’où émane l’Ubuntu. C’est ce modèle, l’Ubuntu, que Dessalines baptise du Nom de Famille. La Famille organisationnelle est du même Père, l’Empereur ou le Chef de l’État. Jean Jacques Dessalines, par son être munal comme sa Fonction d’Empereur, est de l’Empire d’AYITI dénommé la Famille. Le teint ne fait pas le mun. Ce qui est à la base de l’être munal, c’est l’Ubuntu par la Yunité. Comme le mun, la Famille Impériale Organisationnelle est, sur un plan, une masse, ce qui rejoint ce que nous déterminons comme immanent. Le massif tout comme l’immanence, c’est l’interdépendance générationnelle. C’est la yunité avec tout ce qu’elle revendique. La structure munale est identique à celle de la Famille, l’Organisationnelle. Nous avons devant nous une substance, la substance munale non le teint, lequel est un accident. Le teint est mais il ne figure pas dans la substance de l’être munal. Puisque le teint, par l’Europe ou le blancisme, est problématique, il n’a pas, et il ne peut pas y avoir, sa place dans l’Empire d’AYTI. S’il faut nommer les membres de l’Empire d’AYITI par une propriété sensible, c’est une référence totalisante et globalisante de même type que la substance qu’il faut. C’est le noir qu’institue Sa Majesté. En d’autres termes l’appellation qui convient, dans un tel contexte, est le noir, lequel n’est pas un teint. Pourquoi ne l’est-il pas ? Parce qu’il est indéterminé, autrement dit, le noir n’est pas une couleur. Il est alors la dénomination convenable.

 

 

L’Empire de Dessalines est un tout indivisible et indissoluble. L’accueil est donc le même pour tout le monde. Nous le verrons plus loin. Ce qu’il faut retenir ici, c’est que l’Empire est yun parce qu’il est en soi, par soi et pour soi. Il n’est qu’en lui-même et ne dépend que de lui-même.

 

 

 

Ceux et celles qui voulaient se regrouper en classe noble n’avaient rien compris de la pensée collective munale de Jean Jacques Dessalines. Il en est de même de celles et ceux qui cherchaient à s’accaparer les biens et ressources. Ils étaient évidemment en dehors de l’Œuvre qui se construisait. Il leur était demandé de ne pas prononcer le serment s’ils n’étaient pas sûrs de vouloir tourner le dos au blancisme. En étant hommaux, ils n’avaient rien à espérer de l’Empire d’AYTI. Ce qui se construit sous leurs yeux mais loin de leurs capacités de connaître est une yunité dont le Peuple et Jean Jacques Dessalines sont l’Auteur inédit. En effet Jean Jacques Dessalines est dans le Peuple et le Peuple est en Jean Jacques Dessalines sans que l’un ne se perde dans l’autre. Nous l’avons vu ailleurs. Il ne s’agit pas ici de la représentation à laquelle on nous habitue en politique, dans son sens second, mais de quelque chose de particulier et en acte. . C’est la transcendance dans l’immanence ou l’indépendance dans l’interdépendance, tel que notre être munal. Quand il est dit que le Peuple fait X, il ne faut pas le voir amputé de son Jean Jacques Dessalines. C’est la yunité seconde qui est en action. Le Peuple se forme en État ou en Empire d’AYITI, cela revient au même. C’est le massif qui est là. Toutes et tous sont l’Empire d’AYTI, en soi-même, par soi-même et pour soi-même. Voilà les gens que le blancisme croyait être « esclaves » ! Le Vainqueur du blancisme, l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines, savait ce qu’il allait faire. Dans sa lettre du 15 février 1804, il disait très clairement qu’après cela nos ennemis naturels sauraient à qui ils ont affaires. Le fils d’Agbawaya Toya met en évidence la pauvreté de l’intelligence devant le bÄnqy. Le blancisme nous en donne la preuve car ils sont impuissants à produire une telle Œuvre. Le Peuple et Jean Jacques Dessalines sont l’un dans l’autre sans qu’aucun des deux ne se perde dans l’autre, une formule à retenir pour tout comprendre, et travaillent en un seul et unique mun. Nous le redisons, toutes et tous forment irrévocablement l’État ou l’Empire d’AYITI. Jean Jacques Dessalines, comme les autres membres de l’Empire d’AYTI, est un Badr, son aspect transcendant ou indépendant, soit la singularité. Dans la formation de l’Empire d’AYITI par le Peuple, cet aspect est et demeure. Nous ne somme pas dans l’État de droit où l’autorité absorbe « l’individu », pour reprendre leur vocabulaire, du prépositif. L’état du vide ou réduit de « l’individu » par le renoncement est sans cesse confirmé par la démocratie, une autre monstruosité. Nous sommes à des années-lumière de la faiblesse de l’intellect. Le Peuple se maintient comme Empire d’AYTI, il faut que Jean Jacques Dessalines, par son Badr, se préserve dans l’Empire d’AYITI. Il n’y a qu’une façon que cela soit possible, en intégrant la Famille de Jean Jacques Dessalines dans le Titre d’Empereur. La bÄnqyité de Jean Jacques Dessalines est phénoménale. C’est le moins qu’on puisse dire. L’insertion des Enfants de Jean Jacques Dessalines dans l’Empire d’AYTI non pas comme membres du Peuple-État mais comme Libérateur-Fondateur est nécessaire.

 

 

L’Empire d’AYTI, tel que présenté jusqu’ici, est une Œuvre parfaite de la yunité. Il y a une propriété que celle-ci ne fait pas voir. C’est qu’elle ne relève pas d’elle. Avec la yunité seconde, nous voyons le Jean Jacques Dessalines physique. Cependant la Mission qui est accrochée à l’Empire d’AYTI ne s’arrête pas à la présence biologique de Jean Jacques Dessalines. Dans le cas contraire l’Œuvre Majuscule qui en résulte sera éphémère. Et les gens, le Peuple, qu’en ferait-on ? Ce n’est pas du tout cela la Mission Divine du fils d’Agbawaya Toya. Il faut aller chercher dans la raison d’être du mun et la réalité macabre à laquelle fait face le lakort munal. Non, l’Empire d’AYITI ne se limite pas au vivant de Jean Jacques Dessalines. Nous l’avons déjà vu, la Mission de l’Empire d’AYITI va au-delà de la vie physique de Jean Jacques Dessalines : « Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, rapporte la Lettre de nomination, il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens et citoyennes d’une manière immuable et irrévocable ». Rien n’est plus évident, avec l’Empire d’AYTI nous entrons irréfutablement dans l’Éternité, en dehors de la temporalité. Il ne pouvait pas ne pas en être ainsi car c’est la stabilité sur la planète que Jean Jacques Dessalines, dans sa yunité avec le Peuple-État, est en train d’édifier. Même le blancisme, en surface, certes, l’a compris et il voyait alors venir le danger, lequel est son extermination, devant cet Édifice dont les mots sont inaptes à  définir. Jean Jacques Dessalines est, même à la compréhension du blancisme, son échec et mat. Cependant, pour nous et la planète terre, c’est la délivrance car l’illusion d’intellect s’évapore. L’Empire d’AYITI survit donc nécessairement à Jean Jacques Dessalines physique. La preuve inoxydable est posée ci-devant et il y en a plein d’autres. Par exemple les paroles suivantes du Missionnaire Divin lui-même : « Puissent mes successeurs suivent la marche que je leur aurai tracée! C’est le système le plus propre à consolider leur puissance : c’est le plus digne hommage qu’ils pourront rendre à ma mémoire. » Sa Majesté Jean Jacques Dessalines 28 avril 1804. Ces paroles sont en harmonie avec l’Éternité de la finalité de l’Empire d’AYITI, signalée ci haut. Le Grand Savant du domaine d’Organisationnelle, Jean Jacques Dessalines, est et reste aussi dans la pensée de l’Éternité de l’Empire d’AYTI en prononçant ces paroles vivifiantes. Jean Jacques Dessalines en fait plus que cela dans cette énonciation. Nous lisons très clairement qu’il y affirme en être le Centre et le Fondement. En somme c’est un rappel qu’il fait. Ainsi demeurer auprès du « système », soit l’Empire d’AYITI, tel que nous venons de le voir, c’est maintenir le Centre et le Fondement, soit le Libérateur-Fondateur.

 

 

Comment cela sera-t-il possible ? Jean Jacques Dessalines, le Grand Savant de l’Organisationnelle, intègre, dans cet Art grandiose, une nouvelle formule. Il s’agit de ses chromosomes, soit en et à travers lui-même, il est question de sa progéniture. Et c’est là la force de l’Auteur Jean Jacques Dessalines, Enfant d’Agbawaya Tóya. Ce n’est pas la première fois qu’on se sert de sa descendance pour assurer son règne. Le jeu n’est pas tout à fait le même et il est ici double. On maintient d’abord un être munal spécifique comme continuité de l’Œuvre, telle que réalisée, savoir sa forme, ensuite comme autorité mais non sous forme d’automaticité instinctuelle. Le Fondateur recourt à un nouveau modèle. Pour ce qui est du premier, on lit dans la Constitution ce qui suit : « … aux enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur. » Attention il ne s’agit pas ici de Jean Jacques Dessalines. Il a déjà donné son Nom à ses enfants, cela avant même son union avec sa compagne Claire Heureuse Dessalines et la naissance du Pays Ancestral. Cela relève du passé. Ses enfants ne sont pas des « enfants reconnus », on ne voit ça nulle part, mais des Dessalines. Cela est du passé, cette reconnaissance sans lien aucun avec l’Organisationnelle, ce dont il est question dans une constitution. Alors il n’a pas à les reconnaître une autre fois, au mieux, ils ne sont pas à reconnaître, par le même mun. Il y a plus. Nous sommes ici dans le cadre de l’Organisationnelle, on est en train d’établir ses éléments constitutifs. Ce qui s’y dit et s’y fait concerne l’ordre à établir. C’est le Titre d’Empereur qui, dans ce contexte, a « reconnu les enfants » de Jean Jacques Dessalines. Pourquoi ? Il y a une nécessité car Jean Jacques Dessalines est physiquement mortel. Qu’on se souvienne qu’avec l’Empire d’AYITI on est hors de la temporalité. L’Empire d’AYTI est atemporel et Jean Jacques Dessalines est biologiquement mortel. Il ne reste que les chromosomes. Le Fils d’Agbawaya Toya est et demeure par ses chromosomes. Il faut s’en servir pour la Mission Divine de l’Empire d’AYITI. Pour se servir des chromosomes de Jean Jacques Dessalines il faut passer par ses Enfants, qui les ont hérités. Alors une place leur est faite au sein de l’Autorité Impériale.

 

 

Cela avance. Une question se pose : pour en faire quoi ou comme quoi? Ça va de soi, pour maintenir Jean Jacques Dessalines comme Centre et Fondateur de l’Édifice dans le fonctionnement continuel de celui-ci. Le Titre d’Empereur ne peut pas être suspendu dans le vide, il a besoin de terre, ici les gens, pour se préserver. Il est en lui-même, c’est-à-dire en le Centre et le Fondateur, Jean Jacques Dessalines. Il fait des enfants de celui-ci ses Enfants propres et ils le sont effectivement par les chromosomes en question. C’est comme si le Titre d’Empereur absorbait Jean Jacques Dessalines du plus profond de lui-même. C’est pourquoi tout ce qu’est Jean Jacques Dessalines survit à lui-même par les chromosomes et le Titre d’Empereur. Jean Jacques Dessalines est capable donc de dire : « Puissent mes successeurs suivent la marche que je leur aurai tracée! C’est le système le plus propre à consolider leur puissance : c’est le plus digne hommage qu’ils pourront rendre à ma mémoire. »  Le Libérateur-Fondateur fait référence au lendemain. Les Enfants, Ils et elles portent en eux, par le Titre d’Empereur, « les forces de l’État » à cause de leurs chromosomes qui font donc partie du Centre et du Fondement de l’Empire d’AYITI. Du coup, il peut être dit de l’Empire d’AYTI : «« Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, rapporte la Lettre de nomination, il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens et citoyennes d’une manière immuable et irrévocable ». C’est le tableau de la continuité, et par conséquent, de l’Empire d’AYTI comme chose de Jean Jacques Dessalines.

 

 

Attention ! Pour ce qui est de l’Autorité de l’Empire d’AYTI, appelée aussi l’Impériat, les Enfants y sont tous et toutes prédestinés parce qu’ils disposent toutes et tous « des forces de l’État » en portant le Titre d’Empereur en eux. Il y a un autre critère pour isoler, soit mettre en exergue, celui ou celle qui arrivera à l’Autorité Impériale. Tous et toutes peuvent l’exercer, soulignons-nous. Pour cela il ou elle doit être désigné(e). Jean Jacques Dessalines n’accepte pas l’idée selon laquelle un tout petit enfant, même un bébé, puisse accéder à l’Impériat par un quelconque droit de naissance. L’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte arrive avec de nouvelles règles, dont la justification se trouve dans le caractère adapté des services. Qu’on n’oublie jamais que le Peuple-État maintient entre ses mains la Gwqmunité, qui est le Mbwa de se gouverner soi-même. Celui ou celle qui sera appelé(e) à agir avec lui, parce qu’il a son champs spécial, devra avoir une idée claire des conditions. Il est nécessaire qu’elle ou il en fasse la preuve. C’est l’habilité dans ce contexte qui compte pour lui. D’où la nécessité des preuves, donc être en état de le montrer. À cause de cela Jean Jacques Dessalines opte pour la désignation, alors selon l’aptitude, affichée, cela est très important. Tout Enfant de Sa Majesté, sur le plan de l’Autorité Impériale, qui est l’autre partie – des tâches bien définies et isolées, qui n’empiètent pas sur la gestion du Peuple – de la gouverne, est, en plus d’assurer le Centre et Fondement de l’Empire d’AYTI, en puissance à exercer l’Autorité. Alors toutes et tous sont soumis aux règles de la désignation. La désignation est le passage obligé à l’acte d’exercer l’Autorité ou l’Impériat. Nous avons l’exemple de Jacques Dessalines, qui est désigné par Sa Majesté Jacques 1er. L’entrée en fonction est fixée à l’âge de 20 ans. C’est à Sa Majesté l’Impératrice Claire Heureuse Dessalines, qui est déjà, par le fait même, au sein du Titre d’Empereur – elle jouit des « forces de l’État » -, qu’il revient d’exercer la Fonction d’Impériat en cas d’accident si le Prince Jacques Dessalines n’a pas atteint l’âge de 20 ans. Voilà l’actualité de Sa Majesté Jean Jacques Dessalines!

 

 

Le voilà, Jean Jacques Dessalines, au cœur du Pays, appelé l’Empire d’AYITI, par le Titre d’Empereur d’AYITI! Jean Jacques Dessalines et l’Empire d’AYTI ou le Titre d’Empereur d’AYITI sont indissociables. Il s’agit d’une seule et même chose. Alors être de la Famille de Jean Jacques Dessalines ne va pas sans une façon spécifique de se comporter. Le membre de la Famille Impériale a des obligations qu’il ne peut pas brûler. Alors on ne peut pas être membre de la Famille de Jean Jacques Dessalines et reconnu, au niveau de l’Organisationnelle, Forme Extérieure de notre Être Munal, par le Titre d’Empereur d’AYITI tout en s’unissant au blancisme. C’est une contradiction dans les termes. Cette personne perd automatiquement son appartenance génétique dessalinienne car c’est être ou ne pas être. Qu’est-ce que cela veut dire ? Le Titre d’Empereur se désagrège en elle et elle est livrée à elle-même. Elle ne peut pas transmettre de gènes du Titre d’Empereur à sa postérité parce qu’il y a incompatibilité entre Jean Jacques Dessalines, celui en qui le Titre d’Empereur prend racines, et l’hommalité.

 

 

Nous l’avons vu, ce ne sont pas tous les Enfants de Jean Jacques Dessalines qui peuvent prétendre être de l’Empire d’AYTI s’ils ne sont pas reconnu(e)s par le Titre d’Empereur. Être de Jean Jacques Dessalines, c’est être en yunité avec l’Empire d’AYITI et ne jamais commettre de failles en paroles et en actes contre un membre de la Famille Impériale ni de l’Empire d’AYITI. Lorsqu’on est de Jean Jacques Dessalines et ensuite du Titre d’Empereur, soit reconnu par celui-ci, et qu’on est Le Prince ou La Princesse, on est infaillible dans l’exercice de l’Autorité, soit l’Impériat. Sa Majesté suit irréversiblement une ligne toujours en accord avec sa Fonction. Aucune dérogation n’est possible. Si jamais nos ennemis naturels devaient lui injecter, par la ruse ou la force, des substances de nature à lui transformer, les paroles qu’il ou elle prononcerait ne seraient pas les siennes. Sa Majesté, Le Prince ou l’Empereur et La Princesse ou l’Impératrice, est imperturbable, à jamais infaillible. L’Éternel Empire d’AYITI est TEL.

 

 

Il est une ordonnance de l’Éternel Empire d’AYITI de punir tous ceux et celles, qu’ils soient de Jean Jacques Dessalines sans être du Titre d’Empereur, et surtout ces traitres et lâches, qui flirtent avec le blancisme au détriment de l’Empire d’AYITI. Toute agression de ces gens contre les membres de la Famille Impériale, des Enfants de Jean Jacques Dessalines et du Titre d’Empereur, ils seront écopés de la peine maximale, soit l’expulsion au pays sans chapeau, suivant les modalités fixées.

 

 

Ce décret est effectif le lundi 20 mai 2024

 

 

Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :

HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn

 

 

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