La Constitution de l'Éternel Empire d'AYITI révèle tout
Décret
La Constitution comme théorème
La Famille
Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 7 t = © Tous droits réservés
q = an, u
= ou =, w = r, r = ê, c = in, h = ch, e = é,
Ä= on, ñ
Décret
Constitution-Théorème000000020mai202400000007
Jean Jacques Dessalines sait que, par l’édification de son œuvre
colossale à nul autre pareil, soit l’Éternel Empire d’AYITI, il va enterrer vivants
les auteurs européens, au mieux, le blancisme : « c’est ma volonté, dit-il, à
consolider notre entreprise, entreprise qui donnera de nous, aux nations les
moins amies de la liberté (Gwqmunalité),
non l’opinion d’un amas d’esclaves, mais celle d’hommes (MUN) qui prédilectent
leur indépendance aux préjudices de cette considération que les puissances
n’accordent jamais aux peuples qui, comme vous, sont partisans de leur
propre liberté,(soit la Gwqmunalité)
qui n’ont pas eu besoin de mendier des secours étrangers pour briser l’idole à
laquelle nous sacrifions. » Par ces paroles Jean Jacques Dessalines annonce le
gigantisme de l’Empire d’AYITI et son caractère polémique contre le gré du
blancisme. Il est important de souligner que le trait posé est forcément la
poursuite de la contre-guerre toujours sur le terrain de la bÄnqyalité superposée à la réalité, extramentale et
objective, faut-il le souligner. Ce qui est visé, c’est le concept véri-factuel
de vérité associé à l’Empire d’AYTI et la fausseté foncière liée à l’hommalité,
particulièrement le blancisme. En somme Jean Jacques Dessalines, d’entrée de
jeu, accorde au soi munal le centre de la construction de l’Édifice.
Ceci étant dit, toute la force de la pensée
organisationnelle de Jean Jacques Dessalines réside dans la qualité invariable
de l’être, soit en soi, par soi et pour soi : « Nous
avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes », dans le discours du 1er
janvier 1804. Dans toutes ses
activités, le mun n’est que s’il est et reste en lui-même, savoir auprès de
lui-même, tel qu’il arrive dans l’êtralité ou est produit par Notre Dieu,
GwqmrtLa. Et c’est cela son apprentissage dès son entrée dans l’êtralité.
L’Empire d’AYTI est une Œuvre proprement ofowu,
c’est-à-dire conforme à la Volonté de Notre Dieu, Bon-Dieu, parce qu’il ne
dévie pas de l’essence et la trajectoire prédéterminée munales. Il en est le
décalque, un Ubuntu.
Ce qui oppose irréversiblement Jean Jacques
Dessalines aux auteurs européens de la science de la politique, c’est sa
capacité à appréhender le soi munal dans son intégralité et travailler
là-dessus sans l’impacter, autrement dit, il le laisse tel qu’il est, alors que
les blancistes sont inaptes à ne pas mutiler leur objet qu’ils appellent
l’homme. En d’autres mots il ne reste jamais comme il fait son apparition sur
la scène anthropologique. L’homme est toujours un objet à créer. La morale et
la politique trouvent leur justification dans cette démarche. Ce qui est triste
de leur part, c’est qu’ils présentent leur inclination à la destruction de
l’objet comme une nécessité de versatilité qui le définit. Ils transforment,
verbalement, la faiblesse intellectuelle ou la faiblesse de l’intellect en
puissance créatrice, et, du coup, la destruction en construction. Quelle audace
!
L’État de droit est une faillite de l’esprit, selon
la pensée de Jean Jacques Dessalines et la réalité lui donne raison.
Constitution
Le mot de constitution revient sans cesse. On
en parle comme si c’était une chose en soi. Souvent, et même trop souvent, elle
n’a de valeur que quand elle va dans le sens de son intérêt, la personne
concernée. Dans ce cas-ci elle perd sa valeur de signe linguistique. Il est
important de savoir ce que signifie cette séquence sonore pour pouvoir en faire
un bon usage.
Dans un sens la constitution est ce sur quoi
repose l’institution, dans l’autre elle est l’institution. Elle est, dans les
deux cas, le guide de toutes activités à venir.
Toute constitution n’a pas la même valeur.
Celle-ci découle du fondement de la constitution.
Il y a toujours une pensée qui amène à la
constitution mais elle ne fait pas la même chose partout. Cela, c’est à cause
de son caractère. Il faut entendre par là qu’elle peut être le fruit de la
fausseté ou la pure invention, alors une chimère, et qu’elle peut être la
photographie de la chose, soit l’être, par exemple, le MUN, par les capacités bÄnqyelles.
Il faut diviser les constitutions en, au moins,
deux groupes. Le premier est la constitution à valeur prospective, le second
est la constitution fondée.
La constitution à valeur prospective
Par constitution à valeur prospective on
entend un ensemble de cadres d’action assemblés qui prendront effet
ultérieurement à la suite d’une entente. Il en est ainsi parce que les idées
mises en ordre ne sont pas en elles-mêmes, c’est-à-dire des portraits de
choses, ce qui est extérieur et réel, qui les supportent mais de simples
conceptions des capacités du connaître. Par conséquent elles ne sont pas. Il y
a plus. Leur valeur respective est liée au présent du moment, autrement dit,
elles ne comportent pas de lendemain. Ces idées sont donc variables et
révocables. Elles peuvent être révoquées à l’avantage de ce qui leur est
contraire et contradictoire. Cela ne cause aucun problème pour les sujets. Ici
c’est du sentiment. Ce sont des produits du moment, donc de circonstances. Il
est de leur nature de varier avec le temps. Par conséquent elles sont une
obligation, par ce qui les réclame, mais non contraignante. Rien ne les supporte
préalablement même si une ou des pensées ainsi que des intérêts sont requis
pour leur servir de base. Celle-ci est pensée en rapport au futur, ce qu’on espère
plus tard. C’est une situation où il n’y a rien en soi. Somme toute nous avons,
en fin de compte, affaire à une création de fond en comble. Elle évolue au gré
du temps. Elle peut en mourir au profit d’une nouvelle. La constitution à
valeur prospective est caractérisée par son instabilité foncière, foncière, oui
car elle est, certes, une présence mais déterminée par la vacuité, bref, sans
être une chose vraiment, puisqu’insaisissable.
La constitution
fondée
La
constitution fondée est une œuvre, dont le début est tirée, par l’auteur ou
l’autrice, du soi, être en lui-même et dont le cheminement est déjà déterminé,
et ordonnée autour de lui-même suivant son élan propre. Il s’ensuit que la
matière, comme réalité, précède la constitution et qu’il n’y a que les
modalités d’agencement à produire, sans déroger à la ligne de la chose, soit
l’être. Cet effort à faire, qui est la part réservée à celui-ci (l’être),
témoigne de l’aptitude et du sens de l’Art de celui ou celle, de celles et/ou
ceux qui s’y engagent. Tout ce tableau est le fidèle portrait de l’être par la
constitution. La constitution ainsi définie n’est pas une création. C’est le dessin,
en miniature, du mode de vie extérieure de l’être, une sorte de mémento de la
substance de celui-ci. Bien qu’elle soit telle, il y a deux parties dans la
constitution fondée, l’une est pure soi tandis que l’autre n’est pas créée mais
des produits inventés. Par cela il faut entendre qu’elle est en partie une
création, laquelle tente de suivre, tant bien que mal, la ligne invariable et
irréversible de l’être. Cette partie, dans son imperfection, rejoint la
constitution à valeur prospective. Elle peut être modifiée, là où elle ne donne
pas le fruit escompté.
La Constitution
de l’Éternel Empire d’AYITI,
Ville
Dessalines, Capitale, 20 mai 1805
Afin
de rendre tout cela intelligible, nous allons exemplifier, plus précisément, la
constitution fondée. Nous avons déjà compris que la constitution à valeur
prospective n’est pas une constitution proprement dite si elle n’est pas
promulguée. La promulgation est sa force créatrice. Elle passe ainsi de rien à
quelque chose, une œuvre artificielle. Du néant elle passe à l’être mais elle
est et demeure une illusion d’intellect. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’être,
dans un tel contexte, n’est pas proprement parler une réalité mais un
faire-semblant, au mieux, comme si... Elle ne cesse pas d’être le vide. L’être
pensant est capable de procéder ainsi parce qu’il est appelé en lui-même à
matérialiser ses idées. C’est ce qui fait de lui un créateur inné. En matière
de conception d’être, la création n’est pas une réalité mais un Art. L’œuvre de
la constitution à valeur prospective s’inscrit dans l’illusion même si elle est
observable, tel est un comportement. C’est le cas d’un esclavagisé, une esclavagisée,
et un maître, une maître, même le prétendu, la prétendue, propriétaire. Toute
constitution à accent hommal, notamment blanciste, est une chimère ou une
illusion mentale. Elle est le résultat fantasmatique de la puissance de la
parole et la ruse comme la contrainte. C’est une pièce de théâtre sinistre. Elle
est éphémère parce qu’étrangère à notre monde.
Pour
ce qui est de la constitution fondée, elle s’impose au groupe qui fait appel à
elle. Nous avons la Constitution promulguée à Dessalines, le 20 mai 1805. La
première partie, qui en est la base, est l’être munal même. C’est ce qu’il
convient d’appeler la photographie. Cette partie est personnellement écrite par
Jean Jacques Dessalines. Elle est toute la force de la Constitution du 1805.
Elle lui doit son objectivité.
Dans
la Constitution de la Ville-Capitale, Dessalines, d’entrée de jeu, est exposée,
la munsqmba, conception de soi, ce que nous sommes en tant qu’être munal, la
volonté fortement exprimée du mun et la manière de s’organiser. Nous en aurons
une idée plus nette dans les lignes qui suivent.
Cette
partie de la Constitution, parce qu’elle est soi, est inchangeable, donc irrévocable.
Elle n’est pas soumise à la modification car le mun ne change pas. On ne révise
pas l’être munal. Il ne serait pas question non plus de parler du maintien nécessaire
du « système » pensé par Jacques 1er, sans autre forme de
procès. L’être munal est la stabilité du réel. La Constitution Fondée, qui est
celle qui est promulguée à Dessalines, Capitale de l’Empire d’AYITI, est
immuable, atemporelle.
Il
est intéressant de souligner que Jacques 1er, qui connaît la pensée
négative de plusieurs militaires à l’égard de l’Empire d’AYTI, se donne la
peine, en plus de l’Éternité Proclamée de l’Empire d’AYITI, d’instituer
l’article suivant : « La
force armée est essentiellement obéissante, nul corps armé ne peut délibérer ».
Le corps armé n’est pas une propriété de l’être munal. Ce corps ne fait pas
partie de la partie fondée de la Constitution. Nous verrons plus loin ce qui
porte incessamment l’Empire, le coup de génie de Jean Jacques Dessalines. Les
militaires sont forcément soumis, de façon irrémédiable, à l’Éternel Empire
d’AYITI.
Tout
membre de l’Éternel Empire d’AYITI constitue l’Empire d’AYITI par son être
(munal) et la Constitution, promulguée le 20 mai 1805 à Dessalines, Capitale de
l’Éternel Empire d’AYITI, est aussi lui parce qu’elle est fondée en lui par la
munsqmba, conception ancestrale de nous-mêmes, soit ce que nous sommes. La
Constitution est alors transparente, dans le sens qu’elle fait voir ce que nous
sommes.
La pénière
Toute
désobéissance à la Constitution de l’Éternel Empire d’AYTI sera nécessairement
punie. Le délinquant, la délinquante, sera, par le fait même, en état
d’arrestation, où qu’il ou elle soit, en public ou en privée, seul(e) ou en
compagnie des autres – qu’il ou elle le sache, même si rien ne lui est
signifié(e) - , et sera jugée et sévèrement puni(e).
Il
y a une distinction entre être de l’Empire d’AYTI et être simplement là, sur le
Territoire Impérial, et forcément avoir son nom sur la liste des membres, sans
être un constitué, une constituée, de l’Empire d’AYITI, ce contre quoi Jean
Jacques Dessalines met en garde dans son discours du Ier janvier 1804 : « S'il pouvait
exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le
serment qui doit nous unir. »
Cela signifie clairement que cette personne ne fait pas partie de l’Empire
d’AYTI ». La yunité de l’Empire d’AYITI est dans le rejet même du
blancisme et sa source, l’hommalité. Celui ou celle qui n’y est pas enraciné(e)
et en qui il n’est donc pas est de nos ennemis naturels et, par
conséquent, doit être expulsé : « Jure
enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance. »
Cela est nécessaire pour la pureté de l’Empire d’AYITI. Il ne doit y avoir
personne qui lui soit impropre. Il s’ensuit que tous et toutes ne sont pas de
l’Éternel Empire d’AYTI, qu’il est une prescription de notre être munal, être
ofowu, de bouter hors de l’Empire d’AYITI tous ceux et celles qui ne sont pas
de l’ordre du Nous et, par conséquent, de l’Éternel Empire d’AYITI. L’Éternel
Empire d’AYTI, c’est y être sans réserve ou on n’y est pas. Il n’y a pas de
juste milieu, c’est comme être ou ne pas être. Tous celles et ceux qui ne sont
là, sur le Territoire Impérial, que physiquement, sans aucune appartenance,
sont des traîtres qu’il faut poursuivre, selon l’Éternel Empire d’AYTI.
Quel que soit le statut d’une personne, si elle est uniquement enregistrée,
c’est-à-dire figurée sur la liste des membres, même si elle est de la Famille
de Jean Jacques Dessalines, elle doit être, sans condition, rejetée hors de
l’Empire d’AYIT et les conséquences s’en suivent.
C’est le traitement réservé à tout membre de la
Famille de Dessalines qui coopère, d’une manière ou d’une autre, avec les
traitres, les ennemis de notre Gwqmunité (Indépendance), et les blancistes
parce que cette personne ne peut pas être reconnue par le Titre d’Empereur. Celui-ci
est l’essence même de l’Empire d’AYITI. Tout d’abord, qu’on se souvienne
toujours que Jean Jacques Dessalines est nommé Empereur parce qu’il est à
l’origine du Pays dénommé l’Empire d’AYITI : « : « celui-là mérite la préférence, qui,
par ses services, son influence et ses talents, a su élever l’édifice de notre
indépendance et notre liberté.» Ce qu’il faut comprendre dans cette proposition, c’est que Jean Jacques
Dessalines n’est pas arbitrairement choisi. Il est à l’origine « de l’Édifice de notre Indépendance et notre
Liberté », c’est-à-dire notre Gwqmunalité. Il est ici question de la
première étape de l’Œuvre Grandiose, l’Éternel Empire d’AYITI, réalisée par
Jean Jacques Dessalines. Pourquoi l’Empire d’AYTI est-il un impératif ? La
raison est ici donnée sans détour avec une pente accentuée :“Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes,
il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière
immuable et irrévocable, et que le
plus sûr moyen d’atteindre ce but est de décerner au seul chef capable de
représenter et de gouverner dignement la nation, un titre auguste et sacré qui
concentre en lui les forces de l’État, qui en dispose au dehors et qui en est
au dedans la gage de la tranquillité. Il est dit en toute franchise que tout est dans le Titre d’Empereur. Le titre
d’Empereur est aussi, d’après le portrait placé sous nos yeux, au centre comme
au fondement du Pays d’AYITI. Et c’est là le point essentiel dans ce discours
pour comprendre tout le reste. C’est le Pays d’AYTI qui se dévoile sur l’écran
de nos capacités bÄnqyelles.
Sans le Titre d’Empereur il n’y a pas de Pays d’AYTI. En d’autres mots si on
enlève ou supprime le contenu de la proposition, soit les propriétés de
l’Empire d’AYITI qui y sont exposées, il n’y a pas de Pays d’AYITI. L’absence
des propriétés ci haut nommées « contrarie les intérêts, la volonté et
le bonheur de ce pays », ici ce vocabulaire est, dès le départ, ce qui
est projeté. « Les
intérêts », c’est tout ce que
ce vers quoi tend l’être munal, on est ici, en partie, certes, dans la marche
ou la substance biologique de celui-ci, ses expressions; « la
volonté », c’est l’être sous sa photographie, c’est-à-dire ce qu’il
retient de lui-même, ici, une fois encore, ses expressions, sous forme
d’immatérialité, lesquelles découlent de l’autre partie de la biologie;
« le bonheur », au mieux le Blrz, cette tranquillité ci haut
mentionnée, est l’acte de se vivre pleinement, alors la satisfaction d’être
soi, le Soi Munal dans la marche vers la Négro-divinité, Perfection. Tout
l’être ofowu, Soi Munal, est là, dans l’Empire d’AYITI, et est irréfutablement
l’Éternel Empire d’AYTI. C’est comme si avant l’Empire d’AYITI, qui semble être
quelque chose à venir, rien n’était ou n’avoir été fait. Faut-il plutôt
comprendre que l’Empire d’AYTI est un « ap », qui, dans notre langue,
le gelefwo-masuana, marque le présent continu (être en train de) et le futur, surtout
le futur certain. Ce qu’on croyait être le Pays ou tout le Pays, en est une
partie ou le début. Tout ce qui a été fait jusqu’ici est prépositif dans le
sens de ce qui est apte à se développer, il n’y a là aucune coupure, ou se
compléter en lui-même, par lui-même pour lui-même. Ce qui suit le confirme. Finalement
nous y arrivons, ce qui est en puissance le Pays : « déférons audit citoyen Jean Jacques
Dessalines le titre d’Empereur d’Haïti
et le droit de choisir et de nommer son successeur ». Notons
que, dans le réel sensible, l’Empire d’AYTI n’est pas encore, soit sensible. C’est
l’objet même de ce qui se déroule Cette étape est à venir mais un avenir
immédiat. C’est vers elle que nous cheminons. Nous y somme déjà. Mais elle a un
préalable nécessaire : «Si quelques considérations justifient à mes
yeux le titre auguste que votre confiance me décerne, dit Dessalines, c’est
mon zèle, sans doute, à veiller sur le salut
de l’empire; c’est ma volonté à consolider
notre entreprise ». Premièrement dans la réponse le
« ap » de l’Empire d’AYITI est mis en évidence. Jean Jacques
Dessalines fait usage du présent. Nous lisons dans le discours du « dernier
acte d’autorité nationale », fait le 1er janvier 1804, texte
que les histo-à-rien appellent « L’Acte de l’indépendance », ce qui suit : « il faut, (…), assurer à
jamais l'Empire de la liberté - terme synonyme de Gwqmunalité - dans
le pays qui nous a vu naître ». Nous sommes en face du caractère
préposé de l’Empire ». L’Empire d’AYTI n’est pas sensible. Cependant cela
ne veut pas dire qu’il n’est pas. Ce qui est dit est exactement ce que les Ancêtres
sont en train de faire, « assurer » l’Œuvre de la Gwqmunalité. C’est
la même idée qui se retrouve sous la plume des Ancêtres, quelque chose qui est
commencé et qu’il faut mener à terme, quelque chose dont le Nom est
« l’Empire d’AYTI». Deuxièmement le préalable nécessaire est
l’acceptation par Jean Jacques Dessalines, le Général À Jamais Vainqueur du
blancisme, d’être celui, Seul et Unique, qui matérialise ou actualise dans son
plein, en Organisationnelle, « l’Empire d’AYTI », qui est à l’état de
puissance, d’immatérialité, soit notre Être Munal Déjà Conçu par Notre Dieu,
Bon-Dieu. L’acte est nécessaire et important parce que c’est Jean Jacques
Dessalines qui a réalisé la première partie. Nous sommes dans la suite de
quelque chose et dans la suite logique. Nous l’avons vu plus haut. Ainsi Le
Grand Fondateur, conformément au prépositif, peut dire qu’ « il consolidera l’entreprise »,
ce qui est l’Éternel Empire d’AYITI. Il ressort de cela que c’est l’Édification
entière de Notre Pays, l’Empire d’AYTI, qui est de l’Enfant d’Agbawaya Tóya,
Jean Jacques Dessalines. Jean Jacques Dessalines accepte de faire passer de la
puissance à l’acte notre Être dans le monde extérieur. Dans la Constitution,
est repris de façon succincte tout ce que nous venons de voir : le Sujet
irrévocable et immortel, « Le peuple reconnait pour Empereur et Chef suprême
de l'armée, Jacques
Dessalines, le vengeur et le libérateur de ses concitoyens ». Ce n’est
pas le lieu de grand discours, une constitution.
Nous ne pouvons pas ne pas souligner que, dans l’histoire de
l’institution du Peuple de l’Île d’AYITI en État, dénommé l’Empire d’AYITI,
Jean Jacques Dessalines nous est présenté comme la Force Constructive Vivante
dans les mains du Peuple en question Éternel Sujet effectif et direct. Telle
est la réalité. Cela s’explique par le fait que Jean Jacques Dessalines est en
yunité avec le Peuple par le moyen de ses éléments constitutifs, de ses
intérêts, toujours ceux du Peuple en question et poussés ou concoctés par lui, le
Peuple, et sa volonté, toujours directe, ce qu’il souhaite pour se satisfaire. Voyons
brièvement les modalités auxquelles recourt le Fondateur pour ériger l’Empire
d’AYITI ! Elles sont, ces modalités, le Peuple Ancestral agissant. La première
propriété de l’institution est la yunité, laquelle est construite sous le
modèle de celle qui génère l’être munal. Cela ne peut pas être autrement. Il
faut toujours marcher selon ce qui est tracé. L’élément primordial de cette
yunité, qu’il convient d’appeler la yunité seconde, parce qu’elle est une
production bÄnqjée et, par le fait même, en pleine conformité avec ce que nous sommes,
est l’accord des volontés d’être en soi, par soi et pour soi résultant de
l’essence munale. En effet après la reprise de la Crête-à-Pierrot, en octobre
1802, par l’Invincible Général Dessalines, les chefs de la contre-guerre de
l’Artibonite, témoins de cet autre exploit, prennent la décision de lui confier,
à Jean Jacques Dessalines, la responsabilité de désentraver la Gwqmunité, ce qui
revient à dire bouter la France, reine du blancisme, et tous ceux qui lui
ressemblent, en dehors de notre sphère d’existence. C’est la rencontre de
toutes les volontés autour d’un seul projet, dont le fondement est le soi
munal. Il y a, dans cette décision en plus de l’accord des volontés d’être en
soi, la reconnaissance de la puissance suffisante du Général Jean Jacques
Dessalines pour mener à bien la Mission, laquelle est en soi Divine. Il y a
encore plus. Les gens concernés affirment que Jean Jacques Dessalines vit ou
est en eux. Qui ne connaît pas l’affirmation de soi selon laquelle les gens et
Jan Jacques Dessalines forment, sous un rapport spécifique, un seul mun : « Ne
fait pas émerger le Dessalines de mon être », dit-on. Ainsi chacune-chacun
a soi-même son Jean Jacques Dessalines ou est profondément lié à Dessalines. Cela
ne va pas dans un seul sens. Jean Jacques Dessalines est dans la même situation, il dit lui-même,
dans son message du 1er janvier 1804, ce qui suit : « En combattant pour votre liberté, j'ai
travaillé à mon propre bonheur (Blrz) ». Jean Jacques Dessalines parle du plein usage de la Gwqmunalité
retrouvé comme l’accomplissement de son soi, ce vers quoi tend, de façon ofowu,
l’être munal, autrement dit, quelque chose qui est intrinsèque au mun. Les gens
sont eux aussi en Jean Jacques Dessalines, toujours par l’élan de leur être
munal. Et ce n’est pas tout. L’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte dira, en
s’adressant à ses gens : «Rappelle-toi
que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parens, enfans, fortune, et que
maintenant je ne suis riche que de ta liberté ». C’est de la
satisfaction des gens que découle celle de Jean Jacques Dessalines. Cela signifie
qu’ils sont en Jean Jacques Dessalines comme partie de lui-même. C’est là un
autre témoignage d’accord entre lui et les gens. Dessalines place sa plénitude
d’être en eux. Il n’est pas là, soit être, pour eux mais en eux. Alors il y a
une interdépendance êtrale entre Jean Jacques Dessalines et la masse des gens.
Ils sont tous et toutes liés entre eux. Ils sont les uns dans les autres. C’est
cela la yunité, leur yunité seconde, parce qu’elle est le fruit de l’effort et
de leur capacité bÄnqyelle.
En la yunité réside leur capacité de se mener soi-même. Que faut-il
entendre par là ? La yunité est le résultat de l’interdépendance, laquelle
génère l’’autosuffisance. Le Mbwa de se mener soi-même en résulte. C’est l’être
même dans son plein, l’Ubuntu munal. L’élan de se diriger soi-même, qui se
développe avec l’expérience de soi, est très puissant. Il incline le munal à se
prendre en main et à s’accrocher à soi-même, quelque chose auquel il ne peut
pas renoncer : « J'ai veillé,
combattu, quelquefois seul ; et, si j'ai été assez heureux pour remettre en vos
mains le dépôt sacré que vous m'avez confié, songez que c'est à vous maintenant
à le conserver.» Jean Jacques Dessalines confirme ce que tout le monde sait
déjà. Ce n’est pas sans raison car ce qui se propage présentement, c’est le
renoncement à ce Mbwa. La confirmation est plutôt un message au blancisme qui
prêche le contraire. Par l’autosuffisance munale, l’un des premiers mouvements
du mun est de garder fermement ce Mbwa. La Gwqmunité, Mbwa de se mener soi-même,
est ce sans quoi chacune-chacun n’est pas mun. Elle est alors la pleine
expression de soi-même. Toute la Dessalinienne tourne autour de cela :
« Nous avons osé être libres, osons
l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». C’est en la yunité seconde,
originaire des gens eux-mêmes, par leur propre effort, c’est-à-dire par leur
volonté appréhendée de la nécessité de se gouverner soi-même, que naît le
Peuple. En d’autres mots, c’est par la
décision d’être eux-mêmes que les gens se constituent automatiquement en Peuple.
Le Peuple
n’est pas la finalité de l’autosuffisance. Il est en vue de s’organiser pour se
diriger effectivement soi-même. Le Peuple sent
donc la nécessité d’actualiser le Mbwa de se gouverner soi-même : «Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée
Saint-Domingue, convient ici de se former en
État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers,
sous le nom d'Empire d'Haïti ». La conséquence de cela est sans
appel : « L'esclavage est à jamais
aboli. » et « Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne
mettra le pied sur ce territoire, à titre de maitre ou de propriétaire et ne
pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété. ». La Volonté
d’être en soi, par soi et pour soi, ce qui est la volonté de se mener soi-même, résultant de la
yunité ou l’autosuffisance, est ce qui débouche sur le Peuple-État, dont la
dénomination est l’Empire d’AYTI.
Jean
Jacques Dessalines en plein cœur de tout ça
Nous l’avons déjà dit, l’Enfant d’Agbawaya Toya est en plein cœur de
cette démarche. Point n’est besoin de le dire, l’Empire d’ATYTI est yun. Nous
travaillons toutes et tous ensemble, cela pour la même cause. Nous sommes
« les Enfants d’une seule et même
Famille » « Une seule et
même Famille », voilà ce qu’est l’Empire d’AYITI ! Il est yun comme le
mun. Mais Pourquoi ? « Le chef de
l'État (en) est le père ». « Le
père », nous avons compris qu’il s’agit de l’Empereur. L’Empereur
Jacques 1er, ici, il s’agit de l’Organisationnelle, faut-il
insister, se voit être la cause, comme une mono cause. Il faut y lire l’impossibilité de le défaire, le
détruire, c’est-à-dire le Titre d’Empereur d’AYTI. Il fait irréversiblement
corps avec le Peuple-État par la yunité de l’Organisationnelle. Cela est d’une
évidence car la paternité n’est pas multi causale C’est cet
aspect qui est mis en exergue. Nous sommes en présence d’une Famille Impériale
Organisationnelle. La gifle est dure pour le blancisme. Jean Jacques Dessalines
place les gens à leur hauteur, une Famille Impériale Organisationnelle nécessité
par leur essence, de leur être munal, ce qu’ils et elles sont objectivement. Toujours
est-il qu’il n’y a aucune distinction entre les membres du Peuple. Dessalines
s’en prend à la pensée de « l’esclave », d’entrée de jeu, dans la
réponse à sa nomination. Ils verront qu’il ne s’agit pas des
« esclaves », a-t-il clairement affirmé. « L’esclave, c’est
celui qui ne se gouverne pas et qui travaille pour les autres », laissent
clairement entendre les blancistes, notamment Aristote et Charles de
Montesquieu. L’Empereur Jacques 1er réplique : Tous les membres
de la Famille Organisationnelle de l’Empereur, en plus d’être ceux et celles
qui se mènent eux-mêmes, obtiendront leur part, en matière de production, pour
pouvoir travailler pour eux-mêmes, une gestion collective globale par les
membres eux-mêmes, pour eux et la Famille Organisationnelle, le tout par
l’interdépendance et l’indépendance, un modèle suivant notre être munal, voire
copié sur notre soi munal. Ils ne pourront pas faire banqueroute ni déshériter
leurs enfants : « La qualité de
citoyen est suspendue par l'effet des banqueroutes et faillites » et « La faculté n'est pas accordée aux pères et
mères de déshériter leurs enfants. ». Chacun-chacune
met nécessairement ses capacités au service de la production singulière qui
est, par le fait même, globale puisqu’il est au bénéfice de la l’Ensemble. Ce
n’est pas tout : « Il sera affecté, par l'État, dit
l’Empereur, un traitement annuel aux
enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur ». Nous y voyons les Enfants
de Jean Jacques Dessalines. Alors toute la Collectivité Impériale est au
travail et cela pour personne, rien que pour elle. Toutes et tous forment un
seul corps et a pour toujours un seul Père, qui est l’Empereur ou le chef de
l’État.
« aux
enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur«, lisons-nous. Il est dit
que l’Empereur reconnaît pour siens propres les Enfants de Jean Jacques
Dessalines : Nous savons qu’il s’agit des enfants du Fondateur par le
contenu du paragraphe suivant. Pourquoi cette séparation, se demandera-t-on?
Non, tel n’est pas le cas. Ce n’est pas une séparation, l’Empire d’AYTI forme
un seul tout. C’est une question de fonction. Nous verrons pour quelle raison
cette reconnaissance. Contentons-nous de dire qu’elle est de l’ordre de la yunité de l’Empire d’AYTI non de sa
dislocation.
L’Empire
d’AYITI relève de la yunité et Jean Jacques Dessalines en tant que
Libérateur-Fondateur et Empereur. Comme nous l’avons dit, le Fils d’Agbawaya
Toya, pénétré du Peuple-État, dont il est la matière, et du Sujet collectif
munal par lequel il agit, est au centre de cette Œuvre sans pareille (inédit).
Présent en tous membres, comme ils sont tous en lui, Jean Jacques Dessalines
travaille sur la substance des gens, ce qu’il y a de wÄnbadr en eux.
Ainsi il peut se permettre de soutenir : «Toute acceptation de couleur parmi les enfants
d'une seule et même famille, dont le chef de l'État est le père, devant
nécessairement cesser, les Haïtiens et Haïtiennes ne seront désormais connus
que sous la dénomination générique de noirs. » Là où ses adversaires
parlent de caractéristiques biologiques différentielles comme trait de l’être, c’est-à-dire
l’homme, lui, Dessalines, il retient ce qui est nécessaire et indispensables, à
savoir le ce-sans-quoi. Jean Jacques Dessalines ne déroge pas à la Yunité
génératrice du munal pour accoucher de l’Empire d’AYTI. Celui-ci est irréversiblement
yun, comme le Peuple qui le génère. Il est le Peuple de la même façon que
celui-ci est le mun, par la dépendance mutuelle, d’où émane l’Ubuntu. C’est ce
modèle, l’Ubuntu, que Dessalines baptise du Nom de Famille. La Famille
organisationnelle est du même Père, l’Empereur ou le Chef de l’État. Jean
Jacques Dessalines, par son être munal comme sa Fonction d’Empereur, est de
l’Empire d’AYITI dénommé la Famille. Le teint ne fait pas le mun. Ce qui est à la base de l’être munal, c’est
l’Ubuntu par la Yunité. Comme le mun, la Famille Impériale Organisationnelle
est, sur un plan, une masse, ce qui rejoint ce que nous déterminons comme
immanent. Le massif tout comme l’immanence, c’est l’interdépendance
générationnelle. C’est la yunité avec tout ce qu’elle revendique. La structure
munale est identique à celle de la Famille, l’Organisationnelle. Nous avons
devant nous une substance, la substance munale non le teint, lequel est un accident.
Le teint est mais il ne figure pas dans la substance de l’être munal. Puisque
le teint, par l’Europe ou le blancisme, est problématique, il n’a pas, et il ne
peut pas y avoir, sa place dans l’Empire d’AYTI. S’il faut nommer les membres
de l’Empire d’AYITI par une propriété sensible, c’est une référence totalisante
et globalisante de même type que la substance qu’il faut. C’est le noir
qu’institue Sa Majesté. En d’autres termes l’appellation qui convient, dans un
tel contexte, est le noir, lequel n’est pas un teint. Pourquoi ne l’est-il pas ?
Parce qu’il est indéterminé, autrement dit, le noir n’est pas une couleur. Il
est alors la dénomination convenable.
L’Empire de
Dessalines est un tout indivisible et indissoluble. L’accueil est donc le même
pour tout le monde. Nous le verrons plus loin. Ce qu’il faut retenir ici, c’est
que l’Empire est yun parce qu’il est en soi, par soi et pour soi. Il n’est
qu’en lui-même et ne dépend que de lui-même.
Ceux et celles qui voulaient se regrouper en classe
noble n’avaient rien compris de la pensée collective munale de Jean Jacques
Dessalines. Il en est de même de celles et ceux qui cherchaient à s’accaparer
les biens et ressources. Ils étaient évidemment en dehors de l’Œuvre qui se
construisait. Il leur était demandé de ne pas prononcer le serment s’ils
n’étaient pas sûrs de vouloir tourner le dos au blancisme. En étant hommaux,
ils n’avaient rien à espérer de l’Empire d’AYTI. Ce qui se construit sous leurs
yeux mais loin de leurs capacités de connaître est une yunité dont le Peuple et
Jean Jacques Dessalines sont l’Auteur inédit. En effet Jean Jacques Dessalines
est dans le Peuple et le Peuple est en Jean Jacques Dessalines sans que l’un ne
se perde dans l’autre. Nous l’avons
vu ailleurs. Il ne s’agit pas ici de la représentation à laquelle on nous
habitue en politique, dans son sens second, mais de quelque chose de
particulier et en acte. . C’est la transcendance dans l’immanence ou
l’indépendance dans l’interdépendance, tel que notre être munal. Quand il est
dit que le Peuple fait X, il ne faut pas le voir amputé de son Jean Jacques
Dessalines. C’est la yunité seconde qui est en action. Le Peuple se forme en
État ou en Empire d’AYITI, cela revient au même. C’est le massif qui est là.
Toutes et tous sont l’Empire d’AYTI, en soi-même, par soi-même et pour
soi-même. Voilà les gens que le blancisme croyait être « esclaves » !
Le Vainqueur du blancisme, l’Invincible Général Jean Jacques Dessalines, savait
ce qu’il allait faire. Dans sa lettre du 15 février 1804, il disait très
clairement qu’après cela nos ennemis naturels sauraient à qui ils ont affaires.
Le fils d’Agbawaya Toya met en évidence la pauvreté de l’intelligence devant le
bÄnqy. Le blancisme nous en donne la preuve car ils
sont impuissants à produire une telle Œuvre. Le Peuple et Jean Jacques
Dessalines sont l’un dans l’autre sans qu’aucun des deux ne se perde dans
l’autre, une formule à retenir pour tout comprendre, et travaillent en un seul
et unique mun. Nous le redisons, toutes et tous forment irrévocablement l’État
ou l’Empire d’AYITI. Jean Jacques Dessalines, comme les autres membres de
l’Empire d’AYTI, est un Badr, son aspect transcendant ou indépendant, soit la
singularité. Dans la formation de l’Empire d’AYITI par le Peuple, cet aspect
est et demeure. Nous ne somme pas dans l’État de droit où l’autorité absorbe
« l’individu », pour reprendre leur vocabulaire, du prépositif. L’état
du vide ou réduit de « l’individu » par le renoncement est sans cesse
confirmé par la démocratie, une autre monstruosité. Nous sommes à des
années-lumière de la faiblesse de l’intellect. Le Peuple se maintient comme
Empire d’AYTI, il faut que Jean Jacques Dessalines, par son Badr, se préserve
dans l’Empire d’AYITI. Il n’y a qu’une façon que cela soit possible, en
intégrant la Famille de Jean Jacques Dessalines dans le Titre d’Empereur. La bÄnqyité de Jean Jacques Dessalines est phénoménale.
C’est le moins qu’on puisse dire. L’insertion des Enfants de Jean Jacques
Dessalines dans l’Empire d’AYTI non pas comme membres du Peuple-État mais comme
Libérateur-Fondateur est nécessaire.
L’Empire d’AYTI, tel que présenté jusqu’ici, est
une Œuvre parfaite de la yunité. Il y a une propriété que celle-ci ne fait pas
voir. C’est qu’elle ne relève pas d’elle. Avec la yunité seconde, nous voyons
le Jean Jacques Dessalines physique. Cependant la Mission qui est accrochée à
l’Empire d’AYTI ne s’arrête pas à la présence biologique de Jean Jacques Dessalines.
Dans le cas contraire l’Œuvre Majuscule qui en résulte sera éphémère. Et les
gens, le Peuple, qu’en ferait-on ? Ce n’est pas du tout cela la Mission Divine
du fils d’Agbawaya Toya. Il faut aller chercher dans la raison d’être du mun et
la réalité macabre à laquelle fait face le lakort munal. Non, l’Empire d’AYITI
ne se limite pas au vivant de Jean Jacques Dessalines. Nous l’avons déjà vu, la
Mission de l’Empire d’AYITI va au-delà de la vie physique de Jean Jacques
Dessalines : « Considérant
qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, rapporte
la Lettre de nomination, il convient
d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens et citoyennes d’une manière
immuable et irrévocable ». Rien n’est plus évident, avec l’Empire
d’AYTI nous entrons irréfutablement dans l’Éternité, en dehors de la
temporalité. Il ne pouvait pas ne pas en être ainsi car c’est la stabilité sur
la planète que Jean Jacques Dessalines, dans sa yunité avec le Peuple-État, est
en train d’édifier. Même le blancisme, en surface, certes, l’a compris et il voyait
alors venir le danger, lequel est son extermination, devant cet Édifice dont
les mots sont inaptes à définir. Jean
Jacques Dessalines est, même à la compréhension du blancisme, son échec et mat.
Cependant, pour nous et la planète terre, c’est la délivrance car l’illusion
d’intellect s’évapore. L’Empire d’AYITI survit donc nécessairement à Jean
Jacques Dessalines physique. La preuve inoxydable est posée ci-devant et il y
en a plein d’autres. Par exemple les paroles suivantes du Missionnaire
Divin lui-même : « Puissent mes
successeurs suivent la marche que je leur aurai tracée! C’est le système le plus propre à consolider
leur puissance : c’est le plus digne hommage qu’ils pourront rendre à ma
mémoire. » Sa Majesté Jean Jacques Dessalines 28 avril 1804.
Ces paroles sont en harmonie avec l’Éternité de la finalité de l’Empire d’AYITI,
signalée ci haut. Le Grand Savant du domaine d’Organisationnelle, Jean Jacques
Dessalines, est et reste aussi dans la pensée de l’Éternité de l’Empire d’AYTI
en prononçant ces paroles vivifiantes. Jean Jacques Dessalines en fait plus que
cela dans cette énonciation. Nous lisons très clairement qu’il y affirme en
être le Centre et le Fondement. En somme c’est un rappel qu’il fait. Ainsi
demeurer auprès du « système », soit l’Empire d’AYITI, tel que nous
venons de le voir, c’est maintenir le Centre et le Fondement, soit le
Libérateur-Fondateur.
Comment cela
sera-t-il possible ? Jean Jacques Dessalines, le Grand Savant de
l’Organisationnelle, intègre, dans cet Art grandiose, une nouvelle formule. Il
s’agit de ses chromosomes, soit en et à travers lui-même, il est question de sa
progéniture. Et c’est là la force de l’Auteur Jean Jacques Dessalines, Enfant
d’Agbawaya Tóya. Ce n’est pas la première fois qu’on se sert de sa descendance
pour assurer son règne. Le jeu n’est pas tout à fait le même et il est ici
double. On maintient d’abord un être munal spécifique comme continuité de
l’Œuvre, telle que réalisée, savoir sa forme, ensuite comme autorité mais non
sous forme d’automaticité instinctuelle. Le Fondateur recourt à un nouveau
modèle. Pour ce qui est du premier, on lit dans la Constitution ce qui suit : « … aux
enfants reconnus par Sa Majesté L’Empereur. »
Attention il ne s’agit pas ici de Jean Jacques Dessalines. Il a déjà donné son
Nom à ses enfants, cela avant même son union avec sa compagne Claire Heureuse
Dessalines et la naissance du Pays Ancestral. Cela relève du passé. Ses enfants
ne sont pas des « enfants reconnus », on ne voit ça nulle part, mais
des Dessalines. Cela est du passé, cette reconnaissance sans lien aucun avec
l’Organisationnelle, ce dont il est question dans une constitution. Alors il
n’a pas à les reconnaître une autre fois, au mieux, ils ne sont pas à
reconnaître, par le même mun. Il y a plus. Nous sommes ici dans le cadre de
l’Organisationnelle, on est en train d’établir ses éléments constitutifs. Ce
qui s’y dit et s’y fait concerne l’ordre à établir. C’est le Titre d’Empereur
qui, dans ce contexte, a « reconnu les enfants » de Jean Jacques
Dessalines. Pourquoi ? Il y a une nécessité car Jean Jacques Dessalines est
physiquement mortel. Qu’on se souvienne qu’avec l’Empire d’AYITI on est hors de la temporalité. L’Empire
d’AYTI est atemporel et Jean Jacques Dessalines est biologiquement mortel. Il
ne reste que les chromosomes. Le Fils d’Agbawaya Toya est et demeure par ses
chromosomes. Il faut s’en servir pour la Mission Divine de l’Empire d’AYITI.
Pour se servir des chromosomes de Jean Jacques Dessalines il faut passer par
ses Enfants, qui les ont hérités. Alors une place leur est faite au sein de
l’Autorité Impériale.
Cela
avance. Une question se pose : pour en faire quoi ou comme quoi? Ça va de
soi, pour maintenir Jean Jacques Dessalines comme Centre et Fondateur de
l’Édifice dans le fonctionnement continuel de celui-ci. Le Titre d’Empereur ne
peut pas être suspendu dans le vide, il a besoin de terre, ici les gens, pour
se préserver. Il est en lui-même, c’est-à-dire en le Centre et le Fondateur,
Jean Jacques Dessalines. Il fait des enfants de celui-ci ses Enfants propres et
ils le sont effectivement par les chromosomes en question. C’est comme si le
Titre d’Empereur absorbait Jean Jacques Dessalines du plus profond de lui-même.
C’est pourquoi tout ce qu’est Jean Jacques Dessalines survit à lui-même par les
chromosomes et le Titre d’Empereur. Jean Jacques Dessalines est capable donc de
dire : « Puissent mes
successeurs suivent la marche que je leur aurai tracée! C’est le système le plus propre à consolider
leur puissance : c’est le plus digne hommage qu’ils pourront rendre à ma
mémoire. » Le Libérateur-Fondateur
fait référence au lendemain. Les Enfants, Ils et elles portent en eux, par le
Titre d’Empereur, « les forces de l’État » à cause de leurs
chromosomes qui font donc partie du Centre et du Fondement de l’Empire d’AYITI.
Du coup, il peut être dit de l’Empire d’AYTI : «« Considérant qu’après une longue série de malheurs et de
vicissitudes, rapporte la Lettre de nomination, il convient d’assurer la garantie et la
sûreté des citoyens et citoyennes d’une manière immuable et irrévocable ».
C’est
le tableau de la continuité, et par conséquent, de l’Empire d’AYTI comme chose
de Jean Jacques Dessalines.
Attention
! Pour ce qui est de l’Autorité de l’Empire d’AYTI, appelée aussi l’Impériat, les
Enfants y sont tous et toutes prédestinés parce qu’ils disposent toutes et tous
« des forces de l’État » en portant le Titre d’Empereur en eux. Il y
a un autre critère pour isoler, soit mettre en exergue, celui ou celle qui
arrivera à l’Autorité Impériale. Tous et toutes peuvent l’exercer,
soulignons-nous. Pour cela il ou elle doit être désigné(e). Jean Jacques
Dessalines n’accepte pas l’idée selon laquelle un tout petit enfant, même un
bébé, puisse accéder à l’Impériat par un quelconque droit de naissance. L’Éternel
Vainqueur de Napoléon Bonaparte arrive avec de nouvelles règles, dont la
justification se trouve dans le caractère adapté des services. Qu’on n’oublie
jamais que le Peuple-État maintient entre ses mains la Gwqmunité, qui est le Mbwa de se gouverner soi-même.
Celui ou celle qui sera appelé(e) à agir avec lui, parce qu’il a son champs
spécial, devra avoir une idée claire des conditions. Il est nécessaire qu’elle
ou il en fasse la preuve. C’est l’habilité dans ce contexte qui compte pour lui.
D’où la nécessité des preuves, donc être en état de le montrer. À cause de cela
Jean Jacques Dessalines opte pour la désignation, alors selon l’aptitude,
affichée, cela est très important. Tout Enfant de Sa Majesté, sur le plan de
l’Autorité Impériale, qui est l’autre partie – des tâches bien définies et
isolées, qui n’empiètent pas sur la gestion du Peuple – de la gouverne, est, en
plus d’assurer le Centre et Fondement de l’Empire d’AYTI, en puissance à
exercer l’Autorité. Alors toutes et tous sont soumis aux règles de la
désignation. La désignation est le passage obligé à l’acte d’exercer l’Autorité
ou l’Impériat. Nous avons l’exemple de Jacques Dessalines, qui est désigné par
Sa Majesté Jacques 1er. L’entrée en fonction est fixée à l’âge de 20
ans. C’est à Sa Majesté l’Impératrice Claire Heureuse Dessalines, qui est déjà,
par le fait même, au sein du Titre d’Empereur – elle jouit des « forces de
l’État » -, qu’il revient d’exercer la Fonction d’Impériat en cas
d’accident si le Prince Jacques Dessalines n’a pas atteint l’âge de 20 ans. Voilà
l’actualité de Sa Majesté Jean Jacques Dessalines!
Le voilà,
Jean Jacques Dessalines, au cœur du Pays, appelé l’Empire d’AYITI, par le Titre
d’Empereur d’AYITI! Jean Jacques Dessalines et l’Empire d’AYTI ou le Titre
d’Empereur d’AYITI sont indissociables. Il s’agit d’une seule et même chose. Alors
être de la Famille de Jean Jacques Dessalines ne va pas sans une façon
spécifique de se comporter. Le membre de la Famille Impériale a des obligations
qu’il ne peut pas brûler. Alors on ne peut pas être membre de la Famille de
Jean Jacques Dessalines et reconnu, au niveau de l’Organisationnelle, Forme
Extérieure de notre Être Munal, par le Titre d’Empereur d’AYITI tout en
s’unissant au blancisme. C’est une contradiction dans les termes. Cette personne perd automatiquement son
appartenance génétique dessalinienne car c’est être ou ne pas être. Qu’est-ce
que cela veut dire ? Le Titre d’Empereur se désagrège en elle et elle est
livrée à elle-même. Elle ne peut pas transmettre de gènes du Titre d’Empereur à
sa postérité parce qu’il y a incompatibilité entre Jean Jacques Dessalines,
celui en qui le Titre d’Empereur prend racines, et l’hommalité.
Nous l’avons vu, ce ne sont pas tous les Enfants de Jean Jacques
Dessalines qui peuvent prétendre être de l’Empire d’AYTI s’ils ne sont pas reconnu(e)s
par le Titre d’Empereur. Être de Jean Jacques Dessalines, c’est être en yunité
avec l’Empire d’AYITI et ne jamais commettre de failles en paroles et en actes
contre un membre de la Famille Impériale ni de l’Empire d’AYITI. Lorsqu’on est
de Jean Jacques Dessalines et ensuite du Titre d’Empereur, soit reconnu par celui-ci,
et qu’on est Le Prince ou La Princesse, on est infaillible dans l’exercice de
l’Autorité, soit l’Impériat. Sa Majesté suit irréversiblement une ligne
toujours en accord avec sa Fonction. Aucune dérogation n’est possible. Si
jamais nos ennemis naturels devaient lui injecter, par la ruse ou la force, des
substances de nature à lui transformer, les paroles qu’il ou elle prononcerait
ne seraient pas les siennes. Sa Majesté, Le Prince ou l’Empereur et La
Princesse ou l’Impératrice, est imperturbable, à jamais infaillible. L’Éternel
Empire d’AYITI est TEL.
Il est une ordonnance de l’Éternel Empire d’AYITI de punir tous ceux et
celles, qu’ils soient de Jean Jacques Dessalines sans être du Titre d’Empereur,
et surtout ces traitres et lâches, qui flirtent avec le blancisme au détriment
de l’Empire d’AYITI. Toute agression de ces gens contre les membres de la
Famille Impériale, des Enfants de Jean Jacques Dessalines et du Titre
d’Empereur, ils seront écopés de la peine maximale, soit l’expulsion au pays
sans chapeau, suivant les modalités fixées.
Ce décret est effectif le lundi 20 mai 2024
Pour
la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de
Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents
sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :
HRH
Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste,
7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur
et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant
de la wÄnité du lakort,
l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la
science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et
théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn
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