Si vous ne faites rien, vous mourrez certainement! Voici la lecture quotidienne de votre SALUT !
Un trésor est caché dedans alors consommons sans modération pour mettre la main dessus !
Le Décret les tentatives de mettre en parc la population nègre de la planète terre par les blancismes, malgré l’abolition irréversible de l’esclavagisation par Jean Jacques Dessalines
Le crime contre l’Éternel Empire d’AYITI et le crime contre l’humanité, selon le droit, parce qu’il est commis dans l’esprit de l’esclavagisation.
La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 8 - n = © Tous droits réservés
q = an, u = ou =, w = r, r = ê, c = in, h = ch, e = é, ¼ = on, ñ
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Administration impérial rétabli
L’esclavagisation est le crime contre Busa ou contre le Nègre et la Négresse.
Lekba
La planète, dont le nom est la terre, sur laquelle nous vivons est en grande, voire très grande, difficulté. La dénomination qui convient à cet état de choses est celle de kokcn hcn dewqjmq. Point n’est besoin de poser la définition, laquelle est, certes, déjà connue, car un simple coup d’oeil sur ce qui précède, suffit à illuminer les capacités de calculer dans cette direction. Dans le cas où cela ne se ferait pas, la personne est forcément en proie à une défectuosité non négligeable au niveau des aptitudes en question.
Le point suivant est logiquement le sujet même de ce désordre effarent. Il est impossible de tourner autour du pot pour ne pas le pointer du doigt. C’est l’hommalité, résultat d’une mauvaise lecture de soi-même, laquelle influence inévitablement son idée du reste des choses, qui est à l’origine de cet état d’horreur sans pareil. Cependant avant d’en arriver là, elle a engendré l’instrument le plus cahoteux, soit le blancisme, le plus grand esprit du Mal. La somme de ces trois choses a conduit tout droit à la nature de l’activité proprement hommale et la façon de s’y adonner. Il était impossible de ne pas aboutir à cette impasse. Nous le répétons, l’hommalité, via le blancisme, son aboutissent logique et sa plus haute expression, est la cause irréfutable du kokcn hcn dewqjmq que connaît présentement la terre.
Nombreux sont-ils ceux et celles qui crient à l’injustice, pour reprendre leur vocabulaire de prédilection - un terme vide de sens comme son contraire parce qu’ils font tous les deux référence à soi, précisément sa position, comme contenu sémantique, lequel est par le fait même nécessairement instable - et qui vont jusqu’à qualifier celles et ceux qui croient à de telles choses de privés de l’excellence.
Dans une telle condition, nous ne nous abstiendrons pas de dire que l’excellence n’a d’excellence que nominal. Nous reviendrons plus tard à ce concept vide. Pour ne pas voir la réalité telle qu’elle est, même quand on en est le sujet, il faut être incapable de s’appréhender soi-même et se situer dans une position neutre. En d’autres mots on est impropre à l’objectivité. L’excellence ne se limite pas ni ne peut se limiter à la subjectivité. Dans le cas contraire rien n’est vrai ni faux parce que tout est vrai et faux sous le même rapport, une absurdité indubitablement. C’est certainement le sort de la pensée de Hegel, philosophe allemand, concernant les Négresses et Nègres. Nous verrons ça plus loin.
Le kokcn hcn dewqjmq
Le kokcn hcn dewqjmq, selon nos observations, est une fourchette à deux dents. La première est ce qu’il convient de baptiser du nom de nature, au sens blanciste du mot, et la deuxième est le vivant. Chacune des dents se divise en deux espaces. Le blancisme, qui est le sujet principal du désordre, scinde en deux la nature, son concept par adoption, pour l’opposer à une nouvelle idée appelée la réalité, laquelle sera faite d’un espace, dit nature et d’un autre dénommé en-dehors-de-la-nature. Il présente ici sa vision dualiste des choses, à savoir que l’en-dehors-de-la-nature est supérieur à la nature et que, par conséquent, il est fait pour la dominer. L’en-dehors-de-la-nature est ce à quoi s’identifie le blancisme. Il arrive par la nature pour s’en écarter ensuite. Comment cela? Nul ne le sait ! Ce qui importe à ses yeux, c’est qu’il est là. Nous comprendrons mieux cette partie lorsque nous parlerons de son anthropologie, sa façon de se situer par rapport aux autres. Il en est la source.
Pour ce qui du concept de vivant, il se divise en hommalités et non-hommalités. Dans les non-hommalités se trouvent les plantes; parmi les animaux se comptent la bête et les sous-hommalités ou des gens-pas-comme-nous. Le “nous” se rapporte aux hommalités, qui s’appellent aussi gens-comme-nous, lesquels sont sans nul doute les blancistes. Dans leur vocabulaire, ils dénomment l’homme et leur monde en “humanité”. Ce terme est à retenir, nous le verrons pourquoi plus loin. Les hommalités se situent au-dessus des sous-hommalités et des non-hommalités. En d’autres termes il y a des hommes et des sous-hommes, partant des “humanités” et des “sous-humanités”, pour reprendre son vocabulaire. Cela débouche sur des primitifs, les sous-hommalités, qui, par le fait même, font partie de la nature, et les hommalités, qui sont, par leur caractère de dominant. Les civilisés, par l’excellence de leurs capacités intellectuelles, sont les dominants. Les civilisés sont ce qu’ils sont par la perfectibilité, capacité de devenir autre, qui résulte de leur nature qu’ils définissent comme absence de nature. Cela signifie que les hommes peuvent être ce qu’ils choisissent d’être. C’est alors la source du kokcn hcn dewqjmq. Nous allons le voir tout de suite.
Le discours et la réalité
Faut-il comprendre que la pensée est le découpage du réel. Cet acte est lié à un sujet. Celui-ci s’appelle aussi créateur parce qu’il s’agit de sa mise en forme discursive. En d’autres mots la pensée est la conception des choses du sujet, le créateur. Il faut comprendre cette mise en ordre comme un produit mental. Avant de s’y adhérer, il est nécessaire de la confronter avec le réel, ce qui est à l’extérieur de la tête, afin de s’assurer de sa véracité. Les blancistes n’ont pas eu besoin d’aller jusque-là, soit recourir à l’observation active. Ils y croient tout bonnement parce que, en tant que représentant sensible de dieux, ils disent et que la chose apparaisse. Mais l’expérience sensible a déjà donné le verdict, son verdict, à savoir que la pensée dualiste est en inadéquation avec le réel, autrement dit, elle est fausse. La divinité savqn dans le blancisme le rejette forcément.
La conséquence du verdict est terrible dans le sens qu’elle met en évidence la vacuité de l’être blanciste. Le blancisme est une promenade dans le néant. Il se réduit à ça, rien qu’à ça. D’où le mal d’être l’habitant, suivant la pathologie hommale.
La pensée et l’action
Le mal d’être est, sans l’ombre d’un doute, une démangeaison, une grande douleur. Mais la pensée n’est pas une fin en soi, elle appelle l’action. L’appel, dans le contexte du blancisme, est double. Le mal d’être est comme un leitmotiv qui vient renforcer la chose, ce vers quoi tend le blancisme. Ne pouvant pas renoncer à lui-même, parce qu’il est unidirectionnel, le blancisme, qui n’est qu’une entité mentale, alors un vide, par la pensée qu’elle est, tend, sous la puissance de cette double pression, qui est en fait une automaticité instinctuelle, construction artificielle, à se donner in devenir effectif, soit à se faire. C’est ce qui s’appelle la pathologie hommale.
La pathologie hommale consiste à détruire, c’est-à-dire les choses, les autres, y compris le soi, pour les amener au soi modélisé, l’être vide, afin de se donner, espère-t-on, un devenir effectif, ce qui signifie sortir de l’état chimérique. Aucun des blocs que nous avons vus ci haut n’est épargné. La divinité inventée, l’homme-dieux, est le “je”, soit l’instrument de la création visant sa chosification.
Une substance matérielle
Le blancisme tourne vers l’extérieur pour être ce qu’il se dit être. Il doit le créer, se créer en faisant advenir ce qu’il lui faut. En effet il part du principe selon lequel “Est, ce qu’il énonce tel”. Aristote fait de l’activité de la pensée une source de soi tendis que le blancisme en fait l’activité de sa création à lui. Ainsi l’homme, le créateur, se trouve à l’extérieur de lui-même, ça va de soi, il en est le créateur. L’homme, soit le blancisme, est ou sera par son activité créatrice, il a ou aura pour substance sa création. L’être de l’homme ou du blancisme est à l’extérieur de l’homme, alors une substance matérielle, puisque c’est par son oeuvre qu’il est. N’oublions pas qu’il est perfectible par sa nature qui n’en est pas une. Cette nature est l’excellence de ses dons. C’est là, au niveau de la création, que tout se passe. Ce point est extrêmement pour comprendre fin et bien le monde dans lequel nous vivons, nécessairement tout ce qui suit.
Le bouleversement de l’ordre ofowu par la création hommale pour être
L’homme, particulièrement le blancisme, est habité d’un élan créateur distinctif, dont la cause est sa volonté de créer un monde à son image, comme il l’a fait pour dieux, son dieux, le dieux de l’homme - comme le dit souvent Jean Jacques Dessalines -, dans lequel il s’inventera. En effet le peu d’informations qu’il acquiert de temps en temps de certains éléments de ce qu’il nomme la nature, informations très fragmentaires et souvent, trop souvent, incertaines, il se permet, tout excité et hautainement, de l’appliquer avec insouciance sur la nature dans le cadre de son projet de création. Bien évidemment, avec un tel état d’esprit, il n’imagine pas la possibilité de risques - n’oublions pas que dieux dit et que la chose apparaît. C’est profondément encré en lui-même qu’il est doué d’un pouvoir de vaincre son mal d’être. Il a, comme il fallait s’y attendre, fini par entraîner la nature au bord du chaos. Un exemple de cela est l’exploitation des ressources minières. C’est le cas des énergies fossiles, dont le charbon, le pétrole et le gaz , qui produisent 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, lequel gaz joue un rôle prépondérant dans le changement climatique. Ils viennent contrarier le phénomène ofowu de l’effet de serre qui, par le gaz naturellement là, équilibre le système de chaleur indispensable à notre planète. Sans ces gaz, la température de notre planète serait de -18 °C, ce qui rendrait la vie impossible sur terre, au lieu de +14 °C, ce qui nous donne un bon climat. Même sans analyser le processus naturel d’équilibre par les gaz à effet de serre, nous croyons que cela est jusqu’ici compréhensible.
Par leurs activités, lesquelles sont liées à leur projet de création, les blancistes lâchent massivement de grandes quantités de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, qui malheureusement les garde prisonniers parce que c’est au-delà de la capacité du système naturel de régulation. Cela a pour conséquence le dérèglement du système d’effet de serre naturel. Cette conséquence en entraîne forcément une autre, le changement du climat. En effet augmente la température, par la présence de ces quantités gigantesques de chaleur. Soit en passant, pour un être dont l’essence, selon son propre vocabulaire, est l’excellence des dons, c’est honteux.
La température de -18 °C fait échec à la vie, le plus de +14 °C, actuellement +15 °C - la température se réchauffe de +1 °C -, la grillera. C’est Notre Dieu, Bon-Dieu, versus le faux, le dieux des hommes, plus précisément du blancisme, lequel est inapte à la création, laquelle est le prédicat de la Divinité. D’où le terme “Bon-Dieu”, soit Le Vrai, accroché à Notre Dieu, GwqmrtLa. Jean Jacques Dessalines, Puissance de Nos Ancêtres, par l’organe de Bukmqn a révélé cette vérité au monde. Il suffit de s’écarter de l’Ordre Ofowu pour que le désastre s’invite.
Il n’y a peut-être pas d’activités hommales, surtout économique, qui soient en dehors du champ de réchauffement climatique. Tout est relié, d’une manière ou d’une autre, aux gaz à effet de serre. Il s’ensuit que l’idée d’exploitation de la nature en vue de la dominer ne va pas sans celle du désastre. L’essence de l’homme, ici le blancisme, lui fait faux bond. Le faux dieux ne sait même pas lire les choses. L’Ordre Ofowu est, il faut le respecter. Dans le cas contraire, tout chavire. Sur ce plan, le vivant et le non vivant sont indifféremment touchés.
Même avec tout cela, la position des blancistes, laquelle consiste à dominer la nature, soit en devenir le maître et possesseur par la “connaissance qu’on acquiert, ne change pas d’un iota. Les blancistes campent fermement sur leur position. Il y a, faut-il le souligner, des scientifiques du monde des blancs, où règne le blancisme, qui ont vite relevé le danger et qui, tout de suite, formulent des propositions pour remédier à la situation. Il est donc nécessaire de suivre de très près les solutions proposées pour en faire l’évaluation. Il se peut qu’on tourne en rond parce que si l’on tient à maintenir la folle idée de domination de la nature le problème s’accentuera sûrement. Cela virera au cauchemar. Avec le réchauffement de +1 °C, les conséquences sont désastreuses !
La paroli
Voyons ce qui se passe au niveau de l’ordre du Nous. Cet ordre est forcément contesté parce qu’il est originaire de Notre Dieu, autrement dit, parce qu’il est ofowu. Doit-il être aussi dominé, donc re-créé? Tout ce qui est, selon l’idéologie blanciste, est matière sur laquelle l’homme doit exercer ses dons de créateur, c’est-à-dire ses capacités intellectuelles, en vue de se faire. Cela donne clairement à entendre qu’il y a un autre plan dans la démarche blanciste pour l’ordre du Nous. Le blancisme a la ferme volonté de démanteler cet ordre aussi, le créer, au mieux, suivant l’idéologie blanciste, le re-créer. C’est franchement la folie furieuse à ce stade-ci. Oui le plan est la domination, dans le sens de leur possession, des gens-pas-comme-nous. La possession des autres est une manière d’être au monde que les blancistes appellent “l’esclavage”. Le blancisme justifie son action en lui accordant une objectivité, savoir une naturalité. Il n’est donc pas celui qui décide d’agir. Il se fait passer pour l’instrument de la nature, ce qui signifie une mainmise normale. Quels sont les mécanismes de la re-création?
Sans entrer dans les détails, parce que l’espace alloué à cette production est extrêmement limité, l’ordre du Nous - qui s’appelle aussi le lakort, c’est-à-dire un bloc massif, à la base, savoir le w¼n, et, sur un autre plan, plural, ici le Badr, selon la théorie ancestrale de l’être que nous sommes et présentée par Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste-, est, pour la re-création, segmenté pour aboutir à des gens distincts des autres, cela dans un ordre hiérarchisé. Cela est d’une grande importance parce que les blancistes s’en servent pour se distancer des autres et s’acquérir le droit de les gouverner, par son anthropologie. C’est, en fait, la hiérarchisation, discursive, certes, du lakort à l’avantage évident du blancisme puisqu’il s’auto-situera au plus haut échelon. La re-création est en marche, suivant le même modèle de la re-création de la nature.
Voici, grosso modo, comment les blancistes se l’imaginent! Nous passons d’un ordre massif à un multi-ordre, ce qui donne ce qui suit. Allons faire un petit tour dans l’antiquité, nous demanderons à Aristote, le Stagirite, de nous donner une idée très brève de la réalité au sujet du lakort. Celui-ci est brisé au niveau de la pensée. Le philosophe dit très clairement:, «L’homme est un animal politique» (Pol. , Liv.I, chap. II, 9); il évoque par là une organisation : «Il est nécessaire, poursuit-il, que s’unissent les êtres qui ne peuvent pas exister l’un sans l’autre »; la nécessité de l’organisation s’appuie sur l’ordre de ce qui est pour lui la nature;« c’est par nature, dit-il, qu’il y a dans la plupart des cas un commandant et un commandé» (Ibid. chap. XIII, 5). La justification de cela est la variation de la qualité de l’âme. Elle n’est pas la même chez tous. Par exemple, «l’esclave, selon le philosophe, est totalement dépourvu de la faculté de délibérer, la femme la possède mais sans autorité, l’enfant la possède mais imparfaite». (Ibid). L’homme libre possède toutes les parties de l’âme. C’est pour cela qu’il lui revient naturellement le commandement. Aristote établit ainsi une dichotomie entre les hommes à partir de leur essence, laquelle est l’intelligence. Quand Aristote parle de l’homme comme animal politique, c’est à cette inégalité, l’essence de la politique, qu’il fait référence. La politique consiste à réunir les hommes en un seul tout, par conséquent elle est en soi inégalité. Ce qui veut dire que la politique est le moyen d’aboutir à la hiérarchie factuelle entre les gens. C’est aussi dire que la politique fait partie des éléments de l’anthropologie. Celle-ci est le lieu de l’inégalité; Aristote affirme que politique et esclavage vont de pair et la politique est le moyen d’aboutir à l’esclavage, soit l’anthropologie achevée,” tiré de notre ouvrage : TIÉCOURA DESSALINES D’ORLÉANS, LE PRINCE DE L’EMPIRE DESSALINIEN DÉPLOYÉ ,TOME IV, LES ÉDITIONS LOF, 2010, pp 50. « une famille achevée, dit le philosophe, se compose d’esclaves et de gens libres» (Pol. I, chap. III, 5). Ici, dans la pensée du Stagirite, il est question, d’abord, des Grecs. Pour le dire d’une autre façon, cette dichotomie s’applique en tout premier lieu aux Grecs. L’anthropologie se limite-t-elle aux Grecs? Non. La terre est peuplée d’une foule de gens. Sont-ils concernés par l’anthropologie? Bien sûr que oui. Le Stagirite parle de l’homme et celui-ci n’est qu’en Grèce. C’est l’homme qui est ainsi subdivisé. En dehors de la Grèce il y a des barbares, ils sont tous des esclaves. Par conséquent ils sont faits pour être soumis à l’homme. Les Barbares sont faits pour être dominés à cause de leur défaut d’intelligence. (Pol; I, 5). Le blancisme n’est pas encore conçu à ce stade-ci. Il y a deux points importants à retenir : 1-, l’intelligence est l’aune de l’homme, de sous-homme et de non-homme; 2-,elle est la source de l’inégalité, laquelle est l’esclavage, dont la politique est le mode de réalisation. L’esclavagisation est une création, cela pour deux raisons, 1-, la politique est un état ordonné, par des règles ou des lois; 2-, elle ne peut pas se passer de la conquête. Parler de conquête, c’est mettre en évidence la contrainte, laquelle est la violence. La philosophie politique d’Aristote bouleverse l’Ordre Ofowu sur la terre.
Est-ce une affaire de Grecs, le dewqjmq ? Certainement pas. En effet les Israélites ne sont pas éloignés de la façon dont les Grecs conceptualisent le lakort. Le rôle de l’essence est attribué à leur divinité inventée, le dieux de l’homme, affirme Jean Jacques Dessalies. La conclusion est la même, les autres, ici, ce sont les païens, donc les esclaves, versus le peuple de dieux, soit les Israélites, peuple élu de dieux, alors maître et possesseur de toutes choses, toujours selon l’image et la position de leur dieux.
Le mariage en Europe
Les deux idéologies, l’une philosophique, l’autre religieuse, gagnent l’Europe. Par un brassage des deux, on obtient ce qui suit, une anthropologie, dont les Négresses et Nègres sont l’ennemi numéro 1, c’est-à-dire les êtres les plus bas. Commençons par le philosophe français, Voltaire(1694-1778), un gros investisseur dans la traître des Nègres et Négresses. Voltaire parle des Négresses et Nègres comme s’il était un spécialiste en la matière. C’est l’effet de la philosophie et la religion. Soulignons quelques traits de sa pensée! Ne l’évaluons pas, prenons-en simplement connaissance!
« Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d’hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu’ils doivent point cette différence à leur climat, c’est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu’une race bâtarde d’un noir et d’une blanche, ou d’un blanc et d’une noire. »
« La nature a subordonné à ce principe ces différents degrés et ces caractères des nations, qu’on voit si rarement se changer. C’est par là que les Nègres sont les esclaves des autres hommes. « …nous allions acheter ces Nègres à la Côte de Guinée, à la Côte D’Or et à celle d’Ivoire; je n’en sais pas le prix aujourd’hui mais il y a trente ans qu’on avait un beau nègre pour cinquante livres ; c’est à peu près cinq fois moins qu’un bœuf gras » Voltaire, (L’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, 1770)
« Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. » Voltaire ( in ´Traité de Métaphysique...)
Il y a de tout dans l’espace de Voltaire, il ne sait pas bien ordonner sa pensée. Malgré tout nous comprenons qu’il situe les “nègres” au-dessous des autres. Les raisons sont d’ordre physique et intellectuel. Il en est de même de l’économiste anglais, David Hume : « Je suspecte les Nègres et en général les autres espèces humaines d’être naturellement inférieurs à la race blanche. Il n’y a jamais eu de nation civilisée d’une autre couleur que la couleur blanche, ni d’individu illustre par ses actions ou par sa capacité de réflexion… Il n’y a chez eux ni engins manufacturés, ni art, ni science. Sans faire mention de nos colonies, il y a des Nègres esclaves dispersés à travers l’Europe, on n’a jamais découvert chez eux le moindre signe d’intelligence. » Mais les points sont récurents, quelque chose se dessine donc. . Avec Georges Cuvier (zoologiste, Recherches sur les ossements fossiles), on reste dans l’accident :.« La race nègre est confinée au midi de l’Atlas, son teint est noir, ses cheveux crépus, son crâne comprimé et son nez écrasé ; son museau saillant et ses grosses lèvres la rapprochent manifestement des singes : les peuplades qui la composent sont toujours restées barbares (…) la plus dégradée des races humaines, dont les formes s’approchent le plus de la brute, et dont l’intelligence ne s’est élevée nulle part au point d’arriver à un gouvernement régulier. » Le savoir, bien qu’il relève du sensible dans la majorité des cas, cherche à dire quelque chose.
Ce qui distingue le blanc du Nègre, de la Négresse, c’est l’intelligence. Le philosophe allemand, Emmanuel Kant : « Les Nègres d’Afrique, dit celui-ci, n’ont reçu de la nature aucun sentiment qui s’élève au-dessus de la niaiserie. (…) on n’en pourrait pas trouver un seul qui, soit en art ou en science, soit dans une autre discipline célèbre, ait produit quelque chose de grand. « Parmi les Blancs, au contraire, il est constant que quelqu’un s’élève de la plus basse populace et acquiert une certaine considération dans le monde, grâce à l’excellence de ses dons supérieurs. Si essentielle est la différence de ces deux races humaines ! et elle semble aussi grande quant aux facultés de l’esprit que selon la couleur de la peau » (Observations sur le sentiment du beau et du sublime, GF Flammarion, Paris, 1990, pp.166, 167). « L’homme libre possédant toutes les parties de l’âme », selon Aristote, et «L’excellence des dons supérieurs de l’homme blanc » sont identiques. C’est pourquoi nous lisons chez Hegel, l’Allemand, ce qui suit : « Les Africains, en revanche, ne sont pas encore parvenus à cette reconnaissance de l’universel. Leur nature est le repliement en soi. Ce que nous appelons religion, état, réalité existant en soi et pour soi, valable absolument, tout cela n’existe pas encore pour eux. Les abondantes relations des missionnaires mettent ce fait hors de doute (…)
Ce qui caractérise en effet les nègres, c’est précisément que leur conscience n’est pas parvenue à la contemplation d’une objectivité solide, comme par exemple Dieu, la loi, à laquelle puisse adhérer la volonté de l’homme, et par laquelle il puisse parvenir à l’intuition de sa propre essence" et de continuer en disant que l’Afrique est "un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l’esprit naturel et dont la place se trouve encore au seuil de l’histoire de l’universel. »
Sont là tous les ingrédients que nous voyons chez les Grecs. Se trompe celui ou celle qui se porte à croire qu’il y a un dualisme anthropologique comparable celui des Grecs, soit désir versus intelligence. Il en est question cependant il n’est pas en tête. L’anthropologie européenne porte une autre préoccupation. Elle est présente chez les autres peuples mais ici, par la priorité accordée à la création, elle occupe une position plus élevée.
Une anthropologie spécifiquement européenne
avec des ingrédients grecs et israélites
Apparemment l’Europe marche avec les Grecs au niveau du dualisme. Cependant elle ne parvient pas à accorder la supériorité à l’intelligence, comme Aristote l’a fait. L’anthropologie européenne n’est pas un “soi” en soi, lequel est un dualisme suivant le modèle grec, âme-corps, Platon, et esprit-âme, Aristote, mais un “soi” en union avec l’autre. Il est avec celui-ci mais il veut se distinguer de lui par une partie de lui-même, qui est aussi sensible. Ce que l’Europe appelle la spéculation, c’est ce qui peut lui garantir la soumission d’un adversaire indomptable, soit un lien qui ne peut être pris en défaut. Sur ce désir se construira l’esclavagisation, dont la politique est le moyen, qui sera l’anthropologie réalisée ou l’aboutissement de son anthropologie. Elle n’arrive pas à la théoriser, c’est-à-dire qu’elle est bloquée ou l’imitée, par conséquent elle reste prise à l’exprimer sentimentalement, cette domination. C’est ce à quoi nous assistons. L’objet de la réflexion européenne est matérielle et sa réalisation l’est autant, c’est-à-dire avoir un soi matériel, qui est l’extérieur.
Ainsi il y a un élémént nouveau, une nouvelle conscience de soi bien que ce soit en rapport limité avec la Grèce. L’Europe entre le sensible dans le soi, l’essence, mais avec une spécificité. Voyons voir! Nous entrons dans la spécificité de la conception de soi européenne. Ce nouvel élémént est le teint, ce qui est inconnu des Grecs. Désormais les gens seront classés par leur teint. Il y a plus. Le contenu sémantique du teint va au-delà de la couleur de la peau, « une âme dans un corps tout noir», dit Charles de Montesquieu? non, répond-t-il! Cela a l’air banale. Non, ça ne l’est pas. L’énoncé est plutôt abyssal car une place est ici faite à l’intelligence. Le philosophe français met en exergue l’unité du sensible et de l’insensible. Le sensible doit marcher avec l’insensible pour arriver à la distinction visée, le blanc et les autres. En sus ils forment un tout indissociable. Le teint est, d’abord, en surface et simple, il est lié sur ce point au sensible. Ça va de soi, l’autre aspect du sens est profond, il ne peut être saisit qu’à travers le sensible. Celui-ci trouve sa raison d’être, selon les Européens, dans l’insensibilité. Là il rencontre les parties de l’âme et l’excellence des dons supérieurs pour former une seule et même chose avec elles. Il les manifeste même si nous ne voyons pas comment. Ici est le point d’achoppement et la sentimentalité vole à son secours parce qu’elle n’est pas à être prouvé. Ce que nous constatons, c’est que le teint, qui est l’accident, a, dans cette sphère, le statut de substance puisqu’il dénote l’excellence des dons. Faut-il conclure que le sens en surface est transparent dans le sens qu’il fait voir le sens second, l’essence, lequel est profond. C’est la partie dure de la nouvelle anthropologie.
Le teint est à la fois sensible et insensible. Il montre la partie sensible et insensible, ainsi toute la valeur de l’être. Kant, l’Allemand, est on ne peut plus clair là-dessus : «L'humanité atteint la plus grande perfection dans la race des Blancs. Les Indiens jaunes ont déjà moins de talent. Les Nègres sont situés bien plus bas.» Voltaire va encore plus loin : « Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. » Pourquoi cette distinction entre les deux groupes d’être ? Le philosophe répond à la question :
« La race des Nègres est une espèce d’hommes différente de la nôtre [...] on peut dire que si leur intelligence n’est pas d’une autre espèce que notre entendement, elle est très inférieure. Ils ne sont pas capables d’une grande attention, ils combinent peu et ne paraissent faits ni pour les avantages, ni pour les abus de notre philosophie. Ils sont originaires de cette partie de l’Afrique comme les éléphants et les singes ; ils se croient nés en Guinée pour être vendus aux Blancs et pour les servir. » Voltaire, (L’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, 1770). Nous comprenons encore mieux le caractère anthropologique des affirmations qui suivent :«Cet homme était tout à fait noir de la tête aux pieds, dit Kant, ce qui prouve manifestement que ces propos étaient stupides», la transparence de la couleur de la peau pour l’institution de l’esclavagisation par la politique :
« La nature a subordonné à ce principe ces différents degrés et ces caractères des nations, qu’on voit si rarement se changer. C’est par là que les Nègres sont les esclaves des autres hommes. « …nous allions acheter ces Nègres à la Côte de Guinée, à la Côte D’Or et à celle d’Ivoire; je n’en sais pas le prix aujourd’hui mais il y a trente ans qu’on avait un beau nègre pour cinquante livres ; c’est à peu près cinq fois moins qu’un bœuf gras » Voltaire, (L’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations, 1770)
Le destin des Nègres et Négresses est à jamais fixé par ces auteurs qui se proclament être source du savoir, leur savoir, sur lequel repose la civilisation, terme synonyme à la création.
L’apparition de la notion de races
Est donc née la notion de races. Chaque auteur lui donne sa couleur. Pour certains il s’agit de la même espèce mais avec une hiérarchisation à partir des facultés supérieures, la partie dure. Ils restent auprès d’Aristote et les Grecs; pour d’autres ce sont des espèces distinctes; pour d’autres encore ce sont des espèces animales distinctes. Ce n’est pas sur la couleur de la peau que porte la discussion mais sur l’essence, que représentent les facultés supérieures. Elle détermine, d’une façon ou d’une autre, les gens par leur teint. Nommer la couleur de la peau, parce qu’elle frappe, c’est dire l’essence, le sens profond. La couleur de la peau est la matérialité phénoménale, un genre de repère, de celui-ci. Le teint ne produit pas l’essence et celle-ci n’est pas la cause du teint. C’est un phénomène de la nature : « Les Nègres d’Afrique, dit Emmanuel Kant, n’ont reçu de la nature aucun sentiment qui s’élève au-dessus de la niaiserie.» C’est pourquoi il faut être habile devant l’usage du mot se rapportant aux races, à savoir s’il est du teint-teint ou de la substance, ce qui fait l’être en question.
La hiérarchisation des gens du lakort
L’anthropologie de Kant recèle un autre élément de conséquence, c’est la hiérarchie du lakort, laquelle se fait en tout premier lieu de la substance et secondairement du teint, à cause de l’ostensibilité de celui-ci. C’est pourquoi l’auteur affirme : « « Parmi les Blancs, au contraire, il est constant que quelqu’un s’élève de la plus basse populace et acquiert une certaine considération dans le monde, grâce à l’excellence de ses dons supérieurs. Si essentielle est la différence de ces deux races humaines ! et elle semble aussi grande quant aux facultés de l’esprit que selon la couleur de la peau » (Observations sur le sentiment du beau et du sublime, GF Flammarion, Paris, 1990, pp.166, 167). Il faut tirer de ces paroles l’idée de perfectibilité du philosophe genevois, Jean-Jacques Rousseau, soit la capacité de changer comme nature de l’homme. Par le teint se projette la qualité de la substance, d’homme et sous-homme. C’est dans ce cadre-là qu’il convient de parler d’espèce et de différentes espèces, d’infériorité et de supériorité.
il ne faut pas voir le philosophe Allemand comme un cas particulier, celui qui cultive un sentiment négatif à l’égard des Négresses et Nègres. Ils sont légion les gens au teint clair, dans le sens second du terme, qui sont de cette catégorie. Nous avons l’exemple de Charles de Montesquieu qui soutient : « C’est le teint qui fait l’homme ». Ici ce n’est pas le teint au sens premier, couleur de la peau car Montesquieu sait très bien que le teint au sens de couleur de la peau est un accident et que l’accident n’entre pas dans la composition de l’essence des choses. L’homme est par son essence non par son teint, simple. Voilà pourquoi il poursuit en ces termes : « Dieux ne peut pas mettre une âme dans un corps tout noir », là il s’agit de la quintessence de l’homme. Dans le cas contraire la règle de la représentation, entre l’essence et l’appellation, serait transgressée, “une âme dans un corps tout noir”. «Il est impossible, poursuit-il, que nous supposions que ces gens-là soient des hommes ». Montesquieu, L’espris des lois. Les Négresses et Nègres sont privés de l’essence de l’homme. Voltaire est tout aussi catégorique que les autres : «Leurs yeux ronds, leur nez épaté, leurs lèvres toujours grosses, leurs oreilles différemment figurées, la laine de leur tête, la mesure même de leur intelligence, mettent entre eux et les autres espèces d'hommes des différences prodigieuses. Et ce qui démontre qu'ils ne doivent point cette différence à leur climat, c'est que des Nègres et des Négresses transportés dans les pays les plus froids y produisent toujours des animaux de leur espèce, et que les mulâtres ne sont qu'une race bâtarde d'un noir et d'une blanche, ou d'un blanc et d'une noire », œuvres complètes de Voltaire, par Voltaire et Charvin, page 9.. Et Voltaire de continuer, ailleurs, « Les Blancs sont supérieurs à ces Nègres, comme les Nègres le sont aux singes, et comme les singes le sont aux huîtres. » Voltaire ( in ´Traité de Métaphysique...Attention! Nous n’avons pas tout dit. En effet un certain Ferry a dit un jour : « Le Nègre n’est pas une race, mais un cauchemar », Série documentaire : Dossiers de l’histoire. Nous comprenons beaucoup mieux le commissaire Félicité Léger Santhonax lorsqu’il affime :« Du néant où vous étiez, vous êtes passés à l’existence ». Attention ! Il ne dit pas: Vous êtes devenus comme nous ou des gens-comme-nous. Il faut comprendre qu’avant les Négresses et Nègres n’étaient rien, pure matière. Maintenant ils comme elles ont une forme. Pourtant le Nègre comme la Négresse demeurent la quantité négligeable parce que, même s’ils sont intégrés dans l’échelle des êtres, ils sont des sous-hommes.
Ce qu’il faut tirer de tout cela, c’est que le blanc, comme teint profond, donc l’essence, est en union avec les autres espèces. Il est fait pour être leur âme mais de l’extérieur parce que l’âme ne peut pas être dans un corps non blanc, ici la couleur. L’esprit, selon Aristote, gouverne, et l’âme, selon Platon commande. Telle est le rôle de l’intelligence, selon le blanc, la substance. Le blanc ne peut donc pas ne pas être toujours en train de conquérir les autres ou de les rassembler autour de lui pour commander. La nature le donne comme leur intelligence. Il faut aussi en déduire qu’une partie du soi du blanc se trouve à l’extérieur de lui puisqu’il ne peut pas être sans ces êtres du dehors. Pour lui, se faire, c’est faire advenir ce rassemblement autour de lui que nous appelons l’esclavagisation.
Le teint dit le maître et l’esclave. Voilà l’enseignement de tout ce que nous venons de voir !
Un simple coup d’oeil
Nous parlons de re-création par l’homme, soit le blancisme, le faux dieux, en fait celui qui a créé l’homme à son image pour se l’approprier ensuite, afin de se chosifier: Les hommes ne sont pas ce qu’ils disent. Ils le savent bien. Prenons le cas d’Aristote! « Le philosophe a tellement de difficulté à théoriser l’esclavage à partir de la qualité de l’essence humaine qu’il avoue que sur ce point la nature présente quelques difficultés : parce que « tels ont des corps d’hommes libres, tels en ont l’âme » (Pol. I, chap., V, 1254b). Le problème une fois posé est vite évacué et l’auteur revient à ses (fausses) certitudes: « Que donc par nature les uns soient libres et les autres esclaves, c’est manifeste…. » La chose est tout autre, ce n’est pas manifeste du tout. S’il y a des hommes libres par nature et des hommes esclaves par nature, comment peut-on expliquer que ces derniers peuvent conquérir les libres pour les commander. Comment la nature peut-elle produire des libres et des esclaves sans les doter d’une inclination à aller dans le sens de leur nature au point qu’on est obligé de se fier à la force brute, la guerre, pour le déterminer. Il est clair que le libre, comme l’esclave, est extrinsèque», dans le sens discursif », tiré de TIÉCOURA DESSALINES D’ORLÉANS, LE PRINCE DE L’EMPIRE DESSALINIEN DÉPLOYÉ, TOME IV, LES ÉDITIONS LOF, 2010, pp 70.
Le contexte de tous ces discours
On peut penser, en se référant à la réalité, l’actualité des traitements en accord avec ce qui est dit, que les conceptions de soi que nous venons d’exposer font l’unanimité. Non tel n’est pas le cas. Nous n’allons pas en faire une étude exhaustive. Ce n’est pas le lieu d’une telle chose. Nous nous contentons de dire ceci. Face à cet assaut contre l’ordre du Nous, le lakort, écoutons M.C.F. Volney qui écrivit à la veille de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen : « Quel sujet de méditation […] de penser que cette race d’homme noirs, aujourd’hui notre esclave et l’objet de notre mépris, est celle-là même à qui nous devons nos arts, nos sciences et jusqu’à l’usage de la parole, d’imaginer, enfin, que c’est au milieu des peuples qui se disent les plus amis de la liberté, de l’humanité, que l’on a sanctionné le plus barbare des esclavages et mis en problème si les hommes noirs ont une intelligence de l’espèce de celle des hommes blancs ! » (M. C. F. Volney, Voyage en Syrie et en Égypte, Paris, 1787, t. I, p.74-77). D’après ce texte il ne fait aucun doute que ce que racontent les auteurs, classés parmi les plus grands, n’est nullement en adéquation avec la réalité. Volney n’a de toute évidence la même préoccupation que ces auteurs. Ils sont des blancistes, il leur une justification de leur être et, partant, leur projet de re-création, dont l’esclavagisation est une nécessité. Ils racontent des faussetés par incapacité d’objectiver le réel, donc de faire oeuvre de savoir. L’obstacle est la substance hommale qui les conduit. Celle-ci est empreinte de la divinité de l’homme. Ils sont alors convaincus que ce qu’ils disent peut amener l’apparition de la chose. Là où il y a résistance, ils croient que, à force de le dire, comme une sorte d’incantation, ils finiront par détourner la pensée de soi, le Soi ofowu, de soi-même et qu’ils gagneront la partie. Ils tentent une re-programmation de l’objet, ce qu’il faut entendre par la re-création, laquelle impliquant l’esclavagisation.
La re-création pour l’esclavagisation
Nous sommes dans une démarche esclavagisant. Sur ce point la chose est extrêmement intéressante. Allons voir ! Nous venons de voir que l’objectif que poursuit l’homme, les blancistes, est, quelque chose d’étranger au monde, la domination, dénommée par eux l’esclavage, dont le terme juste ou adapté est l’esclavagisation. Pourquoi l’esclavagisation ? Parce qu’ils ne peuvent pas les rendre esclaves, l’élément nécessaire, et que, par conséquent, ils ne peuvent que les traiter comme tels à travers un mode de faire les choses. Il y a une opposition infranchissable entre ce qu’ils veulent et font entre ce que sont les autres et qu’ils font par rapport à ce qu’ils sont. Les blancistes n’ont aucun pouvoir là-dessus. D’où le terme esclavagisé, esclavagisée, ce qui s’oppose farouchement au mot esclavisé, esclavisée, ce qui serait une vérité praxique. Dans l’actuelle situation le mot d’esclave est pur néant. Cela est impossible. C’est carrément un non sens. Il y a des barrières qu’on ne peut pas franchir. Celles de l’Être Munal en sont un exemple. On est ce qu’on est. Ça, c’est irréversible. Aucune pensée ne peut rien y ajouter ni retrancher, quelle que soit la situation. Dans cette logique implacable, le Grand Savant en cette matière, Jean Jacques Dessalines, le fils élevé par Agbawaya Toya, déclare : « Nous ne sommes pas des esclaves mais des condamné - e - s à des travaux des champs ». C’est là une correction, sans détour, apportée par Jean Jacques Dessalines. Le discours et le contexte contraignant et inconditionnellement repoussés ne font ni ne peuvent faire l’être. À l’intérieur de tout contexte contraire et contradictoire, nous sommes et restons indomptables et insoumis, insoumises. Par conséquent, l’apparence est en surface, une couche d’une extrême minceur. Il s’ensuit qu’il n’y a pas d’esclaves et qu’il n’y en aura jamais. Logiquement l’objet du discours n’est ni l’esclave ni l’esclavage, parce qu’ils sont des termes vides, mais l’esclavagisation, les actes réels. Nous sommes ici dans la logique du discours. Cependant, dans les faits, la chose est tout autre. Nous y retenons le vocabulaire du blancisme pour arriver à sa condamnation.
La conquête
Puisqu’il n’y a pas d’esclaves - nous sommes dans la logique hommale ici -, ils ont recours à la conquête - ici un fait -, ce qui veut dire la guerre contre un Grand Peuple de la planète terre pour ce qu’il est. Qui parle de guerre, parle de bouleversements effroyables de l’ordre des choses. Nous rejoignons sur ce plan le désastre climatique perpétré par le même groupe de gens et pour les mêmes raisons, Cela, le désastre, est tout à fait normal parce qu’il y a contradiction de l’Ofowu, Acte Divin, soit Notre Dieu, Bon-Dieu, GwqmrtLa. C’est la déstabilisation totale. D’Aristote à Nicolas Machiavel et jusqu’au jour d’aujourd’hui, le blancisme enseigne que « La conquête est la chose la plus naturelle au monde». Cette pensée est nécessaire et indispensable au blancisme. Celui-ci ne peut pas y renoncer parce qu’elle est indestructible dans le contexte hommal. Le blancisme ne se contente pas de l’enseigner, il y recourt à chaque fois cela lui paraît nécessaire. Alors il n’y a rien de changer.
L’enlèvement, la séquestration et la dépossession, termes auxquels se réduit la conquête, ne vont pas sans la violence physique et la violence psychologique, pour employer des terminologies d’ailleurs, par exemple, la politique et la religion. “La politique et l’esclavage, esclavagisation, sont deux termes interchangeables” parce que le premier est la mise en forme du second, selon le Stagirite, voir notre ouvrage là-dessus : La politique est une contrainte extérieure alors que la contrainte de la religion est intérieure. Toutes deux ont un impact intérieur puisqu’il faut la subir et s’y accommoder parfois.
La conquête jugée la plus naturelle est la mainmise physique sur un autre que soi, certainement les gens-pas-comme-nous, nécessairement contre leur volonté, pour leur dicter leurs pensées, leurs sentiments, bref leur conduite en tout ce qui est déterminant dans la vie. Que l’impact soit physique ou mental, il est un obstacle à l’autre. La conquête alors vise l’empilage des autres dans sa cour et nécessairement sous sa domination, une structure subordonnant. C’est pour cela qu’elle est nécessaire à l’esclavagisation, “l’esclavage”.
La religion dans la conquête la plus naturelle au monde
Voyons le travail de la religion contre l’Ordre Ofowu! La pensée de l’esclave et sa pratique dénommée l’esclavagisation ne voient pas le jour avec la société grecque, elles découlent de l’hommalité. Avec les grecs elles atteignent un haut point, théorique, bien sûr. C’est avec la religion chrétienne qu’elles arrivent à un haut point, une élaboration considérable. Avec le blancisme elles atteignent leur apogée. Ce qu’il faut retenir, c’est que le blancisme en est le dérivé.
Ce que nous avons vu ci haut, concernant les noirs, des considérations philosophiques et littéraires, alors une création des hommes, repose sur ce qui suit : les concepts de dieux, qui ne sont évidemment pas Notre Dieu, par conséquent, Bon-Dieu, s’assoient tous sur l’esclavagisation. Tous les regroupements qui en dérivent, pratiquent l’esclavagisation. Plusieurs ont des visées très grandes et ils recourent forcément à la conquête. C’est le cas des Israélites avec leur concept de faux dieux. Le projet du royaume de David en est l’exemple.
Ces esclavagisation n’ont, par définition, aucun respect pour les gens. Les gens ne sont pas à l’intérieur d’elles. Ils y sont comme des moyens. Dans la bible, qui est la voix d’un tel regroupement, il y a un mythe dans lequel il est rapporté qu’un fils de Noé, dont le nom est Cham, sur qui pèse une malédiction, à savoir que ses générations seraient les esclaves de ses frères, parce qu’il a contemplé la nudité de son père ivre, Noé, un ivrogne. Cela vient de la bible alors c’est nécessairement une blague. Nous ne pouvons donc, sur ce point, y accorder aucun crédit. Les esclavagistes, partisans et partisanes du dieux de cette religion, soutiennent que les Nègres et Négresses sont des descendants et descendantes de Cham. Ce n’est pas le dire pour le dire. Il faut y lire la justification de l’esclavagisation des Négresses et Nègres. L’esclavagisation par les idéologies, l’esclavagisation par la religion.
Cependant il y a une nuance que cache, dans la pratique, la justification du caractère d’esclave des Négresses et Nègres. En effet dans le conte il est dit “les esclaves des esclaves de tes frères”. Par débilité ces blancistes s’accordent la nature d’esclave sans s’en rendre compte. On n’en parle pas. Peut-être ils l’ont maintenant ajusté depuis, pour se sauver du ridicule. Bon tout ça ne nous concerne pas, ils s’arrangeront. Mais il fallait le mettre en évidence. Ce qui est important pour nous, c’est la source de la bêtise, soit la bible, parce qu’elle permet de comprendre bien des choses, au niveau de la réalité. Aux Éphésiens, quelque chose du genre, l’apôtre Paul, dans une lettre, écrit : “Esclaves, obéissez à votre maître”. Le “maître”, c’est celui qui vous dicte votre conduite et qui, partant, vous possède. Il n’y a là rien d’étonnant, Jésus était venu sauver de “l’esclavage” du péché non de “l’esclavage” des hommes. C’est même pour consolider celui-ci par celui-là. L’énoncé de l’apôtre Paul le met en lumière. Il y a, ce qui est intéressant, une concordance au niveau des testaments, l’ancien comme le nouveau sont une apologétique de “l’esclavage”. C’est ici que prend tout son sens l’anthropologie du philosophe français, Charles de Montesquieu, à savoir qu’”un dieu si bon ne peut pas mettre une âme dans un corps tout noir”. Le “noir”, c’est tout ce qui est dit là-dessus ci haut et encore moins dans la pensée du philosophe français parce qu’il n’a pas d’âme du tout, siège des capacités intellectuelles, selon les anthropologues philosophiques. Ce qui est à retenir ici, c’est que, tout comme Montesquieu, le dieux de la bible est esclavagiste, et vice versa.
L’esclavagisation et son auteur, la religion
Ce que nous venons tout juste de voir relève du passé, dira-t-on. Certainement pas. De même qu’il est arrivé jusqu’à l’apôtre Paul, de même il n’est pas mort avec lui. Il y a seulement plus de 500 ans, alors ce matin encore, ce discours dirige la pensée des hommes, les esclavagistes. Lisons ce qui suit et nous comprendrons. Nous avons tous et toutes entendu parler de “l’esclavage”, la très vaste majorité d’entre nous ne sait pas encore que la Grèce ne l’a pas ordonné” mais le christianisme, par l’église, qui, au nom du dieux de la bible, ce que nous venons de voir, est à l’origine de cette acmé de l’horreur, voir le Décret du mardi 4 juin 2024, titré : “Pure vérité : instituée pour la
vengeance” ou à l’ouvrage “l’Administration Impériale Rétablie”, premier trimestre 2019, Les Éditions LOF, pour prendre connaissance, pareil aux gaz de l’effet de serre, du pic de la cruauté résultant de “la conquête est la chose la plus naturelle au monde” conduite sur le continent ancestral par les chrétiens et chrétiennes.
Comment cela a-t-il commencé? Brièvement, toujours dans le même ordre d’idée, En 1493 le pape Alexandre VI, né Roderic Llançol i de Borja (1431 - 1503) - il est question de la religion, pour celles et ceux ayant la tête dure, comme nous disons chez nous -, a partagé le monde et a donné son lot à chaque groupe d'hommes qui étaient sous son obédience. Notre continent (Jelefwe ou Gelefwe) est allé aux Portugais.
Tommaso Parentucceli (1398-1455) devient pape et prend le nom de Nicolas V. Le 8
janvier 1454 le pape Nicolas V ordonne à Alphonse V, souverain du Portugal, de réduire
en “esclavage” les Négresses et Nègres du Continent Ancestral. L’établissement de
l’esclavage signifie instituer officiellement ou effectivement la domination de l’homme, terme par lequel l’Européen se définit, sur les sous-hommes, les soi-disant esclaves. La bulle papale, une loi, de Nicolas V ordonnant l’esclavagisation des Nègres et Négresses s’appuie sur le mythe biblique ci haut exposé. L’invasion en vue de“l’esclavage” est conduite par l’église. L’église forcément règne dans toutes les colonies, elle s’implique en tout.
Nous n’allons pas revenir ici sur la cime de l’horreur que les “conquêtes d’esclaves” ont entraînée. Une fois de plus reportez-vous au Décret du mardi 4 juin 2024, titré : “Pure vérité : instituée pour la vengeance” ou à l’ouvrage “l’Administration Impériale Rétablie”, premier trimestre 2019, Les Éditions LOF.
La réponse des Nègres et Négresses au discours comme aux horreurs innommables
Cela va compléter la déstabilisation pareille aux gaz à effet de serre et les autres pollutions. En effet le discours de “l’esclave naturel” n’a pas mordu. Sachant qu’ils ne sont pas des esclaves, les Négresses et Nègres organisent la Résistance communément appelée Résistance Gwqmunale. Leur élan d’être en soi, par soi et pour soi les pousse immédiatement à réagir contre “la conquête la chose la plus naturelle au monde”. En 1685 Cussy soutient ce qui suit : « Nous avons dans les nègres de redoutables ennemis domestiques ». En 1791-92 au cours du grand face à face le gouverneur Blanchelande affirme: « Les forces insurgées étaient formées exclusivement de Noirs, et non de mulâtres ni d’autres libres de couleur” (...) il n’y a que les esclaves qui sont ouvertement soulevés, et qui tuent leurs patrons et incendient leurs habitations ». « Blanchelande au gouverneur de Santo Domingo (S.d.) », AGI, Santo Domingo, 1029, f. 1. Mettons un nom et un visage sur cette contre-frappe, Jean Jacques Dessalines: « Que mon nom, dit-il, est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître »; « J’ai arboré l’étendard de la Résistance, poursuit-il, parce qu’il est temps d’apprendre aux Français qu’ils sont des monstres que cette terre dévore trop lentement pour le bonheur des Nègres et Négresses »; ce qu’il faut comprendre dans l’énoncé, c’est que, tout d’abord, l’esclavagisation est contre-ofowu, puisque la « terre la dévore », acte en cours sur un élémént gordrm, soit étranger au La, « trop lentement », et que, ensuite, « nous, Négresses et Nègres, nous prenons en charge sa destruction ». Nous nous comportons en instrument de katrl du La, soit équilibre holistique. Il y a une suite logique dans la pensée de Jean Jacques Dessalines. En effet nos Ancêtres rejettent et combattent tout ce qui est contre-ofowu, contraire à l’Ordre Divin, notamment la domination des uns par les autres, bref l’esclavagisation : «Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État Libre, Souverain et Indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti»; Jean Jacques Dessalines met ici en avant le Soi Munal comme Chose du La, appelé l’univers par plusieurs, et énonce son état d’Être en Soi, par Soi et pour Soi ainsi que ses conséquences : « L’esclavage (esclavagisation) est à jamais aboli ». Il s’ensuit que « Jamais aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce Territoire à titre de maître ou de propriétaire. Cette résolution sera désormais la base fondamentale de notre constitution. » C’est bien Nous et c’est aussi le Pays de nos Ancêtres, le Pays, dénommé l’Empire d’AYITI, le Seul et Unique, que nous avons érigé contre l’esclavagisation, alors spécifiquement contre le blancisme, sous l’effet des “Décrets Divins”, lesquels sont “Immortels”, selon la Constitution ainsi que maintes déclarations. D’où l’Incessibilité et l’Éternité de l’Empire d’AYITI. Ainsi notre Gwqmunité est clairement et irréversiblement affirmée. Cela se passera comme il le déclare parce que « Nous avons osé être libres, enchaîne-t-il, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». Notre Espace Gwqmunal est hermétiquement clos, aucun moyen de nous en sortir. Nous sommes en face de la plus puissante proposition exprimant l’Être Munal, dans un cadre précis, l’esclavagisation, ce qui ne veut pas dire que “la plus puissante proposition” y est limitée. Elle est en soi infinie. Pour continuer, Jean Jacques Dessalines affirme, sans ambages: «Oui, nous avons rendu, à ces vrais cannibales, guerre pour guerre, crimes pour crimes, outrages pour outrages ». C’est encore là une démonstration de l’immensité de ce que nous sommes, Nous, Négresses et Nègres. La contre-violence de ces paroles met en exergue l’Affirmation de Soi, l’art de se défendre, le Soi Ofowu, avec une rage et une assurance exceptionnelle ainsi qu’exemplaire pour le Bien du lakort et finalement pour le La. D’après tout ce que nous avons vu jusqu’ici, nous soutenons, sans détour, que notre constitution interne nous y oblige et que cela n’est pas une affaire d’un temps : «Généraux, Jean Jacques Dessalines est catégorique là-dessus, et vous chefs, réunis ici près de moi pour le bonheur de notre pays, le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre Gloire, notre Indépendance. S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir. Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.
De combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance de notre pays ! Prête donc entre ses mains le serment de vivre libre et indépendant, et de préférer la mort à tout ce qui tendrait à te remettre sous le joug. Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton Indépendance» Le premier janvier 1804. Et tout cela ne va pas sans cet énoncé : « Nul n'est digne d'être Haïtien, s'il n'est bon père, bon fils, bon époux, et surtout bon soldat » La Constitution, à Dessalines, le 20 mai 1805. Voilà l’éternelle réponse, Notre Réponse, aux esclavagistes ! Ils ne peuvent pas être sur le même territoire que nous. Ce point est Dessalinien.
Le retour sans cesse des blancistes
Les blancistes sont des êtres unidirectionnels, ils ne savent pas changer. Ils maintiennent toujours, et en tout, leur direction. Jean Jacques Dessalines a pris soin de la mettre en évidence, leur unidirectionnalité : «S'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos troubles et de nos divisions. » Il faut être doué de capacité d’observation et de calcul pour pouvoir vivre. Jean Jacques Dessalines nous a ainsi donné l’exemple. Les blancistes sont ainsi faits parce qu’ils sont réduits à leur nature de pensée inadéquate. Ils sont tout leur être, lequel se réduit à la volonté de se faire, soit se créer. On dirait qu’ils sont monocellulaires. Cela porte Louis Delgrès, de la Martinique, Madinina, à dire : « Il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur éloignement de l'autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d'hommes noirs, ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l'Esclavage ». Delgrès aussi porte à notre capacité de connaître leur nature unidirectionnelle. Si c’est tout ce qu’ils sont, leur nature d’être ne leur permettra jamais de renoncer à la domination, donc l’esclavagisation.
Prenons connaissance de leur manière d’être et agir en cette matière! À la suite de l’Indépendance de la Guadeloupe, le Vice-amiral Denis, duc Décrès (1761-1820), ministre de la Marine en 1801, réplique le 14 novembre 1801, en pleine abolition de “l’esclavage” : «Je veux des esclaves dans les colonies. La liberté est un aliment pour lequel l'estomac des Nègres n'est pas préparé. Je crois qu'il faut saisir toutes les occasions pour leur rendre leur nourriture naturelle sauf les assaisonnements que commandent la justice et l'humanité. Je crois qu'il faut envoyer une force considérable en Guadeloupe, non pour la réduire à ce qu'elle était mais à ce qu'elle doit être ». Avant cela, “la Guadeloupe et la Guyane se libérèrent et abolirent l'esclavagisation en juin 1794. En 1795, Sainte-Lucie, la Grenade et Saint-Vincent réussirent l'abolition, mais furent reprises par les forces britanniques et remises en esclavagisation en 1796" In S. Bianchi : Révoltes et Révolution 1773 - 1804. Nous n’en dirons pas plus pour ne pas alourdir le discours et nuire ainsi à son intelligence. Plein de gens peuvent en énumérer quelques exemples car ces faits sont légion et aussi accessibles.
La situation en AYITI
Parlons d’AYITI ! La consternation gagne la France en apprenant le 27 octobre 1791 la nouvelle du 22 - 23 août 1791. Les blancistes de ce triste pays ne resteront pas à leur place. L’élan de l’unidirectionnalité l’emportera. Il adopte le 7 décembre 1791 par l’Assemblée le décret suivant : « Les troupes doivent soumettre les Noirs sans porter atteinte aux hommes de couleur. » Léger Félicité Santhonax est envoyé en AYITI. En arrivant, il affirme haut et fort : « L’esclavage est nécessaire à la culture et à la propriété de la colonie et qu’il n’est ni dans les principes, ni dans la volonté de l’Assemblée nationale, ni du roi, de toucher à cet égard aux prérogatives des colons ». Toussaint L’Ouverture, à l’ombre de ses ailes, trouve un poste et il promettra au Directoire, gouvernement français, de lui soumettre les Négresses et Nègres : «Je réponds sous ma responsabilité personnelle de la soumission, de l’ordre et du dévouement à la France de mes frères les Noirs ». En 1801 un texte appelé par les bunda qmr, “constitution de Toussaint”, dont les blancistes et les atha lui accordent la paternité; il est dit, d’entrée de jeu : « Saint-Domingue dans toute son étendue, ... fait partie de l'Empire français,.Tous les hommes y naissent, vivent et meurent libres et Français... ». Le texte dit clairement qu’il est sur le point de tenir sa promesse. Y-aura-t-il une place pour Toussaint L’Ouverture lui-même? Le 16 mars 1802 Bonaparte écrit à Leclerc : « Dès l'instant que vous vous serez défait de Toussaint, de Christophe, de Dessalines et des principaux brigands, et que la masse des noirs sera désarmée, renvoyez sur le continent tous les noirs et hommes de couleur qui auront joué un rôle dans les troubles civils.» Nous ne pouvons pas ne pas nous demander par quels moyens les blancistes ont pu se maintenir encore chez nous, si infimes soient-ils. Jean jacques Dessalines informe, à ce sujet : « Eh quoi ! victimes pendant quatorze ans de notre crédulité et de notre indulgence ; vaincus, non par des armées françaises, mais par la piteuse éloquence des proclamations de leurs agens ». Cette fois-ci ils ont éternellement perdu pied : « il faut, par un dernier acte d'autorité nationale, assurer à jamais l'empire de la liberté dans le pays qui nous a vu naître ... le jour est arrivé, ce jour qui doit éterniser notre gloire, notre indépendance ». Ailleurs, poursuit Jean Jacques Dessalines : « J’ai levé mon bras, trop longtemps retenu, sur leurs têtes coupables. À ce signal, que Notre Dieu, Bon-Dieu, a provoqué, vos mains, saintement armées, ont porté la hache sur l’arbre antique de l’esclavage et des préjugés». La pensée de Notre Dieu, Bon-Dieu, soit GwqmrtLa, est la base de la réalité portée par le contenu sémantique. Tout ce qui est - comme, par conséquent, toute vérité, les deux vont de pair - n’est uniquement qu’en Notre Dieu parce qu’il est la Seule Chose. Ce qui vient de lui est l’Épiphanie de Son Être. La Résistance Gwqmunale vient de Son Souffle, elle nous est soufflée de Notre Être, lequel tire sa laïté ou laité, son être-là, de la sienne propre afin de manifester Sa Présence. D’où Notre Supériorité, soit être en accord avec soi-même ! Au sujet de la Résistance Gwqmunale, Bukmqn, en ce 14 août 1791, nous invite à «écouter la Voix nous parlant de l’intérieur ». Cette Voix est Nous, ce que nous sommes, cette Pensée Divine, notre Essence, dans laquelle est inscrite la Nécessité d’Être en soi, par soi et pour soi. N’est-ce pas Jean Jacques Dessalines qui nous dit que notre « régénération est le fait des Décrets Divins»! Notre Dieu nous parle par notre Être, sa constitution interne. La même idée revient à la fin de la Constitution, Seule et Unique, cette fois-ci pour mettre en exergue qu’«ils sont immortels», les “Décrets”, ce qui signifie l’actualité sans fin de l’Empire d’AYITI. En d’autres mots, l’Empire d’AYITI que nous constituons est et sera toujours actuel. L’Empire d’AYITI n’a pas de fin car il est la Manifestation de Notre Être Munal dans le monde sensible.
Il n’y a pas d’évidence quand l’entité mentale de l’être blanciste est mise en lumière pour telle. Tout continue comme si de rien n’était. Elle persiste et signe, cette infériorité, une chose non ofowu. Les blancistes ne renonceront pas à vouloir revenir, même devant l’Incassabilité Ancestrale avérée, cela leur est impossible, alors :«Qu’elle vienne, dit Dessalines, cette puissance assez folle pour m’attaquer !» Devant ce fait, l’Éternel Vainqueur du blancisme poursuit en ces termes: « Généraux, officiers, soldats! Le moment approche où vous allez moissonner de nouveaux lauriers. Ne vous enivrez pas de quelques succès peu dignes de votre valeur, obtenus sur des hommes abâtardis et dégénérés; songez que vous avez à combattre des ennemis entreprenants, fameux par les forfaits dont ils se sont noircis, mais qui ont plus d’une fois senti la pesanteur de votre bras, et dont la destinée sera toujours vaincue par votre constance héroïque. Des sièges à soutenir, des assauts à livrer, voilà ce que vous prépare la conclusion prochaine de la paix en Europe. Ils vont luire enfin, ces jours marqués pour consolider en ces lieux l’Édifice de la Liberté et de l’indépendance. Sachons en profiter!» C’est le seul langage qu’il connaît. Quoi de plus merveilleux pour NOUS! Nous en avons la preuve tangible, le blancisme est un être, si nous pouvons en parler en ces termes, compte tenu de la fausseté de la chose. Fait de rien, donc du vide, car c’est cela la pathologie hommale, le blancisme risque tout et affronte tout sans aucun sentiment qui élève. Pour lui la réalité n’est pas, seul compte ce qui émane de lui. C’est cela la re-création. Il calque tout sur la vidité de son être. Il n’y a rien de plus vil, l’être de pensée. Nous en faisons quotidiennement l’expérience. Le blancisme revient toujours car il ne peut nullement renoncer à lui-même. Il est l’esclavagisation. Agir en conformité avec lui-même est tout à fait sensé, d’après lui, surtout il ne peut faire autrement. Son seul et unique objectif est de nous encercler, entraver notre propre activité, laquelle est commandée par notre quintessence, et nous posséder pour fonder sur NOUS, les Négresses et Nègres, son être vide.
Conquérir pour ériger l’édifice de sa pensée-être
Le sentiment d’être homme est de se construire sur les autres êtres, soit les asservir ou les posséder, les gens, les bêtes, bref, le vivant et le non-vivant, somme toute le monde, lui donner, de fait, la posture de l’homme, tel qu’il est pensé. Le blancisme, tout comme l’homme, parce qu’il en émane, se définit comme en dehors de la nature, soit le monde, ce qui, selon lui, lui attribue la supériorité sur tout, une sorte de divinité, nominale, certes, quelque chose d’aussi vide que lui. Il est donc habité par la pensée de maître et propriétaire de toutes choses. Il cultive à l’égard des autres gens la même attitude qu’il a envers la nature. Ils sont des possédés, à son sens. Pour ce qui est des gens, Aristote en dira des « instruments de productions», le blancisme, lui, le «bien meuble». Ce que recèlent ces vocabulaires, des choses qui doivent êtres constamment pour toujours autour de lui, au mieux dans sa cour, une sorte de greffes, afin qu’il puisse sans arrêt les piétiner, puisqu’il s’oppose à leur mode de vie propre. Est là tout le problème, ce qui s’appelle l’esclavagisation, lui, “l’esclavage”. Le blancisme est toujours prêt, en toute bonne conscience et même fièrement, à avilir, salir, persécuter, assassiner, ce qui est la blancismique, celui, celle, tous ceux qui lui résistent. Il est, selon ses sentiments de lui-même, dans l’absence des autres même s’il a besoin d’eux pour se sentir être. Le blancisme est l’esprit de contradiction, d’où sa dangerosité. Aussi il ne peut pas se passer de la conquête, “la chose la plus naturelle au monde”, dit-il, pour s’ériger, soit son être, alors “l’esclavage”, soit le parc. Il lui faut être là. Voilà ce qui explique le fait qu’il revienne toujours, un pian !
Le changement de vocabulaire
Le caractère du blancisme que nous venons de brosser, appelle ou justifie ce qui suit. C’est la marche des choses. Voyons voir ! En effet l’expérience nègre est cauchemardesque pour le blancisme. Rappelons-nous les fameux témoignages suivants : «Rouvray (1785) : « Une colonie à esclaves est une ville menacée d’assaut; on y marche sur des barils de poudre »; le gouverneur Blanchelande : « Les forces insurgées étaient formées exclusivement de Noirs,... (...) «... il n’y a que les esclaves qui sont ouvertement soulevés, et qui tuent leurs patrons et incendient leurs habitations ». Les blancistes comprennent très bien que la Résistance vient des mots “d’esclave” et “esclavage” ainsi que les attaques qu’ils entreprennent en accord avec ces termes. Cependant ils ne peuvent pas y renoncer. L”’esclave et l’esclavage”, ces deux mots vont de pair. Ils arrivent avec une nouvelle stratégie, qui consiste à bannir ce vocabulaire dans leur langage. Pourquoi ? Ils ont conclu que ces mots visiblement dérangent les Négresses et Nègres. C’est franchement idiot car ce n’est ni les tentatives d’incarcération, ni les conditions de détention, ni la cime de l’horreur, ni la science, le Dqmbala, qu’ils et elles ont d’eux-mêmes, mais le vocabulaire. Ce sont là des gens, les blancistes, qui sont incapables de se dépasser, pire même, impropre, par leur être de pensée, à l’objectivité. Hegel et ses confrères parlent, sans doute, de leur gang. Il ne faut pas chercher à comprendre les produits de l’excellence des dons de l’homme, au sens réduit du terme. Cela est très particulier. C’est sans doute l’effet de la monstruosité et le caractère de vrai cannibale de leur être de pensée, expliquera Jean Jacques Dessalines. Pour qu’il s’aliène les Nègres et Négresses, il lui vient, le blancisme par le truchement de Sonthonax, l’idée de l’abolition de l’esclavage. En quoi cela consiste-t-il, se demandera-t-on? La réponse suit :
« Article 2 : Tous les Nègres et sang-mêlé actuellement dans l'esclavage sont déclarés libres pour jouir de tous les droits attachés à la qualité de citoyen français ; ils seront cependant assujettis à un régime dont les dispositions sont contenues dans les articles suivants...
Article 9 : Les Nègres actuellement attachés aux habitations de leurs anciens maîtres seront tenus d'y rester : ils seront employés à la culture de la terre N 3...»
Il manque certainement de sens logique à Félicité Sonthonax. Nous ne croyons pas qu’il se retrouve dans son discours. S’il décide d’y aller malgré tout, c’est à cause de l’esprit de contradiction qui le tisse en tant que blanciste. Il en a une idée, il se dit, par la divinité savqn en lui, que cela se montrera. Pour bien comprendre ce texte, il faut se rappeler que cette abolition de l’esclavage n’est pas le projet de nos Ancêtres mais du blancisme qui cherche à présenter la chose d’une autre façon, qu’elle est arrivée après leur Victoire sur celui-ci en 1791-92, qu’il n’y a plus de colonie française, que les gens dont il s’agit sont enracinés en eux-mêmes, que la contre-guerre qu’ils viennent d’emporter est un Décret Divin, qu’ils ont toujours vécu sous leur propre Direction et qu’ils sont amenés ici par la razzia sous-prétexte qu’ils sont des esclaves et qu’ils sont pour être gouvernés par les blancistes, leur maître, soit celui qui les gouverne en leur dictant leurs pensées, et propriétaire, et travailler pour les blancistes. C’est cela le tableau, comprenons-le bien!. Nous ne savons pas ce que le commissaire blanciste appelle l’esclavage d’après son abolition. Le contenu du terme est et reste le même. Nous voyons, et cela est d’une extrême importance, que la connaissance de soi de nos Ancêtres qui se présente comme être en soi, par soi et pour soi est rejetée par la proclamation et que, surtout, ils demeurent, d’après le texte, sous l’emprise du blancisme, soit dans sa cour, à l’ombre du blancisme, sans qu’on leur demande quoi que ce soit, autrement dit, alors ils non pas leur mot à dire. Ils continuent de vivre, toujours selon le texte de l’abolition, sous la domination blanciste, soit dans la pensée blanciste, ce qui revient à dire sous un maître, et ils sont nécessairement des propriétés des blancistes. Cela s’appelle l’abolition de l’esclavage, quelque chose qui est pensé par des “être” jouissant de l’excellence des capacités intellectuelles. Si nous prenons tout cela aux mots, il ne fait aucun doute que les blancistes sont de purs idiots. Ils n’étaient déjà pas loin. Nous voyons que les capacités intellectuelles ne sont pas fortes. C’est nous qui sommes à la position où les blancistes se situent et eux à la hauteur qu’ils nous ont fabriqué parce que nous avons détruit leur projet sous la Voix de notre être, laquelle est notre Substance interne. Il n’y a aucune grandeur dans l’excellence des dons. Tout est dans le bÅnqy, un élémént de notre constitution interne. Aucun Nègre ni Négresse ne peut être sous le parasol de l’excellence des dons car ils vivent, au niveau planétaire, la situation cataclysmique qu’a entraînée le projet de re-création blanciste. L’abolition de “l’esclavage” du commissaire français, Léger Félicité Sonthonax, se borne à l’annulation de l’usage du mot. Cette abolition de “l’esclavage”, et c’est là le point d’intérêt du discours, va devenir le mode d’emploi de la mise en pratique de soi-même de tous les blancistes. En d’autres termes ils opèrent désormais sous le couvert de l’abolition de “l’esclavage” et nécessairement de l’emploi du mot “d’esclave”. Ce n’est pas fou de dire que, avec le blancisme, plus ça change et que plus c’est pareil. L’unidirectionalité du blancisme se fait voir de tous les côtés.
Voilà le nouveau jour stratégique que fait poindre le retour! En 2011 le président français, Nicolas Zarkozy, visite Karukera, dénommé la Guadeloupe. Pour marquer ostensiblement son opposition au Pays Ancestral, Pays fondé à l’Indépendance, et mettre en exergue sa blancismité à lui, il s’écrie : « La Guadeloupe est française ». Pourtant “la Guadeloupe” est Nègre et la France est blanche, seulement par le teint elles s’opposent l’une à l’autre. Il y a plus. Le continent d’origine de chacune d’elles est à l’antipode l’une de l’autre. Quant au contenu d’essence et, par conséquent, de mode d’être dans le monde, la “Guadeloupe” est Nègre Munale alors que la France est hommale et blanciste, vrai cannibale actif. Que fait alors Karukera dans la cour institutionnelle de la France ? Elle y est en tant que victime du blancisme : “Je veux des esclaves dans les colonies, dit la France. La liberté est un aliment pour lequel l'estomac des Nègres n'est pas préparé. Je crois qu'il faut saisir toutes les occasions pour leur rendre leur nourriture naturelle sauf les assaisonnements que commandent la justice et l'humanité. Je crois qu'il faut envoyer une force considérable en Guadeloupe, non pour la réduire à ce qu'elle était mais à ce qu'elle doit être ». Tout cela, c’est sous le règne de “l’abolition de l’esclavage”. Tous les ingrédients sont là. Cela s’est passé le 14 novembre 1801 et Sonthonax a proclamé l’abolition de l’esclavage le 29 août 1793. Que dire de l’Éternel Empire d’AYITI ! Le 16 mars 1802 Bonaparte écrit à Leclerc, rappelons-le : «Dès l'instant que vous vous serez défait de Toussaint, de Christophe, de Dessalines et des principaux brigands, et que la masse des noirs sera désarmée, renvoyez sur le continent tous les noirs et hommes de couleur qui auront joué un rôle dans les troubles civils.» “Les troubles civils”, c’est la mise un terme à l’esclavagisation par nos Ancêtres en 1791-92. L’abolition de “l’esclavage” blanciste, ce n’est pas reprendre sa vie d’avant la conquête. On ne sait pas ce que c’est puisque l’obligation de rester là, sous le pouvoir du blancisme, n’a jamais faibli et qu’elle s’est même renforcée. Le blancisme ne doit être contrarié en aucun de ces droits, ils lui sont exclusifs. La conquête n’a pas de fin ni ne peut revenir en arrière. Il ne peut pas se passer des gens ni des choses sans lesquels il n’est pas.
Il faut se garder de penser, même une seconde, que l’idée selon laquelle « la conquête est la chose la plus naturelle au monde» est conditionnelle et qu’elle ne vaut que pour un temps. Quiconque croit à la temporalité de cette proposition, se révèle ignorant de la doctrine des droits naturels qui constituent la substance de “l’individu”, auquel se réduit l’homme, selon Thomas Hobbes, philosophe politique anglais, un créateur, du 17e siècle, dont je suis le spécialiste, et de la philosophie politique, surtout de Hobbes. Cette doctrine fonde le système politique pratique d’aujourd’hui. Elle ne renie pas l’idée de la conquête. Thomas Hobbes en fait même une nécessité logique dans sa pensée. Mais il ne faut rien dire de tout cela - c’est l’idée reçue - parce que la politique pratique ne dénude pas les choses comme le fait Aristote. C’est le lieu de la ruse, une des choses de l’homme. La politique pratique est du hobbisme pur sans le dire. Il ne faut pas déranger, on avance sans le nommer. La doctrine du bannissement de l’usage du mot de “l’esclavage” pour pouvoir avancer avec le moindre obstacle possible s’applique, cela avec succès, dans la politique pratique, voir à ce sujet mon ouvrage “ HRH SA MAJESTÉ LE PRINCE WEBER TIÉCOURA DESSALINES D’ORLÉANS CHARLES JEAN BAPTISTE, POLITIQUE OU ESCLAVAGE DEUX TERMES INTERCHANGEABLES ET L’ÉTERNEL EMPIRE D’AYITI COMME ARRÊTOIR , LES ÉDITIONS LOF (LEKBA/OGU/FWEDA. Il n’y a là rien d’étonnant, le philosophe de Malmesbury était un traducteur de la pensée du Stagirite. Il en était tout naturellement influencé. L’homme des droits naturels de l’homme est un conquérant, un conquérant sans limites. La pensée politique de Hobbes est un ajustement de la pensée de “l’esclavage”, esclavagisation, on le sait, dont la politique est la mise en forme, cette pensée qui a traversé toutes les cultures qui allaient être, en partie, l’essence du blancisme. Le blancisme ne connaît pas de temps. Il ne connaît non plus ni de lieux ni de limites. Il s’est éparpillé sur toute la planète terre. Selon lui tous les espaces qui s’y trouvent lui appartiennent en droit, naturel et mental, bien sûr, qu’ils soient habités par des non-blancs ou pas, par les autres espèces animales ou pas. Il envahit en toute bonne conscience où il veut et qui il veut. Par sa seule présence, il les dépossède en acte d’eux-mêmes et de tous leurs biens et ressources pour devenir le premier et unique propriétaire. La doctrine des droits naturels consolide et renforce cette pratique et elle est forcément une des propriétés du blancisme, partant de “l’esclavage”.
Nous ne nous lasserons jamais de le dire, le blancisme, c’est d’abord un élan par une pensée, il se réduit à du vent. Pour sortir de cet état, croit-il, il lui faut passer de la pensée à l’acte. La force est alors le premier élément sur lequel il doit compter. Le second, là où le premier se révèle faible ou insuffisant, est la ruse. Nous l’avons vu avec Léger Félicité Sonthonax. Un des moyens de la ruse est de tenter de casser la Résistance Ancestrale par l’opacification de leur acte, par le discours, certes. Cela porte fuit seulement parmi les hommes comme lui. Le mot homme est ici pris dans le sens négro-divin du terme. Plus tard il pourra avoir des gens d’autre nature. Par cette absorption il parviendra à s’y établir plus ou moins confortablement. Le bénéfice de tout cela, lorsque les résistants et résistantes fermes peuvent l’emporter sur lui, il s’arrange pour se servir de ses pairs, même s’il ne les reconnaît pas, à cause de leur teint, pour signer une entente, laquelle va toujours en son avantage. Il vise sans cesse, par ses moyens immondes, de garder les biens et ressources et la main sur l’orientation de l’organisation et la politique pour continuer à être là malgré tout. Il recourt à plein de trucs pour rester là. Son premier adversaire, voire l’unique, c’est toi. Il cherche en tous points à te vaincre au profit de son soi chimérique. Il doit vaincre le néant, sa vie n’est réduite qu’à cela, rien que cela. D’où son incessant mouvement sinistre. De même que son projet d’être, qui est tout son être, ne comporte pas le mouvement de retour, il est à sens unique, de même il ne connaît pas de bornes. C’est là ce qui explique le fait que le blancisme est le seul groupe de vivants qui est partout sur la terre.
L’actualité infinie de la chose à travers ce qui suit :
L’actualité de notre identification à “l’esclave” se vérifie dans la définition que donne le dictionnaire du mot « nègre », et voire celui de « négresse » : « 1.Fam. Personne qui prépare ou rédige anonymement, pour qqn qui le signe, un travail littéraire, artistique et scientifique » (Le petit Larousse, Grand format 1993). Cette définition invisibilise, non sans le vassaliser, le “nègre”, donc la Négresse. Sur ce point la définition reprend l’idée exprimée dans l’anthropologie européenne ci haut exposée. Pour ce qui est de la nouveaté, nous y reviendrons plus tard. Ces idées, en essence, sont la signification même du mot “esclave”, telle que conçue depuis l’antiquité. L’acte d’écrire ou de produire pour un autre que soi est ce qu’ils appellent “l’esclavage”. La base de la définition que nous venons de voir n’est pas la vassalité du “nègre”parce qu’un tel état est irréel mais une dépendance imaginaire, laquelle s’enracine dans l’idée que le blancisme se fait, avant toute chose, de lui-même, sa propre appréciation de soi. Tout, au niveau de l’être, part de lui-même, ici le blancisme. Le “nègre” est jugé par rapport au blanciste, qui, unilatéralement, le situe en position inférieure. La langue est soi-même, son miroir, autrement dit, elle est ce que l’on est, ses sentiments, ses idées, alors tout soi. La langue n’est donc pas en soi, elle fait voir son inventeur, le peuple originaire. Tout comme la langue, ce qui est logique, le mot est transparent. Le mot de “nègre” est une culture, il met en lumière la vision du monde blanciste en subordonnant mentalement le Nègre, la Négresse, au blanc, le terme est ici pris dans le sens des caractéristiques différentielles observables non de substance, sens profond. À travers la définition l’actualité de la distinction entre le blanc et le Nègre est en spectacle. La définition reconnaît, contrairement à des conceptions plus âgées qu’elle, l’excellence des capacités du Nègre, de la Négresse, mais le ou la maintient malgré tout dans la position mentale initiale. Les auteurs n’ignoraient pas la puissante force du bÅnqj nègre car Volney, tout étonné devant l’égarement des Européens et Européennes, en a parlé pour rejeter leur position. Nous l’avons vu plus haut. Ce que fait voir la définition, ce n’est pas l’excellence des dons; on ne la pointe pas du doigt, mais la subordination et, partant, l’invisibilité des Négresses et Nègres, et surtout, cela est très important, malgré l’excellence des dons. La définition met en évidence, aujourd’hui encore, la riennité imaginée et tant désirée des Négresses et Nègres par les blancistes. C’est une alliance civilisationnelle entre les destructeurs et destructrices, soit les diables assoiffés d’être par le sang, ce que Jean Jacques Dessalines appelle les vrais cannibales. Nous n’oublions pas que ces auteurs dont l’objectif est de zuiziter, rienniser, les Nègres et Négresses en vue de l’esclavagisation, sont issus des lumières, moments de confirmation de la re-création. Par la définition, qui porte les flammes des lumières, forces du blancisme, veut attirer l’attention sur la position mentale initiale parce qu’elle est, en quelque sorte, l’ajustement de la conception du Nègre et de la Négresse des blancistes à la réalité d’aujourd’hui. Il faut y voir aussi une tentative de contrecarrer l’excellence manifeste des capacités nègres, donc du bÅnqj , parce que les anciennes définitions ne résistent pas devant l’épiphanie de l’excellence de celui-ci, que les blancistes passaient tout leur temps à nier, pour, bien sûr, se sentir être, une façon de contourner le mal d’être qui les ronge impitoyablement. Cependant cela ne vaut pas pour tous et toutes parce qu’il y en a plein qui continuent de cracher ouvertement sur la production négro-gelefweenne. Ils sont certainement plus idiots que leurs camarades. La nouvelle source de justification vient de la divinité vide du blancisme, puisque l’homme a créé dieux à son image pour se l’approprier en retour. Cette source est : “dieux dit et la chose arrive”. On a recours à la magie. Une chose est sûre, la définition en question ne diminue en rien la conception du blancisme de lui-même parce qu’elle maintient la Négresse et le Nègre à leur position mentale initiale. Donner une telle définition du Nègre et de la Négresse à l’ère de l’abolition de l’esclavagisation ou de “l’esclavage” et au moment de “l’abolition proclamée de l’esclavage”, c’est, sans l’ombre d’un doute, affirmer haut et fort son invincible attachement à sa nature esclavagiste. L’homme, spécialement le blancisme qui est un de ses dérivés, n’est que dans la pathologie hommale. Par le résidu de celle-ci il espère vaincre le Mal d’être, son frère siamois, qui, sans cesse, l’assaille. Voilà pourquoi le blancisme persiste à maintenir “l’esclavage”, soit l’esclavagisation !
Il peut y avoir de l’esclavagisation là où il n’y a pas de blancisme parce que l’esclavagisation est hommale et que l’hommalité ne se réduit pas au blancisme. Cependant là où il y a le blancisme, il y a nécessairement l’esclavagisation parce que le premier ne va pas sans la dernière. Quand le blancisme proclame la fin de l’”esclavage”, c’est alors qu’il est en fleur parce que les deux sont inséparable. Partout où sont les Négresses et Nègres, les blancistes y sont. L’autorité blanciste y est et reste aussi raid qu’une queue de macaque. Le président français, Nicolas Sarkozy, n’a-t-il pas dit : «La Guadeloupe est française»! Le Pays de Busa, la Barbade, n’est-il pas dans la sphère de l’autorité anglaise ! Que dire de la Jamaïque, le Pays de Nany, et de tous les autres, tout cela malgré le fait que “l’esclavage” impactant les Nègres et Négresses est spécifié et qu’il est déclaré « crime contre l’humanité »! Que faut-il entendre par celle-ci? Implique-t-elle l’esclavagisation ?
Avant tout il y a ceci : « J’ai levé mon bras, trop longtemps retenu, sur leurs têtes coupables. À ce signal, que Notre Dieu, Bon-Dieu, a provoqué, vos mains, saintement armées, ont porté la hache sur l’arbre antique de l’esclavage et des préjugés. En vain le temps, et surtout la politique infernale des Européens, l’avaient environné d’un triple airain; vous avez dépouillé son armure, vous l’avez placé sur votre cœur, pour devenir (comme vos ennemis naturels) cruels, impitoyables. Tel un torrent débordé qui gronde, arrache, entraîne, votre fougue vengeresse a tout emporté dans son cours impétueux. Ainsi périsse tout tyran de l’innocence, tout oppresseur du genre “humain” - munal-», Jean Jacques Dessalines, 28 avril 1804. Nous le rédirons : «À ce signal, que Notre Dieu, Bon-Dieu, a provoqué, vos mains, saintement armées, ont porté la hache sur l’arbre antique de l’esclavage et des préjugés». Jean Jacques Dessalines savait très bien que Félicité Léger Sonthonax prétendait avoir aboli l’esclavagisation. Il était présent et avait participé à la destruction des activités françaises. Pourtant il revendique, au nom de tous les Négresses et Nègres, l’abolition de “l’esclavagisation”. Il rejette la sinistre déclaration de Sonthonax. Dans notre Constitution, l’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte, Jean Jacques Dessalines, dit : «L’esclavage (esclavagisation) est à jamais aboli ». Nous sommes devant un fait d’une importance incalculable car il est tellement grand. La déclaration de l’”esclavage”, l’esclavagisation, résulte de ceci :« Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti ». Jean Jacques Dessalines, comme tout le Peuple Victorieux, est conscient de l’Immensité de l’Oeuvre : «Si quelques considérations justifient à mes yeux le titre auguste que votre confiance me décerne, c’est mon zèle, sans doute, à veiller sur le salut de l’empire, c’est ma volonté à consolider notre entreprise, entreprise qui donnera de nous, aux nations les moins amies de la liberté non l’opinion d’un amas d’esclaves, mais celle d’hommes qui prédilectent leur indépendance aux préjudices de cette considération que les puissances n’accordent jamais aux peuples qui, comme vous, sont partisans de leur propre liberté, qui n’ont pas eu besoin de mendier des secours étrangers pour briser l’idole à laquelle nous sacrifions.» Jean Jacques Dessalines annonce une Oeuvre Indescriptible. Il met en échec les lumière et ceux et celles de leur espèce. Comme si cel ne suffisait pas, il ajoute : « Marchons sur d’autres voies » car, poursuit-il, le Plus Que Grand: «Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes». L’excellence du bÅnqy est mise en évidence puisque le mot d”ordre est «Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination». Cet énoncé est l’acte de se prendre en main et suivre sa Propre Voie, qui est son être propre «Écoutons la Voix qui nous parle de l’intérieur», dit-il. « L’Éternel Empire d’AYITI regroupe toute la population nègre kidnappée, déportée et implantée ici, au Masuana, que les blancistes ont dénommé l’Amérique, et toute la Population Nègre du continent des Ancêtres », souligne Jean Jacques Dessalines Il faut entendre par là qu’il n’y a pas de Nègres et Négresses en dehors de l’Empire d’AYITI, où qu’ils soient. Alors pour Nous tous et toutes « l’esclavagisation est à Jamais abolie ». L’abolition de l’esclavagisation, c’est être en soi, par soi et pour soi. En d’autres mots elle ne comprend pas le modèle du projet d’être du blancisme. Nous nous donnons nous-mêmes notre propre conduite et nous ne rendons de comptes qu’à Nous-Mêmes. Notre Territoire, qui est en soi Impérial et une propriété de Nous-Mêmes, Notre Éternel Empire d’AYITI, est inaccessible aux blancistes comme aux autres êtres de l’hommalité, surtout aux blancistes : « Jamais aucun colon ni Européen ne mettra le pied sur ce Territoire à titre de maître ou de propriétaire. Cette résolution est -sera- désormais la base fondamentale de notre Constitution. » il n’y a qu’un Territoire puisqu’il n’y a, en conclusion, qu’un Peuple Impérial, où que soient les Négresses et Nègres. Ainsi l’abolition de “l’esclavage”, esclavagisation, cette séquence sonore, a le sens que l’Empire d’AYITI lui donne. En d’autres termes l’abolition de l’esclavage, au sens blanciste du terme, n’en est pas une. La raison est simple, il n’est pas en adéquation avec le réel. C’est donc un terme vide. “L’esclavage” est à jamais aboli », Jean Jacques Dessalines.
Le blancisme autour du Territoire de l’Empire d’AYITI, Lieu Hautement Distingué
Le blancisme, après l’assassinat physique de Sa Majesté l’Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines, se poste en périphérie de l’Éternel Empire d’AYITI, enveloppé des nuages de la défunte république d’AYITI, dont les pieds étaient enracinés dans les organisations internationales parce que Notre Territoire lui est à jamais inaccessible. Plusieurs chefs blancistes ont succédé à Napoléon Bonaparte, le fondateur, pour aboutir au Canada. Visiblement il continue ses activités tout en intégrant dans sa gestion des adeptes du blancisme se trouvant au sein des autres Peuples Nègres encerclés au nom de “la conquête, la chose la plus naturelle au monde”. Cette multitude informe, sous la direction du chef, maintient fermement leurs activités délétères sur l’ensemble de la Population Nègre, y compris forcément l’Éternel Empire d’AYITI, non pas lePeuple Impérial.
Il est intéressant de savoir pourquoi le choix du Canada. Point n’est besoin de souligner que cette organisation en est une de celles qui a pris naissance de “la conquête est la chose la plus naturelle au monde”. Sur les territoires spoliés, le Canada a construit son nid non sans instituer l’esclavagisation nègre, l’une des plus cruelles. Contrairement aux autres, le Canada n’a pas mis cette population à la lumière du jour, il les a toujours repoussé le plus loin de la vue, de la mémoire. Il les a opacifiés dans le sens qu’il ne les considère pas comme du monde, pour employer une expression de là-bas, parce qu’aucune place dans l’histoire, celle de la terre occupée, ne leur est réservée. La-bas cette institution invisibilise les Négresses et Nègre. Les vassaliser serait leur faire honneur, ce qui serait une haute trahison à l’homme. Ils sont physiquement reculés et discursivement ignorés. Ce sont des moins que rien, pour le Canada. Nous expérimentons le plus dur traitement ici.
Exemplifions brièvement tout cela ! « Selon l’histoire racontée là-bas, nous, les Négro-africains et Négro-africaines, ne fûmes pas parmi les premiers arrivants. Nous les avons précédés en la personne de Mathieu D’Acosta. Pourtant lorsque Champlain arriva, ce fut le Négro-africain, Mathieu D’Acosta, qui lui servait d’intermédiaire auprès des Autochtones. Il parla leur langue et celle des blancistes. Tout non blanciste est capable d’apprécier la finesse des capacités b¼nqjelles des Négro-gelefweenn(e)s.»
« Il n’y avait pas ici que Mathieu D’Acosta. Lorsqu’ils, les blancistes, s’installèrent au pays des Autochtones, ils emmenèrent avec eux une foule de Négro-gelefweens et Négro-jelefweennes kidnappé(e)s en vue des travaux forcés, ce qu’ils appellent “l’esclavage”. Dans toutes les couches de la société, “le travail forcé”, donc l’esclavagisation, fut de mise. Louis XIV l’a officialisé le Ier mai 1689. Comme partout ailleurs, la résistance fut très forte. Un exemple de cela est l’incendie qu’alluma, en 1734, la Négro-gelefweenne, Marie-Joseph Angélique, et qui consuma près de la moitié de la ville de Montréal, soit 46 maisons. Elle fut assassinée par la suite par les blancistes. Au lieu de parler de la ville incendiée, les historiens officiels préfèrent en garder le silence. Ce n’était rien parce que ce fut l’œuvre des Riens. C’est exceptionnel ! La Nouvelle France, à travers ses blancistes et leurs descendants, se révéla plus royaliste que le roi. Les gens d’ici sont particulièrement plus imprégnés de l’esprit de Louis XIV qu’ailleurs. Ils cultivent une haine et nécessairement un mépris hors de pair pour les « biens meubles », un sentiment qui nous jette dans l’ombre, voir à ce sujet mon ouvrage : « Le bicolore fin de l’humanité, genèse de la Négro-divinité.»
« La haine est tellement profonde et verte qu’ils nous considèrent comme mort(e)s et pire encore comme n’avoir jamais été. Un jour pendant que je faisais mon cours, je parlais de la présence négro-jelefweenne ici, au Québec comme au Canada, les étudiants et étudiantes ont failli tomber de leur chaise. L’une de celles-ci m’a dit « Monsieur, vous et moi, nous n’avons pas lu dans les mêmes livres d’histoire. » Quelle preuve tangible d’eliminrgyo ! »
les autres blancistes n’avaient peut-être pas pensé à ce coup, certainement ils l’ont apprécié grandement puisqu’ils ont intégré le Canada dans le club sélect d’eliminrgyo. Lisons ce qui suit :
« En février et mars 1993, à Belet Uen, en Somalie, une brèche a été faite dans la guerre impitoyable, mais silencieuse, que nous font le Québec et le Canada (ils n’ont jamais ouvertement déclaré la guerre) par l’armée canadienne déployée là-bas dans l’optique d’eliminrgyo. ... À la question du cameraman amateur : « à quoi sert ton bâton ? » Le soldat répondit : « Pour battre les maudits Somaliens, pour leur casser les jambes et les bras ». Un autre répondit à une question portée sur l’appréciation jusqu’ici de son séjour : «Dégueulasse, dit-il, j’ai pas tué assez de nègres encore ». Cela en dit long. « Pas tué assez de nègres encore », cela signifie qu’il n’a pas jusqu’ici atteint le nombre fixé. Autrement dit, des Nègres, il en a tués. Donc il demeurait insatisfait. Pourtant, on n’en a pas parlé ici. Cela reste secret jusqu’à maintenant. Un autre soldat s’exprime comme suit : « Personne ne meurt de faim ici. Derrière moi, au poste de police, les gens flânent et mangent du blé. Ils ne travaillent jamais, ils sont paresseux, dégueulasses et ils puent ». Le cameraman amateur a demandé à un autre soldat : « Comment s’appelle l’opération à laquelle participent les casques bleus en Somalie ? » Le soldat de répondre « Elle s’appelle : Cassons la gueule aux nègres ».
Ces passages sont tirés de mon ouvrage : Le Québec et le Canada devant le tribunal de la Négro-divinité”, LOF, 2004, Pages 139-146
Ce traitement est hautement apprécié dans le monde blanciste, particulièrement au Canada, que sa famille politique soit X ou Y. En effet « En l’an 2000 , Lucien Bouchard, Premier ministre d’alors du Québec, l’a exprimé publiquement, sans vergogne et fièrement. En parlant de l'holocauste, il disait : " cette chose innommable, ne peut souffrir de comparaison ». Ces propos furent envoyés en réponse à un autre camarade québécois qui, a-t-on dit, aurait affirmé que d’autres peuples ont connu le génocide. L’occasion fut trop belle pour le blanciste, Lucien Bouchard, d’envoyer, au nom de l’État québécois, un message clair et net au peuple cauchemardesque de la planète, vers lequel plusieurs tentent, de plus en plus, d’attirer l’attention au fait qu’ils et elles furent, sans pareil, maltraité(e)s et continuent de l’être avec autant de zèle. Le message est qu’il y a des choses qui sont de l’ordre naturel, et que, par conséquent, elles sont justes légalement et moralement, qu’il s’agisse de la morale religieuse ou de la morale laïque; que d’autres ne relèvent pas de cet ordre (l’ordre naturel des choses), et que, par conséquent, elles sont en tous points injustes et que l’holocauste est une de ces choses”, tiré de notre ouvrage : “Le Québec et le Canada devant le tribunal de la Négro-divinité”. Ainsi cette organisation a mis en application les pensées d’Emmanuel Kant, de Voltaire et de Charles de Montesquieu, pour ne citer que ceux-là, lesquelles pensées présentent les Négresses et Nègres comme de purs animaux.
Ces blancistes, très particuliers, étaient parmi les premiers à se prononcer contre l’Érection de l’Éternel Empire d’AYITI. L’organisation dite canadienne supportait bien évidemment le 17 octobre 1806 et elle appuie tout ce qui s’ensuit. En 1911 elle interdisait l’entrée des Négresses et Nègres au Pays. Jusqu’à tout récemment, moins de deux décennies, il y a des Pays du continent nègre, le Continent Ancestral, qui avaient des relations diplomatiques avec elle mais sans qu’elle n’ait en retour de telles relations avec eux, une monstruosité. Un politicien l’a signalé. Si le blancisme est pour plusieurs une stratégie, le Canada l’a absorbé comme une réalité, même sans terre.
Voilà pourquoi le Canada avait obtenu la place de chef blanciste de la république d’Haïti, une colonie blanciste, et qu’il continue à jouir du titre et agir pareillement, comme partout ailleurs, même lorsqu’elle est devenue une masse de gens informe, bande de cabris, à cause de sa destitution par l’Éternel Empire d’AYITI ! Soit dit en passant, cet état ne les dérange pas du tout, les bunda qmr, puisqu’ils étaient sous le régime constant du président états-unien d’Amérique, Franklin Delano Roosevelt : « Il faut constamment soulever les va-nu-pieds contre les gens à chaussures, dit-il, et mettre les gens à chaussures en état de se déchirer mutuellement. C’est la seule façon pour nous d’avoir une prédominance continue sur ce pays de nègres qui ont conquis leur indépendance par les armes, ce qui est un mauvais exemple pour les 28 millions de Noirs d’Amérique.» Cette ambiance est aussi propre à l’esclavagisation visée par le blancisme. Point n’est besoin de dire que le Canada s’y fait bien.
La chasse à l’Être Nègre, le Mun
Le blancisme, surtout à travers le Canada, par le moyen des atha, les tubabu, a porté atteinte à l’intégrité du Territoire de l’Éternel Empire d’AYITI dans toute son Étendue Ancestrale pour permettre au blancisme de poursuivre son oeuvre sinistre, une extrême gravité. Le manquement est impardonnable car Nous, Négresses et Nègres, nous sommes invariablement la limite de la bactérie.
Cette transgression n’étonne pourtant pas, tout est posé dès le début. Le coup du 17 octobre 1806 a pour but de ré-instaurer l’esclavagisation et l’eliminrgyo pour se sauver particulièrement du ridicule. Nous nous souvenons que l’homme, spécialement le blancisme, jouit de l’excellence des dons de l’esprit. Nous ne savons pas très bien ce que c’est. Malheureusement pour lui, ironiquement certes, l’Empire d’AYITI est tout plein, il n’y a ni entrée ni sortie. Aucun coup ne passe, la Chose est ce qu’elle est Éternellement et uniquement en elle-même. L’assassinat physique de Sa Majesté Jacques 1er n’ouvre la porte de Notre Pays, l’Éternel Empire d’AYITI, à aucun traître. Par définition le traître est en dehors de l’Éternel Empire d’AYITI : « Jure enfin de poursuivre à jamais les traîtres et les ennemis de ton indépendance !» dit Jean Jacques Dessalines. Ceux et celles qui ont collaboré avec les espions de Napoléon Bonaparte, étaient en dehors et restent en dehors de l’Empire de Dessalines. Cela est compréhensible car on y rentre seulement et uniquement par l’Empereur régnant. Il y a plus, les Enfants de l’Empereur, au mieux, du Titre d’Empereur, en sont les Gardiens et Gardiennes par “les forces de l’État” qu’ils portent en eux. L’Empire d’AYITI repose sur des « Décrets Divins », lesquels « sont immortels », rapporte la Constitution. L’armée est limitée à l’obéissance simple et sans capacité de délibérer. Devant cette colossale construction, sans oublier l’Éternité de la Chose, le blancisme a échoué tout bonnement. Capois Lamort, le Bras Physique de l’Empire d’AYTI, étant assassiné par le traître Henri Christophe, la Force Militaire de l’Empire d’AYITI n’est pas opérationnelle. Avec Sa Majesté l’Empereur Jacques II, l’Éternel Empire d’AYITI se maintient et attend. Pendant ce temps la multitude hommale, blancisme et tubabu confondus, agit dans le vide. La république d’Haïti, le nom de paravent qu’ils se donnent, est enracinée dans les organisations extérieures blancistes, et opère derrière le semblant, apparence physique. Le vide s’essaye. La Sphère de l’Éternel Empire d’AYITI est franchement distincte du vide de la république d’AYITI, produit du blancisme.
Le contenu succinct de la république d’Haïti
Tout repart au point initial, l’invasion par l’église. En effet pour ce qui est de la présence française dans la Karaïbe, elle est ordonnée par le religieux Pierre Belain d'Esnambuc dans le cadre de “la conquête des esclaves est la chose la plus naturelle au monde”. Sachant toute l’histoire, Jean Jacques Dessalines a bien pris soin de limiter l’église à une affaire de conscience des malheureux et malheureuses, des gens vidés de leur substance munale, bref des photocopies. Ici, c’est l’Empire d’AYITI, le Soi, Soi Munal, le Soi Ofowu, alors des êtres en soi, par soi et pour soi, cheminant vers la Négro-divinité, la Perfection. Pour ces raison Sa Majesté Jacques 1er , à ceux et celles qui sont chrétiens, dit ceci : ”La loi n'admet pas de religion dominante.”, C’est une façon évidente de dire que l’église ne mène pas ici et qu’elle n’a rien à y voir. Le préciser en dit long. Et il le fallait, pour distinguer l’Éternel Empire d’AYITI des organisations criminelles européennes, dites pays. “La liberté des cultes est tolérée”, poursuit-il, autrement dit, ceux et celles qui marchent dans la voie de l’église ou la religion, c’est votre affaire personnelle: “L'État ne pourvoit à l'entretien d'aucun culte ni d'aucun ministre”, ce qui veut dire : sachez bien que, n’ayant rien à voir avec l’église, parce que fondement de l’esclavagisation, l’Empire d’AYTI n’a pas, sous ses responsabilités, comme nous le voyons ailleurs, les nécessaires à la vie des gens de l’église. Ce n’est pas la laïcité, comme certaines gens sont portées à y croire - l’‘Empire d’AYTI est à l’antipode de l’église-, mais la distinction entre les soi-disant pays, dont l’église est la base, et l’Empire d’AYITI, fondé sur le Soi Munal, alors en Notre Dieu, Bon-Dieu, tel que nos Ancêtres nous l’ont enseigné. C’est un vis-à-vis entre deux mondes s’excluant mutuellement. Pour le dire d’une façon évidente, la religion est donc en dehors des affaires de l’Éternel Empire d’AYITI, et pour cause. Nous ne devons jamais oublier que le Fondement de l’Empire d’AYTI est Notre Dieu, Bon-Dieu, soit le Vrai Dieu, et que la république d’Haïti est le produit du dieux esclavagiste - nous l’avons vu plus haut -, source de “nos malheurs”, lequel dieux est dénommé “le dieux des blancs”. Bukmqn est on ne peut plus clair là-dessus, “Notre Dieu, Bon-Dieu, affirme-t-il, nous ordonne de le combattre et le vaincre”, le dieux des blancs, c’est-à-dire le dieux des hommes. Bukmqn nous a même recommandé de “ne jamais croire en ce dieux”, à cause de sa fausseté. Ce monstre mental n’a rien à voir avec NOUS et NOTRE EMPIRE d’AYITI. Le dieux blanciste - terme signifiant l’homme a créé dieux et se l’est approprié ensuite pour pouvoir se faire, c’est-à-dire établir une domination sur la terre - relève de notre ennemi naturel. Même Aimé Césaire, celui qui est et reste à l’origine de la départementalisation des Pays de nos Ancêtres, ce qui signifie l’esclavagisation, alors une contradiction dans les termes, s’est opposé, de son vivant, à ce que ses funérailles soient chantées par l’église. Somme toute la religion, ce qui est logique, est en dehors de Notre Pays Divin et Ancestral. Une fois de plus les deux sont antipodiques. C’est ainsi qu’on reconnaît le Pays de nos gens, l’Éternel Empire d’AYITI.
Religion et république d’Haïti
Pourtant la religion, particulièrement celle qui a proclamé esclaves les Négresses et Nègres, qui a ordonné leur mise en esclavagisation et qui règne dans chaque colonie, est une des propriétés de la république d’Haïti. Le 17 octobre 1806 s’amène pour s’opposer farouchement, ce en tous sens, à l’Empire d’AYITI. Elle est la date choisie par le blancisme pour sa tentative de retour. En ce jour le blancisme institue la république d’Haïti, appellation de camouflage, qui est nécessairement une esclavagisation, et nous lisons dans la constitution du 27 décembre 1806 ce qui suit :
“Article 35.
La religion catholique, apostolique et romaine, étant celle de tous les Haïtiens, est la religion de l'État. Elle sera spécialement protégée ainsi que ses ministres.
Article 36.
La loi assigne à chaque ministre de la religion l'étendue de son administration spirituelle”,
Il faut en déduire que l’esclavagisation est de retour et que sa forme est la république d’Haïti. Preuve tangible, les assassins revinrent, par l’église leur âme, comme “maître”. Dans la distribution des tâches, l’église retrouva sa place de former les gens. Elle est en pleine action. Elle écrit l’histoire et les manuels d’école. Elle approuve et désapprouve. Dans toutes les écoles, elle enseigne aux jeunes la morale religieuse. Elle contraint les jeunes, et même les parents, d’aller à l’église. Elle bat et punit. En se servant des bunda qmr, elle mène, aux besoins, une campagne culturelle, laquelle consiste à détruire systématiquement, soit matériellement, tout ce qui est relié à l’Ancestralité, notre mode d’être dans le monde, là sur Notre Territoire, le Territoire de l’Éternel Empire d’AYITI, Territoire de Nos Ancêtres, les Négresses et Nègres, dont l’essence est d’être en soi, par soi et pour soi, Territoire de Jean Jacques Dessalines ! Et ailleurs, ce n’est pas mieux. L’affaire est gravissime.
La société politique, comme ils disent
L’autre aspect de l’esclavagisation est le droit. La constitution de “l’esclavage” énonce la couleur de la société politique : “Article 6 de la constitution. Les droits de l’homme en société sont la liberté, légalité, la sûreté et la propriété.“ Ce fondement oriente la marche de l’autre partie des choses, des activités. Faut-il préciser qu’il est question de la pensée du blancisme, l’anthropologie des droits qui organise la société. La situation ici est identique à celle de la religion. La pensée de droits de l’homme s’impose. Pour donner encore plus de précision à ce sujet, prêtons attention à ceci : Jean-Louis Roy, secrétaire général de l’ACCT, s’adresse en ces termes aux Nègres et Négresses : « Il y a une chose qui n’est pas négociable, c’est le respect des droits de l’homme. Sur cela, la communauté internationale doit partager les mêmes normes : droits politiques, droits économiques et droits sociaux ». Cela confirme que le blancisme est en action dès le premier jour. N’est-ce pas s’estimer être le maître des Nègres et Négresses que de s’exprimer ainsi !
Qui se dit maître, revendique le titre de propriétaire. Le blancisme se proclame le possesseur de tous les biens de l’Empire d’AYTI, les richesses souterraines, tout, par exemple, le Canada expulse d’une mine d’or, sur le Territoire de l’Éternel Empire d’AYTI, pour se l’approprier à l’avantage d’un de ses citoyens montréalais. Redisons-le d’une autre façon! Il expulse les gens du Peuple Impérial pour s’emparer de notre or. Les faits de ce genre sont légion.
L’esclavagisation ne va pas sans meurtre, tuerie, génocide, viol, mauvais traitements de toutes sortes. Le blancisme, par la république, ne s’en prive pas, voir à ce sujet le Décret du mardi 4 juin 2024, titré : “Pure vérité : instituée pour la vengeance”.
Il y a un autre point assez intéressant en matière du trait distinctif de la république, lequel est l’esclavagisation. Nous venons de voir l’église à sa place de fondement, la pensée de philosophie-politique, l’homme des droits naturels comme objectif de l’organisation politique, la possession des biens et ressources, etc. Ce point est la raison même de la république d’Haïti. L’historien professeur, Jean-Pierre Le Glaunec, auteur du livre: L’armée indigène La défaite de Napoléon en Haïti, est catégorique là-dessus : «Les origines de la bataille de Vertières, soutient-il, se trouvent au cœur de cette révolution “française». Qu’entend-il par là? «Par leurs actions, en effet, poursuit Le Glaunec, les esclaves revendiquent leur droit à l’humanité et s’approprient les fondements idéologiques de la révolution française dont ils expriment, par delà la race, la portée universelle ». Les « esclaves » du professeur se battent pour « accéder à l’humanité», ce qui signifie pour être en esclavagisation, la structure que nous venons tout juste d’exposer. Ainsi la république d’Haïti à une histoire. Celle-ci nous fait voir un groupe de gens distinct qui est enchâssée dans le blancisme. Voir à ce sujet : HRH SA MAJESTÉ LE PRINCE WEBER TIÉCOURA DESSALINES D’ORLÉANS CHARLES JEAN BAPTISTE
DE LA PRINCESSE EUGENIA DESSALINES ET SON ÉPOUX D’ORLÉANS CHARLES : LA VILLE DE DESSALINES VOUS RÉPOND: VOICI LE PRINCIPE VICTORIEUX DE NOTRE LUTTE EN CE MONDE AVEC LA COLLABORATION DE CINO CLYFORD ET DU CQ VIZION MUNAL LES ÉDITIONS LOF (LEKBA OGU FWEDA)
Une tension est claire entre l’ouvrage de Jean-Pirre Le Glaunec et celui d’Alain Turnier, “Quand la nation demande des comptes”, certainement pas sur tous les points. Dans l’histoire telle que racontée par le professeur Le Glaunec, il n’y a pas de rupture : les « esclaves » sont aussi à l’origine de la bataille pour l’indépendance, comme nous l’avons vu, une indépendance dans l’humanité, qui est une esclavagisation parce que dans la France. Cependant, pour ce qui est d’Alain Turnier, historien lui aussi, il affirme que « l’indépendance est le projet de Dessalines ». Cela nous heurte, d’entrée de jeu, sur un point, à savoir que Jean Jacques Dessalines n’est pas le Peuple Ancestral. Celui-ci l’a choisi après avoir repoussé les Français à La Crête à Pierrot pour le conduire à la Gwqmunité. Il a tout simplement reconnu l’Invincibilité de l’Enfant élevé par Agbawaya Toya. Ce faux pas ne diminue pas ici ce que nous voulons souligner. L’idée que veut relever l’auteur Alain Turnier est exacte. L’Invincible Jean Jacques Dessalines est la Figure Incontestable de la Gwqmunité et s’oppose incontestablement à la France : « Qu'avons-nous, dit l’Éternel Vainqueur du blancisme, Jean Jacques Dessaalines, de commun avec ce peuple bourreau ?» « L'étendue des mers, répond-il, nous séparent ». Allons(nous nous rapprocher d’eux ? Nous en doutons fort : « Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves, poursuit-il. Esclaves !... Laissons aux Français cette épithète qualificative; Marchons sur d'autres trac ». Nous sommes loin de la France, c’est sans appel. Il y a plus : « S'il pouvait exister parmi vous un cœur tiède, qu'il s'éloigne et tremble de prononcer le serment qui doit nous unir.
Jurons à l'univers entier, à la postérité, à nous-mêmes, de renoncer à jamais à la France, et de mourir plutôt que de vivre sous sa domination.
De combattre jusqu'au dernier soupir pour l'indépendance de notre pays ! » Alors la Gwqmunité n’a rien à voir avec le mode d’être de la France, qui est une organisation blanciste. Jean Jacques Dessalines, Fondateur de Notre Pays, dont le Nom est l’Empire d’AYITI, est on ne peut plus clair : « Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche ». Nous avons expulsé le blancisme pour continuer à être en Nous, par nous et pour Nous : « Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti. » C”est cela se séparer de la France, le blancisme, par conséquent, :«L'esclavage est à jamais aboli », Jean Jacques Dessalines, la Constitution. Alors présenter la république d’Haïti comme la continuité de Notre Histoire est insensé, Voilà le contenu de la république d’Haïti, un système d’esclavage ou une esclavagisation, sur le Sol de la Gwqmunité, même si elle est enracinée à l’extérieur !
La compréhension de la chose sous un autre rapport
Quelle est au jour d’aujourd’hui la situation des populations, au mieux, de la Population Nègre dans le monde ? Faut-il entrer le plus profondément possible dans la compréhension des événements qui se déroulent avec une rare cruauté sous nos yeux pour répondre à la question. Cela est d’une grande importance. Il y a une voie, pas une plus grande voie, dans le sens la plus importante, mais un unique chemin, dans le monde. Il n’y en a pas d’autres. Cependant la situation dans laquelle nous nous trouvons laisse entendre, comme une illusion d’optique, qu’il y a plus qu’une voie, au moins deux. Cependant, sous un autre rapport, ce n’est pas faux.
Revenons à l’unique voie ! Elle est, dans tous les sens, le seul Ordre, sans genèse et sans fin, et est en Notre Dieu, par Notre Dieu et pour Notre Dieu. Cet Ordre est fait par des Éléments Divers, dont la somme totale, dans leur influence réciproque globale, se ramène à Yun, à savoir Une Seule et Unique Réalité, y compris Notre Dieu, Bon-Dieu, GwqmrtLa. Dans la Yunité chaque Élément ou Chose est appelée à oeuvrer à la Perfection, soit s’accomplir en suivant sa base, ce qui fait d’elle ce qu’elle est, et suivant sa Réalité Spécifique, alors sans se dérouter. Cet Effort, l’acte de se parachever, a une ligne à suivre sa Substance. L’Effort, propre à la Chose que nous sommes, puisque c’est elle qui nous intéresse ici, est de se chercher, un mouvement, pour s’accorder avec Soi-même, dont le point culminant s’appelle la Négro-divinité, laquelle est la Perfection, Oeuvre achevée. L’acte de s’accorder ne se fait pas automatiquement mais sous l’intervention de soi-même. Cela sous-entend un tri, un tri qui peut, sous certains rapports, être une automaticité mais, sous d’autres conscients et calculés. Le tri n’est donc pas en soi l’écart. Ça peut venir ici alors qu’elle va là-bas. Tout est dans le calcul, il faut poursuivre jusqu’à ce que ça aille dans la bonne direction, celle de son être. On ne se fait pas, on se perfectionne, c’est-à-dire cheminer vers soi-même. Tout immobilisme là où il n’y a pas d’accord avec soi-même débouche sur le désordre, qui sera tel tant et aussi longtemps qu’on ne se dirigera pas vers soi-même, le Soi Ofowu, Soi Munal. Le désordre n’est pas une voie mais un état vide. Ce qui fait partie du système, c’est le mouvement, lequel doit déboucher sur la finalité interne de la chose.
la deuxième voie, dont on a l’impression est le désordre, lequel n’est pas proprement une voie parce qu’il est sans issue. Elle est donc en soi néant, qui cherche à se donner un devenir effectif. Elle ne se limite qu’à cela et ne va pas sans douleur parce qu’elle n’est que perte de direction. Cela s’explique par le fait que la fausse voie est portée par la pensée, laquelle résulte, d’une façon ou d’une autre, d’un mauvais calcul. Elle est unidirectionnelle, puisqu’elle n’a pas de référence. Elle est, par conséquent, impropre à la réflexivité, ce qui la réduit à un mouvement sans issue. Elle dépend de l’extérieur pour s’en sortir, le Mal ici ne peut être alors pulvérisé que du dehors.
La fausse voie ne peut recevoir aucune aide parce qu’elle n’est tout simplement rien. Pourtant elle est en effervescence. C’est à cause, bien sûr, de sa nature de pensée. L’impossibilité de re-créer le réel et ne pas pouvoir agir en vue de le faire devant le si vif désir de le transformer, sont source de secousses sismiques de tout genre et de toute dimension qui bouleversent la planète terre. Les mouvements de ce soi-disant voie sont à eux seuls responsables du désordre effarant. Son impact constant, démesuré, incontrôlé et incontrôlable, qui se résume en cime de l’horreur, sur la Seule et Unique Voie, l’Ancestralité, afin de l’engloutir par la mise en parc, ce que nous appelons l’esclavagisation, une esclavagisation par le fait même sans fin parce qu’il est impossible de détruire un tel être, renforce les forces destructrices du Mal dans tous ses bouts.
C’est cela l’homme, dont nous entendons parler à tout bout de champ, et dont dérive le blancisme. Cette force délétère cherche à mettre en parc notre Être émanant de la Seule et Unique Voie pour parvenir à son objectif. Cela se fait sous un brûlant désir. On dirait que si ce projet était réalisable, il serait la porte d’entrée du blancisme au devenir effectif. C’est même dans cet esprit que se fait. L’esclavagisation. Nous avons là une idée claire et nette de l’intensité vertigineuse sous laquelle oeuvrent notre ennemi naturel. L’objectif affiché ne nous impacte pas du tout, cela à cause de l’impossibilité de la chose. De ce point de vue, nous sommes en paix. Ce qui nous enjoint d’agir rapidement et avec constance jusqu’à la suppression complète du Mal, ce sont les effets, au mieux, les horreurs paroxystiques qui l’accompagnent.
L’action blancismique, la rage du Mal, commence par l’accouchement d’une pensée de rejet de notre être. Ce premier pas est ce sans quoi l’homme, par conséquent le blancisme, officiellement dénommé l’ennemi naturel par Jean Jacques Dessalines - nous comprenons pourquoi, l’impossibilité de faire avec -, ne peut pas justifier son entreprise. Tout découle de ce point, notamment notre nature, qui est la pure animalité, laquelle est responsable de la raison de notre présence dans la nature, qui est d’être possédé. Le dieux des hommes, la plus haute justification, a fait de nous, Nègres et Négresses, des esclaves et l’église a la responsabilité de chosifier ce qui est inscrit dans la pensée de son dieux, ce qu’elle a entrepris en partageant le monde et en ordonnant, par la bulle papale, l’invasion particulièrement du Continent Ancestral pour nous réduire en esclavagisation, qu’elle dénomme, d’après sa tradition, “l’esclavage”, témoignage de son ferme attachement. La conquête se révèle fructueuse parce qu’elle nous a pris par défaut d’attention, une lâcheté - mode d’agir du blancisme jusqu’au jour d’aujourd’hui. Il ne pouvait pas ne pas en être ainsi à cause de la faiblesse extrême du raisonnement, trait du fruit de l’excellence des dons. Sans perdre de temps, elle fait face au revers de la médaille, la contre-offensive nègre, et avec succès. Mais le blancisme n’arrête pas de revenir, trait de faiblesse congénitale - comme une femme enceinte n’arrivant pas à garder le foetus -, et il ne peut pas ne pas le faire parce que son être premier est inapte à l’imbrication et que son être de pensée, principe de telle action, ne peut pas renoncer à lui-même et qu’il ne se réduit qu’à cela. En plein reniement par l’Ofowu, le vide, pensée sans référent, recourt à toutes les horreurs inimaginables pour faire échec à l’opposition fulgurante rencontrée mais en vain. Malgré tout il persiste et signe, ce qui est idiot de la part de l’excellence des capacités intellectuelles parce que l’irréversible ne peut en aucun cas être vaincu. Vouloir aller à contre-courant dans un tel contexte, c’est entrer dans un cercle infernal de violence, comme seul élément capable de faire espérer. Ainsi, de ce point de vue, la violence et vouloir se faire sont une seule et même chose.
La divinité-bois n’a pas et ne peut avoir pignon sur rue alors la technique devient : dieux dit et la chose arrive. Il est un fait irréfutable que cette technique ne marche pas ici. La violence est la seule arme. Elle commence avec la morale religieuse, laquelle s’accompagne de la théologie du vide comme fondement. Il en est ainsi parce que, sous la menace, par exemple, punition, épreuves et torture dans un feu inextinguible comme fin dernière, puis le bonheur inimaginable, alors description, par le fait même, impossible mais à la mort, promesse enfantine, elle contraint les pensées de renoncer à elles-mêmes pour l’insaisissable, ce qui n’est pas honorable. L’académique se met aux services du même vice par le détournement de son propre soi de lui-même pour le coller sur la personne du blancisme qui se transforme en principe d’être, artificiel, certes, à l’exemple de la morale de la religion qui enseigne la substitution de soi au dieux savqn. Il y a la politique, au second degré, qui se pose en souverain irrelatif et principe du droit, c’est-à-dire ce qu’il convient de faire comme ce qu’il est obligatoire d’exécuter sous peine de sanctions sévères et immanquables. Ici il s’agit de kidnapping du soi de l’autre. Il faut ajouter à la pile l’économie, moyen d’assurer sa subsistance et même plus, soit la possession de toutes choses. Ce terrain est le lieu où l’on agit en patinant, on n’est jamais sûr-e- de rien. Que sera son statut social de demain? La chose est d’une grande importance car son maintien dans la vie en dépend. Ainsi l’économie a un rôle régulateur, au mieux, contraignant. Qui en est impacté, et c’est fait pour cela, est comme un poisson dans un bassin. Il y a plus. Le contenu de tout cela est la structure de l’esclavagisation. En sus l’ensemble de ce phénomène est la base de l’être social, qui est l’être factuel et qui devient l’adversaire de l’être ofowu, une véritable torture, si on en est touché-e. Ça peut conduire à la dépréciation de la vie, voire jusqu’au suicide. Nous disons “l’être factuel” parce que les passions, les projets, les espérances, etc., en découlent, voir à ce sujet notre livre :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste
LE PRINCE RASOIR III
L’HOMME SQUELETTIQUE DE L’ORDRE ARTIFICIEL DU DROIT
OU
L’ESCLAVAGISATION INVOLONTAIRE PAR LE PIÈGE
Collection :
Au Nom de la Princesse
Atala Dessalines D’Orléans
Fleur des Champs
Tome VIII
Les Éditions LOF
LEKBA/OGU/FWEDA 2019
Voilà pourquoi les blancistes retiennent les Négresses et Nègres dans leur cour ! Ce n’est pas tout. Comme les blancistes ne peuvent pas atteindre leur objectif en imbriquant effectivement les Nègres et Négresses par ce que nous venons tout juste de voir, le seul fait de les avoir dans leur cour, sous leurs lois, donc à leurs pieds, faut-il dire les choses telles qu’elles sont puisque ce sont les sensations qu’ils éprouvent, ils crachent sur eux carrément. C’est en cela même qu’ils tirent leur bien, autrement dit, ils y sont être. Ainsi ils ne sont pas prêts à abandonner leur position. Ce sont des êtres infréquentables, les blancistes comme tous ceux qui leur ressemblent. Il faut se méfier des envoyés blancistes, quelles que soient les raisons qu’ils accrochent à leur visite. Ils tentent d’influencer le courant. Ils ne vous veulent certainement pas du bien. Il faut aussi se garder de signer quoi que ce soit avec eux. Tout est piégé, vous n’y gagnez rien. Tout ce qui vient d’eux porte l’empreinte de l’esclavagisation. Dans cet objectif ils vont vers nos royautés ancestrales. Ils sont à côté d’elles pour mieux les détruire en vue de l’esclavagisation. Les blancistes sont donc des gens hautement impurs.
Le blancisme est le bouleversement total de l’ordre des choses et cela ne va pas sans l’insensibilité ainsi que l’indifférence totale. C’est delà que Jean Jacques Dessalines tire la conclusion, à savoir que «La France est un monstre que la terre engloutit trop lentement.» Le mot de France est consubstantiel à celui de blancisme. L’observation active de Jean Jacques Dessalines est, par la conclusion, adéquate. Rien n’est en soi pour un-e- blanciste. Rien n’est vrai, rien n’est faux. Tout trouve sa justification dans l’avantage du soi vide du blancisme, dans le sens de ce qu’il apporte de positif à son projet d’être. D’où sa monstruosité excessive ! Le blancisme ne peut pas se priver de recourir à quelque chose s’il croit, même un peu, qu’il peut contribuer à son devenir effectif. Il est poussé par son automaticité instinctuelle, un élan spirituel, mental, donc artificiel. Voilà ce qui fait du blancisme le déchiqueteur du non-vivant comme du vivant , particulièrement du Nègre et de la Négresses, et surtout un esclavagiste invétéré, puis dont le Canada est une figure symptomatique !
Nous et action
Nous, les victimes de la chose, une chose en tous points immonde, nous avons purement et simplement aboli l’esclavagisation, qu’ils, les gens aux intentions macabre et déstabilisatrices du La, appellent de façon éhontée l’esclavage, et ils s’y conformeront sans autre forme de procès parce que Nous Sommes Invariablement en Nous-Mêmes et que, être, c’est Nous retourner sur Nous-Mêmes pour Nous rassurer, en tous points, que nous sommes en pleine conformité avec Nous-Mêmes et que nous sommes sur la Voie de Nous-Mêmes, soit en train cheminer vers La Perfection, la Nôtre, ce qui est la Négro-divinité, ce vers quoi, constitutionnellement interne, nous tendons incassablement.
Des crimes indescriptiblement lourds et constants en toute conscience
La cristalisation ofowu de cet élan purificateur et protecteur est l’Éternel Empire d’AYITI Érigé sous l’Ordonnance de la Voix Divine en Nous, Notre Essence Munale, à l’ombre de l’Ancestralité. À ce sujet, Jean Jacques Dessalines, le 28 avril 1804, souligne : « Quel est ce vil Haïtien, quelle est cette vile Haïtienne, si peu digne de sa régénération, qui ne croit point avoir rempli les Décrets Divins (donc Éternels), en exterminant ces tigres altérés de sang?». l’Ordre Impérial Aytien s’inscrit incontestablement dans la Manifestation Continuelle de la Présence de Notre Dieu, Bon-Dieu, GwqmrtLa. C’est pourquoi son objet est aussi en dehors du temps : « Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes», référence faite à l’esclavagisation, « il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable » La Lettre de nomination de Jean Jacques Dessalines comme Empereur d’AYITI le 25 janvier 1804. L’objectif que poursuit l’Empire d’AYTI est clairement posé. L’Intemporalité ici énoncée découle de l’enracinement de l’Empire d’AYITI en Notre Dieu. Il s’ensuit que rien de contraire et contradictoire n’y a une place : « S’il en est un Haïtien ou une Haïtienne qui ne croit pas en la Divinité du processus, qu’il ou elle s’éloigne; la nature indignée le ou la repousse de notre sein; qu’il ou elle aille cacher sa honte loin de ces lieux : l’air qu’on y respire n’est point fait pour ses organes grossiers; c’est l’air pur de la Gwqmunalité, laquelle est auguste et triomphante. » Il faut y comprendre que nos Lieux à Nous ou Notre Espace à Nous, alors Notre Pays, l’Éternel Empire d’AYITI, est séparé de ce qui ne s’accorde pas avec l’Ofowu, par conséquent avec ces gens jugés indignes, donc les traîtres ou bunda qmr. La Concordance Divine exige ici l’expulsion du discordant. Nous commençons « en exterminant les tigres altérés de sang » pour aboutir à l’abolition de l’esclavagisation : Alors « L’esclavage (esclavagisation), dit Jean Jacques Dessalines, est à jamais aboli ». Le nettoyage est imposé par l’Ordre Divin. Il est une ordonnance de Notre Dieu et du Soi Munal. Ici, la plénitude! Nous ne pouvons en aucun cas dépendre d’un autre que soi. Nous sommes la Manifestation de la Divinité Vraie, Notre Dieu. Ce qui est au centre de l’Érection de l’Empire d’AYITI, ce n’est pas le mauvais traitement que le Mal nous inflige, même s’il est, certes, suffisant à déclencher une telle attitude, mais le spectre de dépendre d’un autre que SOI ou d’être pour un autre que SOI, - il est question des tentatives pour y arriver -, autrement dit, le projet hommal ou blanciste : « Nous avons osé être libres, dit Dessalines, le premier janvier 1804, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes». La proposition met en lumière l’En-soi Nègre pour le centrer éternellement sur lui-même. La démonstration revient en tout et partout. Le 20 mai 1805, à Dessalines, Capitale de l’Éternel Empire d’AYTI, est promulguée la Constitution : « Le Peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État Libre, Souverain et Indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.». La gwqmunité, l’acte de se mener soi-même, est le Peuple, qui est doublement YUN, d’abord par le Soi Munal, alors l’Ofowuité, et ensuite par la Volonté de s’y conformer, être auprès de soi-même, en ripostant, contre-guerroyant, contre notre ennemi naturel. Une fois de plus le « Je, Gwqmun » est mis en relief. Le «Je ou Muc» repousse toux ceux qui ne sont pas lui, au mieux, qui s’oppose à lui. Faut-il le souligner, l’excellence des dons n’arrête pas de se casser les pieds devant le bÅnqy. En effet dans la constitution du 27 décembre 1806, constitution du mirage, soit la république d’Haïti, il est dit : « Article premier. Il ne peut exister d'esclaves sur le territoire de la République; l'esclavage y est à jamais aboli. » Gardons-nous de penser que la république paravent peut s’inscrire dans la cour du «Muc ou Je »! il y a, tout d’abord, le fait que la proposition d’abolition de la république d’Haïti est sans étendue, autrement dit, elle est limitée, ce qui l’oppose à celle de la Constitution de l’Empire d’AYTI, laquelle est d’ordre général et global, en commençant par la Grande Population Nègre de la terre puisque l’Érection est leur propre Oeuvre. Où que nous soyons, l’énoncé est effectif, il est le contenu de notre Être. C’est l’esclavagisation même qui est supprimée, ce dans toute son étendue et toutes ses dimensions. C’est là ce qui explique l’énoncé suivant : «Nos lois, nos mœurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française ». La phrase souligne un anachronisme, un dérangement, alors un grave problème dans le domaine de l’Organisation, à savoir que la pensée française, le dehors, mène. En d’autres mots la domination, et avec elle sa justification, soit le sous-homme ou l’esclave et le maître, est toujours en vigueur. Le « Muc » réagit spontanément contre l’incohérence, donc le désordre. Vivre dans la pensée d’un autre que soi, c’est être sous sa domination, ce n’est maintenant plus un secret. Un tel état signifie être “esclave”. Pourtant le fait souligné et rejeté par Jean Jacques Dessalines est a priori l’ordre de la république d’Haïti. En effet dans la constitution du 27 décembre 1806, l’église retrouve sa place et la politique secondaire est enracinée dans la doctrine des droits de l’homme. Il y a le code de Napoléon, enfin il y a plein d’autres choses. Nous ne sommes donc pas dans la réalité instaurative de l’Empire d’AYITI. Devant le gouvernement par la pensée de l’autre, Jean Jacques Dessalines s’exprime en ces termes :« Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves», c’est-à-dire pour se laisser conduire par l’autre. La république d’Haïti est incontestablement une esclavagisation, selon la pensée de Jean Jacques Dessalines. Celle-ci n’est pas en contradiction avec celle des autres en cette matière. Redisons-le encore : être “esclave”, c’est vivre dans la pensée de l’autre. Nous, nous « Marchons sur d’autres voies », soutient Jean Jacques Dessalines, quand nous vivons dans notre pensée. Ce n’est pas pour un temps mais pour toujours, à la Hauteur de l’Empire d’AYITI : « Considérant qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, il convient d’assurer la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable.» La nomination de Jean Jacques Dessalines comme l’Empereur d’AYITI, le 25 janvier 1804 » La même pensée revient plus tard, le 28 avril de la même année et c’est Jean Jacques Dessalines lui-même l’énonciateur. En effet après avoir accepté le Titre d’Empereur, il dit dans son discours : « Puissent mes successeurs suivent la marche que je leur aurai tracée! C’est le système le plus propre à consolider leur puissance : c’est le plus digne hommage qu’ils pourront rendre à ma mémoire.» L’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte, alors du blancisme, ne parle pas d’un autre pays à venir. Il ne peut pas être question d’un après l’Empire d’AYTI. Le Plus Que Grand, Jean Jacques Dessalines, est dans un cadre logique, à l’intérieur de l’Éternel Empire d’AYITI. L’Empire d’AYITI étant Éternel ou Immortel, il ne peut pas être question d’un après. Cela veut dire que nous nous distancions à jamais de l’esclavagisation. Tel n’est pas le cas de la république du 17 octobre 1806. Alors c’est un mirage que de dire : « Il ne peut exister d'esclaves sur le territoire de la République; l'esclavage y est à jamais aboli. » L’anéantissement de cet article en entraîne un autre, ce qui suit : «Article 27. Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne pourra mettre le pied sur ce territoire à titre de maître ou de propriétaire.» Le maître est celui qui commande en dictant la conduite aux autres. À travers la religion comme la politique, le blanc d’ailleurs règne. Il y a plus. Les blancs d’ailleurs sont déjà là, ils sont instruits de la tentative. Pour aller plus loin, ils ont préparé les tentatives. Leurs droits d’y être voient le jour avec la république d’Haïti: Article 28. « Sont reconnus Haïtiens les blancs qui font partie de l'armée, ceux qui exercent des fonctions civiles, et ceux qui sont admis dans la République à la publication de la présente constitution.» Ces articles, qui sont ceux de la Constitution de l’Empire d’AYITI, sont intégrés dans ce vomir blanciste illogiquement. C’est le subterfuge de Sonthonax tout craché, l’esclavagisation sous un autre nom. Le “propriétaire”! Maître et propriétaire vont de compagnie! En d’autres termes il n’y a pas de maître sans propriétaire ou on ne peut pas être maître sans être propriétaire. Le dernier est le prédicat du premier. De telle incohérence ne surprend pas là où on agit à contre-courant. Les esclavagistes de l’esclavagisation nègre ont eu recours, en toute connaissance de cause, à la sonthonaxique pour ne pas abolir “l’esclavage” tel qu’énoncé par l’Éternel Empire d’AYITI ainsi que les lois internationales, leur législation, faut-il le dire. Quelle lâcheté que de chercher à se glisser subtilement dans la vie de l’autre pour parvenir à mettre la main sur lui contre lui-même sans qu’il ne s’en rende compte! Cela signifie que l’ennemi naturel viole les lois en toute connaissance de cause. Alors tous les crimes lourds et constants, une cruauté au plus haut point, se commettent en toute conscience comme en toute bonne conscience.
L’esclavagisation de la république d’Haïti avérée
Nous voulons, d’une façon spéciale, attirer votre attention sur un point d’Importance Dessalinienne. L’histoire, telle que le professeur Jean-Pierre Le Glaunec la présente, est du vent. Cependant elle n’est pas illogique. Elle s’inscrit dans la logique apocalyptique blanciste de fin des Négresses et Nègres. Pour comprendre tout cela, il faut remonter à la conception des Nègres et Négresses du blancisme telle que nous l’avons ci haut exposée. Selon eux les Négresses et Nègres sont de purs animaux. La raison donnée est la faiblesse ou l’absence des facultés intellectuelles. Cependant le contenu substantiel des blancs est bien celles-ci. C’est ce qui fait d’eux des hommes. Sonthonax dit que les Nègres et Négresses sont “entrés dans l’existence par l”abolition de l’esclavage”. Jean-Pierre Pierre le Glaunec, lui, pour enchaîner, reprend à son compte l’idée selon laquelle par la guerre de l’indépendance, particulièrement le 18 novembre 1803 et uniquement le 18 novembre 1803, les “esclaves affirment leur intention de s’élever à l’humanité” - celle dont il est question chez les auteurs blancistes sans substance que nous avons vu plus haut - dont l’absence les a emprisonnés dans la pure animalité. L’histoire de Le Glaunec, à l’instar de ses confrères, justifie donc l’esclavagisation, soit vivre dans la pensée d’un autre que soi. Cette histoire n’a rien à voir avec nos Ancêtres, faut-il le dire. Nous venons tout juste de le voir. Elle est une invention du Vatican, lieu-chef de l’église, pour tenter de faire de l’ombre à l’histoire de nos Ancêtres dans le but de justifier la république d’Haïti. Elle fait plus que cela, l’absorption de l’idéologie blanciste sans que les gens ne s’en rendent compte. Cette sale et ignoble histoire, dépourvue évidemment de toute réalité, invite subtilement les Négresses et Nègres, le Peuple d‘une Supériorité inégalée et inégalable par sa Conduite, qui est celle d’être auprès de Soi-même, Sa Divinité Confirmée, à se détourner d’eux-mêmes, le renoncement à Soi, le Soi Munal, Soi Divin, à l’avantage de l’être dégénéré, le blancisme. Nul être n’est jamais tombé aussi bas ! En est la preuve irréfutable, l’histoire des Nègres et Négresses détournée au profit de “l’humanité”, tout ce qu’il y a de plus vil sur la planète, en vue de donner une assise à l’esclavagisation, laquelle déboucherait enfin, espère le plus grand Mal qui soit, le blancisme, sur l’eliminrgyo, par la république d’Haïti, une institution qui n’est pas parvenue à s’inventer. Elle vise, cette histoire, à amener Nègres et Négresses de toute la terre à accepter l’idéologie primaire blanciste, telle que nous avons vu ses tristes ébauches par ces penseurs sans substance et des colons, à travers leurs horreurs indescriptibles, dignes de leur espèce.
C’est là son point d’achoppement car l’Ancestralité s’est déjà cristallisée en l’Éternel Empire d’AYITI. La marche arrière lui est impropre, ce qui n’est pas l’unidirectionnalité, dont nous parlons souvent, laquelle est quelque chose de limité en capacité. La stratégie blanciste de re-création des Négresses et Nègres, portée par le Canada, est la vqtmcnc, s’embourber dans l’odeur toxique et méphitique de son corps, ce qui est se faire prendre à son propre jeu, parce qu’on est suivi du début à la fin. Dans cette affaire nous n’oublions pas que le professeur Jean-Pierre Le Glaunec enseigne l’histoire d’Haïti à l’université de Sherbrooke, au Canada, chef blanciste de la défunte république d’Haïti. Nous sommes en droit de croire qu’il est peut-être mandaté par cette organisation antinègre pour répandre la fausseté dans l’espoir de pouvoir consolider la colonie dénommée république d’Haïti.
Pour clore cette séquence discursive, en plus de la satisfaction vivement exprimée par l’empereur français, Napoléon Bonaparte, sur le tournant des choses, selon lui, dans l’Île que les Français dénomment une fois de plus “la partie française de Saint-Domingue” et la présence régulière des anciens militaires français à l’assemblée des députés, il y a un autre point d’une grande importance à souligner. Nous le savons très bien que Notre Pays, dont le Nom est l’Empire d’AYITI, est Gwqmun : « Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État Libre, Souverain et Indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.» Le nom est en soi transparent dans le sens qu’il fait voir la chose qu’il désigne. Il n’est donc pas en soi. C’est comme le fil électrique et l’électricité sous un certain rapport. Il y a deux choses ici à signaler dans l’acte de nommer, premièrement le son et deuxièmement la signification. Le son est ce qui est matériel et la signification est immatérielle. Nous accédons à celle-ci par le son. Cela fait de la dénomination la représentante de l’élément ou des éléments qui constituent la signification. Ici le mot d’Empire d’AYITI fait voir les propriétés, soit la définition que nous pouvons appeler aussi l’ESSENCE, sans lesquelles il n’y a pas d’État, et aussi toute l’histoire, au mieux la science, le Dqmbala, connaissance vraie, qui a conduit à l’Érection de l’Empire d’AYTI, une Oeuvre Exceptionnelle selon Jean Jacques Dessalines : « Si quelques considérations justifient à mes yeux le titre auguste que votre confiance me décerne, c’est mon zèle, sans doute, à veiller sur le salut de l’Empire, c’est ma volonté à consolider notre Entreprise, Entreprise qui donnera de nous, aux nations les moins amies de la “liberté” non l’opinion d’un amas d’esclaves », dans sa Lettre d’acceptation le 15 février 1804. Alors l’appellation d’Empire d’AYITI et la signification sont inséparables. À cause de cela Jean Jacques Dessalines, l’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte, s’écrie : « Que mon nom est devenu en horreur à tous les peuples qui veulent l'esclavage, et que les despotes et les tyrans ne le prononcent qu'en maudissant le jour qui m'a vu naître ». Un des éléments de l’Empire d’AYTI est “Indépendant”. Dans la constitution du 27 décembre 1806, ce mot est “aboli”. La cause est “ l’accession à l’humanité’, soit à l’ombre du blancisme ou de la France, les deux termes, sans que celle-ci ne s’y réduite, sont interchangeables. On revient clairement à la sonthonaxique. Dans la deuxième constitution, le mot “indépendant” apparaît. Y-a-t-il un changement ? Certainement pas. C’est qu’il s’agit de l’indépendance partiel du gouvernement. Nous l’apprenons plus tard dans l’ordonnance de Charles X : « Le traité de 1825 : Article 3. Nous concédons, à ces conditions, par la présente ordonnance, aux habitants actuels de la partie française de Saint-Domingue, l’indépendance pleine et entière de leur gouvernement. » Comprenons bien ! Il n’est pas “l’indépendance de l’. État mais “du gouvernement”. L’un n’est pas l’autre. Pouvait-on parler de la dépendance ou de l’indépendance partielle”? De telles choses ne pouvaient pas être dites dans la première constitution ni dans la deuxième. Il fallait en garder le secret. De même qu’ils cachent le vrai nom, soit “la partie française de Saint-Domingue” pour ne pas mettre en évidence ce qui vient de se passer, de même ils placent un paravent devant l’affaire “d’indépendance”. La république d’Haïti n’avait rien à voir avec l’Éternel Empire d’AYITI, elle était la continuité de l’esclavagisation, laquelle est à jamais abolie d’office par les Paroles Immortelles suivantes : « Le peuple habitant l'Ile ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État Libre, Souverain et Indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.» L’histoire d’Haïti dont parle le professeur Jean-Pierre Le Glaunec est celle de “l’esclavage”, comme ils disent. Toutes tentatives d’y intégrer Jean Jacques Dessalines sont le fruit de la débilité, par des cerveaux qui manquent de sens logique, et aussi de la criminalité, par des cerveaux pour lesquels le sens de la vie est le crime. .
Chez NOUS, Sans Partage
Malgré tout l’échec est total car la Résistance Gwqmunale s’accroît sans cesse. La matière de l’Empire d’AYITI est Notre Dieu, Bon-Dieu et l’Ancestralité, laquelle implique la Vraie Divinité, et les Négresses et Nègres, de tous groupes, puis yunis au cours de leurs péripéties. L’Érection est l’Oeuvre de toute la Grande Population Nègre. Ainsi l’énoncé d’abolition est inclusif. Il faut comprendre que l’esclavagisation est abolie partout parce que l’Empire d’AYTI, Sujet de l’abolition, est celui de tous les Nègres et Négresses où qu’ils soient. L’Invincible Général et Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines est très clair là-dessus. L’intention ou les techniques qu’utilisent les blancistes pour cerner ou mettre en parc les Négresses et Nègres à l’avantage de leur être de pensée entrent nécessairement en collision avec le combat acharné de la Grande Population Nègre.
Chaque Collectivité Nègre a l’autorité et l’obligation suffisante de punir sévèrement les blancistes à cause de leurs manoeuvres macabres sur son Territoire, lequel est indissolublement lié au Territoire Central d’AYITI.
Les blancistes sont en porte à faux avec l’Ofowuité, partant, l’Empire d’AYTI. Point n’est besoin de parler de ceux et celles, les wrs-mun, appelés aussi bunda qmr, qui les soutiennent ou qui servent de moyens par lesquels ils passent pour tenter leur sale coup. Leur situation est identique devant la loi.
Les deux groupes, étant donné qu’ils forment une seule et même réalité en essence comme en objectif, font face à la même vindicte populaire.
Nous entrons dans une pièce de l’Ère de Dessalines, pièce de nettoyage, dont il est impossible de mesurer les développements. Ce qui est sûr, les effets de base de la première heure de la Résistance Gwqmunale sont et demeurent les mêmes mais l’intensité au jour d’aujourd’hui est incommensurable. Les raisons sont claires. Dans le jeu de frappe et contre-frappe que le blancisme nous a entraînés contre nous-mêmes, la force qui barre, nettoie et répare la route doit dépasser et dépasse de loin celle qui salit et enlaidit. En d’autres mots la force qui nous exprime est sept fois, au mieux, cent une fois, plus puissante que celle qui nous a agressés. C’est la rage toute puissante et infinie d’être Soi, c’est-à-dire en Soi, par Soi et pour Soi inconditionnellement. Chacun-chacune de nous, à travers l’Éternel Empire d’AYTI qui est notre Être Sensible, alors la totalité irrelative du Nous, Nègres et Négresses, comme une rivière débordant sous une pluie torrentielle, charroiera inexorablement et massivement blancistes et tubabu, notamment le Canada, le chef blanciste, et les déversera aux tribunaux, d’ici et d’ailleurs, nationaux et internationaux, qui se chargeront, sous nos yeux, de les engloutir avec toutes les forces de la loi, nos lois, comme du droit, leur objet préféré, dont ils disposent. L’heure des comptes est là dans notre sein. Les institutions destinées à cela sont en train d’être recadrées et renforcées pour pouvoir s’acquitter de leur tâche. Sous l’effet de Jean Jacques Dessalines en nous, l’effet de serre de la terre est à + 7777,7 °C, la contrapocalyptique. ICI, c’est Chez NOUS Sans Partage. Tout, à coup sûr, rentrera dans l’Ordre Ofowu. Alors point n’est besoin de dire que, par la seule force de la Loi, nous engloutirons toutes les figures apocalyptiques auxquelles le blancisme, surtout par le canal du Canada, nous a habituées.
Tous ceux et celles qui sont sur le Territoire Impérial et qui collaborent, de loin ou de près, avec les blancistes, où qu’ils soient, sont en état d’arrestation comme les blancistes qui sont actifs Chez Nous. Le Grand Peuple Nègre de toute la terre les connaît tous et toutes, il les convoquera aux moments opportuns.
Toute tentative, de quelque nature que ce soit, contre l’Éternel Empire d’AYTI, c’est-à-dire tout membre, et toute volonté manifeste de réédition du 17 octobre 1806, sont un crime impardonnable et il sera puni de mort. De telles personnes sont logiquement aussi en état d’arrestation.
Le crime contre le Nègre et la Négresse, dénommé aussi crime contre Busa, est le plus grand crime qui soit. Par conséquent il est impardonnable et aussi est puni de mort.
L’esclavagisation est un ou le crime contre le Nègre et la Négresse.
Le discours de la béstialisation du Nègre et de la Négresse est le crime contre Busa parce qu’il relève de la pensée d’esclavagisation des Négresses et Nègres.
Toute volonté ou toute tentative de réduire la Voix Nègre au silence, par quelque moyen que ce soit, est le crime contre Busa parce qu’elle a pour fin l’esclavagisation.
Le Nègre et la Négresse, l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines en tête, par le fait qu’il ou elle soit auprès de soi-même, c’est-à-dire le Soi Munal, l’un des fruits de la Manifestation de la Présence de Notre Dieu, Bon-Dieu, soit GwqmrtLa, est une partie du Katrl, Équilibre Holiste, dans la situation actuelle de la planète terre, c’est-à-dire le kokcn hcn dewqjmq, et la Seule et Unique Voie Salutaire, l’Unique Moyen en marche, par l’Éternel Empire d’AYTI.
Quiconque, blanciste comme bunda qmr, se trouve dans la Sphère Impériale tombe sous notre Autorité. Si sa vie ou intention se trouve en pleine contradiction à Notre Sphère, il ou elle doit s’attendre à ce qu’il ou elle soit, sans préavis, mis-e- en état d’arrestation pour être jugé-e- conformément à notre loi par le tribunal populaire, qui est en voie d’être mis en forme.
Tout propos négatif envers l’Éternel Empire d’AYITI est ipso facto le rejet des Ancêtres, à cause de leur refus de l’esclavagisation, et par conséquent sera puni de mort après la confirmation de la chose par le tribunal populaire.
ça va de soi, tout discours ou geste visant à supporter l’arrivée en scène mentale de la république fictive d’Haïti fait l’apologie de la haine des Ancêtres et, partant, de l’esclavagisation, sera puni de mort après le verdict de culpabilité du tribunal populaire.
Toute personne de la multitude informe, connue autrefois sous l’appellation de république d’Haïti, république de camouflage, continuant à travailler pour ou avec le blancisme en vue de l’eliminrgyo, sera puni de mort après le verdict du tribunal populaire. La Population est invitée à tout noter, s’impose le nettoyage.
Toute personne ou toute institution esclavagistes réclamant un droit sur notre Territoire Impérial au Gelefwe comme au Masuana tombent sous le crime contre Busa. La loi s’appliquera dans toute sa rigueur.
Toute personne, blanciste comme tubabu, soit atha, pratiquant l’esclavagisation sur n’importe quel Territoire d’un Pays Nègre et se trouvant à l’extérieur du Grand Territoire Impérial, sera accusée aussi de tous les crimes connexes et sera confiée au tribunal pénal international pour être jugée pour crime contre l’humanité; elle sera transférée, à notre demande, au Tribunal Populaire Impérial pour être pris en charge pour les crimes relevant de notre Compétence.
Le Décret est en vigueur dès aujourd’hui, le 15 février 2025.
Comme tous les autres Décrets concernant l’Empire d’AYITI, celui-ci est immortel.
Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et Garant de la w¼nité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn
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