LE MESSAGE DU MERCREDI 17 OCTOBRE 2018, LA RÉPUBLIQUE UNE COLONIE AU PAYS DE DESSALINES,
La
Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 r =
e © Tous droits réservés
LE
MESSAGE DU MERCREDI 17 OCTOBRE 2018, LA RÉPUBLIQUE UNE COLONIE AU PAYS DE
DESSALINES, PAYS DE NOS BRAVES ANCÊTRES
PARTAGER MASSIVEMENT
q
= an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c
= in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
QUELLE INSULTE! QUEL
AFFRONT!
QUEL DÉFI, AU MOYEN DES
IRRÉDUCTIBLES LIBRES, LANCÉ, PAR LE BLANCISME FRANÇAIS,
AU GRAND PEUPLE NÈGRE DE
LA TERRE, AUX PEUPLES DE LA TERRE ET PARTICULIÈREMENT AU PEUPLE DE DESSALINES,
LE SUPER SOLDAT ET À JAMAIS VAINQUEUR DU BLANCISME !
A
Deux voies s’affrontent sur la terre, l’hommalité et la
munalité. La première, qui est l’unique Mal sur la planète, un Mal aigu par son
irrésistible inclination à violenter les autres pour se donner un avenir
effectif, prend une forme particulière dans le monde, soit le blancisme, la
deuxième, qui est la seule voie êtrale et existentielle, vient de se donner une
forme avancée dans l’érection de l’Empire d’Ayti, Empire de la Gwqmunalité, un
produit résultant du Super Couple Agbawaya Toya et Jean Jacques Dessalines.
Dessalines est le gouvernail, celui par qui l’œuvre colossale est arrivée.
« Le peuple habitant l'île ci-devant appelée
Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et
indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.
« L'Empire d'Haïti est un et indivisible.
« Le gouvernement d'Haïti est confié à un premier magistrat qui prend le titre d'Empereur et Chef suprême.
« Le
peuple reconnaît pour Empereur et Chef suprême de l'armée Jacques Dessalines, le vengeur et
libérateur de ses concitoyens; on le qualifie de Majesté ainsi que son auguste
épouse l'Impératrice.
« La personne de Leurs Majestés est sacrée et inviolable. »
Autrement
dit, Jean Jacques Dessalines n’est pas
devenu l’Empereur d’un Empire qui l’a précédé ou qui Est avant lui. Il est
désigné Empereur parce qu’il a institué l’Empire. Pour le dire d’une autre
façon, il le fonde par son activité. L’Empire est en lui ou lui est
éternellement lié. Jean Jacques Dessalines précède l’Empire. C’est pour cela
qu’il en est l’Empereur.
Cela est confirmé par le Peuple et l’Armée. Par cette confirmation Jean
Jacques Dessalines, l’Empereur, porte en lui le maa et la maat, soit le
principe de l’Ordre et le principe de la Concordance. Dessalines devient ipso
facto le Porte-parole du Peuple, Son
Peuple. À cause de cela l’État est une Famille dont l’Empereur est
le Père.
La logique de la Chose Impériale veut que le Couple
Impérial, formant une seule entité, Porteur et Garant de l’Impérialité, soit
hors d’atteinte : “La personne de Leurs Majestés est sacrée et inviolable.” En
d’autres mots personne ne peut la toucher et le Peuple doit maintenir intacte
la Personne de ses Majestés. Il est strictement interdit d’enfreindre ou violer
cette Personne non pas seulement physiquement mais aussi verbalement, soit en
dire du mal, par exemple l’accuser. La Personne Impériale se tient en
elle-même. C’est là une protection irrelative contre tout.
La Personne Impériale a le Peuple Endogène
en elle et le Peuple Endogène la porte également en lui; les deux forment un
TOUT indestructible. Le Peuple définit comme suit cette unité indivise “ le
Dessalines en moi” ou “Mon Dessalines”, c’est-à-dire cette partie de moi-même.
Nos Ancêtres ont produit l’Impérialité Accomplie. « La Concorde est
le secret de notre puissance », dit Dessalines.
Effectivement l’Empire se révèle Puissant et Imprenable par son
Essence Dessalinienne : « Quelles
viennent donc, ces cohortes homicides, dit Dessalines! Je les attends d’un pied ferme, d’un œil
fixe.» “Généraux, officiers, soldats, poursuit l’Empereur Jean Jacques Dessalines ! Le moment approche où vous allez
moissonner de nouveaux lauriers. Ne vous enivrez pas de quelques succès peu
dignes de votre valeur, obtenus sur des hommes abâtardis et dégénérés; songez
que vous avez à combattre des ennemis entreprenants, fameux par les forfaits
dont ils se sont noircis, mais qui ont plus d’une fois senti la pesanteur de
votre bras, et dont la destinée sera toujours vaincue par votre constance héroïque.
Des sièges à soutenir, des assauts à livrer, voilà ce que vous prépare la
conclusion prochaine de la paix en Europe. Ils vont luire enfin, ces jours
marqués pour consolider en ces lieux l’édifice de la liberté et de
l’indépendance. Sachons en profiter. Sur quelque point la destinée de ce pays
appelle ma constance, vous recevrez de moi l’exemple de vivre et de mourir en
Gwqmun. »
L’adjudant général
Boisrond Tonnerre, témoin oculaire enchaîne : « Graces te soient
rendues immortel restaurateur de notre liberté. (..... ) ... AVoyez l=immortel auteur de notre liberté
expulser à jamais vos phalanges victorieuses partout mais avilies sur le
territoire de la liberté@. De
Dessalines, Boisrond dira :A .... en lisant ces mémoires,
vous mesurerez de l=œil l=abyme d=où il vous a retirés!
Dessalines est, sans
conteste, l’Empire et son Protecteur. Il n’y a pas d’Érection de l’Empire sans
Dessalines et il n’y a pas de Dessalines sans l’Empire, soit l’activité en vue
de la réalisation de l’œuvre.
L’Empire d’Ayti est
Éternel. Son Éternité réside dans le fait qu’il soit fondé en Notre Dieu, par
son ordonnance, Bukmqn l’a souligné dans son discours du 14 août 1791, et qu’il
soit aussi la Manifestation extérieure de l’essence munale, soit sa
constitution interne. Il faut ajouter à cela un Mbwa important dans la pensée
collective négro-jelefweenne. L’idée de Couple est intégrée dans l’Impérialité
du Pays d’Ayti. Le Couple est la mise en relief du maa et de
la maat sous un autre aspect, soit comme principes de Mâlité et Femellité, le
plus haut point du Fait Impérial, lequel point est la Perfection par la
Génération, dont la signification est, dans ce contexte, l’éternel maintien ou
l’immortalité de l’Empire. Cela se fait par la désignation de la succession par
l’Empereur régnant.
Le Principe sensible du Pays est Sa Majesté Jean Jacques
Dessalines. Le Pays Ancestral est un Empire; l’Empire est en lui-même et se
maintient par et en lui-même. Sans issue.
« Vous esclaves de
tous les pays, affirme l’adjudant général Boisrond Tonnerre, vous apprendrez
par ce grand homme, que l=homme porte naturellement dans
son cœur la liberté, et qu=il en tient les clefs dans ses
mains ». Notons bien que le sens du mot
« homme » est MUN ou MUNTU et que celui du mot « liberté» est
Gwqmunalité. Cela donne ce qui suit : « Vous qui êtes en situation
d’esclavagisation, soit tentative de vous réduire à un état avoisinant l’idée
d’esclave, une chimère, tirez de l’exemple de Jean Jacques Dessalines Plus Que
Grand que la Gwqmunalité est votre essence et que l’on ne parviendra jamais à
vous asservir.» Il s’ensuit que Dessalines est l’Archétype et qu’il est la
Figure d’être en soi, par soi et pour soi. Aussi le blancisme, par l’érection
de l’Éternel Empire, est renvoyé à sa fausseté, son irrelative négation.
B
L’opposition de la France et son
action contre Dessalines
La longue et vielle guerre entre les deux voies, hommalité
et munalité, se transporte sur le terrain de la Puissante Figure Planétaire,
Jean Jacques Dessalines.
Comme l’homme est une tendance unidirectionnelle, le
blancisme, figure négative la plus active à l’heure qu’il est, campe sur sa
position, à savoir que les Négresses et Nègres ne sont pas des blancs et qu’ils
sont donc des « esclaves », ça va de soi, « esclaves » des
blancs. La France prend appui sur le mythe biblique, savoir que les enfants de
Cham, auxquels le blancisme identifie arbitrairement les Négresses et Nègres,
sont les esclaves des blancs. Tout en négligeant un aspect essentiel de la
question, soit « les esclaves des esclaves », lesquels sont forcément
les blancs, suivant la logique du discours, le blancisme français proclame
irrévocable « la parole de dieu », celui, bien sûr, que l’homme a
créé à son image pour se l’approprier ensuite, et entend détruire l’Empire
d’Ayti, Témoignage Éloquent de son caractère illusoire, par la suppression
physique de l’Infiniment Grand, Jean Jacques Dessalines, Sa Majesté Jacques 1er.
Il est clair que, dans l’esprit
français, l’Empire n’est pas la place des Nègres et Négresses, nos Braves
Ancêtres. Quelle est leur place? Nous sommes là, dans la présence, pour servir
les blancs, selon l’idéologie blanciste. Le 21 octobre 1801 nos Ancêtres
implanté-e-s en Guadeloupe ont expulsé les blancistes français et ont proclamé
leur Gwqmunité. Leur Île reprend son nom originel et ils accordent à leur Pays
le même nom. Le 14 novembre 1801 la France réagit par la voix du Vice-amiral Denis, duc Decrès (1761-1820), ministre
de la Marine et la colonie en 1801, il déclare : “Je veux des esclaves
dans les colonies. La liberté est un aliment pour lequel l'estomac des Nègres n'est pas
préparé. Je crois qu'il faut saisir toutes les occasions pour leur rendre leur
nourriture naturelle sauf les assaisonnements que commandent la justice et
l'humanité. Je crois qu'il faut envoyer une force considérable en Guadeloupe, non pour la réduire à ce qu'elle était mais
à ce qu'elle doit être. » Puisqu’il « veut des esclaves
dans la colonie », à ses yeux ce que sont nos Ancêtres est
« esclaves ». La France est fidèle à elle-même. L’un des artisans et
artisanes
de la Gwqmunité de Karukera/Kaloukaera/ (Guadeloupe), le colonel Louis Delgrès dit à ce
sujet : « Il existe des hommes malheureusement trop puissants par leur
éloignement de l'autorité dont ils émanent, qui ne veulent voir d'hommes noirs,
ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers de l'Esclavage@. En 2011 le blanciste
Nicolas Sarkozy est allé dire au Karukera : « La Guadeloupe est française; ici on est en territoire français ».
Il réfère sans doute aux droits de l’homme et surtout à la Déclaration
universelle des droits de l’homme de 1948 qui confirme le droit du blancisme de mettre
ou maintenir sous tutelle les peuples. Ces droits libèrent les colons anglais,
qui formeront les États-Unis, de la tutelle ou dépendance de l’Angleterre parce
qu’ils sont des blancs – de son côté le philosophe genevois Jean-Jacques
Rousseau s’insurge contre l’esclavage européen parce qu’ils sont sans doute des
blancs, soit des hommes, puisqu’il loue Louis XIV, l’esclavagiste et sujet du
code noir, édit de 1685, pour son bon travail - mais pas les autres peuples de
la tutelle du blancisme.
Napoléon Bonaparte, comme il a fait pour Karukera, en y
envoyant, le 1er avril 1802, une expédition, ayant à sa tête le
général Antoine Richepance, conçoit le projet d’attaquer
une fois de plus l’Empire d’Ayti. En 1804, contrairement au Karukera, Pays Ancestral
à jamais Gwqmun, l’empereur Napoléon envoie le général Jean-Louis Ferrand pour
attaquer, de la Dominicanie, l’INVINCIBLE GÉNÉRAL Jean Jacques Dessalines et reprendre le
Territoire Ancestral, la France, l’esclavagiste, mordra la poussière et
prendra ses jambes à son cou. « Notre marche, dit
Sa Majesté, fut rapide et nos pas furent
signalés par autant de succès ». Il poursuit en disant que nous sommes
les « Maîtres absolus de la campagne ».
Depuis lors tous les efforts de Napoléon Bonaparte,
empereur français, se concentrent sur l’assassinat physique de Sa Majesté pour
retourner dans l’Île. Il multiplie les tentatives en ce sens et recourt à un
groupe de gens spécifique pour y parvenir.
La conjonctionnelle, la classe des irréductibles libres,
nous collent comme une sangsue. Ils sont là autour de nous, les instruments du
blancisme. Pour les uns l’Empire de Toya-Dessalines, par son irréductible anti-blancisme
et la Concorde le caractérisant, représente leur insupportable éloignement de
leur source d’être, la France, tandis que pour les autres l’Empire par son
Fondateur a toujours été l’ennemi à combattre inconditionnellement sur tous les
fronts, cela au grand jour. La conjonctionnelle est à la disposition de la
France pour mener à bien le projet ignoble et sinistre.
Pour compléter le constat du colonel Louis Delgrès, je
dirai : Il existe aussi des libres de couleur ainsi que
des noir(e)s libres malheureusement trop vils par leur éloignement de
Ancestralité comme la munalité dont ils émanent, qui ne veulent voir de
Négresses et Nègres ou des gens tirant leur origine de cette couleur, que dans
les fers de l'Esclavagisation, sous la domination blanciste.
Le 17 octobre est la date que l’ennemi avait choisie pour
ramener à la surface la disjonction souterraine des irréductibles libres de
couleur, tous et toutes des faux-semblants, à l’égard de nos Ancêtres, afin que,
publiquement, ils renouent d’abord avec leurs confrères et consœurs qui,
contrairement à eux, n’ont pas déserté le sein racial, malgré le génocide
énoncé contre eux, et qu’ils donnent ensuite l’accolade aux noir(e)s libres qui
vivaient la même situation qu’eux, tout cela pour former un faisceau de
terroristes, avant la lettre, dans le but d’agresser l’Empire d’Ayti au
bénéfice de la mère patrie.
Les noir(e)s libres et les libres de couleur les plus
chauds, les prêtres de l’église, Alexandre Pétion, choisi à cause de l’amitié
de Sa Majesté pour lui, et les espions de Napoléon, dont ils ont facilité
l’entrée dans l’Empire sous de fausses citoyennetés, ont empoisonné Sa Majesté
Jean Jacques Dessalines chez Pétion par un poison, bien sûr, arrivé de France
et bien gardé au presbytère.
Pour faire échec à la capacité de Karukera de résister à l’invasion
française, le blancisme français aura recours à la corruption. Leur objectif
est le chef du gouvernement karukeran, le général Magloire Pelage, homme de couleur. Ils le
convaincront de se désolidariser du Pays karukeran pour se joindre à eux. Ce
qu’il fera. Cette haute trahison créera une fissure au sein des forces armées
qui permettra aux forces françaises d’atteindre leur objectif. Le blancisme français est rentré au Pays ancestral karukeran par un
irréductible libre.
Le blancisme a procédé de la même façon en Ayti, il a attiré
dans sa tanière des gens qui pivotaient autour de Sa Majesté, mais des gens
sans trop grande confiance dans une vie collective séparée de la France, pour
finalement se servir d’eux comme support à ses espions, pour une offensive
contre Jean Jacques Dessalines, celui qui porte l’Empire en lui et qui est
porté par l’Empire.
.
.
Il y a une différence entre le coup de Karukera et celui d’Ayti, c'est qu'il n’y a pas
d’affrontement direct entre les forces françaises et celles de l’Empire. Les Français
sont trop faibles, et ils en sont convaincus, pour affronter l’Armée de
Dessalines. Le blancisme met en face de l’Empire des militaires tirés des
Forces Armées Impériales sans que les Forces de l’Empire elles-mêmes ne soient
sur le terrain. Le grand Napoléon Bonaparte veut se battre mais sans
adversaire, c’est-à-dire loin des Négresses et Nègres, limite incontestée et incontestable du blancisme. Il n’y a pas plus lâche
que Napoléon le grand. Comme l’indique son titre, il en est le plus haut point.
L’empereur français fait tout pour éviter un face à face. On tend, un peu
partout, des embuscades contre des Bras puissants de l’Armée qui sont
susceptibles de réagir promptement et efficacement, des gens qui ne sont pas en
situation de guerre. Le blancisme est fort face à des gens peu ou non armés.
Tout de suite après l’empoisonnement de Sa Majesté et la
mise des autres soldats hors d’état de contre-frapper, les parricides annoncent la fin
de l’Empire d’Ayti et son remplacement par un nouveau pays nommé république
d’Haïti mais non indépendante. Il y a une logique à cela, cette absence d’indépendance, puisqu’il s’agit du
retour de la France. Alors l’appellation de république d’Haïti est un camouflage, l’arbre qui
cache la forêt.
C’est Napoléon Bonaparte lui-même qui précisera la nature
de cette nouvelle organisation de bandits qui s’installe sur le Territoire
Impérial. En 1816 l’empereur déchu et exilé sur l’Île Sainte-Hélène parle de la
république d’Haïti en terme de « colonie ».
Effectivement la république d’Haïti se structure sur la
société française. Cette organisation de criminel-le-s appelée l'église, principe de l’offensive même contre les Nègres et Négresses, ainsi que les autres peuples de la terre, est
rétablie d’emblée dans sa fonction d’eliminrgyo. Il ne pouvait pas
ne pas en être ainsi car l’offensive morbide est irrésistiblement soumise à sa
logique. Il n’y a pas d’action anti autre sans l’église européenne, laquelle
est le fruit du dieu créé à l’image de l’homme, le blancisme. D’ailleurs elle
est au cœur de l’assassinat physique de l’Éternel Empereur, projet de
Napoléon Bonaparte.
Les colons sont invités à y revenir, ils obtiennent la nationalité haïtienne. Leurs terres leur sont rendues. Les Français occupent des postes clef dans l’administration, le couloir qui débouche sur leur nationalité haïtienne. Le code civil de Napoléon est entré de droit dans le paysage colonial.
Les colons sont invités à y revenir, ils obtiennent la nationalité haïtienne. Leurs terres leur sont rendues. Les Français occupent des postes clef dans l’administration, le couloir qui débouche sur leur nationalité haïtienne. Le code civil de Napoléon est entré de droit dans le paysage colonial.
Quelle est la récompense pour les libres les plus
engagé-e-s dans le processus de retour de la colonie? La première récompense
est de ne plus être sous la Puissance de l’Empire et être, par le fait même, au
bercail, sous l’obédience de la mère patrie, la France si grandement aimée
malgré la satanité de son être. C’est certainement pour cela même. Le sadisme et le
masochisme se marient bien dans l’être des irréductibles libres. La deuxième
est l’indépendance du gouvernement qu’ils obtiennent de Napoléon Bonaparte. « J’ai
reconnu leur indépendance », dit Napoléon Bonaparte mais sans, stratégiquement, préciser de
quelle indépendance s’agit-il. C’est un usage
volontairement ambigu du mot pour camoufler la colonialité de la république.En 1816, par le remaniement de la constitution
coloniale sous le régime de Pétion, le mot d’indépendance de la république
colonialisée, un nouveau concept politique, fera son entrée dans le paysage
parricide haïtien. Toujours est-il, aucune précision n’est donnée sur la
signification de cette indépendance. Une chose est sûre, il y a eu une
évolution dans le statut politique de la colonie sous l’empereur Napoléon, le
fondateur de la république d’Haïti. C’est dans ce cadre-là qu’on a parlé d’indépendance.
Napoléon a sa façon de faire les choses, Charles X a la
sienne propre. Le roi des Français veut, au sujet de la colonie et l’indépendance,
un champ d’action circonscrit par une entente signée avec les autorités de la
colonie, Celles-ci se soumettront spontanément à la volonté du chef suprême de « la
partie française de Saint-Domingue ». Sa Majesté Jacques 1er
parlait de « la partie aytienne» alors que les nouveaux Haïtiennes et
Haïtiens en parlent comme « la partie française ». Point de doute l’édifice
sort de terre. Ce même document
spécifie un élément important, laissé en plan par Napoléon Bonaparte, soit le
champ d’activité indépendant de la
colonie. Il s’agit du gouvernement. Le document légal détermine et fixe la
nature de la république d’Haïti et la puissance politique qui en est la
propriétaire, soit la France.
Pourquoi est-il si important de laisser les parricides gouverner à leur guise? Il y a au moins deux raisons à cela. La première est la
très forte volonté des Négresses et Nègres de ne pas se laisser diriger par un
autre que soi. Napoléon Bonaparte en a fait l’expérience à ses dépens. À ce
sujet il soutient : « C’est une erreur que de vouloir la (la colonie)
soumettre par la force. Je devais me contenter de la gouverner par Toussaint».
Le gouvernement de doublure, d’après Napoléon, est la solution convenable dans
un cas où les gens ont les étrangers en horreur. Napoléon s’estimait beaucoup
trop puissant pour recourir à une telle méthode. L’empereur français dit, sans
ambages, qu’il a appris sa leçon et qu’il y est revenu pour pour faire cette
fois-ci comme il fallait afin de pouvoir garder l’autorité
de la France sur la colonie républicaine haïtienne.
Faustin Soulouque l’affirme clairement, le pouvoir en
république colonialisée consiste à enrichir les membres du gouvernement. La compréhension
de la chose a permis à Faustin Soulouque de quitter la sphère du
gouvernement-paravent pour en être le bénéficiaire direct. L’un
des principes gouvernementaux très prisés en Haïti républicaine est « Voler
l’État n’est pas voler ». C’est
un principe moral, énoncé par la vile activité française. Cet autre aspect du gouvernement, et c’est là la
deuxième raison, vise à
permettre aux parricides d’amasser les richesses que Sa Majesté Jean Jacques Dessalines
leur refusait. Jusqu’à aujourd’hui le pouvoir est et demeure, en
toute bonne conscience, la source d’argent
pour le secteur privé comme pour celles et ceux se disant politiciens. C’est un
Napoléon qui a reconnu que l’argent volé par Faustin Soulouque durant ses
années au pouvoir lui appartenait de droit. Enfin Napoléon Bonaparte a jugé utile, au
profit de la France, de ne pas s’immiscer dans une partie de la gestion locale
de la colonie. Le mot d’ordre est : « Qu’on les laisse faire comme
ils l’entendent pour éviter tout affrontement entre eux et nous ».
Peuple Impérial, voilà ce qui s’est passé le 17 octobre
1806! Voilà, Enfants de nos Braves Ancêtres, ce qui est sorti du Crime, le 17
octobre 1806! Le pays de la république d’Haïti n’est pas le Pays Ancestral, la
république d’Haïti est une colonie. Elle est fondée directement par l’empereur
français Napoléon Bonaparte. Les documents officiels sont clairs là-dessus.
Comprenez-vous maintenant pourquoi vous êtes abandonné-e-s
à vous-mêmes, dépourvu-e-s presque de tout. Lorsque les irréductibles libres de
couleur et les noir-e-s libres ont voulu s’emparer pour eux-mêmes des biens de
colons morts ou partis après l’indépendance, Dessalines leur a répondu : « Et
mes pauvres noir-e-s de quoi vivront-ils? J’entends que les biens aillent à
tout le monde parce que nous avons tous et toutes combattu». Ces libres, vous l’avez
bien remarqué, ce n’est pas une question de couleur de peau mais d’idéologie, d’identification
au blancisme. Il en a toujours été ainsi. Quiconque met devant vous le problème
de teint bluffe en toute connaissance de cause. Il ou elle veut se servir de
vous à son avantage, ils veulent vous faire faire leur sale boulot. Le problème
est la république, une institution coloniale blanciste qui vous prive, en vous
jetant de la poudre aux yeux, de l’accès à votre Pays Ancestral, l’Éternel
Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines, votre lieu d’être et exister.
Nous l’avons vu, d’entrée de jeu, l’Empire est Éternel, il
ne peut donc pas être détruit. Sa Majesté Jacques 1er EST encore, l’assassinat
est l’assassinat physique de Jean Jacques Dessalines. L’Éternel Empire EST en
SOI et se PERPÉTUE en lui-même.
Votre Éternel Empereur a vu venir le coup, le 17 octobre
1806. Il a renoncé à la promesse de passer l’exercice de la Puissance
Collective Unitaire Impériale Munale à un membre de l’Armée, conformément à sa
lettre du 15 février 1804. Sa Majesté a désigné Jacques le bien-Aimé
Dessalines, son fils aîné, c’est-à-dire le plus vieux de ses garçons, pour le remplacer.
Si jamais sa disparition arrive plus vite qu’il ne le pense, Son Impératrice
Claire Heureuse Dessalines conserve les degrés du Trône jusqu’à ce que Jacques II
atteigne l’âge. Jean Jacques Dessalines a en horreur la succession héréditaire,
qui est automatique, parce que souvent, dit-il, de trop jeunes enfants inaptes
accèdent au trône. Dessalines ne favorise pas non plus le plus âgé, certains
jeunes, d’un âge sensé – il s’est donné en exemple -, sont plus aptes que les
personnes les plus âgées, soutient-il. Ce qui compte pour l’Empereur Dessalines,
c’est l’aptitude. C’est pourquoi il a opté pour la désignation. Jacques 1er la
voit, l’aptitude, en Jacques Dessalines et il le désigne comme son successeur à
sa mort. Le texte de succession est rédigé par Dessalines même. Ce n’est pas
sans raison que Dessalines a choisi le nom de Jacques 1er. Jacques
II devait le suivre. Ce sont les parricides, voulant revenir à la colonie, qui
s’y opposent lorsque les ministres du gouvernement convoquent Jacques II pour
succéder à son père. Depuis lors, dans ce contexte hostile à l’Éternel Empire
de la Gwqmunalité, le maintien de l’Empire est assuré par un membre de la
Famille, celle ou celui qui en a la vocation.
Peuple Endogène d’Ayti, rentrez chez vous, dans votre
Éternel Empire où la VIE BONNE vous attend. L’Empire ne peut pas être détruit.
Dessalines est l’Empire, l’Empire est Dessalines, vous avez Dessalines en vous.
Vous le savez aussi bien que moi. Alors vous êtes le Porteur, la Porteuse de l’Empire.
Jamais nous ne pouvons être une colonie.
Soyez prêt-e-s à chasser de votre territoire la république
colonialisée, source de vos malheurs de toutes sortes, parce qu’elle est fondée
contre tous vos intérêts. Vous n’avez besoin de personne pour vous le dire car
vous êtes le spectateur, la spectatrice de votre vie. Vous en avez à raconter.
Tout agent de la république qui vient vers vous pour vous
promettre la lune et le soleil, ne le chassez pas, prêchez-le de préférence. Vous
connaissez maintenant la vérité au sujet du 17 octobre 1806 et la république d’Haïti.
Faites vite, rentrez enfin chez vous. Vous avez assez
souffert.
Pour la
Maison Impériale Dessalines, l'Empire
d'Ayti, Éternel Empire de Toya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que
l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort
avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans
Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse
Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines, Spécialiste et professeur
de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du
blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
Commentaires
Merci.
À 500 personnes édifiées sur le parricide et l'inacceptable République d'Haïti, nous pouvons faire voir autre chose à la face du monde 🙏🏾