Message 3 du 16 février 2016 16 FÉVRIER 1803 - 16 FÉVRIER 2016
La Famille Impériale et
la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 f © Tous droits réservés
Message 3 du 16 février 2016
16
FÉVRIER 1803 - 16 FÉVRIER 2016
NON NOUS
NE SOMMES PAS DES ESCLAVES PARCE QUE NOUS EXISTONS EN DESSALINES ET LUI EN NOUS
ET QUE FLOTTE LE BICOLORE NOIR ET ROUGE SYMBOLE DE NOTRE GWQMUNALITÉ ET NOTRE
GWQMUNITÉ
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
L’Éternelle Constitution Impériale
1805 : Article 20:
Les couleurs nationales sont noires et rouges.
Les couleurs nationales sont noires et rouges.
La science du Bicolore.
Cet article est une contestation explicite et sans détour de l’idéologie
blanciste - savoir qu’il y a deux groupes au sein de l’animalité, des êtres d’instinct
par opposition aux êtres pensants, ainsi qu’au sein de l’ordre du Nous, des
êtres à capacités limitées et des êtres à capacités extensionnelles (pleines et
complètes), lesquels reçoivent de la nature ou/et du dieu de l’homme le droit
de liberté sur eux-mêmes, c’est-à-dire se diriger soi-même, et liberté-domination
sur tous les autres, leur dicter leur conduite, ce qui se solde par leur
supériorité et, conséquemment, l’infériorité des autres – et l’offensive qui s’ensuit
parce qu’il met en relief, par le NOIR, la wÄnité du lakort (l’ordre
du Nous), soit l’unité massive, ce qui est un obstacle infranchissable à la
catégorisation de quelque nature que ce soit, et, par le ROUGE, la Gwqmunalité,
qui est le principe protecteur et d’invariabilité de l’être, et la force de
vaincre pour vivre, se vivre, la caractérisant, ce qui est Résistance à tout
vent contraire et contradictoire. Il résulte de cela l’irrelative dépendance
mutuelle et l’invariable gwqmuntrt de chacune-chacun, une indépendance dans l’interdépendance,
ce qui se nomme wÄn, l’indivis qui
constitue chacun-chacune en UN, un seul et même être ou une seule et même
réalité.
L’idée d’esclave est
une stratégie, une tentative, de contourner l’être ofowu, premier et conforme à
la Volonté de Notre-Dieu, Bon-Dieu, soit Le Véritable, et le Bicolore qui le
symbolise. Le mot d’esclave, plutôt son usage, a, pendant des millénaires,
occupé le haut du pavé. Durant les cinq derniers siècles il a atteint son plus
haut point. C’était même du snobisme que de faire usage de ce mot. Ce vocabulaire
était un signe social distinctif.
Cependant, de nos jours,
c’est, en apparence, l’effet contraire car ce n’est plus un vocabulaire
hautement moral. La vision du monde, et la structure hiérarchique qui en
découle, est-elle caduque ? Certainement pas. L’idéologie blanciste n’a pas perdu
une seule plume, l’homme, par conséquent, le blancisme, est un être
unidirectionnel. Tout marche comme avant.
La contre-offensive des
victimes, plus précisément les Négresses et Nègres, a contraint le blancisme à
camoufler son arrogance. Il opacifie la naturalité et la divinité de son
opération dans le monde par le recours à un nouveau, soit la moralité et la
légalité ou les droits politiques. Du coup le vocabulaire change.
Voyons cela. La
déclaration des droits de l’homme et du citoyen française, énoncée en 1791, est
la fille de l’arrogance blanciste proclamée alors que la Déclaration universelle
des droits de l’homme de 1848 de l’ONU se présente comme le réparateur des
brèches. L’intention proclamée n’est pas l’intention véritable. Une sourdine
est mise, par le blancisme à travers l’ONU, à l’arrogance en question en
présentant le même contenu, celui de la déclaration française, sous forme d’éthique
et de légalité. Par exemple, il n’est plus question de bipartition de l’ordre
du Nous en maître et esclave selon la doctrine anthropologique de droits et
celles qui l’ont précédée. Plus de maître, alors plus d’esclave, et vice versa,
par conséquent plus d’esclavage. Faut-il le souligner, l’esclavage, pour la
ième fois, est aboli. Une proclamation incessante.
Tel n’est pas le cas de
la conquête. Pourtant on n’en parle plus. C’est que le droit à la conquête est
remplacé par le droit à la tutelle, toujours sous l’initiative des conquérants
de toujours.
La tutelle est l’invasion
suivie de la prise en charge de la vie de l’autre, de la même manière que cela
se passait dans l’esclavage. En effet la tutelle implique la
liberté-domination, propriété nécessaire de l’idée de maître, être supérieur à
cause de la plénitude de ses facultés. La liberté-domination est le droit de
dicter à l’autre (l’esclave) sa conduite. Cette conduite, elle est politico-religieuse.
La conduite se forme
par les droits de propager sa foi religieuse, de croire (adhérer) et de
pratiquer sa religion sans obstacle extérieur, d’adopter n’importe quelle
conviction politique et l’exercer sans aucune crainte pour sa vie. Pour ce qui
est de la politique, citons l’anthropologie de droits comme fondement de la
politique d’aujourd’hui, la démocratie, et le parti politique à travers le
multipartisme, comme mode de participation à celle-ci; le libéralisme, le
républicanisme, la sociale démocratie, le communisme, le capitalisme, et toutes
les autres philosophies sont des moyens d’arriver au but déterminé par l’anthropologie
de droits.
Ce qui est clair mais
non énoncé, c’est que le blancisme est à l’origine de toutes ces pensées,
religieuse et politique, et que le résultat de toute analyse sérieuse ou bien
conduite conduit à lui comme bénéficiaire exclusif de l’adhésion à la structure
que l’on prône. En d’autres mots le blancisme est l’inventeur de la religion et
le fondateur de la politique, leur propagateur et l’Évaluateur de leur
application.
Il y a deux autres droits qui sont d’une
importance capitale dans cette nouvelle façon de conquérir, le droit à l’éducation
et l’interdiction de critiquer la Déclaration universelle des droits de l’homme
de l’ONU. Le premier est nécessaire parce qu’à l’école on enseigne les idées
des blancistes. Le rôle de l’école est de former, donner une conduite. Le second
droit, qui est l’interdiction de critiquer, vise à faire échec à toute
insoumission, terme dont l’usage est lié au blancisme. Le dernier droit contredit
le droit à la liberté de la déclaration. C’est une tentative de contrecarrer la
mise en lumière du bluff.
Dans un tel contexte on
n’a plus besoin de parler de parler de maître, d’esclave et d’esclavage. Tout
est aboli mais uniquement les signifiants non les signifiés, contenu de l’idéologie
bactérienne. Plus ça change, plus c’est pareil. L’ONU est l’organe principal de
la conquête par les conquérants de toujours. J’ai discuté de la forme que prend
la conquête aujourd’hui dans un de mes ouvrages.
D’après tout ce qui
précède, l’esclave, selon le blancisme, ne se mène pas car les droits ci-devant
exposés tassent, à leur profit, ce qui est déjà là. Il dérive de cela qu’il n’est
pas entre ses mains. Puisqu’il en est ainsi, il ne se possède pas. C’est le cas
de tous les pays mis sous tutelle.
De cette conséquence en
découle une autre. Parce que l’esclave ne se possède pas, il ne peut rien
posséder. Telle est la situation des peuples mis sous tutelle. Le territoire n’est
pas à eux, ça va de soi, les ressources qu’il comporte.
Voici la situation de
plusieurs pays, notamment Ayiti.
Le blancisme, par l’intermédiaire
l’ONU, a mis le Pays de Dessalines sous tutelle. Le blancisme gouverne au
niveau religieux comme au niveau politique. Le blancisme nomme les dirigeants
et dirigeantes secondaires. Il les choisit à l’intérieur du peuple exogène, des
gens ayant le même discours (religieux et politique) que le blancisme parce qu’ils
sont formés dans la pensée blanciste au moyen de la nouvelle opération de
conquête, conquête par les droits de l’homme.
Cette classe de gens,
sans lien interne commun, remettent tout naturellement le territoire et ses
ressources aux blancistes, leur maître, sans se soucier de quoi vivra le Peuple
de Dessalines. La république est blanciste dans toutes ses sinuosités.
La Nation de Dessalines
est-elle tombée ? La réponse est fermement NON car flotte, et flottera tant et
aussi longtemps que SERA LA VIE, le BICOLORE NOIR et ROUGE, Symbole de notre
GWQMUNALITÉ, notre GWQMUNITÉ et notre pleine EXISTENCE EN DESSALINES et Celle
de DESSALINES en NOUS.
« Marchons sur d'autres traces »,
dit Dessalines. Cet énoncé conteste sans ambages la prétention blanciste. « Esclave
! poursuit le Général Vainqueur du blancisme, Laissons
aux Français cette épithète qualificative ». Nous ne sommes pas des « esclaves »,
nous ne pouvons pas marcher dans les pas des autres.
Napoléon
Bonaparte s’est finalement rendu à l’évidence, à savoir que les Négresses et
Nègres, dont Dessalines est l’Archétype, ne sont pas et ne pourront jamais être
« esclaves ». Au début il persista, devant le cadavre du général
Leclerc, il s’écria : « Voilà le résultat d’un nègre révolté! »,
référence faite à Jean-Jacques Dessalines. Le « nègre révolté »
implique toute l’idéologie de l’esclave. Mais Rochambeau est collé à la
réalité, à savoir que Dessalines n’est pas un « esclave ». Le gars, Dessalines
vit en soi, par soi et pour soi. Le général Rochambeau, plein de rage face à
cette situation, veut battre (fouetter) Dessalines « comme un esclave ».
L’Invincible Général Dessalines a remporté la Victoire sur Rochambeau mais il
ne tuera pas ce dernier. Il lui accorde la vie sauve pour qu’il aille rendre
témoignage de la Gwqmunalité Nègre en Europe. Furieux, Napoléon Bonaparte veut
renvoyer le général Rochambeau en Ayiti. Celui-ci lui fait voir l’inutilité d’une
telle croisade parce que les Nègre et Négresses
ne se laisseront pas soumettre. Ils sont déterminés à rester auprès d’eux-mêmes.
Finalement Bonaparte se résoudra à accepter la réalité. Alors il accepte la
défaite face à Dessalines, l’être second de tout un Peuple, le Peuple
Ancestral. L’ombre de Dessalines a vaincu Napoléon, qui fait désormais figure
de château de cartes devant la Gwqmunalité Négro-Jelefweenne.
Non le
Peuple de Dessalines n’est pas un peuple d’esclaves.
Napoléon
Bonaparte éprouva soudain un remords : « Je devais continuer à
gouverner par Toussaint », dit-il. Toussaint L’Ouverture, « l’esclave »
(esclavagisé), l’esclavagisé fidèle, a préfiguré le peuple exogène sur le Territoire
Ayitien et les malheurs qui y règnent.
Qu’en dit
Dessalines en ce mardi 16 février 2016, Jour du BICOLORE NOIR ET ROUGE : EN MARCHE LA RÉVOLUTION ! GARDONS CECI PRÉSENT À LA PENSÉE : « … s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de
nos troubles et de nos divisions ».
HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines
D’Orléans
7e de la Génération du
Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et
Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire
Toya-Dessalines
Spécialiste et
professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment
du blancisme
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