À l’APPROCHE DE LA GRANDE FÊTE DE SEPTEMBRE, LE GRAND PEUPLE NÈGRE, PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, N’OUBLIE PAS.
La Famille
Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 n = v © Tous droits
réservés
4
À l’APPROCHE DE LA GRANDE FÊTE DE SEPTEMBRE, LE GRAND PEUPLE NÈGRE,
PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, N’OUBLIE PAS.
PARTAGER
MASSIVEMENT
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
DEUX GROUPES ENNEMIS POUR LA VIE, LE BLANCISME, CELA INCLUT SES ATHA,
ET LE GRAND PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, LE PEUPLE NÈGRE OU NÉGRO-GELEFWEEN.
Toute l’histoire du
Grand Peuple Nègre au Masuana, particulièrement en Ayti, terre des Arawak, est
tissée de cette dichotomie, des êtres qui se ressemblent mais qui sont
foncièrement autre, un groupe par son hommalité, l’autre par sa munalité. Le
premier est gordrm, étranger au La, alors que le dernier est ofowu, fruit de la
Volonté de Notre Dieu, Bon-Dieu. Le bloc gordrm est, par le fait même, exogène
tandis que le Peuple ofowu est en soi endogène. Le premier se déchaîne sur la
terre en vue de se faire vie, le dernier lutte avec rage pour durer. La vie est
au cœur d’un combat sans merci.
Il n’y a pas lieu de
confondre les protagonistes, les positions sont clairement identifiées : “les forces insurgées étaient formées
exclusivement de Noirs, et non de mulâtres ni d’autres libres de couleur” « La
race blanche, indique le gouverneur français, et la classe de gens de couleur, et les Noirs libres sont unis, il n’y a que les esclaves qui sont
ouvertement soulevés, et qui tuent leurs patrons et incendient leurs
habitations ». « Blanchelande au gouverneur de Santo Domingo (S.d.) »,
Cussy 1685 : “Nous
avons dans les nègres de redoutables ennemis domestiques.”« La race
blanche » est en train de se battre. Que font « la classe de gens de couleur et les noirs libres » pendant ce
temps? Ils tentent de faire échec à la contre-attaque et la victoire ancestrales.
Des noirs libres s’emparent, au nom du roi, d’une bonne partie du territoire
aéré par les puissants Bras ancestraux en vue de rétablir l’esclavagisation. Jean-François Papillon prend, au tout début, le titre de Chef de l’armée
des insurgés. Plus tard Georges Biassou sera proclamé Vice-roi du pays conquis,
en attendant la libération de Louis XVI. Toussaint est le secrétaire du
Vice-roi et ils ont officiellement rétabli “l’esclavage”. Cet extrait d’une
lettre de Georges Biassou au curé de Dondon décrit bien l’état des choses : «Gouvernement, le 28
octobre 1792
Monsieur le curé
(…..)
Quant à vos
domestiques, Mr Toussaint a donné des ordres à Monsieur Fayette pour les faire
rentrer à leurs devoirs. Et M. le Maréchal se propose d’aller toutes les
semaines faire sa tournée et faire établir l’ordre, la paix et la tranquillité,
et faire exécuter vos instructions à cet égard. »
Dans une autre lettre, il est dit ceci :
«Gouvernement, le 13
décembre 1792
Monsieur le curé
Je me ferai l’honneur
de répondre à votre seconde lettre dans laquelle vous me marquez votre
inquiétude et que craignez beaucoup d’être de
ce bord ici ; je vous prie en grâce de ne point vous mettre un chagrin à la
tête vu que je vous ai écrit que je verserai ma dernière goutte de sang pour
défendre nos droits et les vôtres ; par conséquent, si c’est que vous craignez
quelque chose, vous pouvez vous tranquilliser. »
Dans une autre, Biassou dit ce qui suit :
«Gouvernement, le 18
décembre 1792
Monsieur le curé
Permettez que je me fasse l’honneur de vous assurer de mes respects et en même temps pour vous supplier si c’est un effet de votre bonté de vouloir bien marier ces deux personnes qui sont de l’habitation des pères de la Petite Anse, qui voudraient se réunir ensemble.
Comme je pense que vous
êtes maître de votre cure, comme vous avez été accordé par le roi et que si
cette révolution se fait par nous, c’est pour soutenir le droit du roi notre
maître ainsi que notre religion, et je crois qu’on ne doit point empêcher le
cours de notre religion de se professer ;
ainsi j’ose espérer que vous voudrez bien m’accorder la demande que je
me fais honneur de vous faire.
Je suis avec un
profond respect
Monsieur le pasteur votre obéissant
Biassou, vice-roy
Bellair, aide de camp général»
La quatrième lettre est encore explicite en
matière d’esclavagisation : «M. Toussaint ainsi que Mr. Bellair vous assurent de leurs
civilités. Je vous envoie par votre porteur un morceau de boucherie. Si j’ai
gardé si longtemps votre nègre, c’est parce que je croyais qu’il s’était sauvé
de chez vous. Voilà le sujet qui m’a obligé de
le tenir à la barre pour le punir auparavant de vous le renvoyer ».
Non le Grand Peuple
Nègre de la planète n’oublie pas que ses adversaires sont les blancistes, les
libres de couleur et les noirs libres et que leur objectif avoué est son
anéantissement.
L’élan vital exige. Pour
le maintien de la Victoire sur le plus grand Mal qui soit, l’hommalité, dont le
blancisme est la plus haute expression à l’heure qu’il est, il faut recourir à
la gestion de soi par soi. D’où le Rétablissement de l’Administration
Impériale.
Pour la Maison
Impériale Dessalines
HRH Prince Sa
Majesté Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de
la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire
Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et
professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment
du blancisme
Blog de Tiécoura
Dessalines :
Courriel : jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr
Commentaires