À l’APPROCHE DE LA GRANDE FÊTE DE SEPTEMBRE, LE GRAND PEUPLE NÈGRE, PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, N’OUBLIE PAS.

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À l’APPROCHE DE LA GRANDE FÊTE DE SEPTEMBRE, LE GRAND PEUPLE NÈGRE, PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, N’OUBLIE PAS.








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DEUX GROUPES ENNEMIS POUR LA VIE, LE BLANCISME, CELA INCLUT SES ATHA, ET LE GRAND PEUPLE INDIGÈNE DE LA TERRE, LE PEUPLE NÈGRE OU NÉGRO-GELEFWEEN.

Toute l’histoire du Grand Peuple Nègre au Masuana, particulièrement en Ayti, terre des Arawak, est tissée de cette dichotomie, des êtres qui se ressemblent mais qui sont foncièrement autre, un groupe par son hommalité, l’autre par sa munalité. Le premier est gordrm, étranger au La, alors que le dernier est ofowu, fruit de la Volonté de Notre Dieu, Bon-Dieu. Le bloc gordrm est, par le fait même, exogène tandis que le Peuple ofowu est en soi endogène. Le premier se déchaîne sur la terre en vue de se faire vie, le dernier lutte avec rage pour durer. La vie est au cœur d’un combat sans merci.

Il n’y a pas lieu de confondre les protagonistes, les positions sont clairement identifiées : “les forces insurgées étaient formées exclusivement de Noirs, et non de mulâtres ni d’autres libres de couleur”  « La race blanche, indique le gouverneur français, et la classe de gens de couleur, et les Noirs libres sont unis, il n’y a que les esclaves qui sont ouvertement soulevés, et qui tuent leurs patrons et incendient leurs habitations ». « Blanchelande au gouverneur de Santo Domingo (S.d.) »,

Cussy 1685 : “Nous avons dans les nègres de redoutables ennemis domestiques.« La race blanche » est en train de se battre. Que font « la classe de gens de couleur et les noirs libres » pendant ce temps? Ils tentent de faire échec à la contre-attaque et la victoire ancestrales. Des noirs libres s’emparent, au nom du roi, d’une bonne partie du territoire aéré par les puissants Bras ancestraux en vue de rétablir l’esclavagisation. Jean-François Papillon prend, au tout début, le titre de Chef de l’armée des insurgés. Plus tard Georges Biassou sera proclamé Vice-roi du pays conquis, en attendant la libération de Louis XVI. Toussaint est le secrétaire du Vice-roi et ils ont officiellement rétabli “l’esclavage”. Cet extrait d’une lettre de Georges Biassou au curé de Dondon décrit bien l’état des choses : «Gouvernement, le 28 octobre 1792
Monsieur le curé
(…..)
Quant à vos domestiques, Mr Toussaint a donné des ordres à Monsieur Fayette pour les faire rentrer à leurs devoirs. Et M. le Maréchal se propose d’aller toutes les semaines faire sa tournée et faire établir l’ordre, la paix et la tranquillité, et faire exécuter vos instructions à cet égard. »  
Dans une autre lettre, il est dit ceci :
«Gouvernement, le 13 décembre 1792

Monsieur le curé
Je me ferai l’honneur de répondre à votre seconde lettre dans laquelle vous me marquez votre inquiétude et que craignez beaucoup d’être de ce bord ici ; je vous prie en grâce de ne point vous mettre un chagrin à la tête vu que je vous ai écrit que je verserai ma dernière goutte de sang pour défendre nos droits et les vôtres ; par conséquent, si c’est que vous craignez quelque chose, vous pouvez vous tranquilliser. »
Dans une autre, Biassou dit ce qui suit :
«Gouvernement, le 18 décembre 1792

Monsieur le curé

Permettez que je me fasse l’honneur de vous assurer de mes respects et en même temps pour vous supplier si c’est un effet de votre bonté de vouloir bien marier ces deux personnes qui sont de l’habitation des pères de la Petite Anse, qui voudraient se réunir ensemble.
Comme je pense que vous êtes maître de votre cure, comme vous avez été accordé par le roi et que si cette révolution se fait par nous, c’est pour soutenir le droit du roi notre maître ainsi que notre religion, et je crois qu’on ne doit point empêcher le cours de notre religion de se professer ;  ainsi j’ose espérer que vous voudrez bien m’accorder la demande que je me fais honneur de vous faire.
Je suis avec un profond respect

Monsieur le pasteur votre obéissant
Biassou, vice-roy
Bellair, aide de camp général»

 La quatrième lettre est encore explicite en matière d’esclavagisation : «M. Toussaint ainsi que Mr. Bellair vous assurent de leurs civilités. Je vous envoie par votre porteur un morceau de boucherie. Si j’ai gardé si longtemps votre nègre, c’est parce que je croyais qu’il s’était sauvé de chez vous. Voilà le sujet qui m’a obligé de  le tenir à la barre pour le punir auparavant de vous le renvoyer ».

Non le Grand Peuple Nègre de la planète n’oublie pas que ses adversaires sont les blancistes, les libres de couleur et les noirs libres et que leur objectif avoué est son anéantissement.  

L’élan vital exige. Pour le maintien de la Victoire sur le plus grand Mal qui soit, l’hommalité, dont le blancisme est la plus haute expression à l’heure qu’il est, il faut recourir à la gestion de soi par soi. D’où le Rétablissement de l’Administration Impériale.

Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Prince Sa Majesté Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme

Blog de Tiécoura Dessalines :


Courriel : jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr


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