L’Orchestre Septentrional d’Ayti, la Boule de Feu du Nord, n'est plus
La
Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 q =
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L’effondrement de l’Orchestre Septentrional d’Ayti, la Boule de Feu
du Nord
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Il est faux de dire
que l’Orchestre Septentrional fête son 70ème anniversaire cette
année, 2018.
Cet orchestre du Cap-Haïtien n’a pas survécu jusqu’en
2018. Il a connu une longue agonie et a finalement rendu son dernier soupir en
2015 avec Michel Tassy, le chanteur à la voix particulière. Cette année, avec
le nouvel album qui vient de paraître, il est porté en terre.
Peu de gens, vivant aujourd’hui, je pense à celles et
ceux qui vivent dans nos mornes, peuvent dire n’avoir jamais entendu parler de
l’Orchestre Septentrional. Il y a, en effet, cette année 70 ans depuis que ce nom
court. Point n’est besoin de dire qu’il nous a accompagnés jusqu’à sa tombe.
Faut-il l’affirmer, Septen n’était pas un orchestre
puissant en production musicale. À ce niveau il n’est pas une référence. Cette faiblesse
l’accompagna jusqu’à sa mort. La spécificité de Septentrional était de sonner
très fort, pour cela il lui fallait souffler puissamment dans les instruments à
vent, frapper avec la même force sur batterie et tambour et ouvrir à plein
volume ou presque les amplificateurs. Cela opacifiait le manque de musique
élaborée. Tout jeune j’ai compris cela car on en discutait dans ma famille, nid
de très grands musiciens et musiciennes. Comme les gens sont très friands de
bruit, cela a vite accordé à cet orchestre du Nord une certaine notoriété non
pas dans le domaine proprement musical mais dans la consommation de masse. Cette
présence était si envahissante et si prégnante qu’on ne pouvait pas, et aujourd’hui
encore, s’imaginer vivre sans Septen. En un mot, on l’aimait, mais pas à la folie,
tel qu’il était.
J’écris en écoutant de la musique, majoritairement ces
jours-ci celle de Septen. Je partage sur les réseaux sociaux, pas plus tard que
cette nuit, les compositions de Septen que je juge d’une valeur appréciable et
compétitive. Cela est pour moi d’une importance dessalinienne parce que mes ami(e)s
dans ce champ sont de toutes les classes sociales de la terre.
Depuis plusieurs années déjà la force productrice de l’orchestre
du Nord était en baisse. L’orchestre avait du mal à poursuivre la voie de l’excellence,
les compositions étaient de plus en plus pauvres. Mais la force de frappe était
toujours en flèche, ce qui explique le maintien de sa popularité.
Quelqu’un, quelqu’une, a eu la brillante idée de
perpétuer l’orchestre. Pour ce faire, on y a intégré la relève. Contre toute
attente, il nous est donné d’assister à un véritable cafouillis, un orchestre
Septentrional multiple. On ne sait jamais sur quel groupe ou quels visages
va-t-on tomber. Évidemment cela a une incidence sur la sonorité musicale.
Parfois des passages de musique qui nous plaisent sont absents. Ils sont restés
avec l’autre musicien. Quand on quitte l’orchestre, semble-t-il, on emporte
avec soi le passage de musique qu’on a produit. Il n’y a rien de plus
contrariant quand il s’agit des seules notes de la composition qui viennent nous
chercher. On ne s’y retrouve jamais pleinement en écoutant le Septen de la
nouvelle formule. Il y a certes des sections qui sont stables, celles des
trompettes et des saxophones. Pour les autres, on oublie ça.
C’est certainement bien, sur un point, ce Septen au
pluriel, création d’emplois pour plus de jeunes, mais la formule est, sans l’ombre
d’un doute, déconcertante. Je me soumets malgré tout au plus important, soit
plus de travail pour les jeunes.
Pendant un certain temps nous croyions que l’Orchestre
Septentrional d’Ayti resterait avec nous encore pour longtemps même après la
disparition subite de Michel Tassy. Mais l’orchestre n’arrêtait pas de reculer
non pas sur l’échelle musicale mais au niveau du standing septen de toujours.
On n’a plus le fier orchestre jeune, beau, élégant, prestigieux du 65ème, du 66ème,
du 67ème anniversaire.
Ce que nous redoutions tant est finalement arrivé cette
année, 2018, avec la sortie du nouvel album, titré 70e, la mise en
terre de la Boule de Feu. Les couleurs choisies pour la présentation de l'album le disent sans ambages. Que dire de toutes ces têtes d'enterrement!
Il y a de tout dans cet album, Altiéry Dorival, Coupé
Clouré, Gazman couleur, Nu-look, Ti-Paris, Magnum band, etc., Septen excepté. Il n’y a pas de vocale. La base est là mais,
hélas, elle n’est pas travaillée dans le sens de l’excellence. Il y en a qui, certes, ne
feront pas long feu. Le grand Orchestre
Septentrional du Cap s’est effondré tout de bon. Il est passé du statut d’orchestre
à celui de mini jazz. C’est la structure musicale qu’on y lit. La structure
musicale que les aîné(e)s ont mise en place non sans beaucoup de travail et qui
a donné à la population un sentiment d’être est complètement grillée par ces
héritiers de Septen au profit de la simplicité musicale, un style de musique
très chiche en élaboration. L’inverse est élogieux, un progrès dans le bon
sens. Cependant ce à quoi nous assistons est une chute, une honte. Ce qui ne
veut pas dire que l’album n’offre rien de bon en terme d'harmonie malgré les paroles mal disposées dans les chansons. C’est le changement de voie
musicale qui est catastrophique, une incontestable régression.
Sa ou fr m k⊗sa,
Boune ?
Comment expliquer ce recule vertigineux ? Par
le-sort-des-peuples-ingrats, prophétie de Sa Majesté Jacques 1er. Septentrional
était l’orchestre de la horde-république. Dans une de ses compositions qu’il a
enregistrées et distribuées avant l’an 2000, il a fait l’apologie des
fondateurs d’Haïti. Évidemment le Nom de Jean Jacques Dessalines, « Vengeur
et Libérateur », n’y figure pas. Qu’on écoute le disque ou le CD pour s’en
rendre compte ! La confusion générée par le-sort-des-peuples-ingrats a
finalement emporté l’Orchestre Septentrional du Cap, au mieux, de Christophe, le parricide. Le crayon de Notre Dieu, GWQMRTLA, n’a pas de
gomme (à effacer). Ce qui doit arriver arrivera sûrement. Nul progrès dans le
Crime, le 17 octobre 1706.
Faut-il écouter la musique du nouveau groupe du
Cap-Haïtien appelé aussi Septen et danser sur elle, sa musique ? Pas de
discrimination. Le Septen mini jazz ou le Septen des jeunes, bien qu’il ne soit plus la Boule de Feu mais
compas direct, est dans le panier
de musique qu’il nous reste. Il est aussi le nôtre. En sus, le nouveau groupe appelé Septen n'a rien à envier aux autres formations musicales de son cadre.
BONNE FÊTE Sainte-Claire, Fête de la DIVISION, en ce samedi
11 août 2018 ! On sait que Septen n'y était jamais absent. Il s'envola de Dessalines même, la Capitale Impériale.
Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de
Toya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents
sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais
englouti :
HRH Sa Majesté Prince
Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de
la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et
Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort,
l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la
politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de
la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
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