Le message du 1er janvier 2016 Par Le Prince de l’Éternel Empire de Toya-Dessalines, HRH Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans, Pour l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines
La Famille Impériale et la Ville de
Dessalines prennent la parole 7 - 3 R © Tous droits réservés
Le message du 1er janvier 2016
Par Le Prince de l’Éternel Empire de
Toya-Dessalines,
HRH Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans,
Pour l’Invincible Général et Éternel
Empereur
Jean-Jacques Dessalines
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r =
ê
c = in
h = ch
e = é
Un Pays en Nous, par Nous et pour Nous
1 - Le savoir et la vie médiocre
Il est étonnant qu’il y ait des gens qui ne savent pas pourquoi une vie
collective. Pour eux, tout y est permis. Pourtant depuis plusieurs millénaires
la raison d’une telle vie est enseignée partout et dans tous les coins de la
planète. En effet avant même l’entrée de l’institution scolaire dans nos modes
de vie, on a commencé à enseigner les
causes et l’objectif final de la vie en commun. La raison, le but visé et leur
enseignement sont un préalable nécessaire. Pourtant nombreux sont les gens qui
ne savent toujours pas qu’il doit y avoir et qu’il y a effectivement une
justification et un objectif à la vie groupale. Cela en dit long.
On se dira peut-être que cette connaissance n’est pas nécessaire. On se
tromperait royalement. En effet la vie commune n’est pas savqn, en dehors de toutes
règles. Cette vie est telle, c’est-à-dire commune, parce qu’elle est effectivement
réglée. Tout d’abord elle repose sur une conception de soi, ce que nous sommes,
laquelle implique la raison pour laquelle nous sommes là, le but que nous devons
poursuivre et le mode de vie qui y est convenable, ce qui est en soi
l’orientation de la communauté. Tout
cela fait inconditionnellement appel à la règle. Les règles de la vie
collective sont de sentiers et une sorte de moule. Elles donnent forme aux gens
conformément au fondement discursif de la vie en groupe.
Une chose importante à savoir. Il n’y a pas d’un côté la collectivité et
de l’autre les gens et chacune de ces composantes a son intérêt propre, comme
semblent y croire certains penseurs. L’Ensemble constitué n’est pas séparément
de ses membres ni les gens, en tant que parties du Tout, indépendamment de
celui-ci. L’Ensemble est uniquement par la collaboration des gens, cela en vue
d’un seul objectif, la solidarité irrelative entre les gens pour une vie pleine
conformément à leur être, soit ce qu’ils se croient être indépendamment de
toute pensée.
Il s’ensuit que ne pas savoir pourquoi sommes-nous en collectivité
débouche sur une vie savqn, soit sans normes, une vie contraire et
contradictoire à la collectivité même. Ce qui est pur désordre.
2 – La raison de l’Éternel Empire d’Ayti, Pays de Toya-Dessalines
Nos
Ancêtres ne sont pas sans savoir que tout vivre-ensemble repose forcément sur
une pensée, celle de soi, et que cette pensée comporte en elle la direction de
nos comportements, ce qui est en soi la solidarité.
Il
est aussi important de savoir que la solidarité du vivre-ensemble est un choix,
c’est-à-dire une préférence entre au moins deux possibilités.
Tout
cela se contemple dans ces mots de l’Éternel Empereur Jean-Jacques
Dessalines : « Nous
avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ; imitons
l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient
inutile et l'entrave dans sa marche ».
Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être
esclaves. Esclaves !...
« Le nom français lugubre encore nos contrées
…..Tout y retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare : nos lois, nos
mœurs, nos villes, tout porte encore l'empreinte française »
« Marchons sur d'autres traces »
Ces paroles mettent en évidence la justification de l’Érection de
l’Empire de la Gwqmunalité, la dualité et l’inimitié entre la blancismité et
l’Ancestralité et enfin le CHOIX. Nous, plus précisément nos Ancêtres, ont
choisi de vivre sous la dictée de leur constitution interne au lieu de se
soumettre à un autre que soi. Cela explique l’Érection de l’Éternel Empire d’Ayiti.
L’éternel Vainqueur du blancisme, Jean-Jacques Dessalines Plus Que
Grand, nomme sans ambages le blancisme pour le rejeter publiquement au profit
de l’Ancestralité : « Marchons sur d’autres traces ». Autrement
dit, vivons en nous-mêmes, par nous-mêmes et pour nous-mêmes. Laissons aux
autres leur manière de vivre. Cela signifie clairement que la raison et
l’objectif de l’Éternel Empire de Toya-Dessalines sont les fruits d’une ferme
croyance résultant d’une profonde réflexion.
Il découle de cela que la Nation de Toya-Dessalines ne fait pas
exception.
3 – La solidarité collective ancestrale
Il importe
maintenant de connaître le contenu du fondement de la Grande Nation
Dessalinienne.
a)
– Notre-Dieu, Bon-Dieu (terme signifiant Dieu Véritable), comme Prince
Irrelatif de toutes choses
b) Le mun, étant
une des choses du La (le réel dans ses relations avec lui-même) est une
production de Notre-Dieu et comporte en lui sa direction, laquelle est forcément
ofowu, c’est-à-dire conforme à la Volonté de GwqmrtLa, Notre-Dieu.
c)
Il découle de cela la gwqmunalité de l’être munal, être en soi, par soi
et pour soi
d) L’Ancestralité
est la mise en forme de tout ce qui précède.
e)
L’Ancestralité, qui est tout en soi, engendre nécessairement la
Résistance à l’invasion blanciste.
f)
Puisque ses fruits, ceux de l’Ancestralité, sont par le fait même
indomptables, la Résistance finit par déboucher, à plusieurs endroits, sur la
Gwqmunité (indépendance pour certaines personnes), être en soi, par soi et pour
soi. « Écoutons, disait Bukmqn, la Voix (notre être, bien évidemment, dont
la gwqmunalité est la vive expression) nous parlant de l’intérieur; elle nous
ordonne, un impératif divin, de combattre, ne pas accepter le dieu de l’homme
(celui qui est prêché parce qu’il est le fondement de la situation
contradictoire) et vaincre le blancisme ». C’est une logique implacable.
L’Éternel
Empire, parce que Gwqmun, ne se laisse pas dicter sa conduite. Il est en soi,
par soi et pour soi.
Invariable Constitution : Article 1er:
« Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti »
« Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti »
g)
Comme une des choses manifestant la Présence de Notre-Dieu, l’Empire de
Toya-Dessalines comprend, sans nuances épidermiques, tous les gens du lakort,
l’ordre du Nous Munal.
h) Il y a un
guide et c’est l’Enfant des Mornes Cahos, Jean-Jacques Dessalines, le Messie,
dans son union avec Agbawaya Toya, que le Nouveau Groupe constitué appelle Le Vengeur
et Libérateur, Celui qui ne se fatiguait jamais : « j'ai
veillé, combattu, quelquefois seul » a-t-il dit.
i)
L’Éternel Empereur, à Jamais Vainqueur du blancisme, est Celui qui
oriente la collectivité fraîchement constituée : « L'Empereur fait, scelle et promulgue les lois”
j)
La Voie tracée est invariable et inviolable : « et si jamais, dit le Messie, tu refusais ou recevais en murmurant les lois que
le génie qui veille à tes destinées me dictera pour ton bonheur, tu mériterais
le sort des peuples ingrats. » L’Empire, parce qu’il est le Lieu du parachèvement de soi, le soi munal,
n’est pas doué de capacité de versatilité, c’est-à-dire ne plus être ce qu’il
est. L’Empire est le Lieu d’être et exister et en dehors de l’Empire c’est le
néant, ici, pour un être constitué égaré, un lieu de tourments. Cela se passe
de démonstration.
k) Jusqu’ici il est question d’être en soi
et par soi, en-soi qui signifie rester dans le cadre de l’êtralité, le fait de
présence ou d’être une chose constituée dans un environnement propre et selon
une Volonté Spécifique, Celle de Notre-Dieu, et par-soi, c’est-à-dire sans
intervention extérieure, au mieux, être l’auteur(e) de sa direction, de son
mode de vie, par la connaissance de l’en-soi, autrement dit, se vivre
conformément à sa constitution interne, ce que j’appelle exister, d’où la
Résistance et la Gwqmunité, événementialité de l’Éternel Empire de
Toya-Dessalines, Manifestation extérieure de notre être munal.
l)
L’en-soi et le par-soi appellent un autre élément, c’est le pour-soi. Ce
dernier ne va pas sans les deux premiers. Il témoigne de la plénitude de la
démarche. Il s’agit de son blrz, appréciation de soi en tant qu’être collectif,
laquelle passe par la collaboration des uns avec les autres pour leur conduite
et la production des moyens suffisants aux exigences de notre corps, ce qui se
fait uniquement en suivant la direction indiquée par Le Vengeur et Libérateur,
Intermédiaire entre la connaissance de soi – ce que signifie le mot de
« génie » dans le langage Dessalinien - et la collectivité. Le blrz
s’énonce en terme de « bonheur » dans le vocabulaire d’alors, ce qui
s’oppose, par son contenu, à l’usage qu’on en fait dans le monde
blanciste.
m) Le pour-soi est une démarche collective ou
lakortale. C’est le groupe ou les membres de l’Empire qui sont donc l’objet du
blrz. L’Empire Est pour eux, la totalité irrelative des gens. Ce n’est pas une
partie des membres de l’Empire ni le plus grand nombre mais la TOTALITÉ. Aucun
membre ne doit laisser pour compte un autre, comme aucun mun ne doit être
négligé ou maltraité par les responsables des départements. Je répète, ce sont
eux l’Empire. C’est la raison même du Messie. L’Invincible Général Jean-Jacques
Dessalines a travaillé pour eux et avec eux afin d’instituer l’Empire : « j'ai été assez heureux pour remettre en vos mains
le dépôt sacré que vous m'avez confié ». Le sujet « vous » désigne les GENS. Ce n’est pas un
travail accompli par et pour Dessalines mais par Dessalines en collaboration
avec les gens et pour les gens, soit l’Ensemble. À titre d’exemple, la veille de
la dernière bataille, à Vertières, l’Invincible Général sollicitait une fois de
plus la participation massive des gens pour s’assurer vraiment qu’ils voulaient
toujours se constituer en groupe distinct, c’est-à-dire Être gwqmun. Si la
réponse est négative, au dire du Général Victorieux, Il ne laissera pas tomber
la Mission mais la remettra à plus tard. La population répondra favorablement à
la sollicitation du Missionnaire Divin, Jean-Jacques Dessalines. La Victoire,
en dernière analyse, est celle du Peuple. C’est pourquoi le Général Vainqueur
leur a remis le « dépôt sacré » de la Gwqmunité. Alors le Pays est au
Peuple Victorieux. Il s’ensuit que chacune-chacun en est le bénéficiaire, plus
précisément bénéficiaire de l’environnemental, soit les ressources. L’Empire
est leur lieu d’existence. Cela explique pourquoi l’Empereur a institué un
système de doléances. Toute personne qui se croyait négligée ou victime d’une
injustice quelconque pouvait s’adresser directement à l’Empereur pour en
discuter. On est chez soi dans l’Empire et c’est chez soi qu’on est bien. D’où la nécessité d’en rester
maîtres et maîtresses et de leur ouvrir l’accès à l’environnemental pour en
tirer tout ce dont ils ont besoin. Les ressources de l’environnemental sont
exclusivement à eux, et à eux seuls, parce qu’ils en ont besoin pour vivre. Et c’est
ce à quoi servent les ressources. Aux hommes de couleurs qui se sont emparés
des plantations sous prétexte qu’ils les avaient reçues en héritage des colons,
leurs pères, Dessalines dira : « De quoi vivront-ils ceux et celles
dont les pères sont au Gelefwe ». L’Invincible Général affirme ainsi que l’environnemental
est là pour répondre aux exigences corporelles de celles et ceux qui y
résident. L’Empereur savait que l’environnement avait pour fonction de fournir
aux gens qui l’habitent ce qu’il leur faut pour bien vivre en l’exploitant
eux-mêmes. Le pour-soi, c’est effectivement être le bénéficiaire des fruits
médiats et immédiats du vivre-ensemble, donc l’Empire, ce en tous sens.
En conclusion le contenu de l’Ancestralité servant d’objectif dans
l’Éternel Empire de Toya-Dessalines est bien la Gwqmunité de l’Ensemble et
l’exploitation de l’environnemental conformément à la constitution interne de
l’être munal, tout pour cela assurer à coup sûr le blrz de chacun-chacune dans
l’Empire. En d’autres mots on ne peut pas être heureuse ou heureux sans être
maîtresse ou maître de sa propre conduite, donc sans être gwqmun, et sans
disposer de moyens suffisants pour répondre aux exigences de son corps.
4) – Le 17
octobre 1806
L’assassinat
physique de l’Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines est, de toute évidence,
une tentative de faire échec au contenu de l’Ancestralité qui est aussi celui
de l’Empire de Gwqmunalité. L’ennemi, pour le dire de façon laconique, voulait
bloquer la Direction de soi par soi et l’exploitation de l’environnemental par
et pour les gens, source du blrz. Le coup du 17 octobre nie aux Négresses et
Nègres l’accès au blrz. Pour n’y avoir pas fait échec immédiatement, la
prédiction du Messie, Dessalines, à savoir « le sort du peuple ingrat »,
s’est réalisée. Cela se passe de commentaires.
5) – La révolution,
qui est en marche sur le territoire d’Ayiti et qui doit gagner tous les
territoires nègres de Masuana pour s’étendre jusqu’au continent ancestral, est
un impératif de la Voix nous parlant de l’intérieur, soit la gwqmunalité,
protectrice de l’être, en vue de rétablir le cours des choses, l’ordre ofowu, c’est-à-dire
conforme à la Volonté de Notre-Dieu, lequel cours des choses n’est rien d’autre
que le rétablissement de l’Administration Impériale, le RETOUR à l’Éternel
Empire de Toya-Dessalines. Ce n’est pas la « révolution contre la
corruption ». Ici le terme de révolution s’emploie au sens premier, revolutio,
étymologiquement, mot signifiant RETOUR. Nous chassons le peuple exogène afin
que nous puissions vivre comme gwqmun, ce que nous sommes effectivement, et
faire enfin l’expérience du blrz.
Voilà notre
AVENIR et il réside dans la RÉVOLUTION.
Pour une nouvelle planète terre
http://youtu.be/BdMNHtwT8Us
NOUS SOMMES À L’ÈRE
DESSALINIENNE
HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques
Dessalines et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire
Toya-Dessalines
Spécialiste
et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique,
notamment du blancisme
Commentaires