Le message du 17 octobre 2017, livraison avant le temps pour une méditation profonde la journée même
N. B. Pour accompagner
un Ensemble constitué et bien structuré, Fonction de Prince ou de Princesse, il
faut d’abord avoir acquis la science de l’être qui en est à l’origine,
c’est-à-dire ce que nous sommes, donc d’où venons-nous, ensuite ce que nous
poursuivons, savoir la finalité de notre présence, soit être-là, et enfin l’état
de la situation dans laquelle nous vivons, ce qui implique le chemin parcouru
jusqu’ici – cela comporte forcément l’histoire, précisément notre histoire -,
ce qui est congru ainsi que ce qui est incongru. Tous les collaboratrices et
collaborateurs médiats et immédiats, en plus de leurs compétences (talents)
respectives, doivent être versés dans cette science pour bien s’acquitter de
leur tâche. Il en est ainsi parce que la vie collective munale, silhouette
sensible de notre constitution interne, n’est pas savqn.
La Famille
Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 n = y © Tous droits
réservés
7
LE MESSAGE DU 17 OCTOBRE 2017 :
LES CONSÉQUENCES DU 17 OCTOBRE 1806, TENTATIVES DE FAIRE ÉCHEC AU 20
SEPTEMBRE 1758
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MASSIVEMENT
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
IL Y A EXACTEMENT UN AN AUJOURD’HUI DEPUIS LE RÉTABLISSEMENT
OFFICIEL DE L’ADMINISTRATION IMPÉRIALE.
Le 20 septembre 1758
est né le Vengeur et le Libérateur qui a su remplir avec dextérité la première
manche de sa Divine Mission, laquelle consiste à bouter hors de notre sphère
existentielle le plus grand Mal qui soit, savoir le blancisme, Bactérie
mangeuse de Négresses et Nègres, et qui, au moment du parricide du 17 octobre
1806, mettait en place la structure gwqmuntrt qui y est attachée pour la
gestion de soi en soi, par soi et pour soi pour finalement accueillir au son du
mqmq tambour les membres de tout le lakort, où qu’ils et elles soient sur la
planète et quel que soit leur teint.
Une double question
s’impose : le Rétablissement de l’Administration Impériale était-il
nécessaire et indispensable et pourquoi cette journée précise?
1
Pour répondre à cette
question, il faut, au préalable, avoir une idée claire et distincte de la
situation prévalant dans le monde. D’entrée de jeu, je dirai que le monde,
depuis la période post-mawasaité –l’enfance du lakort -, est entré dans une
crise de soi, dont les conséquences sont désastreuses pour un nombre
incalculable de gens. Des peuples disparaissent sous la main et l’œil égayé
des agents et agentes et leurs supporters. Et ça va sans cesse croissant. Le
groupe négro-jelefween, dans cette foulée, est sauvagement et indiciblement
agressé, et même pire qu’ailleurs. Jamais la terre n’ait été témoin d’une telle
horreur. L’horreur poursuit sans relâche sa course dans notre sein aujourd’hui
encore, sans négliger les autres.
Point n’est besoin de
souligner que l’être dont il est ici question est bien l’homme, la Bactérie
mentale. Observons un instant les hommes dans leur enclos. La vie qui suit
n’est pas l’état de nature méthodique des philosophes politiques mais de la vie
réelle des hommes, hic et nunc. Faut-il le rappeler, la vie hommale est un vain
mot car l’homme n’est pas une chose proprement dite. Il est une tendance
politique, volonté de soumettre les autres à soi, laquelle tendance a pour
corollaire le refus de se laisser mener par les autres. Cette inclination est
une pensée résultant d’une mauvaise compréhension de la réalité de la part de
l’être premier, le mun. L’homme est ainsi une pensée. Comme, de par sa
constitution interne, l’être munal agit par pensée et qu’il est de nature de la
pensée de tendre vers la réification, la pensée inadéquate devient
malheureusement sa pensée maîtresse. Puisque cette pensée est ce qui s’appelle
homme, celui-ci se transforme en colonisateur de la structure bÄnpyelle de l’être
munal, être réel et objectif, être premier et ofowu. Ainsi apparaît l’homme
comme être agissant. D’après ce qui précède, c’est par corruption que l’on
parle de vie hommale.
Ceci étant dit, entrons
dans cette vie à contresens. Toute la réalité de l’homme se résume en une
tendance à se faire, se donner un avenir, devenir effectif, conformément à
l’élan naturel de la pensée – toute pensée, de l’ordre de vie, tend à
s’extérioriser. Pour cela il est forcément lié à la durée, cette quantité
fluide, sans laquelle rien n’est possible. La durée de l’homme est
indissociable à la vie, plus précisément à celle qui le caractérise, soit se
faire dans le néant provoqué des autres, ses semblants et partant ses
adversaires. Autrement dit, l’homme se réifie dans la vie, substance croissant
et décroissant. Nul être, bien que mental, ne peut s’accrocher plus à la vie
que l’homme car en dehors d’elle il n’est rien. Elle est tellement importante
pour l’homme qu’on peut, sans offense, l’y résumer. L’homme, c’est la vie,
cette vie parasitaire, qui résulte de la greffe, sa dépendance de la vie
munale. C’est ce qui particularise la vie hommale.
Et pourtant dans la
manière de se vivre, la vie hommale perd tout son sens, ce qui n’est pas sans
lien avec sa constitution discursive. En d’autres mots rien ne met plus en
relief la crise de soi que le mépris inconscient et constant de la vie dans la quotidienneté
de l’homme. À titre d’exemple on prévient que telles sortes d’aliment sont
hautement cancérogènes. Aussi leur consommation est à éviter. Si curieux
soit-il, la très vaste majorité des hommes ignore l’avertissement, ce, en toute
quiétude. Cela est surprenant pour un être qui se résume à un élan vital, sa
propre vie. Il en est de même de l’arme de destruction massive, notamment le
nucléaire. On s’en dote, s’y accroche et en est très fier malgré les risques
énormes certains que cela comporte pour la vie, sa vie, que l’on y recourt ou
pas. Nuisance, fumer, se droguer, escadron de la mort, abuser de son corps,
etc., tout cela peut entraîner des conséquences fâcheuses pour la vie, sa vie, mais
on passe outre à ces avertissements. On dit à X que Y est un prédateur ou une
prédatrice chevronné(e) et qu’il ou elle ferait mieux de rester loin de son
sillage. Ces paroles tombent dans les oreilles d’un sourd, d’une sourde, même
si le danger est réel. On le sait, l’homme est un être dont la finalité est le
soi triomphant des autres, cela, en tout et partout. Par conséquent il est
prédateur – la prédation consiste à bloquer toute initiative chez les autres,
les semblants, afin de coloniser leur vie, soit être celui ou celle qui leur
dicte leur pensée et leur conduite, ce, dans les moindres détails ou tous les
aspects de ses relations personnelles et interpersonnelles. Cependant, on en
voit qui volontairement s’accrochent aux plus grands prédateurs et prédatrices
avoués de la terre. Le plus étonnant dans tout cela est qu’ils tiennent à vivre
à l’ombre de leurs ailes malgré les expériences quotidiennes douloureuses et les
mises en garde incessantes. C’est le cas des noir(e)s libres qui, malgré la
cime de l’horreur du blancisme et les exactions sans nombre des généraux
Leclerc et Rochambeau ainsi que, aujourd’hui encore, mon abondante publication
en cette matière, sont et restent accrochés au blancisme, verte épidémie. Ces
noir(e)s combattent même l’Éternel Empire d’Ayti, la Famille Impériale, le Peuple
de Dessalines et le récent Rétablissement de l’Administration Impériale, pour
une gestion de soi, en soi, par soi et pour soi. Ils le font au profit avoué du
maintien de la horde républicaine, une irréversible antinégro-jelefweenne, un
instrument du blancisme, Bactérie mangeuse de Nègres et Négresses, qui pille,
affame et tue massivement ces derniers sans qu’ils n’en soient exempts, eux et
elles. Cela est époustouflant. On le sait, l’invincibilité de la multitude
informe a contraint les hommes à se constituer en groupe mais hiérarchisé
suivant la structure de l’être de l’homme, qui est la tendance politique
ci-devant exposée. Leurs relations intragroupales fonctionnent sous le même
mode interpersonnel, soit la prédation, une violence inouïe. L’homme y est
quelque peu coincé. Malgré l’entrave à la vie et, par conséquent, la tendance à
la réification de soi, on y est et on y reste. Il en est de même des sociétés
ou nations, les relations intergroupales suivent le sillage. L’homme sème la
haine en tout et partout et transforme la planète en cime de l’horreur, cela,
dans la joie la plus parfaite, malgré les dures répercussions, des conséquences
incalculables pour le soi. Tout cela, si étonnant soit-il, parce que l’homme
(l’individu) est limité à lui-même. La multiplication de ces comportements
n’apportera pas plus de lumière à ce sujet alors ces exemples suffisent. La vie
hommale coule dans l’incohérence la plus parfaite.
Celui ou celle qui,
pour une raison ou pour une autre, n’est pas intéressé(e) à connaître la
science des choses, soit leurs causes, peut arrêter ici en gardant à la mémoire
les attitudes incohérentes des gens et tout de suite passer au point 3.
2
De toute évidence,
d’après ce qui précède, il y a, dans le monde, une crise de soi, c’est-à-dire
une tension interne incontrôlée et incontrôlable, équivalente à la folie. La
crise prend la forme d’agir contre soi et pour soi sous le même rapport. Il ne
peut pas ne pas en être ainsi. On a ici affaire à une nécessité logique. La
crise n’est pas un moment historique, elle est la contradiction constitutive de
soi, l’être de l’homme. Ce qu’il faut entendre par là, c’est que l’homme, une
unicité, par la tendance politique le caractérisant, n’est que pour l’homme, c’est-à-dire
soi-même. Cependant il ne peut pas se passer des autres, qui sont des
semblants, soit des égales, indépendantes et incessibles libertés, ni ne peut
être lui-même, soit être conformément à sa constitution, en leur présence. La contradiction
est anthropologique, soit la nature même de l’homme. Celle-ci contraint les
hommes à poser des gestes contraires, contradictoires et concordants sous le
même rapport, une nature qui naturellement foire.
La crise de soi est
alors un problème. Parler de problème, dans le cadre du savoir, c’est évoquer
la logique, qui est la cohérence. Notons que la cohérence n’est pas au niveau
des choses mais du langage. Autrement dit, la logique est une affaire de langage.
Il s’ensuit que le problème que représente la crise de soi se situe forcément sur
le plan du discours, autrement dit, ce qu’on dit de l’homme, soit sa nature
communément posée, individu, être de droits, tendant à se créer dans le monde
sensible, bref, la définition de l’homme, laquelle est aussi sa constitution.
En d’autres termes il est dit que l’homme est l’un et qu’il dispose des moyens,
qui sont des propriétés de sa nature, de se donner un devenir effectif. C’est à
ce chapitre là que se trouve le problème.
Le problème est
exactement à ce niveau du discours car les moyens en question sont de deux
ordres, propriétés nécessaires et propriétés historiques. Les deux sont
préalables à la constitution de l’homme, son être-là, même si c’est une entité
mentale (une pensée-être), elles sont donc nécessaires et indispensables à la
chose, chose par analogie ou au sens figuré.
Pour comprendre la
difficulté logique à laquelle on fait ici face, il faut savoir que les
propriétés historiques ne sont pas des accidents, dans le sens qu’on peut s’en
passer sans dommage aucun, concernant le fait de présence de l’être en
question, ou qu’elles n’y jouent aucun rôle nécessaire. Elles sont nécessaires
et prédéterminées. Je dirais que l’être les comporte en puissance, pour
reprendre la formule d’Aristote. Leur passage à l’acte est nécessaire et
indispensable pour que l’être SOIT, dans le sens plein du mot. Le premier
moment peut être qualifié d’embryon et le second de maturation – il s’agit d’un
seul et même objet -, une sorte de développement. Les attributs historiques,
qui représentent le second moment de l’être en création - une autocréation,
faut-il le rappeler- se différencient des attributs dits nécessaires non de la
nécessité elle-même, parce qu’elle les caractérise les deux, mais de
l’actualisation. Dans le premier cas la nécessité est simple tandis que dans le
deuxième elle est complexe par ses deux volets. Observons bien, il y a un
décalage temporel dans l’actualisation. En effet les attributs dits nécessaires
sont, d’entrée de jeu, actuels alors que
les attributs dits historiques, qui sont en même temps que les autres et
qui sont aussi nécessaires qu’eux, passeront, et partant dans le temps – et
c’est là leur complexité -, de la puissance à l’acte. D’où l’appellation
historique quoique aussi nécessaires. Ainsi les deux sont a priori et prédéterminés.
En sus les deux moments sont indispensables à la plénitude de l’être,
c’est-à-dire son être-là, ce que j’appelle êtralité. Le second, servant, comme
moyen, de support nécessaire au premier, de par l’invincible opposition réciproque
des autres (les semblants) – car l’homme est un (individu) sous une forme et
multiple sous une autre, par les semblants ou le nombre - qu’il implique, est
en obstacle à l’être, ce qui est dit (la substance) comme l’œuvre entière à
réaliser, dont il est la partie prenante. On voit là l’annihilation de départ
de l’homme – le fait qu’il soit mort-né - et la source de la tension,
intérieure et extérieure – ce qui confirme cette mort -, parce que cela ne
pourra pas l’empêcher d’agir à cause de la greffe. L’être de l’homme, par sa
réalité mentale ou discursive, est et n’est pas sous le même rapport car, par
la multitude informe et disparate qui le définit, une fin de non-recevoir lui
est opposée par la réalité objective.
Regardons bien, tout se
passe au niveau du discours, de la pensée, et produit le même résultat sur le
plan praxique. La colonisation de l’espace bÄnqyel
munal ne lui est d’aucun secours. En lui-même l’être de l’homme est affirmé et
nié en même temps, par l’incohérence, et c’est cela son contenu d’être, une
contradiction. C’est là la difficulté logique, laquelle est et demeure au
niveau d’agir parce que la praxis est la pensée qui s’actualise.
La nature du problème
est que ce qui est posé ou l’idée, selon le discours ou ce que fait voir
celui-ci, se dissipe au moment même de sa propre affirmation par ce qui lui
sert de soutien (les propriétés historiques), qui est aussi affirmé et qui est
le ce sans quoi il n’y a pas d’être. Les deux moments de l’être sont les
propriétés d’icelui, dont certaines sont dites nécessaires, à cause de leur
actualité d’emblée – ce sont les éléments dénommés tendance politique et corollaire
-, et d’autres historiques, à cause de l’actualisation future.
On peut ne pas
voir clairement la difficulté, élément déterminant dans la situation prévalant sur
la terre, si on n’a aucune idée du contenu définitionnel des propriétés
historiques. Pour contrer cette possibilité, ce qui est en l’homme, sa nature
discursive, à l’état latent et ce que j’appelle, ce à juste titre, les choses
initiales ou les choses de l’homme – voyez à ce sujet mon livre EXÉCUTIONS! La violence du mode d’être éthico-politique
ENSEMBLE CONTRE L’ESCLAVAGISME -, sont, sommairement, l’homme comme l’un, partant le
caractère disparate de l’homme, la divinité de l’homme (l’individu), soit
l’irrésistible inclination à être son propre créateur et celui des autres –
puisque l’homme n’est pas -, ce qui implique forcément la violence, laquelle
est la destruction de l’autre en vue de soi ou défaire impitoyablement pour se
faire, sans oublier l’inévitable répercussion de l’acte sur l’être de l’auteur
lui-même, ce qui est proprement un suicide. L’homme ne peut pas ne pas recourir
aux choses initiales parce qu’elles font partie intégrante de lui-même. Elles
sont la voie de l’homme, la règle constitutive, à laquelle il ne lui est pas
donné de déroger.
Ce n’est pas une mince
affaire. Une connaissance fondamentale de l’objet est requise pour comprendre
la réalité afin de pouvoir la modifier.
Pour être, on
arrive au point central, l’homme (l’un ou l’individu) doit recourir aux propriétés
historiques, nommées aussi choses initiales et choses de l’homme, pour faire
échec à l’hommalité des autres et ajuster son être initial. Ce qu’il faut
retenir, c’est la situation de chacune-chacun, un véritable tohu-bohu
qu’affiche le soi de l’homme. Ce recours, étant le passage à l’acte des
propriétés historiques, est incontournable et vise à produire l’aptitude
manquante, soit le penchant à la soumission à l’un.
Aussi constitutionnellement
l’homme se crée dans l’actualisation des propriétés historiques. Mais lequel
passage ne va pas sans la suppression de l’embryon même qu’est l’homme à ce
stade-ci. L’actualisation ne le laisse donc pas intact. L’embryon doit
renoncer, en partie, à lui-même pour attirer les semblants à lui. Les alliances
en sont un exemple. Pour attirer l’homme dans le lac, le piège, il lui faut
tendre l’hommalité. C’est le spectacle d’un mouvement circulaire qui fait voir l’homme
comme un être incessible. L’homme ne se laisse pas rayer. Abattre l’hommalité
par l’hommalité est une mission impossible parce que l’hommalité agente aura
toujours besoin de l’hommalité objet. La création de l’homme par la destruction
de l’homme ne fait que maintenir l’homme obstacle. L’homme est un sans issue. D’où
la contradiction constitutive du soi hommal. Cette nature est inconsciente.
C’est ce soi que
l’on affirme à tout bout de champ et qui est à l’origine de toutes les
initiatives et leurs conséquences, médiates et immédiates, les comportements
contraires, contradictoires et concordants (ce qui ne va pas sans joie et
douleur) qui pavent la vie de l’homme.
Ce qu’il faut avoir
présent à la pensée, c’est que le problème ne se situe pas au niveau de
l’affirmation, au mieux, l’acte de s’affirmer. Dans ce monde on ne fait que ou
presque de s’affirmer. Autrement dit, le soi est en avant de toutes les scènes.
Pour un oui ou pour un non on
brandit ce que l’on est. Le problème est au niveau du contenu ou de
l’objet de l’affirmation, ce qu’on se dit être, la substance que cela suppose.
De par la contradiction
constitutive, la nature de l’homme est un vide. C’est dans la vacuité de
l’homme, son être, que réside la crise, une crise ontologique, selon la logique
de l’hommalité. Quand on parle à un être hommal ou un homme - il ne faut pas
avoir peur des mots -, on échange avec un être constitutionnellement en crise.
Un homme est comme un véhicule sans freins ni de direction constante. Il faut
s’attendre à tout. Ce n’est pas une petite affaire. Combien de fois ne
s’étonne-t-on pas devant les paroles et actes inqualifiables des hommes pourtant
d’esprit bien équilibré! Ignorant la situation, on passe son temps à dire que
ce n’est pas rationnel comme s’il s’agissait d’un manquement accidentel. On ne
se rend certes pas compte qu’on est en présence des fruits d’une nature
naturellement incohérente. Les hommes ne sont pas en contrôle de leur vie. Ils sont
conduits, balancés d’un bord ou d’un autre, par les intérêts du moment, ici et
maintenant. Par exemple il est courant, et normal, qu’un homme s’allie à un
autre contre un ennemi commun mais qui sera demain son agresseur. L’immédiateté
est le lieu où se joue le match hommal. Dans le bourbier hommal, il est
impossible de se tracer une voie conduisant à la réalisation de l’objectif
naturel de l’homme. N’étant pas une chose ni une pensée logique et adéquate, l’homme
n’est pas. Le vide appelé homme est la crise de soi, une pure folie, désordre. C’est
ce qui explique les contradictions comportementales (du mun chevauché) ci-devant
exposées.
Alors, enfoui dans la
contradiction constitutive, soit être et ne pas être en même temps, le soi
qu’on affirme est en soi insaisissable, ce, aux autres comme à soi-même. Il
faut bien peser ces mots car ils font voir que la crise est gravissime.
La crise de soi est
tel, gravissime, parce qu’il faut agir – la contrainte de la pensée - et qu’on
agit effectivement, ce, sous l’effet de l’insaisissable. Il y a quelque chose
de stable dans celui-ci, c’est la tendance politique, le corollaire et la
suppression de l’obstacle à soi, soit l’être adverse, qu’il soit ofowu ou
accidentel, ici le semblant. Cela assure à la pensée une voie unidirectionnelle.
C’est pourquoi l’homme est en tout et partout homme, soit égal à lui-même.
Cependant les comportements, comme on l’a vu plus haut, sont instables. Rien ne
peut être fait contre cela. L’unidirectionnalité hommale est une affaire purement
logique, elle n’a pas d’extériorité. Cette absence la prive de toute faculté de
coïncidence au niveau du réel, laquelle faculté ne va pas sans un cadre préfixé
à la congruité, une propriété de toute chose en soi. Cela a pour conséquence,
sous l’effet de l’ensemble dans lequel on EST, d’orienter et empiler ou retenir
les comportements convenables au bénéfice de la fin prédéterminée. Toute chose
est dans une structure d’ensemble, laquelle l’assiste nécessairement dans son
élan d’être en accord avec elle-même et son milieu êtral. Cette dépendance
mutuelle et cette assistance de même nature sont de l’ordre des mbwa
générateurs ou producteurs de l’Être, au sens global du terme. L’homme n’est qu’en
lui et par lui, il est alors gordrm. Rien ne le prend en charge. La greffe,
colonisation de l’être munal, n’est pas un laissez-passer. Aussi l’homme va
dans toutes les directions mais dans les limites de l’hommalité, laquelle est
invariable. Le verdict est on ne peut plus évident, l’hommalité est folie. La
crise de soi, voilà la crise qui frappe la planète terre.
Il n’y a pas de présent de l’homme - il n’y a
pas de passé de l’homme non plus parce qu’il n’est qu’un être embryonnaire, une
pensée-être puisqu’il est le fruit d’un calcul, et que le passé est une part du
présent – ni de futur, la création de soi, car l’homme, par sa contradiction
constitutive inconsciente et le fait de passer par l’hommalité pour dialoguer
avec l’homme, ne débouche pas sur lui-même ni un au-delà de l’homme. Une fois
de plus l’homme est un sans issue. Et il n’en sait rien.
À cause de l’ignorance
de soi, l’homme est condamné à être constamment et à jamais en crise de soi.
Qui plus est, dans
l’insatisfaction la plus totale, l’homme exprime haut et fort sa plus grande
satisfaction de soi. Cela l’incite à travailler d’arrache-pied pour être auprès
de lui-même, autrement dit, il œuvre à se faire en défaisant et en faisant (sculpter)
ensuite ce qui le contredit, et qui le constitue – les choses initiales -, à
travers lequel il voit scintiller, mais au loin, sa plénitude, soit sa
réification, ce vers quoi il tend irrésistiblement.
Point de doute, la
terre traverse une crise majeure, la crise de soi. Un tel être, l’homme, est
une menace au plus haut point au loko, équilibre holiste. Les faits, massifs
certes, sont là pour le prouver.
3
La crise a gagné aussi
la terre ancestrale parce qu’envahie par les hommes. Cela a entraîné le 20
septembre 1758, naissance du Vengeur et du Libérateur, Jean Jacques Dessalines.
Le Vainqueur du
blancisme a affirmé haut et fort qu’il avait vengé toutes les races éteintes
dans l’esclavagisation et que le Pays dont il est le fondateur est celui de
tous ceux et celles fuyant la tyrannie (folie) des hommes. Ces paroles
témoignent, sans ambages, que Jean Jacques Dessalines, l’Enfant des Mornes
Cahos et élevé par tante Toya, connaît le problème, la crise de soi. La lettre
qu’il adressera au général français, Quentin, en est la preuve : « La
France, dit le Plus Que Grand ou l’Infiniment Grand, est un monstre … ».
Le terme de « monstre » fait voir que l’homme, le mot par lequel le
blancisme aime à se définir, est incontestablement étranger à la terre, chimérique
et principe générateur de l’horreur, ce que signifie le concept gordrm. Le monstre
est engendré par la crise de soi, une incohérence et une fausseté. La Mission
de l’Enfant de tante Toya est de supprimer la fissure qu’est l’entrée de l’homme
dans le La.
C’est par l’érection de
l’Éternel Empire d’Ayti, qui est la silhouette sensible de notre être, l’être
munal, être ofowu – la vraie connaissance de soi, le dqmbala -, que l’Invincible
Général et Éternel Empereur Dessalines met ipso facto en échec l’incohérence et
la folie furieuse que signifie l’homme, de par son être et sa démarche funeste.
L’homme voit en
l’Empire, plus précisément le Vengeur et le Libérateur, Jean Jacques
Dessalines, un redoutable adversaire et entreprend de l’assassiner. Le
17 octobre 1806 l’homme, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, réagira à
travers les libres de couleur et les noir(e)s libres, fidèles disciples du blancisme. Le
parricide a immédiatement pour résultat l’invasion de la Terre Impériale et son
occupation par le blancisme, la plus haute expression de l’être de l’homme au
jour d’aujourd’hui, à travers la horde-républicaine, une de ses œuvres macabres.
Le tohu-bohu y reçoit sa lettre de créance car un nombre important des gens
tombent dans l’hommalité. À l’heure qu’il est, la folie hommale parcourt nos
rues.
Seul le Rétablissement
de l’Administration Impériale peut faire échec total-capital à la crise de soi
qui bouleverse encore l’ordre ofowu des choses, sur le Territoire Impérial, la
terre et nécessairement au sein du lakort.
Comment cela
s’explique-t-il? En effet le parricide n’a pas eu raison de Dessalines. Il est
un coup de machette dans l’air. Il en est ainsi parce que la Vie de Dessalines
est indissolublement liée à la Mission Divine, celle de colmater la brèche,
échec à la crise de soi et ses conséquences. La Vie de Dessalines a alors perdu
une grande partie de sa badrité au profit de sa wÄnité,
là où elle est dans une unité indivise avec les autres. Dessalines et son
Peuple sont devenus une seule et même réalité, toujours au niveau de
l’opération de sauvetage. Le premier est en ce dernier comme la Gwqmunalité est
en chacune-chacun. Dessalines est l’expression de son Peuple. Icelui le comporte
particulièrement comme le Missionnaire Divin. Le BÄnqy de Dessalines, qui
est aussi sa Vie, se niche dans l’unité massive de celui-ci et du Peuple du
même nom. Le Peuple Endogène est Dessalines comme Dessalines est le Peuple Endogène. Ainsi
l’assassinat de Jean Jacques Dessalines n’a d’effet que sur son physique. Le
Peuple parle aujourd’hui de Dessalines comme une propriété de lui-même. C’est
en tant que tel que le Peuple de Dessalines, dont la Famille Impériale est
l’élément principal, est habilité à poursuivre l’œuvre commencée, soit la
Dessalinienne, Opération de Sauvetage. Jean Jacques Dessalines le Vainqueur, au
matin de la Victoire décisive et incisive, n’a-t-il pas lui-même confié au
Peuple, son Peuple, tout en l’invitant à la retenir très fort, la Puissance
dans laquelle réside leur Gwqmunalité et Gwqmunité contre le sentiment et
l’intention viciés des enfants de la crise de soi, libres de couleur et noir(e)s libres,
qui sont sous l’obédience du blancisme!
La prédation n’a pas sa
place sur notre planète, tel est le MESSAGE de l’Éternel Empire de
Dessalines-Toya à la terre. L’Empire œuvre en ce sens au sein de l’ordre du
Nous. Voilà sa raison d’être.
L’Éternel Empire d’Ayti
n’est pas le seul à avoir cette vocation à en croire nos yeux, les Baboons s’y
consacrent dans la forêt. Ils permettent à d’autres bêtes d’élire domicile sur
leur territoire et entreprennent de les protéger contre d’éventuels prédateurs.
Visionner cette vidéo : https://youtu.be/pI1Ljexz04U
Quelle leçon d’harmonie et vocation particulièrement pour
les hommes, notamment les blancistes et leurs atha, les libres de couleur et les
noir(e)s libres d’aujourd’hui.
4
J’arrive au deuxième
volet de la question, savoir pourquoi cette journée précise. La réponse suit
tout naturellement, parce qu’en ce jour a eu lieu la plus haute trahison qu’a
connue la planète terre, laquelle trahison a culminé en l’assassinat physique
de celui qui est né le 20 septembre 1758 dans les Mornes Cahos, Jean Jacques
Dessalines, celui qui porte en lui la pleine essence de l’Éternel Empire
d’Ayti, Empire de la Gwqmunalité, lieu du salut du Grand Peuple Nègre de la
terre et de tous les peuples de celle-ci, Dessalines, Enfant élevé par Agbawaya
Toya, le seul et unique Bras Vengeur et Libérateur de la planète :
« J’ai vengé tous les peuples éteints dans l’esclavagisation »,
a-t-il dit. Rétablir l’Administration
Impériale le jour du parricide, soit le 17 octobre, dont le clair objectif est
de stopper l’Œuvre Salvatrice, est d’affirmer haut et fort l’ÉTERNITÉ de l’ÊTRE
de DESSALINES et la CONTINUITÉ de l’Œuvre Messianique Dessalinienne ou la
Dessalinienne tout court. C’est un grand défi que relèvent la Famille Impériale
et le Peuple Endogène. Cela est rendu possible par le Dessalines en NOUS TOUTES
et TOUS, une unité massive.
En ne s’ouvrant pas
pleinement à cette Puissance Inégalée et Inégalable, soit par ignorance soit
par confusion, la force vitale qu’implique la Gwqmunalité s’affaisse. La Voix
d’icelle est presque enrouée (bouchée). Il en résulte que plusieurs s’ignorent,
en agissant contrairement à leur constitution interne, d’autres deviennent
l’ombre de l’être ofowu, leur être propre. Aussi la terre se transforme en un
gigantesque océan de contradiction, d’impuissance, de désordre effrayant, bref,
en deloko, déséquilibre holistique.
En ce 17 octobre 2017 l’Éternel Empire d’Ayti vous
invite à entrer dans la sphère munale, qui abrite la Dessalinienne, pour le
sprint final.
Pour la Maison
Impériale Dessalines
HRH Sa Majesté Prince
Weber Tiécoura
Dessalines
D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire
Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et
professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment
du blancisme, et la collectivité munale, existentialisme vudun
Blog de Tiécoura
Dessalines :
Nouveau : lekbaogfweda@gmail.com
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