Le message du 17 octobre 2017, livraison avant le temps pour une méditation profonde la journée même

N. B. Pour accompagner un Ensemble constitué et bien structuré, Fonction de Prince ou de Princesse, il faut d’abord avoir acquis la science de l’être qui en est à l’origine, c’est-à-dire ce que nous sommes, donc d’où venons-nous, ensuite ce que nous poursuivons, savoir la finalité de notre présence, soit être-là, et enfin l’état de la situation dans laquelle nous vivons, ce qui implique le chemin parcouru jusqu’ici – cela comporte forcément l’histoire, précisément notre histoire -, ce qui est congru ainsi que ce qui est incongru. Tous les collaboratrices et collaborateurs médiats et immédiats, en plus de leurs compétences (talents) respectives, doivent être versés dans cette science pour bien s’acquitter de leur tâche. Il en est ainsi parce que la vie collective munale, silhouette sensible de notre constitution interne, n’est pas savqn.


La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 n = y © Tous droits réservés

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LE MESSAGE DU 17 OCTOBRE 2017 :
LES CONSÉQUENCES DU 17 OCTOBRE 1806, TENTATIVES DE FAIRE ÉCHEC AU 20 SEPTEMBRE 1758 





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q = an
u = ou
w = r
 = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é


IL Y A EXACTEMENT UN AN AUJOURD’HUI DEPUIS LE RÉTABLISSEMENT OFFICIEL DE L’ADMINISTRATION IMPÉRIALE. 









Le 20 septembre 1758 est né le Vengeur et le Libérateur qui a su remplir avec dextérité la première manche de sa Divine Mission, laquelle consiste à bouter hors de notre sphère existentielle le plus grand Mal qui soit, savoir le blancisme, Bactérie mangeuse de Négresses et Nègres, et qui, au moment du parricide du 17 octobre 1806, mettait en place la structure gwqmuntrt qui y est attachée pour la gestion de soi en soi, par soi et pour soi pour finalement accueillir au son du mqmq tambour les membres de tout le lakort, où qu’ils et elles soient sur la planète et quel que soit leur teint.

Une double question s’impose : le Rétablissement de l’Administration Impériale était-il nécessaire et indispensable et pourquoi cette journée précise?
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Pour répondre à cette question, il faut, au préalable, avoir une idée claire et distincte de la situation prévalant dans le monde. D’entrée de jeu, je dirai que le monde, depuis la période post-mawasaité –l’enfance du lakort -, est entré dans une crise de soi, dont les conséquences sont désastreuses pour un nombre incalculable de gens. Des peuples disparaissent sous la main et l’œil égayé des agents et agentes et leurs supporters. Et ça va sans cesse croissant. Le groupe négro-jelefween, dans cette foulée, est sauvagement et indiciblement agressé, et même pire qu’ailleurs. Jamais la terre n’ait été témoin d’une telle horreur. L’horreur poursuit sans relâche sa course dans notre sein aujourd’hui encore, sans négliger les autres.   

Point n’est besoin de souligner que l’être dont il est ici question est bien l’homme, la Bactérie mentale. Observons un instant les hommes dans leur enclos. La vie qui suit n’est pas l’état de nature méthodique des philosophes politiques mais de la vie réelle des hommes, hic et nunc. Faut-il le rappeler, la vie hommale est un vain mot car l’homme n’est pas une chose proprement dite. Il est une tendance politique, volonté de soumettre les autres à soi, laquelle tendance a pour corollaire le refus de se laisser mener par les autres. Cette inclination est une pensée résultant d’une mauvaise compréhension de la réalité de la part de l’être premier, le mun. L’homme est ainsi une pensée. Comme, de par sa constitution interne, l’être munal agit par pensée et qu’il est de nature de la pensée de tendre vers la réification, la pensée inadéquate devient malheureusement sa pensée maîtresse. Puisque cette pensée est ce qui s’appelle homme, celui-ci se transforme en colonisateur de la structure bÄnpyelle de l’être munal, être réel et objectif, être premier et ofowu. Ainsi apparaît l’homme comme être agissant. D’après ce qui précède, c’est par corruption que l’on parle de vie hommale.

Ceci étant dit, entrons dans cette vie à contresens. Toute la réalité de l’homme se résume en une tendance à se faire, se donner un avenir, devenir effectif, conformément à l’élan naturel de la pensée – toute pensée, de l’ordre de vie, tend à s’extérioriser. Pour cela il est forcément lié à la durée, cette quantité fluide, sans laquelle rien n’est possible. La durée de l’homme est indissociable à la vie, plus précisément à celle qui le caractérise, soit se faire dans le néant provoqué des autres, ses semblants et partant ses adversaires. Autrement dit, l’homme se réifie dans la vie, substance croissant et décroissant. Nul être, bien que mental, ne peut s’accrocher plus à la vie que l’homme car en dehors d’elle il n’est rien. Elle est tellement importante pour l’homme qu’on peut, sans offense, l’y résumer. L’homme, c’est la vie, cette vie parasitaire, qui résulte de la greffe, sa dépendance de la vie munale. C’est ce qui particularise la vie hommale.

Et pourtant dans la manière de se vivre, la vie hommale perd tout son sens, ce qui n’est pas sans lien avec sa constitution discursive. En d’autres mots rien ne met plus en relief la crise de soi que le mépris inconscient et constant de la vie dans la quotidienneté de l’homme. À titre d’exemple on prévient que telles sortes d’aliment sont hautement cancérogènes. Aussi leur consommation est à éviter. Si curieux soit-il, la très vaste majorité des hommes ignore l’avertissement, ce, en toute quiétude. Cela est surprenant pour un être qui se résume à un élan vital, sa propre vie. Il en est de même de l’arme de destruction massive, notamment le nucléaire. On s’en dote, s’y accroche et en est très fier malgré les risques énormes certains que cela comporte pour la vie, sa vie, que l’on y recourt ou pas. Nuisance, fumer, se droguer, escadron de la mort, abuser de son corps, etc., tout cela peut entraîner des conséquences fâcheuses pour la vie, sa vie, mais on passe outre à ces avertissements. On dit à X que Y est un prédateur ou une prédatrice chevronné(e) et qu’il ou elle ferait mieux de rester loin de son sillage. Ces paroles tombent dans les oreilles d’un sourd, d’une sourde, même si le danger est réel. On le sait, l’homme est un être dont la finalité est le soi triomphant des autres, cela, en tout et partout. Par conséquent il est prédateur – la prédation consiste à bloquer toute initiative chez les autres, les semblants, afin de coloniser leur vie, soit être celui ou celle qui leur dicte leur pensée et leur conduite, ce, dans les moindres détails ou tous les aspects de ses relations personnelles et interpersonnelles. Cependant, on en voit qui volontairement s’accrochent aux plus grands prédateurs et prédatrices avoués de la terre. Le plus étonnant dans tout cela est qu’ils tiennent à vivre à l’ombre de leurs ailes malgré les expériences quotidiennes douloureuses et les mises en garde incessantes. C’est le cas des noir(e)s libres qui, malgré la cime de l’horreur du blancisme et les exactions sans nombre des généraux Leclerc et Rochambeau ainsi que, aujourd’hui encore, mon abondante publication en cette matière, sont et restent accrochés au blancisme, verte épidémie. Ces noir(e)s combattent même l’Éternel Empire d’Ayti, la Famille Impériale, le Peuple de Dessalines et le récent Rétablissement de l’Administration Impériale, pour une gestion de soi, en soi, par soi et pour soi. Ils le font au profit avoué du maintien de la horde républicaine, une irréversible antinégro-jelefweenne, un instrument du blancisme, Bactérie mangeuse de Nègres et Négresses, qui pille, affame et tue massivement ces derniers sans qu’ils n’en soient exempts, eux et elles. Cela est époustouflant. On le sait, l’invincibilité de la multitude informe a contraint les hommes à se constituer en groupe mais hiérarchisé suivant la structure de l’être de l’homme, qui est la tendance politique ci-devant exposée. Leurs relations intragroupales fonctionnent sous le même mode interpersonnel, soit la prédation, une violence inouïe. L’homme y est quelque peu coincé. Malgré l’entrave à la vie et, par conséquent, la tendance à la réification de soi, on y est et on y reste. Il en est de même des sociétés ou nations, les relations intergroupales suivent le sillage. L’homme sème la haine en tout et partout et transforme la planète en cime de l’horreur, cela, dans la joie la plus parfaite, malgré les dures répercussions, des conséquences incalculables pour le soi. Tout cela, si étonnant soit-il, parce que l’homme (l’individu) est limité à lui-même. La multiplication de ces comportements n’apportera pas plus de lumière à ce sujet alors ces exemples suffisent. La vie hommale coule dans l’incohérence la plus parfaite.

Celui ou celle qui, pour une raison ou pour une autre, n’est pas intéressé(e) à connaître la science des choses, soit leurs causes, peut arrêter ici en gardant à la mémoire les attitudes incohérentes des gens et tout de suite passer au point 3.  
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De toute évidence, d’après ce qui précède, il y a, dans le monde, une crise de soi, c’est-à-dire une tension interne incontrôlée et incontrôlable, équivalente à la folie. La crise prend la forme d’agir contre soi et pour soi sous le même rapport. Il ne peut pas ne pas en être ainsi. On a ici affaire à une nécessité logique. La crise n’est pas un moment historique, elle est la contradiction constitutive de soi, l’être de l’homme. Ce qu’il faut entendre par là, c’est que l’homme, une unicité, par la tendance politique le caractérisant, n’est que pour l’homme, c’est-à-dire soi-même. Cependant il ne peut pas se passer des autres, qui sont des semblants, soit des égales, indépendantes et incessibles libertés, ni ne peut être lui-même, soit être conformément à sa constitution, en leur présence. La contradiction est anthropologique, soit la nature même de l’homme. Celle-ci contraint les hommes à poser des gestes contraires, contradictoires et concordants sous le même rapport, une nature qui naturellement foire.

La crise de soi est alors un problème. Parler de problème, dans le cadre du savoir, c’est évoquer la logique, qui est la cohérence. Notons que la cohérence n’est pas au niveau des choses mais du langage. Autrement dit, la logique est une affaire de langage. Il s’ensuit que le problème que représente la crise de soi se situe forcément sur le plan du discours, autrement dit, ce qu’on dit de l’homme, soit sa nature communément posée, individu, être de droits, tendant à se créer dans le monde sensible, bref, la définition de l’homme, laquelle est aussi sa constitution. En d’autres termes il est dit que l’homme est l’un et qu’il dispose des moyens, qui sont des propriétés de sa nature, de se donner un devenir effectif. C’est à ce chapitre là que se trouve le problème.

Le problème est exactement à ce niveau du discours car les moyens en question sont de deux ordres, propriétés nécessaires et propriétés historiques. Les deux sont préalables à la constitution de l’homme, son être-là, même si c’est une entité mentale (une pensée-être), elles sont donc nécessaires et indispensables à la chose, chose par analogie ou au sens figuré.  

Pour comprendre la difficulté logique à laquelle on fait ici face, il faut savoir que les propriétés historiques ne sont pas des accidents, dans le sens qu’on peut s’en passer sans dommage aucun, concernant le fait de présence de l’être en question, ou qu’elles n’y jouent aucun rôle nécessaire. Elles sont nécessaires et prédéterminées. Je dirais que l’être les comporte en puissance, pour reprendre la formule d’Aristote. Leur passage à l’acte est nécessaire et indispensable pour que l’être SOIT, dans le sens plein du mot. Le premier moment peut être qualifié d’embryon et le second de maturation – il s’agit d’un seul et même objet -, une sorte de développement. Les attributs historiques, qui représentent le second moment de l’être en création - une autocréation, faut-il le rappeler- se différencient des attributs dits nécessaires non de la nécessité elle-même, parce qu’elle les caractérise les deux, mais de l’actualisation. Dans le premier cas la nécessité est simple tandis que dans le deuxième elle est complexe par ses deux volets. Observons bien, il y a un décalage temporel dans l’actualisation. En effet les attributs dits nécessaires sont, d’entrée de jeu, actuels alors que  les attributs dits historiques, qui sont en même temps que les autres et qui sont aussi nécessaires qu’eux, passeront, et partant dans le temps – et c’est là leur complexité -, de la puissance à l’acte. D’où l’appellation historique quoique aussi nécessaires. Ainsi les deux sont a priori et prédéterminés. En sus les deux moments sont indispensables à la plénitude de l’être, c’est-à-dire son être-là, ce que j’appelle êtralité. Le second, servant, comme moyen, de support nécessaire au premier, de par l’invincible opposition réciproque des autres (les semblants) – car l’homme est un (individu) sous une forme et multiple sous une autre, par les semblants ou le nombre - qu’il implique, est en obstacle à l’être, ce qui est dit (la substance) comme l’œuvre entière à réaliser, dont il est la partie prenante. On voit là l’annihilation de départ de l’homme – le fait qu’il soit mort-né - et la source de la tension, intérieure et extérieure – ce qui confirme cette mort -, parce que cela ne pourra pas l’empêcher d’agir à cause de la greffe. L’être de l’homme, par sa réalité mentale ou discursive, est et n’est pas sous le même rapport car, par la multitude informe et disparate qui le définit, une fin de non-recevoir lui est opposée par la réalité objective.

Regardons bien, tout se passe au niveau du discours, de la pensée, et produit le même résultat sur le plan praxique. La colonisation de l’espace bÄnqyel munal ne lui est d’aucun secours. En lui-même l’être de l’homme est affirmé et nié en même temps, par l’incohérence, et c’est cela son contenu d’être, une contradiction. C’est là la difficulté logique, laquelle est et demeure au niveau d’agir parce que la praxis est la pensée qui s’actualise.  

La nature du problème est que ce qui est posé ou l’idée, selon le discours ou ce que fait voir celui-ci, se dissipe au moment même de sa propre affirmation par ce qui lui sert de soutien (les propriétés historiques), qui est aussi affirmé et qui est le ce sans quoi il n’y a pas d’être. Les deux moments de l’être sont les propriétés d’icelui, dont certaines sont dites nécessaires, à cause de leur actualité d’emblée – ce sont les éléments dénommés tendance politique et corollaire -, et d’autres historiques, à cause de l’actualisation future.

On peut ne pas voir clairement la difficulté, élément déterminant dans la situation prévalant sur la terre, si on n’a aucune idée du contenu définitionnel des propriétés historiques. Pour contrer cette possibilité, ce qui est en l’homme, sa nature discursive, à l’état latent et ce que j’appelle, ce à juste titre, les choses initiales ou les choses de l’homme – voyez à ce sujet mon livre EXÉCUTIONS! La violence du mode d’être éthico-politique ENSEMBLE CONTRE  L’ESCLAVAGISME -, sont, sommairement, l’homme comme l’un, partant le caractère disparate de l’homme, la divinité de l’homme (l’individu), soit l’irrésistible inclination à être son propre créateur et celui des autres – puisque l’homme n’est pas -, ce qui implique forcément la violence, laquelle est la destruction de l’autre en vue de soi ou défaire impitoyablement pour se faire, sans oublier l’inévitable répercussion de l’acte sur l’être de l’auteur lui-même, ce qui est proprement un suicide. L’homme ne peut pas ne pas recourir aux choses initiales parce qu’elles font partie intégrante de lui-même. Elles sont la voie de l’homme, la règle constitutive, à laquelle il ne lui est pas donné de déroger.

Ce n’est pas une mince affaire. Une connaissance fondamentale de l’objet est requise pour comprendre la réalité afin de pouvoir la modifier.

Pour être, on arrive au point central, l’homme (l’un ou l’individu) doit recourir aux propriétés historiques, nommées aussi choses initiales et choses de l’homme, pour faire échec à l’hommalité des autres et ajuster son être initial. Ce qu’il faut retenir, c’est la situation de chacune-chacun, un véritable tohu-bohu qu’affiche le soi de l’homme. Ce recours, étant le passage à l’acte des propriétés historiques, est incontournable et vise à produire l’aptitude manquante, soit le penchant à la soumission à l’un.

Aussi constitutionnellement l’homme se crée dans l’actualisation des propriétés historiques. Mais lequel passage ne va pas sans la suppression de l’embryon même qu’est l’homme à ce stade-ci. L’actualisation ne le laisse donc pas intact. L’embryon doit renoncer, en partie, à lui-même pour attirer les semblants à lui. Les alliances en sont un exemple. Pour attirer l’homme dans le lac, le piège, il lui faut tendre l’hommalité. C’est le spectacle d’un mouvement circulaire qui fait voir l’homme comme un être incessible. L’homme ne se laisse pas rayer. Abattre l’hommalité par l’hommalité est une mission impossible parce que l’hommalité agente aura toujours besoin de l’hommalité objet. La création de l’homme par la destruction de l’homme ne fait que maintenir l’homme obstacle. L’homme est un sans issue. D’où la contradiction constitutive du soi hommal. Cette nature est inconsciente.

C’est ce soi que l’on affirme à tout bout de champ et qui est à l’origine de toutes les initiatives et leurs conséquences, médiates et immédiates, les comportements contraires, contradictoires et concordants (ce qui ne va pas sans joie et douleur) qui pavent la vie de l’homme.   

Ce qu’il faut avoir présent à la pensée, c’est que le problème ne se situe pas au niveau de l’affirmation, au mieux, l’acte de s’affirmer. Dans ce monde on ne fait que ou presque de s’affirmer. Autrement dit, le soi est en avant de toutes les scènes. Pour un oui ou pour un non on brandit ce que l’on est. Le problème est au niveau du contenu ou de l’objet de l’affirmation, ce qu’on se dit être, la substance que cela suppose.

De par la contradiction constitutive, la nature de l’homme est un vide. C’est dans la vacuité de l’homme, son être, que réside la crise, une crise ontologique, selon la logique de l’hommalité. Quand on parle à un être hommal ou un homme - il ne faut pas avoir peur des mots -, on échange avec un être constitutionnellement en crise. Un homme est comme un véhicule sans freins ni de direction constante. Il faut s’attendre à tout. Ce n’est pas une petite affaire. Combien de fois ne s’étonne-t-on pas devant les paroles et actes inqualifiables des hommes pourtant d’esprit bien équilibré! Ignorant la situation, on passe son temps à dire que ce n’est pas rationnel comme s’il s’agissait d’un manquement accidentel. On ne se rend certes pas compte qu’on est en présence des fruits d’une nature naturellement incohérente. Les hommes ne sont pas en contrôle de leur vie. Ils sont conduits, balancés d’un bord ou d’un autre, par les intérêts du moment, ici et maintenant. Par exemple il est courant, et normal, qu’un homme s’allie à un autre contre un ennemi commun mais qui sera demain son agresseur. L’immédiateté est le lieu où se joue le match hommal. Dans le bourbier hommal, il est impossible de se tracer une voie conduisant à la réalisation de l’objectif naturel de l’homme. N’étant pas une chose ni une pensée logique et adéquate, l’homme n’est pas. Le vide appelé homme est la crise de soi, une pure folie, désordre. C’est ce qui explique les contradictions comportementales (du mun chevauché) ci-devant exposées.

Alors, enfoui dans la contradiction constitutive, soit être et ne pas être en même temps, le soi qu’on affirme est en soi insaisissable, ce, aux autres comme à soi-même. Il faut bien peser ces mots car ils font voir que la crise est gravissime.  

La crise de soi est tel, gravissime, parce qu’il faut agir – la contrainte de la pensée - et qu’on agit effectivement, ce, sous l’effet de l’insaisissable. Il y a quelque chose de stable dans celui-ci, c’est la tendance politique, le corollaire et la suppression de l’obstacle à soi, soit l’être adverse, qu’il soit ofowu ou accidentel, ici le semblant. Cela assure à la pensée une voie unidirectionnelle. C’est pourquoi l’homme est en tout et partout homme, soit égal à lui-même. Cependant les comportements, comme on l’a vu plus haut, sont instables. Rien ne peut être fait contre cela. L’unidirectionnalité hommale est une affaire purement logique, elle n’a pas d’extériorité. Cette absence la prive de toute faculté de coïncidence au niveau du réel, laquelle faculté ne va pas sans un cadre préfixé à la congruité, une propriété de toute chose en soi. Cela a pour conséquence, sous l’effet de l’ensemble dans lequel on EST, d’orienter et empiler ou retenir les comportements convenables au bénéfice de la fin prédéterminée. Toute chose est dans une structure d’ensemble, laquelle l’assiste nécessairement dans son élan d’être en accord avec elle-même et son milieu êtral. Cette dépendance mutuelle et cette assistance de même nature sont de l’ordre des mbwa générateurs ou producteurs de l’Être, au sens global du terme. L’homme n’est qu’en lui et par lui, il est alors gordrm. Rien ne le prend en charge. La greffe, colonisation de l’être munal, n’est pas un laissez-passer. Aussi l’homme va dans toutes les directions mais dans les limites de l’hommalité, laquelle est invariable. Le verdict est on ne peut plus évident, l’hommalité est folie. La crise de soi, voilà la crise qui frappe la planète terre.

 Il n’y a pas de présent de l’homme - il n’y a pas de passé de l’homme non plus parce qu’il n’est qu’un être embryonnaire, une pensée-être puisqu’il est le fruit d’un calcul, et que le passé est une part du présent – ni de futur, la création de soi, car l’homme, par sa contradiction constitutive inconsciente et le fait de passer par l’hommalité pour dialoguer avec l’homme, ne débouche pas sur lui-même ni un au-delà de l’homme. Une fois de plus l’homme est un sans issue. Et il n’en sait rien.

À cause de l’ignorance de soi, l’homme est condamné à être constamment et à jamais en crise de soi.

Qui plus est, dans l’insatisfaction la plus totale, l’homme exprime haut et fort sa plus grande satisfaction de soi. Cela l’incite à travailler d’arrache-pied pour être auprès de lui-même, autrement dit, il œuvre à se faire en défaisant et en faisant (sculpter) ensuite ce qui le contredit, et qui le constitue – les choses initiales -, à travers lequel il voit scintiller, mais au loin, sa plénitude, soit sa réification, ce vers quoi il tend irrésistiblement.

Point de doute, la terre traverse une crise majeure, la crise de soi. Un tel être, l’homme, est une menace au plus haut point au loko, équilibre holiste. Les faits, massifs certes, sont là pour le prouver. 
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La crise a gagné aussi la terre ancestrale parce qu’envahie par les hommes. Cela a entraîné le 20 septembre 1758, naissance du Vengeur et du Libérateur, Jean Jacques Dessalines.

Le Vainqueur du blancisme a affirmé haut et fort qu’il avait vengé toutes les races éteintes dans l’esclavagisation et que le Pays dont il est le fondateur est celui de tous ceux et celles fuyant la tyrannie (folie) des hommes. Ces paroles témoignent, sans ambages, que Jean Jacques Dessalines, l’Enfant des Mornes Cahos et élevé par tante Toya, connaît le problème, la crise de soi. La lettre qu’il adressera au général français, Quentin, en est la preuve : « La France, dit le Plus Que Grand ou l’Infiniment Grand, est un monstre … ». Le terme de « monstre » fait voir que l’homme, le mot par lequel le blancisme aime à se définir, est incontestablement étranger à la terre, chimérique et principe générateur de l’horreur, ce que signifie le concept gordrm. Le monstre est engendré par la crise de soi, une incohérence et une fausseté. La Mission de l’Enfant de tante Toya est de supprimer la fissure qu’est l’entrée de l’homme dans le La.   

C’est par l’érection de l’Éternel Empire d’Ayti, qui est la silhouette sensible de notre être, l’être munal, être ofowu – la vraie connaissance de soi, le dqmbala -, que l’Invincible Général et Éternel Empereur Dessalines met ipso facto en échec l’incohérence et la folie furieuse que signifie l’homme, de par son être et sa démarche funeste.

L’homme voit en l’Empire, plus précisément le Vengeur et le Libérateur, Jean Jacques Dessalines, un redoutable adversaire et entreprend de l’assassiner. Le 17 octobre 1806 l’homme, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, réagira à travers les libres de couleur et les noir(e)s libres, fidèles disciples du blancisme. Le parricide a immédiatement pour résultat l’invasion de la Terre Impériale et son occupation par le blancisme, la plus haute expression de l’être de l’homme au jour d’aujourd’hui, à travers la horde-républicaine, une de ses œuvres macabres. Le tohu-bohu y reçoit sa lettre de créance car un nombre important des gens tombent dans l’hommalité. À l’heure qu’il est, la folie hommale parcourt nos rues.

Seul le Rétablissement de l’Administration Impériale peut faire échec total-capital à la crise de soi qui bouleverse encore l’ordre ofowu des choses, sur le Territoire Impérial, la terre et nécessairement au sein du lakort.

Comment cela s’explique-t-il? En effet le parricide n’a pas eu raison de Dessalines. Il est un coup de machette dans l’air. Il en est ainsi parce que la Vie de Dessalines est indissolublement liée à la Mission Divine, celle de colmater la brèche, échec à la crise de soi et ses conséquences. La Vie de Dessalines a alors perdu une grande partie de sa badrité au profit de sa wÄnité, là où elle est dans une unité indivise avec les autres. Dessalines et son Peuple sont devenus une seule et même réalité, toujours au niveau de l’opération de sauvetage. Le premier est en ce dernier comme la Gwqmunalité est en chacune-chacun. Dessalines est l’expression de son Peuple. Icelui le comporte particulièrement comme le Missionnaire Divin. Le BÄnqy de Dessalines, qui est aussi sa Vie, se niche dans l’unité massive de celui-ci et du Peuple du même nom. Le Peuple Endogène est Dessalines comme Dessalines est le Peuple Endogène. Ainsi l’assassinat de Jean Jacques Dessalines n’a d’effet que sur son physique. Le Peuple parle aujourd’hui de Dessalines comme une propriété de lui-même. C’est en tant que tel que le Peuple de Dessalines, dont la Famille Impériale est l’élément principal, est habilité à poursuivre l’œuvre commencée, soit la Dessalinienne, Opération de Sauvetage. Jean Jacques Dessalines le Vainqueur, au matin de la Victoire décisive et incisive, n’a-t-il pas lui-même confié au Peuple, son Peuple, tout en l’invitant à la retenir très fort, la Puissance dans laquelle réside leur Gwqmunalité et Gwqmunité contre le sentiment et l’intention viciés des enfants de la crise de soi, libres de couleur et noir(e)s libres, qui sont sous l’obédience du blancisme!    

La prédation n’a pas sa place sur notre planète, tel est le MESSAGE de l’Éternel Empire de Dessalines-Toya à la terre. L’Empire œuvre en ce sens au sein de l’ordre du Nous. Voilà sa raison d’être.


L’Éternel Empire d’Ayti n’est pas le seul à avoir cette vocation à en croire nos yeux, les Baboons s’y consacrent dans la forêt. Ils permettent à d’autres bêtes d’élire domicile sur leur territoire et entreprennent de les protéger contre d’éventuels prédateurs. Visionner cette vidéo : https://youtu.be/pI1Ljexz04U Quelle leçon d’harmonie et vocation particulièrement pour les hommes, notamment les blancistes et leurs atha, les libres de couleur et les noir(e)s libres d’aujourd’hui. 
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J’arrive au deuxième volet de la question, savoir pourquoi cette journée précise. La réponse suit tout naturellement, parce qu’en ce jour a eu lieu la plus haute trahison qu’a connue la planète terre, laquelle trahison a culminé en l’assassinat physique de celui qui est né le 20 septembre 1758 dans les Mornes Cahos, Jean Jacques Dessalines, celui qui porte en lui la pleine essence de l’Éternel Empire d’Ayti, Empire de la Gwqmunalité, lieu du salut du Grand Peuple Nègre de la terre et de tous les peuples de celle-ci, Dessalines, Enfant élevé par Agbawaya Toya, le seul et unique Bras Vengeur et Libérateur de la planète : « J’ai vengé tous les peuples éteints dans l’esclavagisation », a-t-il dit.  Rétablir l’Administration Impériale le jour du parricide, soit le 17 octobre, dont le clair objectif est de stopper l’Œuvre Salvatrice, est d’affirmer haut et fort l’ÉTERNITÉ de l’ÊTRE de DESSALINES et la CONTINUITÉ de l’Œuvre Messianique Dessalinienne ou la Dessalinienne tout court. C’est un grand défi que relèvent la Famille Impériale et le Peuple Endogène. Cela est rendu possible par le Dessalines en NOUS TOUTES et TOUS, une unité massive.  

En ne s’ouvrant pas pleinement à cette Puissance Inégalée et Inégalable, soit par ignorance soit par confusion, la force vitale qu’implique la Gwqmunalité s’affaisse. La Voix d’icelle est presque enrouée (bouchée). Il en résulte que plusieurs s’ignorent, en agissant contrairement à leur constitution interne, d’autres deviennent l’ombre de l’être ofowu, leur être propre. Aussi la terre se transforme en un gigantesque océan de contradiction, d’impuissance, de désordre effrayant, bref, en deloko, déséquilibre holistique.
                                       
En ce 17 octobre 2017 l’Éternel Empire d’Ayti vous invite à entrer dans la sphère munale, qui abrite la Dessalinienne, pour le sprint final.

Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Sa Majesté  Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et la collectivité munale, existentialisme vudun

Blog de Tiécoura Dessalines :


Courriel : jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr+ (compte inaccessible depuis trois à quatre mois déjà)


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