Texte renforcé. On arrête, à l'instant même, le verbiage, on agit, ce, à l’instar de nos Ancêtres, les Braves.
La Famille
Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 o = d © Tous droits
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1
LES VOCATIONS DE L’ÉTERNEL EMPIRE D’AYTI,
EMPIRE DE TOYA-DESSALINES
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MASSIVEMENT
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
A
La naturalité, au mieux, l’ofowuité des couleurs de l’Empire d’Ayti, Empire de Dessalines, c’est-à-dire NOIR et ROUGE, et sa vocation nourricière :
« Celles et ceux dont les pères sont au
Gelefwe, de quoi vivront-ils », dit l’Empereur Jean Jacques Dessalines
à ceux qui, dès les premiers jours, nourrissent le désir de substituer à l’Empire la république, une horde.
Le Plus Que Grand,
Jacques 1er, n’en démord pas : «Malheur à celui qui
portera sur les degrés du trône, d’autres sentiments que ceux d’un père de famille », dit Dessalines.
Que fait-il
un père de famille ? Il prend soin de ses enfants avec lesquels il forme, sur
deux plans – 1) constitutionnel ofowu, 2) lizay -, un seul et même être. C’est
à cette unité que réfère l’analogie dessalinienne. Elle est le garant de la
bonne marche de la chose et son succès certain. Cette solidarité entre le trône
et le père de famille n’est donc pas une simple métaphore. Elle souligne les
deux aspects fondamentaux du trône. Le munal et le lizay, qui relève de la part
nous revenant dans le parachèvement de l’être, notre être.
La prescription de
Dessalines est d’une importance dessalinienne car elle met en évidence le fait que
le trône est une intransitivité simple non un tiers et une fin en soi, savoir
son détachement. C’est là une flèche visiblement lancée en direction du vivre
ensemble proprement européen où pouvoir divin, pouvoir originaire du prince et pouvoir
démocratique représentent une forteresse ou une institution repliée sur
elle-même, et de son cheptel de libres de couleur et noir(e)s libres qui voient
dans l’érection du Pays Ancestral le moyen de s’approprier les ressources aux
dépens des Négresses et Nègres, eux qui en sont pourtant le principe originaire
et qui en constituent le Peuple. L’énoncé de Dessalines conteste la dualité que
l’on constate en politique par le repli sur soi-même de la puissance
souveraine, lequel repli fait de l’institution une chose (artificielle) en
elle-même, et du peuple une autre réalité sur laquelle passe l’action du
pouvoir en vue de lui donner un nouveau pli, certes à son désavantage. Suivant cette
idée, la puissance souveraine est une transitivité, un sujet relié à un autre
par son action. Cela suppose un autre que soi, d’où le décalage. Qui est-ce,
cet autre? Le peuple. Il y a un décalage, à savoir que l’action de la puissance
souveraine ne s’y limite pas mais qu’elle se passe sur un autre que soi, le peuple,
lequel dépend d’elle pour sa conduite, en matière de penser, de sentir et d’agir,
une véritable appropriation du peuple, qui forcément n’est plus un être
originel. La puissance souveraine le possède, c’est cela la finalité en
politique. Cela est foncièrement négatif.
Du même coup l’Éternel
Empereur affirme haut et fort que, contrairement à la puissance souveraine, le
trône est et sans être distinct, partant ni en lui-même ni pour lui-même. Une idée
puissante du vivre ensemble. Le trône doit être considéré sous deux aspects
indissolublement lié entre eux. Sa finalité, puisqu’il pense et qu’il agit,
doit être d’abord perçue comme au-delà de son être-là, lequel est une badrité, l’au-delà
de cet être-là (la badrité) est le Peuple. Cette finalité laisse entendre deux
réalités, d’un côté le Peuple, de l’autre la puissance. Cela est une illusion euphonique
parce que le trône n’est pas dans un rapport de dualité. Il EST dans le Peuple
non en dehors de lui. Dessalines n’a-t-il pas dit au Peuple le matin de la
Victoire : « Vous m’avez mandaté, je l’ai accompli. Je vous le
confie, gardez le bien ». Ces paroles témoignent d’une interpénétration
des deux et de leur indissociabilité, c’est-à-dire que l’un ne peut être sans l’autre.
Est-ce arbitraire la pensée collective mise de l’avant par l’Éternel Vainqueur du blancisme? Certainement pas. Elle est d’une logique implacable car elle résulte de la constitution interne munale, laquelle se forme de l’invariable interdépendance – la wÄnité génératrice de l’être - de ce qu’il convient d’appeler les corps du corps munal et leur aptitude, par le Gwqmuntrt (leur indépendance singulière, qui est une transcendance du langage du corps lakortal), à conduire son fruit à maturité. Aucun corps n’est corps en dehors de la mise en commun des éléments, laquelle est une dépendance réciproque. La dépendance mutuelle aboutit à un corps, le corps des corps, soit le lakort, indissociable en soi à cause de leur irréversible interdépendance et indépendance. L’organisation collective a toujours le soi pour référence. Son but est de le reproduire. Il n’y a là rien de spécifique au Plus Que Grand, Dessalines. Le recours à ce procédé trouve sa justification dans l’Ancestralité, qui est l’être collectivisé de l’Infiniment Grand et à laquelle il est profondément attaché. Il y a là la compétence affichée de Jean Jacques Dessalines, un fin observateur et un très grand savant en matière de vie collective artificielle.
Est-ce arbitraire la pensée collective mise de l’avant par l’Éternel Vainqueur du blancisme? Certainement pas. Elle est d’une logique implacable car elle résulte de la constitution interne munale, laquelle se forme de l’invariable interdépendance – la wÄnité génératrice de l’être - de ce qu’il convient d’appeler les corps du corps munal et leur aptitude, par le Gwqmuntrt (leur indépendance singulière, qui est une transcendance du langage du corps lakortal), à conduire son fruit à maturité. Aucun corps n’est corps en dehors de la mise en commun des éléments, laquelle est une dépendance réciproque. La dépendance mutuelle aboutit à un corps, le corps des corps, soit le lakort, indissociable en soi à cause de leur irréversible interdépendance et indépendance. L’organisation collective a toujours le soi pour référence. Son but est de le reproduire. Il n’y a là rien de spécifique au Plus Que Grand, Dessalines. Le recours à ce procédé trouve sa justification dans l’Ancestralité, qui est l’être collectivisé de l’Infiniment Grand et à laquelle il est profondément attaché. Il y a là la compétence affichée de Jean Jacques Dessalines, un fin observateur et un très grand savant en matière de vie collective artificielle.
Il s’ensuit que, comme
le caractère d’un sujet est de penser et agir, l’intransitivité du trône,
savoir son unité avec le Peuple, parce que l’un est mutuellement dans l’autre,
est le rapport du sujet, qui est l’unité indivise des deux, avec lui-même non
pas d’un sujet avec un objet, soit pouvoir et peuple. Ce serait le cas si le
trône venait d’ailleurs, à l’exemple du pouvoir chez les Européens. Le trône serait
un tiers, après le dieu et le peuple, et même dans le cas du pouvoir
démocratique parce qu’il y a alliance entre un homme avec un autre. Tel n’est
pas ici le cas, le trône est une Puissance Collective, unité massive avec les
gens, déjà indissolublement liés entre eux par leur constitution interne, un
ubuntu, soit Je suis parce que nous sommes. C’est ce lien, dénommé wÄn, que reproduit le
trône ou qui le produit. Les gens, ce sont des êtres foncièrement liés qui
avaient mandaté en vue de produire un instrument forcément de même nature, parce
qu’ils n’agissent que sous l’influence de leur constitution interne, le wÄnbadr, pour se
parachever. Le même marche avec le même ou se poursuit dans le même. D’où
l’unité massive de l’instrument, ici le trône, et des gens qui deviennent, par
la Victoire engendrant le trône, le Peuple accompli. L’un donne à l’autre sa
forme parfaite dans l’unité qui est leur. D’où la naissance du Sujet, le Tout
Phénoménal ou le sensible de la collectivité de l’être, dont le trône est la
faculté, l’Art d’exprimer les membres, au mieux, les badr – dire ce que sont
les gens, soit leurs pensées, leurs sentiments, leurs espérances, leurs projets,
etc.; il est présent à tout cela parce que ce sont les gens eux-mêmes qui
agissent à travers la Puissance Collective; on y parvient de la façon suivante :
celle ou celui qui accède au trône consulte les gens pour connaître ce qu’ils
veulent afin de le réaliser en leur fournissant les moyens nécessaires; ainsi
elle ou il est présent(e) à leur intérieur; de cette manière le Sujet est apte
à exprimer les badr. Il est alors une intransitivité simple, c’est-à-dire un
Ensemble un et indivis.
Une fois de plus cela s’explique
par le fait que la Puissance Collective, appelée trône, émane de la
collectivité et la wÄnité
de l’être munal. La Puissance Collective et le Peuple sont un Tout agissant en
lui, par lui et pour lui. Le trône est le prolongement des membres (badr) du
corps d’icelui, un instrument qu’il se donne. Cet instrument est collectif wÄnal, comme le mun. Il
est celui de l’un comme de l’autre, donc de toutes et tous, ce, sous le même
rapport. Chacune-chacun, dans toutes ses entreprises, agit par le trône. Il n’y
a pas d’extérieur au trône, ce qui explique l’opposition inconciliable à la
transitivité. Puisque le trône est son unité massive avec le Peuple, il n’y a
pas deux éléments mais un seul. De par son origine le trône est constitutionnel
interne et artificiel par sa forme, sa manière d’être sensible. Le trône est un
ubuntu, Je suis parce que nous sommes.
Dans l’Opération
collective de Dessalines il est clair que, ce qui fait du Tout Phénoménal un
tout massif, c’est bien le wÄn,
dont l’élément générateur est l’interdépendance et indépendance des corps, et
que ce mbwa de l’être oriente invariablement tout mouvement au sein du Grand
Ensemble. La mise en avant-scène de l’unité massive des gens, c’est-à-dire leur
wÄnité, est la
garantie que chacun-chacune y trouvera son compte. Il est impossible qu’il n’en
soit pas ainsi. Agir dans la pensée de la wÄnité
de soi assure à toutes et tous ce qu’il leur faut en tout. Autrement dit, quiconque
veut obtenir ce qu’il lui faut pour être pleinement met avant soi (sa badrité) le
corps des corps, savoir les autres ou le Tout. Il ou elle reçoit en retour ce
qui lui est nécessaire parce qu’il ou elle n’est que dans le Tout, Premier
comme Phénoménal. Cela est d’une logique implacable. Le Pays de Dessalines est
un faire calculé, dans le sens bÄnqyé.
C’est de cette réalité
qu’il est question dans la comparaison de père et enfant. Sur un plan ils sont
deux, non disparates, mais sur un autre, par la continuité génétique, ils forment une seule et
même chose. En prenant soin de l’enfant sous l’effet de lizay, le père s’occupe
de lui-même aussi. Tout au long de sa Mission Divine Jean Jacques Dessalines
est guidé par cette pensée : premièrement l’unité manifestée par la
réciprocité, “En combattant pour
votre liberté (Gwqmunalité), dit-Il, j'ai travaillé
à mon propre bonheur (blrz).”et que
maintenant je ne suis riche que de ta Gwqmunalité” – la Mission Divine de Dessalines se passe au niveau wÄnal,
unité massive de l’être munal -; deuxièmement le lizay (organisation artificielle),
ici la famille, “Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour
voler à ta défense, parents, enfants, fortune”. Il est ici question d’oubli de soi, le soi singulier ou badral pour ne se situer que sur
le plan wÄnal, le Soi de base. Cet aspect de soi est l’unité entre géniteur, génitrice et
progéniture et aussi l’unité artificielle, appelée généralement culture mais
lizay et vivasiÄ chez nous. C’est le côté singulier (badral) de cette unité qui
est mise en relief, l’unité de Dessalines et de parents comme enfants. Dessalines
en prend soin évidemment mais il n’est pas toujours là. Il accorde la priorité
à la lutte tout en sachant qu’il peut y laisser sa vie. Il s’y adonne malgré tout
en ne s’arrêtant pas sur l’impact qu’aurait sa disparition sur les membres de
sa famille. Cela est certes un abandon, il en est pleinement conscient. Dessalines
sacrifie cette unité au profit de l’unité massive, le lakort et la Gwqmunalité,
son expression, là où tous et toutes ne forment qu’un seul être.
Cependant,
pour ce qui est du trône, Dessalines y intègre l’unité du lizay. Dessalines se
permet de le faire parce que nous ne sommes plus, trait pour trait, dans la
même situation et que l’image de père de famille est accomplie parce qu’elle comprend
l’unité constitutionnelle interne munale, l’unité de la continuité génétique et
l’unité par le lizay. La plénitude de l’image de Père de famille est celle du
trône dans son caractère de Sujet. L’image de la mère de famille l’est autant – il n’y
a pas de discrimination dans l’unité massive, c’est cela même que combat la
Dessalinienne - mais la figure de père de famille l’emporte ici parce qu’elle
représente la réappropriation de soi, globalement, dans un contexte où le lizay
familial est combattu par la savqnie blanciste et que la paternité en est la
plus touchée. Dessalines fait d’une pierre deux coups.
Apparemment
l’Éternel Empereur invite à faire ce qu’il n’a lui-même pas fait. C’est
exactement ce qu’il a lui-même fait. Il se comportait envers les gens comme un
père, exactement comme il le recommande. Ils l’appellent aussi Père. Rien ne
change avec l’avènement du trône. C’est ce que Dessalines, l’Infiniment
Grand, est en train de nous dire. Il s’agit ici de protéger le Peuple contre le
plus grand Mal qui soit, l’hommalité, dont le blancisme est la plus haute
expression à l’heure qu’il est, et lui fournir les moyens de se parachever,
notamment les ressources. Sous cet angle-là le trône, soit la Puissance, est intransitif,
le Sujet qui agit pour le Sujet, qui est ici non le trône en lui-même, parce qu’il
n’est pas indépendamment du Peuple, mais l’Empire, le Tout érigé. Autrement dit,
à travers la Puissance Collective, agit l’Empire. Il s’ensuit que l’Empire est une
intransitivité simple et une transcendance dans l’immanence, ce qui ne signifie
pas une transitivité mais la compétence du mun lui permettant d’être présent à
lui-même pour pouvoir exercer sa capacité de se parachever. Voilà
la vocation de l’Éternel Empire d’Ayti, Empire de Toya-Dessalines.
L’intransitivité du
trône, qui est la Puissance Collective, donc l’Empire ou son centre de
mouvement, est inconditionnelle, irrelative et immuable. C’est l’effet de sa
source, le mun, qui, par sa constitution interne, n’est pas perfectible,
capacité de versatilité. Par exemple il est impossible de passer de l’Empire à
la république, produit de l’hommalité, ou à tout autre mode d’ensemble
contraire et contradictoire, donc insensé. L’invariabilité du trône est posée
sans ambages par l’interdiction suivante : « Malheur à celui
qui portera sur les degrés du trône … ». La Puissance Collective ne suivra tout simplement pas et ce sera
la débâcle. Il n’y a pas d’autre possibilité. L’Empire est éternel.
La gestion de l’Ordre
Impérial commence par la Gwqmunité enracinée dans la Gwqmunalité et la répartition
urgente des ressources connues à tous et toutes, dit Dessalines, pour pouvoir
produire et pour, dans l’exploitation, la coordination des intérêts de
chacun-chacune, ensuite pour doter le trône des moyens d’accomplir la tâche qui
lui incombe.
B
Qu’est-ce que la
horde-républicaine, œuvre du blancisme, verte épidémie, et de ses fruits et ses
sbires, les libres de couleur ainsi que les noir(e)s libres, apporte à « Celles et ceux dont les pères sont au
Gelefwe » Faisons appel à l’image car une image vaut mille mots,
dit-on :
L'objectif
de la horde-républicaine est, dès le départ, clair et très clair : la destruction, s'il était possible, du Trône, donc du Pays Ancestral, la plus
grande part des ressources et des biens au blancisme et le reste à nous, libres de couleur et noir(e)s libres, pour "celles et ceux dont les pères
sont au Jelefwe", rien et la mort. Le but est maintenu par le fondement
hommal, le blancisme.
C
Le salut est et reste
dans l’Éternel Empire et l’effectivité du Rétablissement de l’Administration
Impériale.
On arrête le verbiage,
on agit, ce, à l’instar de nos Ancêtres, les Braves. La Victoire est à ceux et
celles qui agissent. Nos Ancêtres en ont donné l’exemple.
Pour
la Maison Impériale Dessalines
HRH
Sa Majesté Prince Weber Tiécoura Dessalines
D’Orléans Charles Jean Baptiste, 7e de la
Génération du Couple Impérial,
Marie
Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et
l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste
et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment
du blancisme, et la collectivité munale, existentialisme vudun
Blog
de Tiécoura Dessalines :
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