Contre la France





La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 r =  x © Tous droits réservés

Troisième partie

Contre la France

L’actuel président français, Emmanuel Macron, n’est irréfutablement pas responsable de l’impasse dans laquelle est la France d’aujourd’hui parce que les conséquences malheureuses qu’on lui reproche n’ont pas commencé avec lui. En sus, je pèse mes mots, elles ne sont pas non plus un accro qu’il a fait au système, au contraire. La France est ce qu’elle est du fait de son institution et la révolution de 1789. Le président y est né, comme la population entière, j’entends par-là les joueurs et joueuses du match sociétal ainsi que l’arrière-peuple leur servant de moyen. Emmanuel Macron, le citoyen, assume sa francité, en s’y engageant, autant que les joueuses, les joueurs, puis l’arrière-peuple. En d’autres mots tous et toutes ont consenti à leur francité, c’est-à-dire être Français, Françaises, les enfants du pays, partant les règles constitutives du jeu. Il s’ensuit que, être Français, Françaises, c’est faire sienne l’essence génératrice du pays, ce qui fait de la France ce qu’elle est. La substance française est incontestablement à l’origine de la situation dans laquelle se trouve l’arrière-peuple. La peur et l’incertitude qui rongent les joueuses et joueurs sur le terrain y trouvent aussi leur raison. Le président s’acquitte bien de sa tâche, la population aussi, par sa collaboration, d’hier à tout récemment. Si Emmanuel Macron est fautif, il ne l’est certainement pas moins que la population entière, qui n’a toujours pas renié son appartenance française, cela dans le sens plein du terme. Tant et aussi longtemps que la chose sera telle, aucune entité nationale n’est à blâmer. Alors pour faire échec à l’inconfort actuel, l’incontestable essoufflement de l’arrière-peuple, il n’y a qu’une possibilité qui s’offre aux Françaises et Français, le démantèlement du pays sous sa forme actuelle pour le refonder sur d’autres bases, parce qu’il est infecté, de par son substrat, dans toutes ses avenues.



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Pour accéder à l’intelligence de ce qui précède, il faut savoir quelle est la forme de la France dans le monde. À cela l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean Jacques Dessalines, par son grand savoir, nous sera d’une grande utilité. En effet le premier janvier 1804, dans son discours d’intronisation en sourdine, lequel est considéré comme l’Acte de Gwqmunité, appelée l’Indépendance par plusieurs, il a dit : «Esclaves! ... Laissons aux Français cette épithète qualificative », autrement dit, laissons aux Français le prédicat « esclave ». Le philosophe français, Jean-Jacques Rousseau, ne se dissocie pas de la pensée de Dessalines car soutient-il : « L’homme est né libre mais partout il est dans les fers ». Par cette proposition, le philosophe s’inscrit en faux contre la qualité d’esclave de l’homme qui est la conséquence de l’esclavage. Faut-il se rappeler, l’homme de Rousseau se limite au sexe masculin et au teint clair, le blanc. Il est, sur ce point, le produit de son milieu. Jean-Jacques Rousseau est un fanatique de Louis XIV, l’esclavagiste invétéré, et il loue son action dans le monde en rapport avec cette propriété. Alors l’esclavage dont parle le Genevois n’est pas celui d’outre-race mais celui des blancs. L’Europe entière gémit, au moment où parle Rousseau, sous l’esclavage de ses pairs. La révolution de 1789 et la déclaration française des droits de l’homme et du citoyen de 1789 et 1793, qui semblent aller dans le sens du changement visé par Jean-Jacques Rousseau, ne démentent pourtant pas Jean Jacques Dessalines, Enfant des Mornes Cahos et élevé par Agbawaya Tóya, parce qu’elles ne suppriment pas la propriété d’esclave que le Grand Savant Négro-jelefween a identifiée dans le nom Français. Au contraire elles confirment ce prédicat en modifiant légèrement la modalité de sa mise en forme. En effet le 23 juin 1793 l’Article 18 de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen proclame l’achat des services des individus en remplacement de la main d’œuvre de condamné(e)s à des travaux de maison et des champs : « Tout homme peut engager ses services, son temps ; mais il ne peut se vendre ni être vendu ; sa personne n’est pas une propriété aliénable. La loi ne reconnaît point de domesticité ; il ne peut exister qu’un engagement de soins et de reconnaissance, entre l’homme qui travaille et celui qui l’emploie ». Léger-Félicité Sonthonax, révolutionnaire et commissaire de Paris en Ayti, appelée Saint-Domingue par les esclavagistes, proclame, sous la recommandation de l’autorité française, l’abolition de l’esclavage le 29 août 1793, soit deux mois plus tard. On y lit, sous forme de préambule, cet article 18. Pourtant Sa Majesté Jacques 1er proclamera lui-même l’abolition de l’esclavage, dont le vrai terme est l’esclavagisation, et l’insèrera dans la constitution de 1805. Ce n’est pas une proclamation tautologique car, selon l’article 18 de la déclaration française, la structure esclavagisant demeure, soit les seigneurs, on en a l’exemple en Nouvelle France, les colons, le même travail et les mêmes gens qui travaillent avec presque les mêmes obligations. Pour le dire d’une autre façon, on a les mêmes bénéficiaires du même travail par les mêmes gens sous les mêmes conditions avec cette seule infime différence, on donne un peu d’argent, l’équivalent de ce que dépensent les seigneurs et les colons pour nourrir les gens. Voilà pourquoi Jean Jacques Dessalines dira : Article 2 de la Constitution :
« L'esclavage est à jamais aboli ». Mais La France fera la sourde-oreille à la proclamation générale de Dessalines. Voyons sommairement cet état en France!


L’esclavage comme manière de vivre propre à la France
L’histoire de France est liée à l’esclavage. Pensons à la vassalité, à la cour ainsi qu’au fief, les relations seigneur et serfs. Cet esclavage domestique naturellement s’implantera en Nouvelle-France à travers le régime seigneurial. Cela mettra du temps à démarrer, dans les années 1620 le système esclavage s’établira solidement en Nouvelle France. On y comptera plusieurs centaines de fiefs. Ce régime durera jusqu’en 1854.

Ce n’est pas l’effet d’un hasard. La structure esclavagiste résulte de la façon dont on se situe dans le monde. En effet l’histoire du dieu de la bible et celle des hommes sont indissociablement liées. Ce dieu, qui est celui des Français et Françaises, est lui-même esclavagiste. Jésus, le Christ, est venu libérer les hommes de l’esclavage du péché non pas des relations hiérarchisées et serviles qui constituent leur mode de vie. Ces rapports inégalitaires (principal/subordonné) entre les hommes restent intacts et consolidés même par les disciples. N’est-ce pas l’apôtre Paul, dans le livre d’Éphésien, qui affirme sans détour : « Esclaves, obéissez à vos maîtres !» Les serviteurs de ce dieu font souvent appel à une malédiction jetée sur un dénommé Cham par son père, Noé, un ivrogne (tafiatr), pour justifier l’esclavage d’outre-race, selon leur vocabulaire. Que dit le mythe en question? Grosso modo «Ta postérité et toi, dit le père, vous serez les esclaves des esclaves de vos frères», donc les blancs, selon les Européens et Européennes. Ces paroles sont la photographie de la réalité européenne, l’esclavage des blancs. Cette réalité est légitime parce qu’elle est conforme à la volonté de dieux. Ce dieux est esclavagiste, il en est forcément des hommes, donc des blancs, parce qu’ils sont créés à l’image de dieux. L’anthropologie européenne est de structure esclavagisante. Elle est le point de départ de toute organisation sociale. La vie collective politisée a pour but de faire advenir l’anthropologie, soit sa structure, dans le monde sensible. Il est évident que l’esclavage ne commence pas avec Cham. Il fait partie intégrante de la culture des serviteurs de ce dieu parce qu’ils sont créés à son image, toujours selon le même mythe, ce qui implique un mode de vie tiré du principe. Il n’est pas étonnant que la France, étant « fille aimée de l’église », s’y inscrive tout bonnement.     

La société de l’anthropologie des droits
Au dix-septième siècle le philosophe anglais, Thomas Hobbes, dont je suis le spécialiste, a repensé l’anthropologie dominante en Europe, laquelle était fortement imprégnée de l’anthropologie d’Aristote, elle-même esclavagisante. L’Anglais fait de l’homme le centre de l’homme en déplaçant la nature et la religion. Celles-ci ont toujours leur place respective dans sa conception de l’homme, il leur accorde une place secondaire. L’auteur privilégie les éléments nécessaires et importantes dans la biologie hommale, tels que le mouvement vital, le mouvement animal et les moyens de leur satisfaction, soit l’environnement. Il en fait trois droits naturels ; droit à la vie, droit à la liberté et droit à la possession totale. Notons que la liberté implique deux choses, la première est les facultés de la raison et la deuxième se rapporte au moyen, tout ce que comprend la nature.

Pourquoi prédiqué-je l’esclavagisme dans l’anthropologie de Hobbes? C’est parce que l’homme hobbien est réduit à l’individu et que celui-ci « a droit sur toutes choses y compris le corps des autres ». L’individualisme hobbien, pour reprendre C B Macpherson, est possessif dans le sens qu’il s’empare de tout. Il en résulte que les autres sont là en vue de moi. Cette vision hiérarchique est la structure naturelle de l’esclavage.  

C’est l’anthropologie de Thomas Hobbes, non son entière solution politique, qui passe dans la réalité politique. Dans la déclaration française, on retrouve la conception hobbienne de l’homme, soit «la liberté, la sûreté, la propriété ». Pour ce qui est de l’égalité, l’auteur du De la nature humaine en parle mais en termes de suffisance (forces physique et capacités intellectuelles), il n’en fait pas un droit. Point de doute, le hobbisme fonde la déclaration française.  

L’insertion de la doctrine de Hobbes dans la politique-pratique française va encore plus loin. « (…) Le gouvernement, lit-on dans la déclaration,  est institué pour garantir à l’homme la jouissance de ses droits naturels et imprescriptibles ». Remarquons bien, il n’est pas dit « aux hommes » mais « à l’homme ». Il y a une logique entre les droits naturels, qui forment l’anthropologie hobbienne, et la raison de la politique-pratique. Ici la France rejoint le pic de l’anthropologie de l’Anglais, à savoir que le but de l’organisation politique est de faire l’homme, faire advenir cet individu-homme.

Ainsi la France, en adoptant l’homme hobbien, maintient un attribut nécessaire d’elle-même, la vision esclavagisante du monde. Le pouvoir devient l’instrument de la création de l’homme, il énonce les droits civils, sous la base des droits naturels hobbiens. C’est par l’énonciation de ces droits que le pouvoir donne à la société sa forme hiérarchique naturelle concrète, qui est principal/subordonné. Quelques-uns de ses moyens sont la subvention de ceux et celles qui sont en meilleure position dans l’affrontement ordonné, l’imposition et la taxation à outrance, puis l’oppression de la classe des esclaves, par les forces de l’ordre, qui deviendra l’arrière-peuple. Cela, naturellement, se fait en toute bonne conscience car la pensée française de l’homme est ouvertement binaire, un point de doctrine épousé de l’anthropologie d’Aristote, à savoir qu’il y en a qui sont intellectuellement aptes à … et d’autres qui ne le sont pas ou moins. Le philosophe français, Charles de Montesquieu l’exprime comme suit : «Les lois ne doivent point être subtiles : elles sont faites pour les gens de médiocre entendement ». Le pouvoir a vocation de ranger ces gens sous la domination de l’homme. 

Le match sociétal, production/consommation/possession, complète la part du pouvoir en permettant à l’UN de se démarquer des semblants. Le pouvoir, à l’intronisation de l’UN, sera son pouvoir, ce que Thomas Hobbes a voulu réaliser dès l’institution même de la politisation et qui a été contesté par un nombre important d’auteurs. Je ne suis pas Dessalines de Nom, j’en ai aussi la substance.

Ce que les gens de milieux divers ont plutôt retenu pour avancer dans le processus, c’est l’humanité, mode de concourir pour faire advenir l’homme, ici le match sociétal. C’est là le sens de l’Article 17 « Nul genre de travail, de culture, de commerce, ne peut être interdit à l’industrie des citoyens ». Que tous et toutes montent sur le terrain. C’est le droit à l’égalité, lequel, on le sait, est faux parce que tous les semblants n’ont pas les poches pleines, condition préalable à un vrai joueur, une vraie joueuse.

Alors la classe des esclaves n’a jamais été dissoute, ce qui est un avantage monstre pour les vrais joueurs et joueuses. Ils concentrent toute leur attention sur leurs pairs.

Dans une société esclavagiste de droits, le salaire minimum, le SMIC en France, est l’équivalent de ce qu’un seigneur ou un colon dépense pour nourrir et loger les esclaves. Il est fixé par la réalité de la société actuelle. 1185 euros, 1210 euros, cela ne suffit pas à vivre, surtout avec une famille. Avec cette modique somme il faut se loger, se nourrir, se vêtir, etc., sans compter les taxes de consommation. Le salaire minimum permet aux joueurs et joueuses de dépenser moins. Ils en ont besoin, de l’argent, pour marquer.

Cette somme que l’on donne pour l’achat des services sert aussi à deux autres choses, la participation à la consommation ainsi qu’à reproduire d’autres forces d’achat. Finalement ce peu d’argent retourne aux joueuses et joueurs, si minime soit-il, il leur permet d’avancer ou de consolider leur position.

Il en est de même de celles et ceux qui en gagnent plus ou un peu plus, beaucoup plus et largement plus. Les citoyens et citoyennes au salaire minimum produisent certes largement mais consomment à leur hauteur, un déséquilibre évidemment. Si la consommation devait s’y limiter, on dirait adieu à la possession totale. Plus le salaire est élevé, plus cela est aussi avantageux pour le match. Le salaire élevé est une nécessité non pas une plus grande considération pour un certain nombre de gens. La raison est évidente, les salaires élevés garantissent une plus grande consommation, et, par-dessus le marché, au niveau des biens les plus coûteux. Somme toute les petits comme les gros salaires rentrent tous au bercail.

Ce qui est particulier à l’esclavage de la société des droits, les esclaves n’appartiennent plus à un seigneur ou un colon mais à une multitude anonyme. Chacun-chacune vient prendre sa part aux vendeuses et vendeurs de services. Tout bien considéré, les vendeuses et vendeurs de services sont les esclaves de tout le monde, soit les joueuses et joueurs, acheteuses et acheteurs des services des individus


Quelle géniale idée, l’esclavage des droits naturels au moyen du match sociétal! 

Si les Françaises et Français se mettent debout uniquement contre l’actuelle présidence, ils choisissent de maintenir leurs conditions de vie car ils sont et restent fidèles à eux-mêmes. S’ils sont fatigués de leurs conditions de vie et qu’ils n’en peuvent plus, il leur faudra renverser la chaudière et se donner une substance nouvelle.



Comme l’a dit Jean Jacques Dessalines, « Marchons sur d’autres traces » car « l’esclavage est à jamais aboli ».

Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti : 
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la munalité, soit l’Existentialisme VudUn.


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