En France, une violence légitime mais un recours problématique
La
Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 r =
w © Tous droits réservés
Deuxième partie
Le pouvoir et la violence
En France, une violence légitime
mais un recours problématique
PARTAGER
MASSIVEMENT
IMPRIMEZ CE TEXTE, FAITES-EN LA DISTRIBUTION MANUELLEMENT
AUSSI.
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
De partout, en France, nous arrivent des
images de violence dont l’auteur est ce qui est communément appelé « Les
forces de l’ordre ». Mon amie française, G G, m’a dit ceci :
« Il faut en prendre, il faut en laisser ». Elle n’a peut-être pas
tort, la réalité est ainsi faite. Je retiens, pour ne pas être en déphasage
avec la réalité, le fait que les forces de l’ordre se déploient partout où le
gouvernement le juge nécessaire. Personne ne peut contester cela. Elles sont là
pour contrer les manifestations des Gilets jaunes. Je présume que nous sommes
tous et toutes d’accord là-dessus. Les moyens auxquels recourent les forces de
l’ordre sont les arrestations, les coups de matraque, les canons à eau, le
gazage massif, etc., etc., etc. Ce ne sont pas là des baisers d’amour, une
partie de fesses. Les arrestations sont légion, les accusations aussi. Les
canons à eau généreusement arrosent, en pleine période de froid, et culbutent en
masse les Gilets jaunes. Ces contestataires du déroulement du match social en
France sont aussi soumis à un gazage sporadique et intense. La matraque des C.
R. S. fait abondamment couler du sang français, défigure une multitude de gens
et casse les membres de plein d’autres. Tout cela se passe au pays de liberté,
égalité et fraternité. Les gens de tout âge ont une histoire de douleur à
raconter. Aucun groupe d’âge n’est épargné, même les jeunes, les étudiantes et
étudiants, ainsi que les personnes âgées, y passent. Les forces, au mieux, une
partie des forces du pouvoir français, sans états d’âme et en tout état de
cause, s’acquittent de leur tâche et ils s’en acquittent merveilleusement bien.
Pour pouvoir aller plus loin, je me vois obligé de proclamer mon
intention en rédigeant ce texte. Mon ambition n’est pas de dire qui a tort ou
qui a raison ni de quelle manière devrait-on procéder de part et d’autre mais
de mettre en lumière la raison de la violence dans l’organisation sociale, dont
la nouvelle anthropologie, celle des droits, est le socle, ainsi celle du
peuple de dire non.
Pour l’intelligence du discours, je pose, d’entrée de jeu, la
définition de la violence : Par violence il faut entendre l’acte
consistant à se faire en défaisant les autres ou, en d’autres mots, à les défaire
en vue de se faire. La violence ainsi définie, puisque nous sommes en
territoire de l’homme de droits, relève de l’hommalité, principe de l’homme, suivant
l’anthropologie des anthropologies, celle, bien sûr, que j’ai élaborée à
l’ombre de la munalité, sphère de l’être premier et réel, auteur accidentel de
l’hommalité. La violence est ipso facto une des choses initiales ou choses de
l’homme – comme je les nomme -, soit des déductions logiques résultant directement
de la définition ou la nature de l’homme, une tendance politique, laquelle a
pour corollaire le refus de se laisser soumettre par les autres. Les choses
initiales constituent la compréhension de l’homme et forment le mode d’agir
inhérent à celui-ci en vue de sa production dans le monde sensible.
Étant donné que l’homme de l’hommalité, mon anthropologie à moi,
comprend l’idée de l’homme des droits dans ce qu’il a de plus essentiel, la
violence, l’une des choses initiales, est une propriété nécessaire du droit
subjectif. Elle est inscrite en filigrane en celui-ci. Pensons à la proposition
de Hobbes : « L’homme a droit
sur toutes choses, y compris le corps des autres » parce que,
poursuit-il, « Qui a droit à la fin –
ici l’auteur fait allusion au premier droit, qui est la survie ou la vie – a droit au moyen». C’est ce que révèle,
sans détour, la tendance politique et son corollaire, qui est le rejet de la
soumission de soi aux autres. Il s’ensuit que l’homme incline à être et se
maintenir dans le piétinement des autres. Puisque l’homme n’est que cette
pensée, qui, par réflexion, est la conscience qu’il a de lui-même, un lui-même
qui, irrésistiblement, tend à se donner un devenir effectif, la contrainte des
autres à soi est implicitement dans sa nature, c’est-à-dire, ici, le droit. La
contrainte attachée au devenir effectif de l’homme, ici à l’état de pure pensée,
est ce qui s’appelle violence, se faire en défaisant les autres, parce que cela
se fait incontestablement à leur détriment.
Violence et pouvoir
D’après ce qui précède, il est clairement établi que la
collectivité de droits est en essence violence. Celle-ci s’exerce sous deux
formes, le pouvoir et le match sociétal. Pour ce qui est d’icelui, je rappelle
que la société de droits, par le match qui en est une propriété nécessaire, est
une fraternité, certes, mais de type de semblants qui s’entendent pour se
contrarier les uns, les autres pour son bien propre. La société de droits est
un terrain d’affrontement de toutes sortes, l’affrontement dont le but est de
l’emporter, au niveau de possession, sur les autres, pour être homme au sens
plein du mot, soit de passer de l’état de pure-pensée à la réalité.
Concernant le pouvoir, principe générateur de l’ordre politique,
sa violence commence d’abord avec son invention, dont le premier élément est un
principe sacrificiel, c’est-à-dire la contradiction avec soi-même, lequel
élément est le transfert d’une partie de soi-même à l’extérieur de soi, pour en
faire un autre que soi, auquel on doit obéissance inconditionnel, autrement dit
la soumission à une volonté étrangère, qu’elle soit pour soi avantageuse ou
pas. C’est l’amputation de soi. Ensuite la violence du pouvoir se découvre dans
la peinière en cas de refus, quelles que soient les circonstances, de se plier
à cette autre volonté, qui est la sienne et qui se manifeste par la
prescription et l’interdiction. Elle force l’individu à prendre ses distances
de lui-même. Cet aspect de la violence du pouvoir est visible à l’œil nu dans
le droit de vie et de mort sur le citoyen, la citoyenne, ainsi que l’absence
d’un espace inaccessible au pouvoir dans la vie de chacun-chacune. Cela se lit,
par exemple, dans les fouilles, l’accès à la ligne téléphonique et à
l’ordinateur personnels, l’invasion du domicile par camera invisible, la
surveillance des déplacements de tous et toutes indistinctement, l’agression
dans les arrestations, le matraquage et l’assassinat par la police, etc. Le
pouvoir fait et défait et il est non-lié, si ce n’est la finalité de la
politisation. Bien entendu, il est ici question du pouvoir pur, c’est-à-dire
considéré en lui-même. Le pouvoir est le signe de la dépossession des
citoyennes et citoyens d’eux-mêmes.
Le philosophe anglais, Thomas Hobbes, appelle
« souverain », le pouvoir. La souveraineté est le sceau de la
plénitude du pouvoir. Hobbes porte à sa plus haute expression l’idée de
pouvoir. Je soulignerai brièvement les quatre attributs essentiels de celui-ci,
selon Hobbes. Le premier est l’absoluité, caractère illimité, dans le sens
qu’il n’y a rien au-dessus du pouvoir. Le second attribut est le commandement;
il s’agit de faire la loi. L’acte de dicter aux autres leur conduite est déduit
de la première propriété. C’est par le commandement que le mouvement se
transmet au corps artificiel. Puisqu’il n’y a rien au-dessus, il revient au
pouvoir de donner vie au corps. L’obéissance absolue, soit inconditionnelle,
est un autre attribut. Détruisons cette seule propriété, le pouvoir n’est
qu’une coquille vide. L’état de nature auquel rime l’état de guerre reprend ses
droits. Le philosophe allemand, Emmanuel Kant, épousera ce point de doctrine.
En effet, dans sa théorie politique, il fera de l’obéissance sans condition à
la loi, même si elle est injuste, un trait essentiel du pouvoir. L’obéissance
absolue est la preuve du pouvoir. La quatrième propriété est le droit de vie et
de mort sur les sujets. Le pouvoir naturellement tue. Ce prédicat du pouvoir
trouve sa logique non pas du renoncement aux droits sur toutes choses mais de
la vanité de l’homme, l’individu irrelatif, dont on transforme l’être en
pouvoir. La construction du pouvoir n’est, par conséquent, pas arbitraire, elle
est la proclamation de la légitimité de l’UN, l’homme, précisément l’individu. Il
est malin, l’Anglais. Le pouvoir est tautologique, dans le sens que l’homme des
droits s’institutionnalise. Hobbes reste fidèle à son anthropologie.
L’institution de la société fait échec aux semblants non à l’homme. C’est la
ruse, une autre chose initiale.
Il résulte de ces quatre attributs nécessaires que le pouvoir
est en soi non-lié. Cela ne veut pas dire que le pouvoir n’a pas à respecter sa
parole, c’est-à-dire la loi. Il faut y lire plutôt l’absence d’obstacle à la
possibilité d’annuler une loi au profit d’une autre. Si le pouvoir était lié à
sa volonté exprimée, sa finalité serait entravée. Les Gilets jaunes ne
pourraient pas s’attendre à un virage de la part de l’exerçant du pouvoir français,
Emmanuel Macron. Il leur faudrait tout simplement songer à détruire l’État
actuel pour instituer un autre ou faire appel à la royauté ou à l’empire pour
obtenir satisfaction.
Les contestataires de première heure de cette doctrine du
pouvoir ont lamentablement échoué puisque la pratique de la politique, ce en
tout temps, encore plus aujourd’hui, donne raison à l’Anglais. C’est à cette
réalité que font face présentement les Françaises et Français.
Nous assistons, comme on visionne un film sur un écran géant, en
directement à la triste réalité du pouvoir. Le pouvoir français et la contestation
des Gilets jaunes, soutenue par 80% de la population, selon un sondage, il y a
une semaine, nous font voir le piège de l’homme posé ou tendu par le pouvoir.
En effet le mauvais traitement que l’État français réserve aux Gilets jaunes,
ainsi qu’à tous ceux et celles qui leur témoignent de leur support par un
rassemblement spontané ou pas – c’est le cas de très jeunes étudiantes et
étudiants – s’inscrit dans la violence constitutive du pouvoir. Utiliser les
canons à eau contre les gens en plein hiver ou sous un froid dangereux pour la
santé, est la non reconnaissance de leur statut ou leur réalité d’être en soi
en dehors du pouvoir. C’est aussi une vindicative et un acte attentatoire à
leur vie. Il en est de même du gazage massif et intense. Le gaz est hautement
dangereux pour la santé parce qu’il est un poison. Dans le futur son effet sera
manifeste par le développement de diverses maladies, dont l’issue sera la mort.
Ainsi la vie d’une multitude de gens en France est hypothéquée, jeunes,
adultes, moins jeunes et fœtus.
Ce qu’il convient de mettre en exergue à travers le déroulement
des choses, c’est la légitimité de la démarche ou des actes du pouvoir français.
La réponse française implique chacun des prédicats du pouvoir, tel que conçu
par l’auteur anglais, Thomas Hobbes. Tout d’abord rien n’est au-dessus du
pouvoir, ensuite son droit exclusif de commander, l’obéissance absolution –
puisqu’il y a intervention rapide des forces de l’ordre et l’oppression -,
enfin le droit de vie et de mort. Cette violence vise à maintenir le processus
de création de l’homme, par le moyen du match sociétal, engagé depuis la
révolution de 1789, selon l’anthropologie hobbienne.
Hegel, l’autre Allemand, n’y voit aucun problème car la
réalisation de l’Esprit est ce qui importe. L’Esprit, comme auteur de
l’histoire, selon Hegel, ne s’arrête pas sur les individus. C’est la grande
institution qui compte, ici, la France. C’est elle qu’il convient de sauver. Par
conséquent le pouvoir français peut tenir tête au Gilets jaunes, l’arrière
peuple, et livrer à la torture et la mort le nombre qu’il faudra. L’Esprit de
Hegel est l’équivalent de l’UN, l’individu ou l’homme, chez Hobbes. La violence
est créatrice.
Cette violence, exercée par ses pairs, les exerçants et exerçantes
du pouvoir français, pour maintenir la
structure politisative du pays, est incontestablement légitime parce qu’elle
est générée par le droit, au mieux, la nouvelle anthropologie, l’homme, dont la
substance est les droits. Cette anthropologie est au fondement de la
vie-collective-politisée. Thomas Hobbes dira que cette violence est « le
droit sur toutes choses, y compris le corps des autres» parce que le pouvoir
n’est autre chose que l’individu-homme, l’être absolu, et sa reconnaissance
enfin par les autres par l’acte de se souscrire à la société. Ainsi le pouvoir
est à la fois naturel et artificiel, naturel par la naturalité de l’individu-homme,
artificiel par l’acte de reconnaissance.
L’appellation « forces de l’ordre » désigne l’ordre du
droit non pas l’ordre naturel, à savoir que les gens sont des êtres doués de
volonté et, par conséquent, de capacités intellectuelles pour pouvoir juger de
ce qui est bon pour eux. Leur faculté de vouloir comme leurs facultés supérieures
n’ont de valeur qu’à l’intérieur de l’ordre sociétal, celui-ci est l’unique
cadre de leur exercice. La vie-collective-politisée à laquelle ils et elles
appartiennent définit inconditionnellement l’objet de leur pensée. Dans un tel
contexte toute la valeur d’être va à l’être social, ce qui résulte du processus
de la création. L’être naturel, qui permet d’aller au-delà du cadre de l’humanité,
ce processus en question, est qualifié de persona non grata. Un tel être peut
être maltraité, livré aux douleurs de toutes sortes et exécuté physiquement.
Une personne qui est bien insérée dans la structure politisative
française, voit dans la violence, nécessairement l’action du pouvoir, un trait
positif, mais une anormalité et partant une menace à l’ordre absolu l’action
des Gilets jaunes. La naturalité est morte, et bien morte, en société de
droits. Et pourtant !
Le risque du pouvoir français
Malgré la légitimité du recours à la violence, ce geste peut
entraîner la France au bord du chaos et foutre en l’air tout le processus de la
création de l’homme. Oui, la socialité de l’être fait table rase de la
naturalité de l’être. Cependant icelle n’est pas maîtrisée, elle peut encore
agir. L’homme ne se laisse pas rayer. Toute situation dangereuse et sans issue
est apte à rendre à la naturalité ce qu’elle a perdu au profit de
l’artificialité de l’être. La réappropriation, dans certains cas, est lente, et
elle peut être rapide dans d’autres. Tout dépend du degré de l’inconfort
interne, lequel n’est pas mesurable de l’extérieur ou par la sensibilité. Ce
qu’il faut comprendre de tout cela, quel que soit le degré de politisativité
d’une personne, elle n’a jamais rompu avec elle-même. D’ailleurs le système
politique, malgré son objectif, qui est la création de l’homme, est incapable
de produire un tel être parce qu’il doit maintenir l’hommalité de
chacune-chacun pour pouvoir avoir sa collaboration. Pour le dire d’une autre
façon, l’homme n’est attiré que par l’hommalité. Pour qu’il morde à l’hameçon,
l’appât doit être hommal. Alors la création de l’homme par l’homme au moyen de
l’humanité, est une chimère. Comprenne, celle ou celui qui veut! On arrivera
toujours à ce à quoi nous assistons présentement en France.
Qui ne sort pas du carcan hommal, pour regarder la réalité en
face, en elle-même non pas avec les yeux de l’hommal, sera désagréablement
surpris, surprise, car l’insatisfaction en France est réelle et insupportable. Le
réquisitoire de l’arrière-peuple n’est pas le caprice des enfants gâté(e)s. Des
problèmes en France, il y en a et ils sont gros.
On finira par se réveiller en France et le réveil sera
certainement brutal si rien, dans le sens d’une prise en charge des gens, n’est
fait.
Pour la Maison
Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines,
Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre
Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans
Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse
Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du
Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique,
théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la
munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
Commentaires