Jean Jacques Dessalines accepte le Titre d'Empereur le 15 février 1804
La Famille
Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 s = q © Tous
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Déjà le 25 janvier 1804, tout de suite après
la grande cérémonie du 1er janvier marquant officiellement l’entrée
en fonction du gouvernement, le texte sur le Titre officiel et définitif du
Vengeur et Libérateur est sur la table. Cela prouve que les secrétaires ne
perdent pas de temps :
La nomination de l’Empereur
d’Ayti, Jean Jacques Dessalines
“Nous généraux
de l’Armée d’Hayti, désirant consacrer, par un acte solennel, le vœu de notre
coeur, et répondre à la volonté fortement prononcée du peuple d’Hayti,
persuadés que l’autorité suprême ne veut point de partage, et que l’intérêt du
pays exige que les rênes de l’administration soient remises entre les mains de
celui qui réunit la confiance, l’affection et l’amour de ses concitoyens.
“Bien
convaincus, par une nouvelle expérience et par l’histoire des nations, qu’un
peuple ne peut être convenablement gouverné que par un seul, et que celui-là
mérite la préférence, qui, par ses services, son influence et ses talents, a su
élever l’édifice de notre indépendance et notre liberté.
“Considérant
qu’après une longue série de malheurs et de vicissitudes, il convient d’assurer
la garantie et la sûreté des citoyens d’une manière immuable et irrévocable, et
que le plus sûr moyen d’atteindre ce but est de décerner au seul chef capable
de représenter et de gouverner dignement la nation, un titre auguste et sacré
qui concentre en lui les forces de l’État, qui en dispose au dehors et qui en
est au dedans la gage de la tranquillité.
“Considérant
que le titre de Gouverneur Général décerné au Citoyen J. J. Dessalines ne
remplit pas d’une manière satisfaisante le voeu général, puisqu’il suppose un
pouvoir secondaire, dépendant d’une autorité étrangère dont nous avons à jamais
secoué le joug.
“Sans avoir
plus longtemps égard aux refus constants et obstinés du Citoyen Jean Jacques
Dessalines d’accepter une puissance que le peuple et l’Armée lui avaient
déléguée dès l’époque où notre indépendance a été proclamée, puisque ce refus
contrarie les intérêts, la volonté et le bonheur de ce pays, déférons audit
citoyen Jean Jacques Dessalines le titre d’Empereur d’Haïti et le droit de
choisir et de nommer son successeur.
“Désirons que
cette expression libre de nos coeurs et déjà provoquée par le peuple, soit
offerte à sa sanction sous le plus bref délai et reçoive sa prompte et entière
exécution par un décret du peuple qui sera extraordinairement convoqué à cet
effet.
Port-au-Prince, 25 janvier 1804
Signé : Vernet, Clervaux, Christophe, Pétion, Gabart,
Geffrard, Jean-Louis François, Férou, Gérin, Magny, Raphaël, Lalondrie, Paul
Romains, Capoix, Cangé, Jean-Philippe Daut, Toussaint Brave, Moreau, Yayou,
Magloire Ambroise, Bazelais, général de brigade, chef de l’état major général
de l’Armée”
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La réponse de l’Invincible Général, À Jamais Vainqueur
de Napoléon Bonaparte, et Gouverneur Général à Vie du Pays ou de l’Empire
d’AYITI, Jean Jacques Dessalines Plus Que Grand :
“À Dessalines, 15 février 1804,
An 1 de
l’indépendance
Le gouverneur
général d’Hayti,
aux généraux
de l’armée et aux autorités civiles et militaire, organes du peuple
Citoyens
“Si quelques considérations justifient à mes yeux le
titre auguste que votre confiance me décerne, c’est mon zèle, sans doute, à
veiller sur le salut de l’empire, c’est ma volonté à consolider notre
entreprise, entreprise qui donnera de nous, aux nations les moins amies de la
liberté non l’opinion d’un amas d’esclaves, mais celle d’hommes qui
prédilectent leur indépendance aux préjudices de cette considération que les
puissances n’accordent jamais aux peuples qui, comme vous, sont partisans de leur
propre liberté, qui n’ont pas eu besoin de mendier des secours étrangers
pour briser l’idole à laquelle nous sacrifions. Cette idole, comme saturne,
dévorait ses enfants, et nous l’avons foulé aux pieds. Mais n’effaçons pas ces
souvenirs récents de nos infortunes imprimés dans nos âmes, ils seront des
préservatifs puissans au service de nos ennemis, et nous prémuniront contre
toute l’idée d’indulgence à leur égard.
Si les passions sobres font les hommes communs, les semi-mesures
arrêtent la marche rapide des révolutions.
“ Puisque vous avez jugé qu’il était de l’intérêt de
l’État que j’acceptasse le rang auquel vous m’élevez, en m’imposant ce nouveau
fardeau, je ne contracte aucune nouvelle obligation envers mon pays; des
longtemps je lui ai fait tous les sacrifices. Mais je sens un devoir plus
grand, plus saint me lie; je sens, dis-je, que je dois conduire rapidement
notre entreprise à son but, par des lois sages, indulgentes pour nos moeurs,
faire que chaque citoyen marche dans la liberté sans nuire aux droits des
autres, sans blesser l’autorité qui veille au bonheur de tous.
“En acceptant enfin ce fardeau aussi onéreux
qu’honorable, c’est me charger de la somme du bien et du mal qui résultera de
mon administration. Mais n’oubliez pas que c’est dans les temps les plus
orageux que vous me confiez le vaisseau de l’État. Je suis soldat; la guerre
fut toujours mon partage, et tant que l’acharnement, la barbarie et l’avarice
de nos ennemis les porteront sur nos rivages, je justifierai votre choix, et
combattant à votre tête, je prouverai que le titre de votre général sera
toujours honorable pour moi. Le rang auquel vous m’élevez m’apprend que je suis
devenu le père de mes concitoyens dont j’étais le défenseur, mais que le père
d’une famille de guerriers ne laisse jamais reposer l’empire, s’il veut
transmettre sa bienveillance à ses descendants, et les familiariser avec les
combats.
“C’est à vous
généraux et militaires qui monterez après moi au rang suprême que je m’adresse;
heureux de pouvoir transmettre mon autorité à ceux qui ont versé leur sang pour
la patrie, je renonce, oui je renonce à l’usage injuste de faire passer ma
puissance à ma famille.
“Je n’aurai jamais égard à l’ancienneté, quand les
qualités requises pour bien gouverner ne se trouveront pas dans le sujet;
souvent la tête qui recèle le feu bouillant de la jeunesse contribue plus
efficacement au bonheur de son pays que la tête froide et expérimentée du
vieillard qui temporise dans les moments où seule la témérité convient. C’est à
ces conditions que je suis votre supérieur; et malheur à celui qui portera sur
les degrés du trône, d’autres sentiments que ceux d’un père de famille.”
Par le Gouverneur Général:
Dessalines
L’adjudant général: Boisrond Tonnerre »
Pour la Maison Impériale Dessalines, l'Empire
d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines, Empire de la Gwqmunalité, que
l'ennemi et sa gang, présents sur Notre Territoire Impérial, croyaient à tort
avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans Charles Jean
Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse Félicité
Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, IIIe de la lignée des Empereurs d'AYITI, et
Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire
Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique,
théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la
munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
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