Le système d’esclavage interne français est au bord de l’éclatement
La
Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 r =
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Le système d’esclavage interne français est au bord de l’éclatement
et les manœuvres des agents pour maintenir l’obscurantisme démocratique encore plus longtemps.
Première partie
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h = ch
e = é
h = ch
e = é
La France est toujours fidèle à
elle-même.
À cause de cela une grande colère populaire secoue la France depuis quelques semaines
déjà. Il ne faut pas voir en ce séisme qui balaie présentement
la France un lien quelconque avec le point de départ de la révolution de 1789
même s’il y a des similitudes, tel le rejet de la fiscalité royale. Mais les
Françaises et Français comprennent-ils vraiment tous la raison profonde de leur
colère, c’est-à-dire ce dont ils sont victimes? J’en doute fort car le
tourbillon de mensonges et de propagandes ininterrompues, cela depuis des
siècles, voire des millénaires, qui les a emportés avoisine une tornade. Ils
sont, malgré tout, encore ivres de leur être social, cette manière d’être dans
le monde, qui leur est habilement imposée, et à travers laquelle ils se voient
ainsi que les autres. Par un défaut anthropologique, le résidu de leur être
primitif, ici l’hommal, et la dureté de la quotidienneté de la vie, partant la
réalité à un point avancé du projet collectif, les mettent en porte-à-faux avec
eux-mêmes, ce qu’ils sont, abstraction faite de tout discours, et les
rattrapent lentement. La France, telle qu’elle est sous nos yeux, s’effondrera
à coup sûr, et elle entraînera avec elle les autres pays blancistes, si
continue le processus de réappropriation de soi, ici, le soi hommal. D’où l’intérêt de bien
comprendre ce qui se passe.
La colère emporte toutes les couches de l’arrière-société
car elles sont toutes touchées, mais pas de la même façon, par la politique
officielle du pouvoir. Ce qui est, en surface, donné, par les gens, notamment
les gilets jaunes, comme raison de la grogne, peut être compris comme une
faillite du système, au niveau de l’anthropologie des droits, ce qui est hors
de l’intelligence de la population. La partie sensible de la colère oppose les
« élites », le véritable peuple français, et l’arrière-peuple, le
moyen par lequel le peuple véritable entend s’accomplir, suivant l’idéologie de
droits.
Voyons ce que dit l’arrière-société française au sujet de la raison
de la crise, la vie
chère, le salaire trop bas, la baisse de pouvoir d’achat des retraité(e)s – ils
sont 17 millions; c’est énorme -, la consommation entravée, le chômage, les
impôts, le problème des hôpitaux, donc de la santé, la taxation à outrance mais
l’allègement fiscal pour les riches, l’inégalité économique vertigineuse,
l’économie au service de la finance et non du peuple, l’impôt sur la fortune
(ISF) aboli, le soutien de la France à son système bancaire (360
milliards d'euros),
le ménagement des riches dans le but de maximiser leurs richesses.
Il est clair, si on
se fie à la doléance, que la très vaste majorité de la population tire peu de
l’activité globale de la société et, en sus, elle porte le fardeau des dépenses
de l’État, face à une très faible minorité de gens qui en est épargnée mais qui
en est le bénéficiaire, de cette activité. Il ressort de ce tableau l’exploitation
de la presque totalité de la population, par le moyen du pouvoir, et sa
subordination à une poignée de gens.
La raison que donnent les gilets jaunes n’est pas
irréaliste, dans le sens d’illusoire. En effet si, sans déroger à la démarche
méthodologique, on analyse la situation dépréciée en rapport avec la théorie
globale génératrice du système, on arrivera à la conclusion logique qu’elle en
est même le décalque. Elle résulte d’une chaîne de rapports et mesures en vue
de la vérité praxique du discours, soit la création de l’homme est la finalité
de la politisation, la mise en pratique des théories. En d’autres mots l’état
dans lequel on réduit la presque totalité de la population française est une
action consciente et voulue, il est commandé par l’objectif et la démarche de
la politique, faire advenir l’homme.
La moralité de l’État français
En prenant en compte la doléance du peuple en colère,
on est porté -e- à dire que la France a manqué à son devoir. Si paradoxal que
cela puisse paraître, au mieux, contrairement à ce que peut penser plus d’une
personne, la politique-pratique de l’État français n’est pas une injustice, de
quelque nature que ce soit. C’est tout le contraire. Le comportement de l’État
français envers la population, le vrai peuple et l’arrière-peuple, est irréfutablement
moral. Autrement dit, cette attitude s’inscrit dans la logique de l’humanité, le
cheminement effectif vers l’homme, soit l’un, cela, conformément à
l’anthropologie des droits, actuel fondement de la vie-collective-politisée.
Le socle de la société française
Voyons le support de ce qui vient d’être dit à l’instant. L’Europe
a repensé la base de l’organisation collective depuis le dix-septième siècle.
La société n’est plus le lieu de grandes vertus humaines mais celui de la
création de l’homme. Le grand philosophe grec, le Stagirite, Aristote, est
détrôné. Le coup lui est porté par un des traducteurs de sa pensée, l’Anglais,
Thomas Hobbes. Le grand virage opéré par ce philosophe anglais est en apparence
simple mais bouleversant. Hobbes a simplement transféré le droit naturel
aristotélicien à l’homme. Le droit objectif devient ainsi le droit
subjectif. Il est question de droits de l’homme
au lieu de droit de la nature. Celui-ci n’est plus l’étalon, modèle à atteindre
en collectivité politique. Ainsi change le fondement de la société.
Tout d’abord la société n’est plus naturelle mais artificielle dans le
sens qu’elle est une invention des hommes. Pourquoi l’organisation sociétale,
si elle n’est pas naturelle? Avant de répondre à la question, il faut savoir
que, selon l’anthropologie des droits, l’homme n’est plus une unité ni une
espèce de gens liés les uns aux autres mais l’individu. Je reprends, l’homme
est réduit à l’individu. Pourquoi cette nouvelle compréhension de soi, chez les
hommes? Il y a deux raisons à cela, la première, Blandine Barret-Kriegel l’a
bien posé, est la doctrine chrétienne qui fait du salut une question personnelle, c’est-à-dire
soi, rien que soi; la deuxième est le premier droit fondamental, qui est la
survie, la raison, selon l’observation, pour laquelle on agit tous et toutes. Il
ne s’agit pas du maintien dans l’être d’une espèce mais de soi, l’individu. Les
deux autres droits fondamentaux, soit le droit à la liberté (la raison et la
subordination des autres à soi) et le droit à la possession totale, sont
naturellement donnés au premier, l’élan vital en vue de sa préservation.
Chacune-chacun agit sous l’effet du mouvement vital et uniquement pour le
satisfaire. Ainsi on n’est pas avec les autres mais uniquement avec soi-même. Ainsi
voit le jour une nouvelle conception de soi; l’homme, c’est soi et soi seul. Malheureusement,
dans l’acte de vivre pour soi et soi seul, conformément à ce qu’on est, savoir
sa nature, cela finit par déboucher sur une guerre généralisée, avec tout ce
que cela comporte, notamment l’incertitude et la mort accidentelle, c’est-à-dire
mourir avant le temps. Pour contrer cet état défavorable à la survie, les hommes, par le
langage, qui est l’apanage de l’homme, appréhendent la possibilité de
s’organiser dans l’intérêt de l’élan vital, donc de l’homme, une fois de plus,
le soi. Par l’invention d’une force souveraine dénommée le pouvoir, ils se
donneront de nouveaux droits, des droits qu’ils appelleront civils ou
politiques, qui orienteront leurs comportements dans le sens de la paix, puis
la vie. Les gens pourront alors mener une activité industrieuse, ils pourront aussi
acheter et vendre, bref, posséder dans l’intérêt de la vie. Il s’ensuit que le pouvoir
n’est pas une fin en soi mais le moyen de protéger la vie de chacun-chacune. Le
pouvoir, par l’obligation interne, devra plafonner le niveau de possession,
donc les richesses, pour éviter non pas l’inégalité économique mais
l’appauvrissement des uns et l’enrichissement à outrance des autres, ce qui
provoquerait un conflit généralisé, donc le retour à l’état précédent, nommé
l’état de nature où tout le monde se bat contre tout le monde, un état de
guerre généralisé. Voilà, sommairement ce que dit Hobbes, le philosophe anglais,
au sujet de la nouvelle base de la société, au dix-septième siècle.
La politique et la création de
l’homme
L’anthropologie des droits naturels a fait fortune même si
l’opposition est presque générale à la théorie du pouvoir hobbienne. Il y a un
élément indépassable dans l’anthropologie de Hobbes, c’est l’homme agissant par
et pour lui-même. Même le Genevois, Jean-Jacques Rousseau, qui reprend à
l’envers la philosophie de Thomas Hobbes, est contraint, par la force de la
réalité, d’adhérer à l’individualisme hobbien, savoir qu’on agit par et pour
soi. Rousseau, contrairement à Hobbes, fait reposer le blâme sur la société,
une organisation rudimentaire.
D’autres auteurs, moins connus ou anonymes, retiennent
également l’individualisme de l’homme hobbien mais aussi, et surtout, la vision
hiérarchique que comprend cette anthropologie, martelée comme suit par Hobbes lui-même
: «Chacun a droit sur toutes choses, y compris le corps des hommes ».
Robert Norzick, un auteur états-unien, est un de ceux-là, les auteurs en
question, bien sûr. C’est, sous un autre aspect, le droit à la liberté, ce
droit sur toutes choses, qui est certainement le plus violent de tous. Ce
n’est pas sans sujet que le philosophe canadien, C B Macpherson, parle de l’homme
ayant pour contenu les droits, l’homme tel que conçu par Hobbes, en termes d’individualisme
possessif. Il
s’ensuit que naturellement l’homme, qui est l’individu, faut-il se le rappeler
constamment, est un dominant ainsi qu’un prédateur, suivant l’acception commune
du mot. Sous cet angle-là le philosophe anglais domine la scène de la politique
blanciste et dérivée.
Que va-t-on faire de ce trait anthropologique hobbien? En
science de la politique (la philosophie politique) comme en politisation,
c’est-à-dire l’humanité et la politique-pratique, ce caractère - que je nomme
tendance politique, volonté de soumettre les autres à soi, laquelle volonté a
pour corollaire le refus de se laisser subjuguer par les autres, tout cela dans
l’intérêt de soi, l’individu – devient le principe et la finalité de la
politique et par conséquent l’élément structurant de l’organisation sociétale,
soit les relations entre les membres et aussi entre le pouvoir et ceux-ci. La
politique-pratique devient alors le lieu de faire advenir l’homme, soit l’UN,
l’individu. La politique est, somme toute, l’art de créer l’homme. Soit dit en
passant, c’est cela ma thèse de doctorat, j’y voulais mettre en évidence cette
grande et immuable vérité.
Le pouvoir est institué ou se voit accordé la mission de
produire les règles et les moyens devant conduire à la production de l’homme.
Les individus ou les hommes disparates forment la première matière de l’œuvre
tandis que les règles et les moyens en sont la deuxième. La base du libéralisme
posée par Hobbes, savoir les activités économiques libres pour rendre effectif
le droit de posséder, sera utilisée comme moyen d’arriver à la possession
totale (sans le plafonnement hobbien, bien sûr), telle qu’elle est exprimée par
le droit de liberté ci haut énoncé, droit sur toute chose. Il s’agit de rendre
effectif ce droit, la vanité sans laquelle il n’y a pas d’homme. Un match
social est inventé à cette fin, soit production/consommation/possession. Le
pouvoir en est l’arbitre. Tout le monde peut y participer, c’est le droit à
l’égalité.
Le droit d’égalité est une illusion parce que, même si le
terrain est accessible à chacune-chacun, il y en a qui y montent les mains
pleines, d’autres les mains vides. La vaste majorité de ceux-ci y sont exclus
d’office. Il y a une dépendance spontanée qui se crée, cela en faveur de la
structure hommale qu’on cherche à créer au sein des semblants. Le match
commence avec une minorité.
Le pouvoir, tout en arbitrant, booste les joueurs et
joueuses, en vue de faciliter l’arrivée de l’UN à la possession totale. C’est
une exigence inviolable de la chose politique. Le pouvoir doit être neutre, il
ne doit favoriser aucune personne en particulier mais les activités économiques
les plus susceptibles de contribuer à l’objectif. C’est là que se trouve la
justification de certaines mesures du gouvernement français, telles que l’économie au service de la finance, l’annulation
de l’impôt sur la fortune (ISF), le soutien de la
France à son système bancaire (360 milliards d'euros) afin que la position des
banques françaises soit avantageuse face à leurs concurrents, le ménagement des riches (une baisse substantielle d’impôts)
dans le but de maximiser leurs richesses. Le pouvoir français ne peut pas ne
pas le faire, il est soumis au principe et à la finalité de la
politique-pratique. Même quand un citoyen, une citoyenne, paie plus d’impôts
qu’une entreprise, et même le SMIC (salaire minimum insuffisant), il faut y
voir la logique du système.
Le pouvoir a besoin d’argent pour s’acquitter de sa tâche,
ça va de soi, il ne peut pas aller le chercher dans les caisses des grandes
entreprises ni les poches des riches. Ce serait un non-sens. Ces gens sont les
vrais joueurs et joueuses, on ne peut pas diminuer leur chance. Si elle faisait
cela, la France se retirerait du match. Aucun Français ni aucune Française
n’espèrerait s’élever à la hauteur de l’homme, l’UN. Le pouvoir, à ce niveau,
est lié à la raison qui l’a inventé.
La logique du système ne laisse aucun choix à la France,
se contenter de ce qui lui revient du travail de l’arrière-peuple. Premièrement,
à moins d’un miracle, cette partie de la population est éliminée, logiquement
vaincue par les riches. Ils et elles ont exercé leur liberté, dira le
philosophe Robert Norzick, ces gens ont échoué dans le sens qu’ils n’ont pas
marqué de but. Ils doivent se contenter de ce qui leur reste. L’État, toujours
d’après ce même auteur, ne leur doit rien. Deuxièmement ils continuent de
devoir à l’État et ils doivent donner au pouvoir ce qui lui revient. En effet
l’imposition et la taxation, ce n’est pas faire la poche des Françaises et
Français. Cet argent appartient de droit au pouvoir. C’est sa paye pour la
possibilité de travailler et posséder qu’il a mise en place. Il ne suffit pas
de bâtir la maison, la maintenance doit être assurée. Il faut payer pour ce que
vous obtenez du système afin qu’il puisse continuer de fonctionner. Si vous ne
payez pas, vous ne pourrez pas exercer votre liberté dans le peu d’espace qu’il
vous reste. Sans argent, on ne peut rien faire. Si vous êtes coincé-e-s, dira
le philosophe états-unien, vous n’avez qu’à vous en prendre à vous-mêmes.
La France s’est inscrite dans le système anthropologique
de droits. Elle garde jalousement sa place. En d’autres mots elle est et reste
fidèle à elle-même.
En voilà assez pour la première partie!
Pour la Maison
Impériale Dessalines, l'Empire d'Ayti, Éternel Empire de Tóya-Dessalines,
Empire de la Gwqmunalité, que l'ennemi et sa gang, présents sur Notre
Territoire Impérial, croyaient à tort avoir à jamais englouti :
HRH Sa Majesté Le Prince Weber Tiécoura Dessalines D’Orléans
Charles Jean Baptiste 7e de la Génération du Couple Impérial, Marie Claire Heureuse
Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines, et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du
Nous, et l’Empire Tóya-Dessalines, Spécialiste et professeur de la science de la politique,
théoricien de la politique, notamment du blancisme, et théoricien de la
munalité, soit l’Existentialisme VudUn.
lekbaogfweda@gmail.com
Commentaires
Il y a l'arrière peuple et il y a les pays "libres-colonisés" sur qui le gouvernement francais s'appuie quand la situation devient trop crispée
Le franc CFA deverse chaque annee des milliards a la France...
Cela dit, la hierarchie hommale decrite dans l'article reste respectée car les pays de la zone CFA ne sont pas peuplé par des Hommes ... Selon l'imaginaire politisé blanciste