Le Message de Le Prince de l'Éternel Empire de Toya-Dessalines Déployé, HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D'Orléans, à l'occasion du 29 novembre 2015,Jour de la proclamation de la Gwqmunité, de Naissance, de la Nation d'Ayiti, à Dessalines, Quartier Général de la Résistance Victorieuse
La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 3 P 8
Tous droits réservés
Le message de Le Prince de l’Éternel Empire de
Toya-Dessalines Déployé, HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans, à
l’occasion du 29 novembre 2015, Jour de la proclamation de la Gwqmunité, de
Naissance, de la Nation d’Ayiti à Dessalines, Quartier Général de la Résistance
Victorieuse
Prenez le temps de lire et de tout lire, puis méditez en
solo ou en groupe.
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
La machine de la RÉVOLUTION est en marche. Voici ce qu’il
faut savoir pour arriver à bon port.
Désormais il y a deux camps : le munal versus
l’hommal, Dessalines versus blancisme, être et vide, tout tiers est exclu.
Plus que jamais la planète terre a soif de la
Dessalinienne Voilà l’intention proclamée de l’Éternel Empire d’Ayti
A
L’indissociabilité de l’Art de vivre et la pensée
Vivre
est l’Art de gens qui pensent, c’est-à-dire des êtres pensants. La politique
est un art de vivre, elle a forcément lieu à l’intérieur d’un cadre de pensée,
pas n’importe lequel, un cadre de pensée spécifique. Il en est de même de son
contraire, le kÄbi ou la kÄbialité, existence munale. Quiconque ignore la pensée
génératrice de la politique ainsi que celle de la kÄbialité ou
du kÄbi
n’y comprend rien et, par conséquent, ne peut pas s’y prononcer. Vivre exclut
n’importe quoi.
Première partie
B
La
problématique de l’acte de la pensée
Il est intéressant de constater que la pensée, en tant qu’acte, est le
moyen par lequel nous connaissons profondément les choses et qu’elle peut être
aussi l’élément qui nous barre l’accès à la connaissance des choses.
Le problème réside dans le fait que nous ne pensons pas à partir de rien
mais à partir de quelque chose et que ce quelque chose, qui est les prémices de
la pensée, peut être l’ouverture à la chose à connaître comme il peut être
l’obstacle à l’accès à cette chose.
Il n’est pas ici question de l’usage que nous en faisons, de ce quelque
chose, mais de son contenu. Comment cela s’explique-t-il ? Cet objet de l’acte
de penser, les prémices, est produit par le corps, c’est-à-dire les facultés,
quelle que soit leur nature, à travers ses communications avec lui-même et/ou
son environnement. Ces prémices ne peuvent pas être reçues comme telles, elles
doivent être analysées parce qu’elles peuvent être vraies ou fausses. Il s’agit
ici de leur contenu. Ces prémices, par une opération plus complexe de la pensée
comme faculté, deviennent à leur tour pensée, c’est-à-dire discours, croyance,
connaissance, etc. Il s’ensuit que ce résultat, selon sa substance, peut
conduire à une connaissance plus complexe encore de l’objet. Or cette
connaissance est intrinsèquement liée à la connaissance précédente de la même manière
que celle-ci est tributaire du contenu des prémices. Alors la connaissance la
plus complexe peut être, elle aussi, vraie ou fausse. Si elle est vraie,
c’est-à-dire en adéquation avec son objet, elle introduit à celui-ci ; si elle
est fausse, elle est sans doute un obstacle majeur, elle aussi, à la
connaissance vraie de l’objet.
C’est là ce qui explique la problématique de l’acte de la pensée.
B 1
Le grand problème que cela a occasionné
L’art de vivre, n’étant pas n’importe quoi, va de pair avec la connaissance
vraie, ce que j’appelle le dqmbala. Cet art est la coordination des désirs ou
passions et des talents de toutes et tous suivant la structure ofowu
(génératrice de …) de l’être que nous sommes. Toute pensée contraire et
contradictoire entraîne un art autre, qui est création au lieu de coordination.
L’obstacle à l’objet à connaître est notre situation à nous, nous qui
constituons l’ordre du Nous appelé le munal. Nous nous trouvons dans un
contexte binaire où deux conceptions du même soi rivalisent d’adéquation ou de
vérité. Cela débouche sur deux arts de vivre antipodiques, et la kÄbialité (le kÄbi), dont l’origine est la munalité, cause du
mun ou muntu, et l’humanité, dont le principe est l’hommalité, cause de
l’homme. L’une de ces deux conceptions est forcément fausse, et c’est
l’hommalité.
B 2
L’hommalité, principe de destruction/création
Pour comprendre la chose politique-pratique, comme la situation
conflictuelle du monde qui en dérive, il faut passer par la connaissance de
l’homme, soit sa nature, qui est en soi politique.
Dans l’hommalité nous ne nous voyons pas pour ce que nous sommes, bref nous
ne nous connaissons pas, même en nous côtoyant, à cause d’une fausse science de
nous-mêmes, que j’appelle l’hommalité, cause de l’homme.
Dans l’acte de la pensée qui débouche sur l’hommalité, les prémices ne
comprennent pas la réalité extramentale de notre être, par conséquent cet acte
a accouché d’une pensée (connaissance) inadéquate. La substance de cette
connaissance est la segmentation de l’être munal en singuliers irrelatifs ou
disparates, doués tous de l’inclination à subordonner les autres à soi, cela à
l’avantage de soi, connus sous les vocables d’homme, d’individu et de droits.
Il n’y a pas de contenu universel de l’homme. L’homme est le singulier,
sans lien d’ensemble avec les autres quoi qu’ils soient des semblants.
Cette conception (hommale) de soi a donné naissance à un art de vivre d’une
connaissance complexe divisée en deux champs complémentaires, la morale ou
l’éthique et la politique-pratique. Ces deux champs sont les lieux de
réalisation de chacune-chacun, soit l’homme singulier irrelatif.
Il découle de cela que la politique, théorique ou pratique, est un lieu
d’affrontement.
Ainsi naît un monde où les individus, pour employer le vocabulaire en
vogue, au lieu de s’approcher des uns des autres pour se maintenir dans la wqnité conformément à l’être ofowu, le munal, s’approchent certes des autres
mais pour obtenir d’eux un ce-sans-quoi ils ne dureront biologiquement pas et
se retirent aussitôt - comme aller s’abreuver à la source puis s’en aller avec
soi-même - pour se faire dans l’éloignement des uns des autres. Le monde
politique est un monde de solitaires dans des relations interpersonnelles en
surface. Presque toutes les pensées secondaires ou dérivées transpirent cette
fausse science. Une logique implacable.
B 3
Quelques aspects de l’humanité
Dans la vie-collective-politisée, chaque homme - par sa substance, bien que
mentale, qui est la tendance politique, c’est-à-dire inclination à réduire les
autres à soi, les dominer, une inclination ayant pour corollaire le refus de se
laisser dominer par ses pairs - renie les autres, au mieux, s’érige en obstacle
devant eux. Le mot homme ou sa substance, dans un tel contexte, réfère au vide.
Ce vide est menaçant parce que l’homme n’est que cette tendance, celle de
soumettre les autres à soi, et qu’il incline à durer, en tant que telle. Le
vide le contredit et le fait courir le risque de ne pas durer. Et l’homme ne
peut pas renoncer à lui-même pour échapper à ce vide. Le vide, qui est une
pensée, jouit de cet élément de la pensée, qui est le penchant à
s’extramentaliser. Il s’y accroche, il en résulte son équilibre, celui de
l’homme, dans ce monde qui lui est hostile dès son apparition. Cette tendance
de la pensée transforme le vide en lieu de création, celle de l’homme même,
c’est-à-dire transformer les autres en subordonnés effectifs.
Pour se donner ce devenir effectif, la pensée-homme, invente l’humanité.
L’humanité est le lieu où les hommes, des pensées-êtres, faute de biologie
hommale spécifique – ce qui le distinguerait du munal -, s’organisent pour
tenter de se créer, le soi singulier, au détriment des autres. C’est une sorte
de duel mais collectif. L’humanité a pour objectif ultime, casser le caractère
multiple et disparate, et partant conflictuel, de l’homme pour en faire un seul
être mais hiérarchisé.
Pour se faire – sans le dire explicitement -, les hommes chez qui la ruse
est plus développée, se donnent des normes constitutives. C’est un genre de
match, ce qui ne va pas sans règles. Ce sont les règles que les hommes se
donnent – des règles qui sont les mêmes pour tous et toutes, une égalité
externe institutionnelle, une sorte de reconnaissance consensuelle, laquelle est
un échec artificiel partiel au vide substantiel - en vue de cette fin qui sont
à l’origine du concept d’humanité.
-A-
Ce qu’il faut inconditionnellement savoir :
a) – Il faut toujours
avoir présent à la mémoire que la pensée constitutive de l’homme est pure
violence, défaire pour faire.
b) La ruse, comme la force brute, est
une des choses initiales de l’homme. L’humanité (société, vie collective
politisée, politisation, etc., sont des termes interchangeables) se présente,
par nécessité discursive, sous forme d’une hiérarchie positive. Mais celle-ci
est le décalque non proclamé de la substance mentale de l’homme. Un piège,
l’effet de la ruse. Il s’ensuit que l’intention proclamée de l’humanité n’est
pas l’intention véritable.
c) Le match interne doit finalement produire ou créer l’homme, tel qu’il est
conçu dans la pensée, par la mise sans cesse en rencart de plus en plus
d’hommes jusqu’à la victoire totale – possession de toutes choses, y compris le
pouvoir - de l’UN (le singulier) sur les autres selon les règles de l’art
hommal à travers l’humanité.
d) Tout cela se fait suivant le modèle d’un dieu créé par l’homme à son image.
Un coup de la ruse.
e) L’homme n’a de fin que l’homme. Que la création de l’homme soit une chimère
ou pas n’importe nullement.
-B-
L’homme, tel que nous venons de le voir, est, sans l’ombre d’un doute, un
conquérant. C’est la logique même de la chose. En réalité le terme qui définit
mieux l’homme est prédateur. C’est un prédateur particulier parce qu’étranger
au La, notre système. L’homme, comme prédateur, se nourrit des autres pour être
vraiment et se maintenir dans l’être. Explorons ensemble cette réalité.
a) La forme la plus évoluée de l’homme, au jour d’aujourd’hui, est
incontestablement le blancisme, une conception européenne du blanc en tant que
teint, lequel a la propriété d’être le principe générateur de l’homme et celui
de rassemblement des hommes entre eux. Nous n’allons pas discuter ici de la
valeur de vérité de la chose, ce n’est tout simplement pas le lieu. Restons à
l’intérieur du discours officiel. Ce principe du dehors, le teint ou le blanc
de la peau du corps, rassemble - il est ici question de l’humanité ou la
politisation, par exemple, le pays blanc, comme on dit - non pour le seul fait de rassembler, être
en pareils, mais aller à la conquête des autres, ici les sous-hommes, soit les
non-blancs. Un objectif clairement énoncé et de nature à camoufler la structure
de domination interne ou en entre pareils ainsi qu’à entraîner ceux-ci sans
problème dans l’aventure parce que cela, l’acte de conquérir, est propre à
l’homme. Cette offensive externe, contre les gens du dehors (les pas-pareils),
est identifiée à la prédation. Ce que j’appelle la Louperie, prédation
blanciste.
b) La Louperie est la mainmise sur les
autres, leur territoire et tout ce qu’il contient (pour le pillage des
ressources), leur enchâssement par la pensée, leur dicter leur conduite par le
dieu de l’homme à travers sa religion, un mode d’agir approprié, les intégrer
dans la politisation et les soumettre au pic de l’horreur, soit par les
maladies de toutes sortes, le génocide, les bombardements, les catastrophes
artificielles, notamment l’inondation, le cyclone et le tremblement de terre.
c) Le blancisme, par son caractère
loupiel, est semblable aux bêtes qui mangent d’autres bêtes pour demeurer
biologiquement dans l’être sans se soucier du désir des victimes (les autres
bêtes) de rester elles aussi en vie. Cela revient à nier l’importance ou la
valeur de ces vies en elles-mêmes par comparaison à la sienne propre. Il y a
plus. Certaines bêtes, prédatrices ou pas, qui sont reconnues comme extrêmement
féroces vis-à-vis des autres le sont moins comparativement à la férocité de
l’homme face aux membres de l’ordre du nous puisqu’elles (ces bêtes) font
preuve de retenu à l’endroit des jeunes animaux, y compris nous, tandis que
cette attitude est impropre à l’homme, particulièrement le blancisme et les
autres formes d’humanité connexes, qui, pour sa propre vie, déteste, maltraite,
haïsse, affame, torture, combat, empoisonne, empeste, tue, massacre, bombarde
(massivement), assassine, et que sais-je, les gens de tout âge, y compris les
gens très âgés, vieillardes et vieillards, très jeunes, bébés, voire ceux qui
ne sont pas encore nés, tout cela dans l’indifférence totale et même avec la
plus grande satisfaction et la plus grande joie, à savoir qu’a réussi parce
qu’on est le plus fort. Le blancisme est sans conteste un tueur par nature et
une machine à broyer les autres, cela pour se réifier, dans leur oeuvre de
destruction. Se faire en défaisant.
d) Le blancisme ne peut pas ne pas
être ce qu’il est, soit l’Ange de la mort, parce qu’il est homme et, en sus, la
plus haute l’expression de l’homme, un être sans ouverture sur les autres,
partant impassible, parce qu’il est constitué du sensible, donc du dehors, ce
qui ne lie pas aux autres.
Deuxième partie
C
Cependant il arrive à l’être munal, être primitif, de percer, par ses
propres mécanismes, les murs de cet être-pure-pensée, l’homme - dont l’humain
est la forme en progression -, pour se voir en soi et aller à la rencontre de
ses parties, superficiellement segmentées par l’hommalité, donc à la rencontre
de Soi, le Soi ofowu. Le sentiment et la pensée sont les deux seuls moyens
connus qui puissent conduire le singulier à un autre et à travers lui le soi
munal. Il faut passer par l’un et/ou par l’autre pour y arriver.
Une prudence s’impose. Toute pensée comme tout sentiment (passion,
désir...) peuvent conduire à Soi à travers l’autre, ce que j’appelle la
reconnaissance munale. Cela donne à entendre aussi que tout sentiment comme
toute pensée n’y conduisent pas nécessairement. Nous avons l’exemple de
l’homme.
C 1
Procédons par élimination. Toute pensée, il y va aussi de tout sentiment,
qui est dominée par le soi singulier hommal, l’être de pure-pensée - un être
sans substance interne, l’unique substance qui lie constitutionnellement les
uns aux autres -, ne va pas à la rencontre de l’autre parce qu’elle est
enfermée en elle-même et que par conséquent elle n’est au service que
d’elle-même, au mieux elle n’est en communication qu’avec elle-même. Elle va
s’abreuver à la fontaine ou se nourrir de l’autre par nécessité externe. Elle
est avec l’autre soi irrelatif sans le voir (pour lui-même et en lui-même, à
cause de l’irréconciliable intérêt êtral qui les oppose naturellement les uns
aux autres), elle est uniquement en relation avec le ce-sans-quoi elle ne peut
pas être ce qu’elle se sent être, savoir la subordination des autres à elle
pour en jouir selon ses passions. Cette pensée ne voit qu’elle-même. Ses
paroles, ses soupirs, ses projets et ses joies sont incontestablement des
effets de la jouissance effective de ce ce-sans-quoi. Ce sont en fin de compte
les fruits de la satisfaction du soi irrelatif qui s’approprie jouissant ou en
train de jouir de quelque chose désiré. Cela explique pourquoi, assez souvent,
et même trop souvent, que l’autre n’est pas instruit des projets qui
l’impliquent. C’est un oubli lié à l’exclusion (êtrale). Les cas de domination,
de discrimination, d’exclusion, que sais-je, relèvent de la pensée, du
sentiment également, imprégnée du soi singulier irrelatif. Les fréquentations
qui découlent de cette sorte de pensée ou de sentiment, lequel est corrompu par
la pensée - faut-il le souligner -, sont de nature disjonctive. L’activité du
soi singulier irrelatif lui est propre et il en est donc l’unique ou le
principal bénéficiaire.
C 2
Cependant il arrive que le singulier, pour une raison ou pour une autre,
est entraîné en marge de toutes les considérations singulières disparates ainsi
que sociales. Alors s’estompe le soi “individuel”. Une nuit silencieuse suit et
ensuite émerge spontanément le àmu de l’être premier, être munal, une sorte de
passion (sentiment) de soi, le Soi global, c’est-à-dire le Munal. C’est comme
si nous étions assis, assises devant le soleil couchant et que lentement mais
sûrement la douceur du silence enveloppé de couleurs vives et accueillantes
nous introduisait dans l’immensité sournoise qui est à la fois autre et soi. Ce
sentiment de soi pur naît souvent de l’oubli ou d’absence momentanée à la
réalité ambiante ou d’un désir pur, indéfini, et a pour tout mobile la
rencontre de soi, le vrai, le profond, bref le munal. C’est l’être nu qui se
donne dans cette sensation à condition que le processus en cours ne soit pas
contrarié par le retour soudain du soi “ individuel ” ou singulier irrelatif et
des considérations sociales. L’émergence du Soi lakortal (le Nous) se fait sous
le mode d’une sorte d’aimant décrassé, désembué, un mouvement vers pour être
avec l’autre sans objet défini. L’absence d’un tel objet fait voir le Soi pur
qui s’approche vers le Soi pur, donc le munal nu. C’est la présence de soi à
soi, la fin de la solitude hommale. Deux cours d’eau qui se rencontrent et
s’interpénètrent pour se confondre. C’est un sensible pur, non corrompu par la
pensée illusoire, l’homme.
C 3
Par la curiosité l’expérience peut se poursuivre par l’intervention
consciente et active de l’acte de la pensée. Si tel est le cas, nous y
découvrons la wqnité, indivis de l’être munal, qui se reconnaît et se saisit au travers de
la singularité, son expression. Il en est ainsi parce que les prémices sont
vraies. La communication est profonde et vive, cela se solde par le désir
conscient et calculé d’être ami(e), de rester en relation ou en communication,
bref, maintenir le rapprochement, ce qui signifie casser le mur de l’inimitié
hommale. Ce désir est une volonté de rester, en toute connaissance de cause,
auprès de soi-même, le soi global, le munal. Une sensation (qui accroche)
indicible s’ensuit. Quiconque y séjourne relativement longtemps peut lire, par
un calcul bien conduit, non souillé par la pensée segmentaire et dualiste de
l’hommalité -, la structure et les propriétés de l’être munal, Son ou Notre Être.
L’eua, agréable sensation forte, qui s’ensuit est voluptueusement sismique.
J’en sais quelque chose pour en avoir fait l’expérience.
C 4
L’acte de la bÄnqjelité, le calcul, révèle que le fond de
l’être, notre être, est constitué de la dépendance mutuelle de chacune-chacun,
au niveau des sentiments et des talents, et la valeur proportionnelle
irrelative des singuliers munaux qui en résulte, parce que c’est à
chacun-chacune qu’il relève invariablement de communiquer la passion engageant
l’autre qui se forme en lui et répondre directement à l’instruction, une
suffisance de chacune-chacun au niveau des habilités. Cela forme le nœud
générateur du wqn, soit le massif ou l’indivis de l’être, sa
dimension universelle interne ou sa constitution interne qui nous parle de
l’intérieur. Il s’agit ici de la science vraie, soit le dqmbala, de l’être. Le
dqmbala engendre la volonté universelle ou lakortale, propre à toutes et tous,
de s’assister réciproquement. Un seul être dont l’expression est multiple ou à
plusieurs exemplaires. En d’autres mots, une fois accédé(e)s à la science vraie
ou au dqmbala de nous-mêmes, nous voulons aider l’autre, qui n’est pas distinct
mais un exemplaire de soi-même ou un exemplaire du Soi munal comme nous, le
soi-même d’en face, l’assister dans ses projets – on est dans une
interdépendance irrelative globale -, bref, nous impliquer dans sa vie – ce qui
n’est pas une invasion - sans raison définie. Nous sommes sous l’élan du Soi
Munal, l’être dans sa nudité.
C 5
Il n’y a pas de place ici pour la réglementation car celle-ci bloque ou tue
par passivité l’être ofowu, le munal. Il en est ainsi parce que la
réglementation est originairement de l’extérieur. C’est le cas de la loi ou
toute forme de prescription. La loi est faite pour les êtres dont le contenu
est le dehors, donc sans dimension universelle, principe d’unité et de
concordance. Le dehors, comme substance, est sans lien d’ensemble et, par
conséquent, est disparate. Un tel être marche en solo, d’où le conflit, ou,
dans certains contextes, par consensus, dont la réglementation. Tel est le cas
de l’homme, un être sans dimension universelle interne.
C 6
L’être ofowu, le munal, est en soi une trajectoire établie parce qu’il EST
et que tout ce qui EST est constitué et partant invariablement fixé. Par
exemple une automobile ne roule pas de côté. Elle est faite pour aller en avant
et en arrière. La constitution interne munale est générée par des mbwa.
Certains sont en acte, d’autres virtuels dans le sens de non énoncés en terme
de contenu mais posés en terme de direction. Le bÄnqy, principe de tout calcul ou de l’acte de la pensée (la b½nqjelisation), par
les facultés qui le forment, a pour but de connaître le contenu interne de
l’être, ce qui fait de lui ce qu’il est, et produire des conclusions, des
directions, ce sont là des mbwa virtuels, conformément aux mbwa en acte, qui
font fonctionner la chose. Selon la constitution interne il revient à
chacun-chacune de les générer, ces mbwa, suivant le contexte, lequel n’est pas
prédéterminé. On est ici en dehors du cadre de la loi, qui énonce le contexte
et l’attitude. La loi programme. Tandis qu’ici c’est tout à fait le contraire.
On produit le comportement convenable par le dqmbala, y compris la connaissance
de la trajectoire. On produit en accord avec tout cela. C’est cela être en soi,
par soi et pour soi.
C 7
Il découle de ce qui précède que le munal est un être incessamment actif,
le fonctionnement des mbwa en acte - même là où l’on pense qu’il pâtit, dans la
formation des prémices, soit passions ou autres objets de science, qui lui est
propre - et la production du contenu des mbwa virtuels. Cette activité
proprement munale a une fin autre qu’elle-même, elle vise le parachèvement de
l’être. En effet l’unité indéfectible de l’être est établie par sa wÄnité, la dépendance mutuelle au niveau des
passions et talents et l’indépendance de chacune-chacun dans la formation des
passions, la réponse à l’instruction et l’exercice des talents. Les deux
dernières propriétés de l’indépendance de chacun-chacune sont des champs où le
badr, singulier munal parce que lié aux autres par une substance interne
l’inclinant à agir dans une direction posée, articule, dans l’espace virtuel,
les exigences de son être à celles des autres et ses talents à ceux des autres pour
aboutir ensemble à un accord praxique lakortal. Ainsi l’être munal dans son
entièreté est d’actualité. Pour le dire d’une autre façon, l’espace des mbwa
virtuels est aussi en acte que les mbwa de démarrage - parce qu’ils sont dès le
départ en acte - du mun. Par cette
double activité complémentaire, certes, l’être munal atteint sa plénitude.
Voilà, c’est cela le parachèvement munal, être en soi, par soi et pour soi.
L’inclination au parachèvement implique la sûreté, la quiétude et la pleine
satisfaction de soi au sein de l’ordre munal. En d’autres mots c’est dans ce
seul contexte que le munal peut se parachever, soit atteindre sa finalité
immédiate.
Troisième partie
D
Nous, les Négro-jelefweennes et Négro-jelefweens, nous ne sommes pas
étrangers au contexte apte au parachèvement munal. La munalité est le fondement
de l’Ancestralité, vision du monde ou mode d’être dans le monde de nos
Aîné(e)s. Cependant la quiétude vers laquelle ils tendent toutes et tous est
logiquement perturbée par l’action de l’homme sur la terre. Point n’est besoin
de dire que c’est la cime de la cruauté au milieu de nous. Le blancisme a
razzié et déporté 200 000 000 d’entre nous. Pour sa seule colonie d’Ayiti à
laquelle elle a donné le nom ridicule de Saint-Domingue, la France a razzié 15
000 000. 4.5 millions d’entre eux ont foulé le sol de l’Île, 5.5 furent
assassiné(e)s en route. De ce nombre, il en restait, à la veille des derniers
affrontements conduits par l’Invincible Général Jean-Jacques Dessalines, le
Messie, notamment la bataille de Vertières, 600 000. Après la proclamation de
la Gwqmunité du Pays d’Hayti, le recensement commandé par le Général à Jamais
Vainqueur du blancisme, Jean-Jacques Dessalines Plus Que Grand, pour la
répartition des ressources, a révélé 380 000. Les assassinats sont donc massifs
puisque c’est partout pareil. Le blancisme est incontestablement une machine à
broyer les Négro-jelefweennes et Négro-jelefweens.
Étant donné que la constitution interne munale incline irrésistiblement à
rester omunonÄ, soit identique à
soi-même, le mun, par des mécanismes qui
lui sont propres, résiste nécessairement à tout ce qui, de quelque nature que
ce soit, peut le contrarier, et même le supprimer. D’où la Résistance Gwqmunale
Ancestrale dans tous les lieux et les multiples Victoires remportées à droite
et à gauche sur la Louperie.
Louis Delgrès, l’un des artisans et artisanes de la Gwqmunité de Karukera/Kaloukaera/ (Guadeloupe) a dit un jour : “Il existe des hommes malheureusement trop
puissants par leur éloignement de l'autorité dont ils émanent, qui ne veulent
voir d'hommes noirs, ou tirant leur origine de cette couleur, que dans les fers
de l'Esclavage”. En réponse à cette situation, François Makqdal est d’avis qu’il faut supprimer tous
les blancistes qui sont entrés dans notre sein ainsi que ceux et celles qui
flirtent avec eux, alors des gens habités par la pensée-être, soit l’homme,
comme eux. Duty Bukmqn enchaîne : « Le
dieu de l’homme, ce faux dieu, est responsable de tous les malheurs qui nous
frappent. Écoutez la Voix nous parlant de l’intérieur, elle nous ordonne de
nous battre contre le prédateur. » Jean-Jacques Dessalines, le Messie,
toujours dans la même ligne de pensée. s’exprime en ces termes : « J’ai
arboré l’étendard de la Résistance parce que le blancisme (ici la France) est un monstre que la terre engloutit trop
lentement ». Après la Grande Victoire Messianique sur le blancisme, Fidèle
à la Pensée Maîtresse de l’Être Munal, l’omunonÄité, pensée qui est, par cohérence, celle de la Résistance, le Général à
Jamais Vainqueur, Jean-Jacques Dessalines, parle de nettoyage : « …. s'ils trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les
machinateurs de nos troubles et de nos divisions».
Il découle de tout cela que la quiétude munale, nécessaire au cheminement
vers la plénitude de soi, le parachèvement de l’être munal, exige non seulement
l’éloignement mais aussi la suppression définitive de l’hommalité dans notre
sein. La position ancestrale est claire, sans ambages. L’AVENIR n’est pas à
celles et ceux qui se soumettent mais bien à celles et ceux qui, conformément à
la gwqmunalité de l’être munal, Résistent en contre-guerroyant. La
contre-violence est la Voie du Salut. Ces théorèmes sont valables pour tous les
temps car ils sont des impératifs de notre constitution interne munale.
D 1
Nous Résistons et nous vainquons. Cela a lieu dans la
droite ligne de pensée de Notre-Dieu ainsi que notre être, le munal, dont Il
est l’Auteur. À l’ombre d’elle-même et de son Principe Premier, Notre-Dieu,
Bon-Dieu, la munalité ne répond que d’elle-même.
CONSTITUTION :
« En présence de l'Être-suprême, devant qui les mortels sont égaux, et qui
n'a répandu tant d'espèces de créatures différentes sur la surface du globe
qu'aux fins de manifester sa gloire et sa puissance par la diversité de ses
œuvres ;
En face de la nature entière, dont nous avons été si injustement et depuis
si longtemps considérés comme les enfants repoussés :
Article1er :Le peuple habitant l'île ci-devant appelée Saint-Domingue, convient ici de
se former en État libre, souverain et indépendant de toute autre puissance de
l'univers, sous le nom d'Empire d'Haïti.
Article12:
Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire, à titre de maître ou de propriétaire et ne pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété.
Aucun blanc, quelle que soit sa nation, ne mettra le pied sur ce territoire, à titre de maître ou de propriétaire et ne pourra à l'avenir y acquérir aucune propriété.
D 2
Nous sommes maîtres et
maîtresses chez nous, au Pays de Dessalines. Cela comprend et surtout notre
façon de vivre.
« Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes
et pour nous-mêmes ; imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la
lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche ».
Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être
esclaves. Esclaves !...
« Le nom français lugubre encore nos contrées …..Tout y
retrace le souvenir des cruautés de ce peuple barbare : nos lois, nos mœurs,
nos villes, tout porte encore l'empreinte française »
« Marchons sur d'autres traces »
Être
la Direction de Notre propre Vie, en tant qu’être munal, signifie être en soi
(Nous), par soi (Nous) et pour soi (Nous). Autrement dit, notre mode d’être
dans le monde est le fruit de notre propre activité bÄnqyelle, et
ce fruit, c’est l’Ancestralité. Dans le cas contraire nous serions des «
esclaves », terme signifiant « instrument de production » parce qu’impropre à
la réflexion, principe de gouvernement de soi par soi. Notre mode de vie, nous
dit le Général Éternellement Vainqueur du blancisme, doit être irrelativement
nôtre.
D 3
Le Pays de Dessalines repose-t-il sur le particulier,
par exemple le « teint », comme c’est le cas du blancisme ? Non évidemment.
La position du Messie est on ne peut plus claire :
« En présence de l'Être-suprême, devant qui les mortels
sont égaux, et qui n'a répandu tant d'espèces de créatures différentes sur la
surface du globe qu'aux fins de manifester sa gloire et sa puissance par la
diversité de ses œuvres »
Notre-Dieu n’a pas de peuple préféré ni de teint de
prédilection sur la terre. Notre-Dieu, Bon-Dieu, terme signifiant Dieu
Véritable, est Mouvement, caractère par lequel Se Manifeste Sa Présence et
Production Continue. Ce qui ne va pas sans la Multitude et la Variété. En
d’autres mots tout ce qui EST est dans le but de signifier la Présence de
Notre-Dieu. D’où leur irréversibles parité et valeur. Par conséquent l’Empire
de Toya-Dessalines, qui est des fruits de la Divinité, est nécessairement le
salon de la diversité.
Au lendemain de Sa Victoire Décisive, l’Invincible Général Jean-Jacques
Dessalines s’est écrié : “ J’ai vengé toutes les races éteintes dans
l’esclavagisation”. Plus tard Il dira : “ Le Pays qui vient de naître est Celui
de tous ceux et celles, quelle que soit la couleur de la peau, fuyant la
tyrannie”, donc cherchant ou tenant à être soi-même. Il suffi de « fouler le
sol d’Ayiti pour que, qui que vous soyez, vous puissiez être à jamais libre ».
Le Pays de Dessalines est le Premier et le seul qui Soit la Terre de
Gwqmunalité sur cette planète.
« Article13:
L'article précédent (l’article 12 ci haut mentionné) ne pourra produire aucun effet tant à l'égard des femmes blanches qui se sont naturalisées Haïtiennes par le gouvernement qu'à l'égard des enfants nés ou à naître d'elles. Sont compris dans les dispositions du présent article, les Allemands et Polonais naturalisés par le gouvernement.
Article 14:
Toute acception de couleur parmi les enfants d'une seule et même famille, dont le chef de l'État est le père, devra nécessairement cesser, les Haïtiens ne seront désormais connus que sous la dénomination générique de noirs. »
« Article 3:
Les citoyens Haïtiens sont frères chez eux; l'égalité aux yeux de la loi est incontestablement reconnue, et il ne peut exister d'autre titre, avantages ou privilèges, que ceux qui résultent nécessairement de la considération et en récompense des services rendus à la liberté et à l'indépendance. »
Les citoyens Haïtiens sont frères chez eux; l'égalité aux yeux de la loi est incontestablement reconnue, et il ne peut exister d'autre titre, avantages ou privilèges, que ceux qui résultent nécessairement de la considération et en récompense des services rendus à la liberté et à l'indépendance. »
Le Pays de Dessalines met en échec les propriétés
hommales, notamment la discrimination. Toutes les caractéristiques
différentielles observables ou non - et il en faut pour répondre à la capacité
infinie d’apprécier qui est en nous, un voyage non-stop dans la vibration,
l’élégance, etc. -, par exemple, visages, teints, cheveux, grosseurs,
grandeurs, timbres de la voix, postures, couleurs des yeux, types de cheveux,
façons de marcher, de sourire, etc., etc., etc., sont, et je pèse mes mots, des
étincelles, comparables à des feux d’artifice, d’une seule et même réalité, le
munal, et appréciées par toutes et tous sous le même rapport, celui de l’être,
le Soi lakortal (l’Ensemble).
Le Pays de Dessalines est en tous points Gwqmun.
Quatrième partie
De la Résistance Triomphante à la Révolution
E
Nos Illustres Ancêtres ont connu l’invasion blanciste et toutes et tous ils
ont Résisté à la Bactérie jusqu’à la Victoire. Cependant le blancisme, par le
peuple exogène, ses sbires, est revenu dans notre sein et s’est même permis de
s’installer physiquement sur notre territoire, Haut Lieu de la planète terre,
pour mener à terme la campagne d’extermination qu’il avait commencée avant
l’Érection de l’Empire de la Gwqmunalité, dont le Couple Toya-Dessalines est
l’auteur. Nos Ancêtres étaient en situation de Résistance à l’agression
blanciste, Nous, nous sommes en situation de Révolution, terme signifiant
retour à, ici, l’Ancestralité par le rétablissement de l’Administration de
Dessalines, pour le maintien et le progrès de Notre Victoire.
Nous allons rétablir l’Administration Impériale, telle qu’elle est établie
dans mes deux ouvrages, Tiécoura
Dessalines D’Orléans : Le Prince de l’Empire Dessalinien Déployé (LOF 2010)
et Pour une nouvelle planète terre (LOF
2013), puis revenir au 16 octobre 1806 – le calendrier s’y conformera – pour
une MARCHE ININTERROMPUE de la Grande Victoire, la Victoire Décisive sur le
blancisme.
Point n’est besoin de le dire, Notre Pays, l’Empire d’Haïti, Œuvre
Grandiose de l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines
Plus Que Grand, ne DISPARAÎTRA pas. Il va sans dire que l’une des propriétés de
la compréhension de l’Empire est ÉTERNEL. Il en est ainsi parce qu’Il est sorti
de la Volonté de Notre-Dieu, Bon-Dieu. Le Messie, Jean-Jacques Dessalines,
l’Enfant des Mornes Cahos et élevé par Agbawaya Toya à cette fin, n’est que le
BRAS VENGEUR et VICTORIEUX par lequel émerge l’Empire dans le monde sensible.
Le lien entre l’Empire et la Volonté de Notre-Dieu est qu’Il est le
prolongement externe manifeste de l’Être Munal, mode d’unité massive et
assistance mutuelle, tous deux, en acte, l’Être dont Bon-Dieu est l’Auteur.
D’où l’incessibilité de l’Empire. L’Empire d’Ayti est aussi à jamais lié à son
Fondateur, Jean-Jacques Dessalines Plus Que Grand. Il y a trois points à
signaler ici.
E 1
Le rétablissement de l’Administration Dessalinienne passe
par un balayage complet pour arriver à l’omunonÄité de l’Empire d’Ayiti, Éternel Empire de la
Gwqmunalité. En effet le Pays de Dessalines, étant le fruit de l’Ancestralité,
laquelle tire son origine de la Munalité, Expression de la Volonté de
Notre-Dieu, ne digère pas, et ne peut pas digérer non plus, dans son sein
l’hommalité, une fausseté et partant un élément mental gordrmasse. D’où sa
dangerosité extrême. Sa Majesté Jacques 1er, dans Sa Volonté de
rassembler les membres du mun dans leur diversité, afin de rester à l’intérieur
de la ligne d’Être et Existence de Notre-Dieu, a fait appel à tous celles et
ceux qui, par une simple velléité positive, désiraient prendre place dans la
Maison Impériale Dessalines, Haut Lieu de la Manifestation de Notre-Dieu. Nous
en connaissons la suite et elle est on ne peut plus terrifiante. L’Empire
prévoit un châtiment pour cet acte immonde. Le général Goman a entrepris de
l’appliquer sans trop grand succès. La volonté de l’Empire doit être exécutée
et elle le sera. Le respect de la Volonté de l’Empire est une des finalités
immédiates de la Révolution :
De la constitution
« Article 20:
Le peuple reconnaît pour Empereur et Chef suprême de l'armée Jacques Dessalines, le vengeur et libérateur de ses concitoyens; on le qualifie de Majesté ainsi que son auguste épouse l'Impératrice.
Le peuple reconnaît pour Empereur et Chef suprême de l'armée Jacques Dessalines, le vengeur et libérateur de ses concitoyens; on le qualifie de Majesté ainsi que son auguste épouse l'Impératrice.
Article21:
La personne de Leurs Majestés est sacrée et inviolable.
La personne de Leurs Majestés est sacrée et inviolable.
Article 34:
L'Empereur, dans le cas où il se tramerait quelque
conspiration contre la sûreté de l'État, contre la Constitution ou contre sa
personne, fera arrêter les auteurs ou complices, qui seront jugés par un
conseil spécial. »
Étant biologiquement mort, l’Empereur ne peut pas s’exécuter. Cependant
l’Empire, qui est et reste enraciné dans le BÄnqy de Jean-Jacques Dessalines, partie immortelle de l’être que nous
sommes, peut appliquer cette Volonté, qui est la sienne propre. Les auteurs du
parricide, nous le savons, sont au pays sans chapeau mais leurs complices, qui
n’arrêtent pas de se multiplier avec le temps, c’est-à-dire leurs supporters et
les ennemi(e)s de l’Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines, qui sont nos
contemporains, seront jugés pour avoir « conspiré contre la sûreté de l’État,
contre la constitution, contre la personne (physique) de l’Empereur » et avoir
violé la personne sacrée, Son Caractère Messianique, de Sa Majesté Jacques 1er.
Il reste maintenant le cas des gens qui se trouvent en dehors de l’Empire
d’Ayiti à la suite de cet inqualifiable et impardonnable crime. Tout d’abord il
faut commencer par le commencement. Statuons sur la suite qu’ont donné les
assassins à ce crime. Étant donné l’incessibilité de l’Empire d’Hayti, toute
organisation politique résultant du parricide du 17 octobre 1806 est illégitime
et inconstitutionnelle et par conséquent inexistante, néant.
Pourtant les effets du néant sont bien réels, on ne peut pas ne pas en
tenir compte. Les êtres abjects ont réussi à attirer dans leur tanière
plusieurs personnes par la corruption religieuse, politique, académique, etc.
Plusieurs d’entre eux sont radicalisés. C’est l’ensemble de ces gens corrompus
qui forment le peuple exogène, lequel s’est érigé en détracteur de l’Éternel Empire
et, par voie de conséquence, de l’Ancestralité, puis de la Munalité et
finalement de Notre-Dieu, Source de toutes choses. Ce peuple est la voie
empruntée par le blancisme pour nous décimer afin de supprimer – dans les
pensées car ce qui est est - la Victoire Dessalinienne, une Œuvre Ancestrale et
Ultimo Divine.
Le peuple exogène, comme les blancistes, du Territoire Impérial doit partir
car notre terre n’est pas un dépotoir. Ces sous-hommes n’ont pas le choix.
Une date dont il ignorera sera fixée pour l’exode. Au-delà de cette date le
Peuple Endogène se chargera de ceux et celles qui traîneront les pattes.
« …. s'ils
trouvent un asile parmi nous, ils seront encore les machinateurs de nos
troubles et de nos divisions » et travailleront avec nos ennemis, notamment
le Canada, pour notre extermination. Alors nous connaîtrions le sort de
plusieurs autres peuples, qui ont disparu sous les griffes venimeuses du
blancisme, la Louperie, une prédation à nul autre pareil.
Attendons-nous
à ce qu’ils soient des millions à partir en direction de leurs pays-racines,
les pays-blancistes, notamment le Canada, acteur visible et présent partout et
en tout, pour être avec les peuples qui les ont enchâssé(e)s. Là-bas ils seront
sans doute bien, heureux, heureuses d’arriver enfin au ciel, un
ciel-purgatoire, selon l’intelligence blanciste, mais qui est un impitoyable
enfer, certes bien mérité, pour ces habitantes et habitants.
EXCEPTION IRRELATIVE
Aucun(e) enfant n’est autorisé(e) à quitter le territoire sans ni même avec
sa famille, cela pour deux principales raisons : a) à cause de leur jeunesse
les enfants ne comprennent pas l’enjeu du choix de leurs parents et ne peuvent
pas être puni(e)s non plus pour les actes sordides de ceux-ci ; b) il se
pourrait que la traversée soit périlleuse. Pour les raisons précédemment
énoncées, les enfants ne devront pas courir ce risque. Les enfants des traîtres
et lâches, des sous-hommes, seront confié(e)s à des familles du Peuple Endogène
qui se chargeront de les élever dans la Voie Ancestrale Munale, Pensée
Impériale, cela conformément aux mbwa de l’interdépendance, l’assistance
mutuelle et l’indépendance en tant que sujet de ses pensée, propriétés de la
constitution interne munale ou notre contenu d’être.
E 2
À disparaître
Après le nettoyage physique, débutera celui de la pensée. Le premier
enseignement est le Dieu Véritable, Bon-Dieu, Principe de l’Empire d’Hayiti.
Aucun autre nom de dieu n’a droit de cité dans l’Empire. Toute organisation ou
institution qui y est reliée est persona non grata et sera démantelée. Les
missions seront à jamais fermées et les missionnaires rentreront dans leur pays
respectif.
L”école sera réformée.
Les relations culturelles avec les prédateurs seront révoquées pour
toujours.
Il en est de même pour les relations diplomatiques.
Il y aura des comptoirs pour le commerce.
Les échanges de compétences sont acceptables.
Les portes seront ouvertes aux gens qui veulent nous rendre visite
mais pas aux politiques.
Les chefs politiques avec lesquels nous parlerons sont nos ami(e)s de
toujours et ceux et celles qui ne nourrissent pas le désir de conquérir.
Nous n’intégrerons aucun organisme international hiérarchisé.
Un cadre éducatif sera institué afin d’instruire le Peuple d’Ayiti dans la
Voie Ancestrale, Pensée Munale, et leur vraie Histoire.
E 3
La possession exclusive de nos ressources
La répartition égale des ressources du sol et du sous-sol à leurs seul(e)s
et uniques propriétaires, qui sont les habitantes et habitants d’Ayiti, quel
que soit leur âge, sans oublier les autres déporté(e)s, nos ancêtres des autres
territoires du continent Masuana, appelé Amérique – l’Empire d’Ayiti, a dit le
Général Vainqueur du blancisme et Fondateur du Pays, Jean-Jacques Dessalines,
est Celui de tous les Négresses et Nègres implantés ici par la Bactérie
mangeuse de Nègres et Négresses -, et l’exploitation directe, sans
intermédiaire, et inconditionnelle des ressources par les gens eux-mêmes. Un
exemple d’égale répartition, on estime les réserves d’or d’Ayiti – l’or dont le
Canada, sans être du Pays de Dessalines ni des déporté(e)s, vient d’obtenir une
partie, ce qui est du vol pur et simple et un génocide programmé - à 20 ou 24
milliards de dollar, pour un milliard il faut mille millions, or la population
ayitienne est estimée à 10 millions de gens, alors il y a, seulement par l’or
ayitien, la possibilité d’enrichir toute la population et de partager avec les
enfants de nos ancêtres déporté(e)s des autres territoires du continent ainsi
que des descendantes et descendants des premières nations et des gens d’autres
teints ou cultures de la région.
E 4
Les autres membres du corps de l’Éternel Empire de
Gwqmunalité
La Révolution est en soi globale. Nous rétablirons le contact serré avec
les Peuples Négro-jelefweens qui sont arrivés sur le continent masuana de la
même manière que nous. C’est aussi leur Empire. Nous ferons de même pour les
Peuples Ancestraux du continent jelefween mais avec les Royaumes seulement car
ils sont des membres naturels de l’Éternel Empire de Gwqmunalité. Nous
travaillerons avec eux au démantèlement de ces faux pays, ces hontes
monumentales, qui occupent le devant de la scène. En conclusion nous
rétablirons pleinement les Royaumes de nos Ancêtres, nos Pays primitifs.
Puisque nous formons un seul et même Peuple, le Peuple Munal, nous mettrons
en commun nos ressources pour l’exploitation directe et exclusive par les
membres de celui-ci.
Étant donné que l’Empire est Munal, donc en soi global, nous y accueillons
tous les peuples, d’abord ceux du continent masuana, appelé Amérique, et
ensuite tous les autres de la planète terre sans nuance épidermique, toujours
sous les mêmes principes munaux.
Conclusion
Fini la misère globale, l’inimitié entre les gens et les peuples dont la
source est l’hommalité.
Le Nous munal est le socle de toutes les relations que les singuliers
entretiennent entre eux et elles. Chacun-chacune se voit et s’apprécie à
travers lui.
Moi qui ai élu domicile au Soi global ou lakortal, donc le munal, je n’ai
jamais éprouvé de sentiment de distinction de quelque nature que ce soit en
compagnie de qui que ce soit. C’est toujours une agréable sensation forte de
confort d’être en Soi, le munal, et un incessant et irrésistible désir d’y
nager à l’infini, c’est-à-dire maintenir le lien d’amitié, dont le terme juste
est la reconnaissance munale, et aller à la rencontre d’autres gens, donc
d’autres moi sous d’autres visages. Sur ce plan Je Suis Invincible.
Le Nous Munal, c’est sur cet indifférencié de l’être, nommé wqn, que repose la Dessalinienne. D’où sa vocation planétaire.
VIVE LA RÉVOLUTION DÉJÀ EN MARCHE SUR LE SOL IMPÉRIAL D’AYITI, VOIE DE LA
VICTOIRE GLOBALE !
Pour une nouvelle planète terre
http://youtu.be/BdMNHtwT8Us
NOUS SOMMES À L’ÈRE DESSALINIENNE
HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple
Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et
Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire
Toya-Dessalines
Spécialiste
et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique,
notamment du blancisme
Commentaires