LE MESSAGE DU 18 NOVEMBRE 2015 L’ÉTAT DU MONDE ET CELUI DE L’EMPIRE DE LA GWQMUNALITÉ, AYITI.

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 3 J 8 Tous droits réservés




LE MESSAGE DU 18 NOVEMBRE 2015
L’ÉTAT DU MONDE ET CELUI DE L’EMPIRE DE LA GWQMUNALITÉ, AYITI.


q = an
u = ou
w = r




= on
r =  ê
c = in
h = ch
e = é


POINT DE DOUTE, DANS LE MONDE D’AUJOURD’HUI LE TEMPS EST ON NE PEUT PLUS KWIBIH MAIS RÉVOLU EST LE TEMPS OÙ LA DESSALINIENNE EST RELÉGUÉE EN ARRIÈRE PAR LE BLANCISME ET SON OMBRE, L’EXOGÉNISME

1
Depuis que l’hommalité est entrée dans le monde, deux voies, au mieux, deux ordres incessamment s’y affrontent, l’ordre hommal et l’ordre munal. La première voie est essentiellement violence, défaire pour faire, tandis que la deuxième est invariablement contre-violence, soit Résistance en vue de rester omunon⊗, savoir identique à soi-même. Deux voies foncièrement contraires et contradictoires.

L’homme, aboutissement de l’hommalité, parce que sa cause est sans racines dans le La, le Grand Tout dans ses relations avec lui-même, est incapable de communiquer avec les individus, espèces ou lakort, particulièrement l’ordre munal qui lui est substantiellement étranger. Autrement dit, parce que l’homme est du dehors, il n’est pas doué d’aptitude à la communication. Il est alors replié sur lui-même. Ce caractère gordrm (un être hors du système) de l’homme fait de lui un être, bien que celui-ci soit purement mental, donc une illusion, d’une insensibilité indescriptible. D’ailleurs son devenir effectif, son but, qui est en fait sa création, en dépend totalement. Son insensibilité, qui est l’unique mode de se faire, lui permet de recourir à tous les moyens, sans exception, pour aboutir à son autocréation, être en qui sont enracinés tous les autres. La froideur due à sa gordrmité est l’expression vive de la violence, laquelle s’exerce sous deux formes complémentaires, siège ou colonisation de la pensée et pic de l’horreur. La première forme, le siège de la pensée, est l’imposition d’une structure de pensée en l’autre, une façon de se voir dans le monde, qui finira par subordonner à elle (cette structure) les autres facultés. La structure en question est une trilogie, soit, par ordre historique, la religion, la politique et l’école. La cime de la cruauté, qui est l’aspect physique de la violence, accompagne l’aspect immatériel ci-devant posé. Le pic de l’horreur est le mauvais traitement qui accompagne l’enchâssement par la pensée. La cime de la cruauté est inconditionnelle, que l’autre résiste ou pas, il est frappé. C’est une façon de le maintenir en état de faiblesse constant afin de faire échec à toutes velléités de se soustraire à son pouvoir, que celui-ci soit réalisé ou en construction. Grand est son bonheur tant et aussi longtemps que marche son entreprise parce qu’il chemine vers son objectif, qui est son extramentalisation. De cela il découle une chose, l’impossibilité de toute entente cordiale avec l’homme.  
     
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D’après ce que nous venons de voir, l’hommalité est en soi un élément perturbateur. Elle l’est aussi dans son sein (entre hommes) parce que l’homme est singulier et seulement multiple ou universel dans son extériorité, par semblance parce qu’il n’y a pas de substance totalisante et englobante hommale. La munalité, qui est d’essence contraire et contradictoire et aussi doté d’omunon, invariable aptitude à faire échec à tout ce qui contrarierait l’être dans sa constitution interne, son ofowuité, caractère divin, se trouve forcément, elle aussi, à travers le chemin de l’homme. Point n’est besoin de dire qu’elle fait nécessairement l’expérience de l’hommalité, principe de la violence. Mais elle n’est frappée que par l’aspect matériel de la violence, le pic de l’horreur. La Résistance Munale, si cela était possible, augmenterait la fureur de l’homme. Cela est impossible parce qu’il ne peut y avoir d’au-delà de la cime de la cruauté. Il en résulte que l’hommalité a transformé la terre en un lieu de tourments de toutes sortes, tourments sans cesse et sans fin.

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L’hommalité qui est par définition une essence créatrice implique la notion de principe de toute chose, ce qui logiquement est égal à l’idée de Dieu. Il y a donc un dieu de l’homme, un dieu qui est une invention de l’homme à son image. Ce dieu qui se présente comme créateur de toutes choses, y compris l’homme, a fait de celui-ci son image pour ensuite le proclamer son représentant et son héritier sur la terre. Un subterfuge bien pensé mais non sans failles. Domination exige, ce dieu est rassembleur. Son mode de mis ensemble est la religion. Ça va sans dire, la religion est, dans le monde, le quartier général de tous les tourments ci haut mentionnés. Il en a toujours été ainsi, il en est ainsi et il en sera toujours ainsi. Les malheurs dont est responsable la religion se multiplieront en compréhension, par exemple la politique moderne et l’école. Cependant du point de vue de l’extension il n’y a pas de progression possible parce que la violence atteint dès sa conception le plafond. La religion, par son auteur, dieu et en dernière analyse l’homme, est le plus grand mal de la terre.

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Face à cette situation chaotique initiée par l’hommalité, l’une des positions de la munalité est l’Ancestralité, notre mode d’être dans le monde, Nous les Négresses et Nègres. La munalité est l’arrêtoir de l’hommalité. L’Ancestralité, plus d’une fois, la frappe très durement. En effet l’hommalité a atteint sa plus haute expression dans le blancisme, qui, par conséquent, s’est proclamé le seul homme face aux autres. Ce qui implique toutes les caractéristiques de l’homme. Mais le blancisme n’est pas encore l’homme dans sa finalité dernière mais la matière seconde de sa création, une sorte d’étape ultime devant déboucher sur la chose. Sur le sol de l’Ancestralité le blancisme, pâte prétendument plus raffinée pour le produit fini, fera l’expérience de ses limites, son illusion et son caractère de néant. Ce qui est intéressant ici, c’est le groupe que le blancisme a qualifié de déchets des êtres qui le mettra en porte-à-faux avec lui-même.


 Apprécions la finesse de la bnqjelité de nos Ancêtres dans cet affrontement dont l’hommalité est la cause.

a)    – Le dieu de l’homme est mis à nu, « le dieu des blancistes », le nomme l’Enfant des Mornes Cahos, Jean-Jacques Dessalines, le Messie. Face à ce faux dieu, le Messie brandit le Dieu dont parlent les Ancêtres, nos Ancêtres, et Il Le définit en NOTRE-DIEU, BON-DIEU, ce qui signifie Dieu Véritable. Toujours dans la même ligne de pensée, Duty Bukmqn reconnait en Lui l’Auteur ou le Principe de toutes choses et va jusqu’à recommander à toutes et tous de ne pas flirter avec le dieu de l’homme. Ce dieu, le dieu créé par le blancisme à son image, est la source de la cime de l’horreur qui physiquement nous frappe. Accusation sans appel.

b)   Ce qu’il faut retenir ici, c’est qu’il s’agit là de la contestation de la chose à sa source même et l’affirmation de Soi, le Soi munal comme supérieur à l’homme. La supériorité est ici prise dans le sens d’omunon⊗, discours vrai. Ce qui ne va pas sans qualifier le blancisme, ainsi que l’hommalité son principe, d’inférieur, dans le sens de fausseté ontologique.

c)     
 Cette science de soi, que j’appelle la munsqmba, comporte la contre-violence, une réponse mordante à l’effronterie de l’homme. Bukmqn l’exprime en ces termes : « Écoutez la VOIX nous parlant de l’intérieur ». Cet énoncé est de nature universelle et fait montre d’une substance collective indivise, que je dénomme wn, principe du MUN, ce que nous sommes initialement, avant l’avènement de l’homme dans le monde. La force illocutionnaire de la proposition de Bukmqn, qui est un conseil, met en évidence que la contre-offensive ancestrale ne néglige pas l’aspect colonisant de la violence, au contraire. Nos Ancêtres, par le jugement scientifique de Bukmqn, annihilent le discours de nature colonisante de l’adversaire. Alors l’affrontement est idées contre idées, ce qui nécessite une capacité de grande spéculation. La démarche débouche sur la science de l’adversaire en tant qu’être et en tant qu’acteur, donc la connaissance de la réalité prévalant. Il en est de même de notre condition d’être et existence, manière d’être dans le monde et son accord avec le Soi, son Soi, le Soi munal. Que dit-elle, la VOIX dont l’appellation est la Gwqmunalité, principe protecteur du soi ofowu ? Contre-guerroyez ! Pourquoi ? Afin d’être en Soi, par Soi et pour Soi, révélera plus tard le Messie, Jean-Jacques Dessalines. « Marchons sur d’autres traces, dit l’Éternel Vainqueur de Napoléon Bonaparte, que l’on appelle en Guadeloupe Napo-le-con Bon-à-rien. L’objectif de la Résistance est clairement exprimé : Être Maître et Maitresse de SOI et CHEZ SOI. L’ordre de la Gwqmunalité frappe le second aspect de la violence, qui est le pic de la cruauté. En parlant du blancisme, l’Invincible Général Dessalines dira : « La France est un monstre que la terre engloutit trop lentement ». « Je dois le faire », sous-entend l’énoncé. Ce qui est énoncé ici, c’est la destruction définitive de l’homme et sa nécessité irrelative.

LA VICTOIRE INCISIVE
Nos Ancêtres envahissent à leur tour le terrain de la violence mais sous sa forme contraire pour y faire échec total. Ils et elles ont réussi le 18 novembre 1803.

LA NATURE DE LA GRANDE VICTOIRE
Cette Grande Victoire n’est pas une fin en soi mais le préalable nécessaire à la poursuite de l’œuvre, laquelle est Maîtresse et Maître de Chez Soi en marchant sur d’autres traces, référence faite à l’hommalité, ce qui signifie l’engagement dans la voie du parachèvement du Soi Munal, qui est la fin immédiate de l’Ancestralité, une existence d’accord irrelatif et invariable au sein de l’ordre du Nous, le Nous Munal, ce qui s’oppose de façon inconciliable au système blanciste, étendard de l’hommalité.


Le 17 octobre 1806 l’homme, soit le blancisme par l’intermédiaire de ses sbires, les sous-hommes, nous agresse encore et s’installe à nouveau dans notre espace vital. La violence suit son cours. L’hommalité s’étend de plus en plus. Les victimes ne sont pas nombrables, il y en a trop.

Deux cents neuf ans de violence continue. C’est EFFRAYANT. Quelle honte ! Cela ne peut plus durer. Nous sommes arrivé(e)s au paroxysme du Mal irrelatif, ou bien nous disparaîtrons, cela sous peu, ou bien nous l’emporterons définitivement et nous nous maintiendrons dans l’êtralité (fait de présence) et l’existence, notre manière d’être dans le monde, l’Ancestralité. 
Et c’est partout pareil. Plus que jamais la terre a soif de la Dessalinienne.       

Ne sommes-nous pas les Enfants de la Victoire, l’Irréversible Victoire ?

Émerge enfin le Dessalines de notre être !

La Victoire, puisque nous nous y baignons, est à NOUS.

Que tous ceux et celles qui sentent vibrer le Dessalines en eux et elles se rangent autour de la Famille Impériale et la Ville de Dessalines, Seules Garantes de la Dessalinienne. L’Ordre de la Victoire est déjà posé, il est invariable, cela éternellement.   

Il y a deux camps : le camp hommal, ici la domination blanciste, et le Camp munal ancestral, ici la VICTOIRE et l’OMUNONÄ. LE TIERS EST EXCLU car en dehors de ces deux camps c’est le VIDE.

JOIGNEZ-VOUS à celles et ceux qui sont déjà en position et Brandissez la DESSALINIENNE indifférenciée.  

HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wÄnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme


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