La Dessalinienne versus la démocratie à l'approche du 210e

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 p = s © Tous droits réservés


Le discours positif sur la démocratie vous tend la main pour vous entraîner dans le marécage hommal.

q = an
u = ou
w = r
 = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é






Le samedi 17 septembre 2016, la dénonciation de la prédation artificielle, l’hommalité, à la veille du 210e Anniversaire de l’assassinat physique de Jean-Jacques Dessalines Plus Que Grand



Rappel. Il n’y a de politique que dans l’hommalité, vision singulière et hiérarchique du réel.


Ce qui nous amène, une fois de plus, à la question : Qu’est-ce que l’homme? L’homme est un être (mental) dont la nature, ses propriétés, est irrésistiblement une tendance à s’emparer indistinctement de tout, tout ce qui n’est pas soi, laquelle tendance a pour corollaire le refus de se laisser absorber. Ce couple est ce sans quoi l'homme n’est pas ce qu’il est. 


Il découle de cela que la nature de l’homme tourne vers l’extérieur et que l’être de l’homme est à l’extérieur de l’homme parce que cet être se réalise dans la possession effective de l’environnement. En d'autres mots, sans la possession effective, l'homme n'est que chimère. Alors l’homme est en tous points matière.   


La deuxième conclusion qu’il faut tirer de ce qui précède est que l’homme est le singulier qui sent et qui pense hic et nunc.


La troisième conclusion est que la seule chose qui vaille pour l’homme est le soi, qui se solde par la possession de son environnement, ce qui implique l’imbrication des autres à soi.

La quatrième conclusion est que l’homme est foncièrement kuku, c’est-à-dire, Soi, encore Soi et toujours Soi.


Ce bref résumé anthropologique, si vous avez bien compris – sinon relisez lentement et approfondissez jusqu’à ce que vous accédiez à l’intelligence du discours -, vous explique le comportement de chacune-chacun et les événements autour de vous. Pour celles et ceux qui ne le savent pas, l'anthropologie philosophique sert à expliquer l'homme agissant. En voici quelques exemples.


1 – La politique, théorique et pratique, est un ensemble de moyens mis en place par l'homme pour structurer (structuration artificielle, parce qu'elle est faite par les hommes) hiérarchiquement la vie collective, au mieux, la vie des hommes. Pourquoi hiérarchiquement? Parce que la nature de l’homme est une vision principal/subordonné. C'est ce qu'on a vu plus haut dans les mots "tendance à s'emparer de tout, y compris les autres se disant homme ..." Vouloir tout s’approprier en vue de soi (le principal) est en soi une hiérarchie, être/non-être, important/non-important, etc. Cela est au niveau de tendance mais étranger à la réalité. Le but de la politique est de faire l’homme, c'est-à-dire le faire advenir ou lui donner un devenir effectif, bref créer ou inventer un en-haut et un en-bas.


2- Le régime démocratique donne à chacune-chacun la possibilité de se réaliser en ce soi principal au détriment des autres. La démocratie est une exigence de l'anthropologie du droit. La politique met en avant le soi, l'être singulier. La pensée de soi comme être principal oriente l'activité de penser et l'action des hommes. Prenons la maxime qui suit : « La charité bien ordonnée, dit-on dans le monde hommal, commence par soi-même ». Cela signifie quoi? La réponse est simple, « soi d’abord ». C'est le message de cette pensée. « Bien ordonnée » veut dire logiquement. Qu’entend-on par là? "Bien ordonnée", c'est la conformité à la pensée de soi, l'unique et le principal. Autrement dit, suivre la ligne tracée par la nature de l’homme : dans le monde il y a en tout premier lieu un seul et c’est soi-même. Pourtant on se sacrifie pour ses enfants. Les enfants comptent parce qu’on les identifie à soi-même. On s’y investit, alors on ne les voit plus comme autre, objets de l’environnement, mais comme soi-même. En s’adressant aux enfants, on s’adresse à ce soi-même. Il en est de même en amour. C’est soi-même que l’on voit à travers l’autre. Ce soi-même est le désir, mouvement qui naît de soi. Le désir l'attirance qu'on a pour l'autre. Ce désir est dans le soi et le soi seul. Le contenu est soi. Il est si doux, le désir. Eh bien, c'est ce mouvement qui est dans le soi que l’on chérit en l’autre. Quand meurt le désir, l'autre ne vaut ou ne représente plus rien. Le « Je t’aime et je t’aimerai toujours » ne se rapporte pas à l’autre en soi, l’autre en et pour lui-même, mais au désir de soi-même, l'attirance qui implique une partie de l’autre. C’est un faut dialogue en amour, car on ne parle pas à soi-même. L’homme se love à travers les objets avec lesquels il est en relation. Ce qu’on dit à l’autre en amour est une louange tournée vers soi-même. Voir à ce sujet mon ouvrage : « Abas l’amour! Vive la reconnaissance munale! » La maxime « Aimez vos prochains comme vous-même » n’a pas de sens parce qu’il n’y a pas de « prochain » dans le monde hommal. Il n’y a que de soi. La relation se fait par soi, c’est-à-dire à partir de soi, et pour soi, l’unique, parce qu'il en est le bénéficiaire. On peut haïr, et même tuer, l’autre qui nous refuse quelque chose. On n’a pas à se soucier de lui ou d’elle mais de soi-même, ce qu'on ressent, dont la jouissance nous est refusée. C’est comme si l’objet extérieur refusait de se greffer sur soi-même, l’homme véritable. Alors il peut disparaître, cet objet, soit l'autre. Ce quelque chose est l’expression du soi, il est donc soi, seule chose qui vaille.


3 – Les gens de certains pays disent que les ressources sont nécessaires et indispensables pour le développement ou pour avoir ce qu’il faut pour vivre. C'est tout à fait vrai. Parce que seul le soi compte, pour leur bien propre, ils pillent les ressources des gens d’autres pays, ce qui entraîne ceux-ci dans des privations de toutes sortes. On s'en moque. Les gens de ces pays leur refusent l’accès à leurs propres ressources malgré leur privation extrême et sont même prêts à les assassiner sans différence d’âge, ce par toutes sortes de moyens, s’ils se mettent à travers leur chemin. Et ils le font effectivement. Le soi est la seule chose qui vaille. Ils ne font rien de mal en agissant de la sorte car ce comportement est justifié par l'anthropologie, la politique et la démocratie.


4 – Des gens de l’intérieur, parce que les pillards de l’extérieur disposent de nombreux moyens de donner la mort, ce qui les place dans une situation avantageuse, se mettent avec eux, au nom de l'anthropologie, la politique et la démocratie, afin qu’ils puissent s’en emparer eux aussi au détriment de la très vaste majorité. Pourtant ce sont des gens du même pays qu'eux. Ils s'en foutent. La vie-collective-politisée ne solidarise pas.


5 –  Parmi celles et ceux qui sont abandonnés à eux-mêmes, plusieurs se jettent dans la bataille pour leur part du gâteau en ne se servant pas de leur nom personnel mais celui de la population appauvrie. Un paravent. En d'autres termes ils se présentent comme défenseurs des abandonné(e)s-à-leur-sort mais ils se battent pour eux-mêmes. 


6 - On agit pour arriver à posséder. On le sait maintenant, posséder, c’est se faire, être homme véritablement. Posséder, c'est avoir des biens. Les biens sont soi-même. Puisqu’ils sont soi-même, ils ont la valeur de soi. Contrairement aux biens, l’autre ne vaut rien. Quoi de plus logique! Toucher aux biens d’une personne, minimiser ou ne pas reconnaître son droit sur ses biens, cela est un affront extrêmement grave. L’autre est secondaire par rapport aux biens de soi. Un tel affront peut lui attirer des insultes mettant en relief sa soushommalité, voire lui coûter la vie.   


7 – La Dessalinienne, doctrine collective de Jean-Jacques Dessalines, Messie Divin et Éternel Vainqueur, est antihommale et partant antipolitique et nécessairement antidémocratique. La Dessalinienne relève de la munalité, des gens qui ne forment qu’un seul et même être par leur wnité et dont le Bien de l’un est lié à celui de tous, ce sans nuances culturelles ni épidermiques. Écoutez ce que dit « le Libérateur » : « Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis riche que de ta liberté ». « En combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur. » Ces paroles, qui témoignent d’une unité indivise, réfèrent à l’être que nous sommes intérieurement, notre substance interne. Notre constitution interne est notre lieu de rencontre, notre lieu d’être et exister, là où le blrz de l’un est forcément celui de tous et toutes. Il n’y a aucune ponctuation au niveau wnal munal.


À chaque 20 septembre nous célébrons la Naissance du Messie, Jean-Jacques Dessalines, Celui qui a vaincu l’hommalité et qui a érigé notre substance d’être dans le monde sensible sous forme d’Éternel Empire d’Ayti, Empire de la Gwqmunalité. Dans trois jours, à compter d’aujourd’hui, la Fête atteindra son point culminant.


Chaque année, durant cette semaine, Gwqn Bayyinah Bello, la grande historienne, et beaucoup de gens de partout avec elle, est en pèlerinage à travers l’Empire de Toya-Dessalines. Que notre pensée les suive toutes et tous.  


Pour la Maison Impériale Dessalines


HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines

Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme

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