Le message : réflexion sur la paix en cette journée internationale de paix

La Famille Impériale et la Ville de Dessalines prennent la parole 7 - 4 p = w © Tous droits réservés

Lapr, Paix, Paz, Peace, ….

À l’occasion de la journée internationale de la paix, ce jeudi 22 septembre 2016  

q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê

c = in
h = ch
e = é

UN MOT DONT LE SENS EST IMPRÉCIS

Depuis notre présence dans la vie nous entendons parler de lapr, paix, paz, peace, etc. Nous avons l’impression d’y avoir compris quelque chose même si ce mot et mirage vont de compagnie.

Si la paix a pour signifié l’entente entre les gens et les peuples, il faut se dire qu’elle est possible uniquement dans le respect inconditionnel de l’autre.

Le mot de respect mérite aussi une clarification. Respecter, c’est accepter l’autre en lui-même et pour lui-même, cela sans condition aucune. On se met entre parenthèses. Ce qui se solde par sa reconnaissance en lui-même et comme pair. Une telle pensée exclut forcément toute ingérence dans la vie de l’autre comme être singulier et comme groupe différent ou distinct. Le respect ainsi conçu met en échec l’inimitié entre tous les gens car il isole le soi d’abord en tout et partout. Avec le respect la vie serait enfin belle et digne d’être vécue.

Cependant l’expérience nous apprend quotidiennement que les messagers mêmes de la paix sont de féroces prédateurs et prédatrices, des gens qui vivent de la guerre (l’agression) pour s’emparer des biens ou ressources des autres, donc de leur mort, au mieux de leur vie, conformément à la logique de la prédation, qu’il y a un lien étroit et indissoluble entre leur caractère prédateur et leur mission ou leur campagne dans le monde et qu’ils ne disposent d’aucun autre moyen, eux qui s’accrochent tant et inconditionnellement à la vie, leur vie.

Approfondissons un peu. La prédation, c’est détruire l’autre en s’imposant à lui, c’est-à-dire lui dicter sa conduite, son mode de vie, en le dépouillant de ce qu’il possède pour vivre, ses biens et ressources, et en le torturant et lui enlevant la vie s’il s’y oppose. Même dans les institutions internationales où l’on parle de paix, se dresse une structure annihilant, structure de domination des uns par les autres. Cela ne va pas sans le droit de guerre pour les raisons précitées. La prédation, elle est moralement et légalement  en tout et partout.

Il découle de ce qui précède que la paix par l’entente dans le respect inconditionnel de l’autre est un vain mot, au mieux n’est pas le véritable signifié du mot. La paix, par la parole et encore plus par les actes, est la réduction de l’autre à l’état d’infini zéro, en cimetière, au profit de soi-même.

La paix est le vocabulaire propre à l’hommalité, la ruse du droit à la liberté, capacité de raisonner en vue de se réifier aux dépens de l’autre.     

Plus que jamais la terre a soif de la Dessalinienne.

Pour la Maison Impériale Dessalines

HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans

7^e de la Génération du Couple Impérial,

Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines

Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme