ICI DESSALINES L’ÊTRE SELON NOTRE ÊTRE MUNAL

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ICI DESSALINES
 L’ÊTRE SELON NOTRE ÊTRE MUNAL


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q = an
u = ou
w = r
 = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é


À L’OMBRE DE QUI NOUS SOMMES,
SANS DOUTE, PLEINEMENT NOUS-MÊMES.




1

La pensée est la cause ou le sens de l’action ou des faits. Il ne faut plus voir les choses sans antécédent. Comprendre ou connaître, c’est accéder à la pensée originaire de l’action ou des faits. Un être pensant est celui qui comprend ou connaît. C’est le moyen par lequel, le seul, il se parachève. Hors de ce contexte il est néant. On doit avoir cela sans cesse présent à la mémoire.

2


Dans le contexte de la vie sur terre, quiconque est privé de connaissance meurt nécessairement. Il n’est pas ici question de la connaissance sensible, celle que nous livrent nos sens, mais le savoir scientifique, la cause ou l’explication de la connaissance sensible. En voici un exemple. La république d’Haïti, dont le fondement est le parricide, est logiquement un agent du blancisme, être idéologique selon lequel le Blanc, de par le teint, est l’homme exclusif. Selon cette idéologie l’homme est pleinement un être pensant et il est fait, de par la jouissance de la plénitude des facultés intellectuelles, capacités supérieures, pour se commander et dicter aux autres, qui sont des sous-hommes à cause de leur situation contraire, leur mode de vie ou conduite. Cette vocation naturelle fait de l’homme le propriétaire de toutes choses, y compris les soushommes.
De façon laconique l’homme ou le Blanc est pour lui-même et les autres sont en vue de lui. Il se réalise dans l’appropriation des autres en leur dictant leur conduite et les autres se réalisent en s’y pliant. C’est là une vision dialectique du monde, soit être et non être ou dominant/dominé.


Le statut naturel de l’homme est en puissance dans le Blanc. C’est dans la domination en acte que le Blanc ou l’homme réalise son essence, être fait pour se gouverner soi-même et gouverner les autres. Pour atteindre ce niveau d’être, qui est naturellement sien, la conquête s’impose. C’est dans cet esprit que le Florentin, Nicolas Machiavel, avant même l’avènement du blancisme, dit que « la conquête est la chose la plus naturelle au monde ».   


Ce qui précède relève de la science, plus particulière la philosophie, discours fondateur des sociétés. La réflexion scientifique se joint au discours religieux pour renforcer l’idéologie blanciste. Le dieu de la religion devient le créateur et, par conséquent, le dominant et le propriétaire. L’homme, tel qu’on l’a vu ci-devant, garde ici encore son statut, nécessairement son teint distinctif, soit le blanc. Cela trouve sa justification dans le fait qu’il ait été créé à l’image de dieu, ce dont sont privés les autres, les non-blancs. La domination et la propriété lui reviennent alors de droit.


Ce qu’il faut comprendre ici, c’est que la structure de dominant/dominé reste intacte, seule sa source est nouvelle.  


Cette vision du monde est ce qu’on appelle aussi vision esclavagiste du monde. La république, qui se fait la représentante du blancisme, maintient l’esclavagisation, c’est-à-dire la conquête, qui est la dépossession de l’autre, ici les Négresses et Nègres, de lui-même en faveur du blancisme. Pourquoi esclavagisation au lieu d’esclavage? Comme l’esclave est une chimère et qu’il ne peut pas y avoir d’esclavage sans l’esclave, l’action que commande la pensée idéologique ci haut exposée ne peut être qu’une tentative de rendre esclave ceux et celles qui sont jugés autre que soi. C’est cela l’esclavagisation. Sur le territoire ancestral l’intendante du blancisme est la république.


Sur notre territoire c’est la pensée politique blanciste, théorique et pratique, qui règne. Les sciences sociales qu’on y applique, bien que cela ne concorde pas, sont celles enseignées dans les écoles blancistes. Elles traitent de la réalité sociale blanciste, on parle de soi à travers une réalité qui n’est pas la nôtre. Une absurdité. L’école est, dans toutes ses sinuosités, blanciste. La religion est forcément blanciste. Les gens s’y complaisent tellement qu’ils se sentent évolués après l’acquisition de certaines cultures blancistes. Les uns veulent se placer au-dessus des autres pour mettre en relief leur allure blancismisée, alors leur passage du néant à l’être, selon le commissaire français, Félicité Léger Sonthonax. La récréation prisée et autorisée est blanciste. La médecine est blanciste. Des fêtes nationales sont également blancistes. Bref la structure collective politisée globale dans laquelle se trouve insérée la république est blanciste. À son gré le blancisme s’approprie les richesses du sol et du sous-sol. Tout cela est conforme à la vision du monde blanciste ci-devant exposée et se fait par la porte de la république, dont les partisanes et partisans se nomment mains-salles. La république est, sans nul doute, l’émissaire du blancisme sur notre territoire ancestral.

3
Si la république est notre mort, Dessalines est irréfutablement notre Sauveur. Ce n’est pas le fait d’un caprice mais de l’ordre ofowu des choses, c’est-à-dire la Volonté de Notre Dieu. Dans son discours du premier janvier 1804, Dessalines, le Général à Jamais Vainqueur du blancisme, dit : « Esclaves !... Laissons aux Français cette épithète qualificative ». Qu’entend-Il par-là? Rien de plus simple, « esclave » n’est pas une propriété de notre constitution interne, nous les Nègres et Négresses. Dessalines rejette ainsi la vision du monde blanciste.  


Tout d’abord l’Invincible Général établit une distinction entre notre vision du monde et celle du blancisme par le vocabulaire « Notre Dieu, Bon-Dieu », terme signifiant Dieu Véritable, et « le dieu des blancs » ou du blancisme, pour bien préciser. Notre Dieu, par sa propriété Bon-Dieu, est posé comme Principe Producteur du La, le Grand Tout, appelé univers, dans ses relations holistes. Dutty Bukmqn insistera là-dessus dans la nuit du 14 août 1791. Dieu, le Vrai, c’est le Nôtre. Cette pensée renvoie au néant la prétention blanciste. Sa doctrine de la divinité est ainsi définie comme un pur acte mental, une fausseté tout simplement.


Si ce dieu est faux, sa parole l’est autant. Alors la conquête, dont le dieu de l’homme est la justification, n’est pas un impératif divin. Toujours selon Bukmqn, Dieu, Notre Dieu, qui est si Bon – la Bonté ici se traduit par l’harmonie -, donc un Dieu d’Harmonie non d’inimitié, ne saurait être à l’origine du pic de l’horreur dont le blancisme est l’auteur. Le justifié, la conquête, se dresse contre la justification. Toujours dans la même ligne de pensée, l’Invincible Général, en réponse à une critique française à son endroit, justifie comme suit sa contre-offensive contre le général Leclerc : « J’ai brandi l’étendard de la Résistance parce que la France est un monstre que la terre engloutit trop lentement ». Par ces paroles, le Plus Que Grand, bien évidemment Jean-Jacques Dessalines, met en évidence la gordrmité, soit étranger au La, du blancisme. Le blancisme n’est pas le fruit de la Volonté de Notre Dieu. Il est le Mal de la terre, un intrus. D’où la raison pour laquelle la terre l’engloutit. Cependant ce n’est pas à notre goût, nous qui sommes bien imbu(e)s du dqmbala, connaissance vraie, du Principe-Producteur du La, c’est-à-dire Notre Dieu, Bon-Dieu. Bukmqn, à l’instar des autres Résistantes et Résistants, recommande aux gens le rejet du dieu blanciste parce qu’il est un imposteur.   


Ce n’est pas seulement l’idée de dieu qui est contestée mais aussi l’anthropologie, donc la science du Nous, telle qu’elle est acquise par le blanciste. Chez les blancistes, c’est le kuku, c’est-à-dire soi, encore soi et toujours soi. Le kuku prend faiblement le nom d’individu, une « absolue et indépendante liberté ». Il en est ainsi parce qu’il n’y a pas de dimension universelle chez l’homme. Celle-ci est ce qui rassemble la multitude en un tout. L’homme, c’est l’individu et l’individu, c’est l’homme. C’est réversible. Ainsi les hommes sont des êtres disparates. L’hommalité, qui est à l’origine de la divinité blanciste et de l’esclavagisation, est forcément rejetée par nos Ancêtres.  


La science du Nous ancestrale est l’anthèse de l’anthropologie, science du Nous blanciste. Pour nos Ancêtres l’être, soit le Nous, est un par la dépendance réciproque et l’indépendance de chacune-chacun, une sorte d’immanence et de transcendance, ce qui débouche sur la wÄnité, unité massive, dont la manifestation est la singularité plurielle, qu’on peut aussi appeler le multiple ou l’aspect multiple d’une seule et même chose. Ce sont les toi, lui, elle et moi, des êtres du même être ou des corps du même Corps. La dimension wÄnale est absente chez l’homme. L’indépendance de chacun-chacune relève du tribunal divin en nous, appelé aussi le UN (U-N) par nos Ancêtres. Tous les corps du Corps ont les mêmes propriétés et, tout en étant indépendants les uns des autres, dépendent mutuellement des autres. Il s’agit de deux rapports différents de l’être. Personne n’est prédéterminé à diriger les autres. Cet être prend le nom de mun, à cause de son caractère indivis, et de muntu, à cause des capacités pleines de connaître. Bukmqn exprime en ces termes la wÄnité génératrice du mun ou de l’être munal : « Écoutez la Voix vous parlant de l’intérieur ». Cela signifie que cette propriété munale est une et que sa parole est la même en chacune-chacun de nous. C’est l’invariabilité de l’être que nous sommes qui est ici exprimée, laquelle invariabilité met en relief son unité massive. Le mun ou muntu s’oppose à l’homme. Toujours dans la même ligne de pensée, Dessalines, Éternel Vainqueur du blancisme, dira le lendemain de Sa Victoire incisive et décisive sur le blancisme : « J’ai vengé toutes les races éteintes dans l’esclavagisation ». L’Empire est le refuse de tous les gens, quel que soit leur teint, fuyant la tyrannie. De nos jours on dit la dictature. Il n’y a pas de nuances épidermiques quand il s’agit de l’ordre du Nous. C’est la science de Nous-Mêmes qui le révèle. La science ancestrale est un dqmbala alors que celle du blancisme est une opinion, relevant d’une chimère.  


Le blancisme est irréfutablement le bouleversement de l’ordre ofowu des choses. Dans de telles circonstances l’impératif de Notre Dieu, Bukmqn insiste là-dessus, est de contre-guerroyer et de vaincre le plus grand Mal qui soit.   


L’objectif de la Résistance est l’identité de l’être (le mun) avec lui-même.


La Victoire munale sur l’homme est effectivement acquise et les traces de celui-ci sillonnent encore nos murs. Le Plus Que Grand, étant bien imbu de la science du blancisme, dit : «Et quelle déshonorante absurdité que de vaincre pour être esclaves ». Qu’on se rappelle le discours fondateur du blancisme : l’esclave est l’être qui vit dans la pensée des autres. Vaincre, c’est repousser l’ennemi loin, loin, très loin de soi. Si l’on conserve ses mœurs, même en son absence, on vit en lui. Alors on est esclave. C’est la signification de la parole du Plus Que Grand. Il poursuit en ces termes : « Nous avons osé être libres, osons l'être par nous-mêmes et pour nous-mêmes ». L’être en soi, voilà ce que brandit Dessalines devant le Grand Peuple. Cet être est le munal. Le Général Vainqueur insiste : « Imitons l'enfant qui grandit : son propre poids brise la lisière qui lui devient inutile et l'entrave dans sa marche ». Par une formule sans ambages, Dessalines dira : « Marchons sur d'autres traces ». Cela signifie clairement être en soi, par soi et pour soi.


Voilà ce que c’est le Rétablissement de l’Administration Impériale. Le Rétablissement est la gestion de votre vie, vos affaires, directement par vous-mêmes dans la pensée ancestrale.


Plus vite vous complétez la liste de vos préoccupations, c’est-à-dire ce que vous voulez entreprendre comme activité korbique, plus vite l’Administration Impériale entreprendra ses activités en ce sens, votre seul et unique SALUT.



On rencontre partout, sur cette terre, les enfants de l’Éternel Empire de Toya-Dessalines. Il n’est pas difficile mais impossible de vivre à proximité des gens dont la vision du monde ne dépasse pas la sauvagerie, par exemple, les citoyennes et citoyens des pays blancistes. Ils sont enfoncés dans une boîte à idées arbitraires et fixes hermétiquement close. Ils sont en tous points inaccessibles et sont à des années de lumière de la réalité. Ils ignorent même tout d’icelle. Être à côté de tels montres fait penser à des souris qui, accidentellement, débarquent sur le territoire de chats et chattes sauvages affamés. La vacuité de leur être fait en sorte qu’ils montrent incessamment les crocs.   


Le Rétablissement de l’Administration Impériale apportera immédiatement un correctif à cette situation hautement dangereuse initiée par la république.


Méditez à l’approche du premier janvier 2017


Pour la Maison Impériale Dessalines

HRH Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de la Génération du Couple Impérial,
Marie Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la wnité du lakort, l’ordre du Nous, et l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme

Blog de Tiécoura Dessalines :


Courriel : jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr


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