21 octobre 1801 – 21 octobre 2016 VIVE LA NAISSANCE DE LA NATION DE KARUKERA (GUADELOUPE)
La Famille Impériale et la Ville de Dessalines
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– 21 octobre 2016
JOUR
4 du RÉTABLISSEMENT de l’ADMINISTRATION IMPÉRIALE
DOUBLE VICTOIRE POUR LES ANCÊTRES
21 octobre 1801 – 21 octobre 2016
VIVE LA NAISSANCE DE LA NATION DE KARUKERA (GUADELOUPE)
q = an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c = in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
Blog de Tiécoura
Dessalines :
Courriel :
jeanjacquesdessalines485@yahoo.fr
21 0ctobre 1801 EST NÉE UNE AUTRE GRANDE NATION ANCESTRALE, Karukera (Guadeloupe)
FÊTONS CE GRAND JOUR DE LA PROCLAMATION DE L’INDÉPENDANCE DE
KARUKERA
En ce Jour 4 du RÉTABLISSEMENT de l’ADMINISTRATION IMPÉRIALE
CE RÉTABLISSEMENT EST
AUSSI UNE AUTRE GRANDE VICTOIRE POUR LA GUADELOUPE PARCE QU’IL SIGNIFIE QUE L’ASSASSINAT
DU GÉNÉRAL PALÈNE, PÈRE DE L’INDÉPENDANCE, AU MIEUX, LA GWQMUNITÉ DE KARUKERA,
AUX CÔTÉS DE JACQUES 1er, LE 17 OCTOBRE 1806, EST MIS EN ÉCHEC.
Louis Delgrès, l=un des artisans et artisanes de la Gwqmunité de Karukera/Kaloukaera/
(Guadeloupe),
affirme : AIl existe des hommes
malheureusement trop puissants par leur éloignement de l'autorité dont ils
émanent, qui ne veulent voir d'hommes noirs, ou tirant leur origine de cette
couleur, que dans les fers de l'Esclavage@.
Point n’est besoin de
souligner que Delgrès s’adresse ici aux blancistes. Pourtant les paroles de Delgrès,
si vraies soient-elles, laissent de côté un nombre important de gens, car il y
a aussi des nègres et négresses qui sont, si étrange que cela puisse paraître,
du même avis que les blancistes.
Tout d’abord, ce n’est
pas parce que ces négresses et nègres sont, sur ce point, les victimes du
blancisme. Le principe de leur pensée est le même que les blancistes, savoir l’hommalité,
cette inclination à subjuguer les autres en vue de son Bien propre. L’hommalité
n’est pas reliée au teint mais à une façon de se situer dans le monde, une
conception de soi. Comme les blancistes, ces nègres et négresses sont des
hommes. Ils sont des hommes à part entière et, par conséquent, veulent être
partout où la domination de l’homme par l’homme pointe à l’horizon. Voilà le
point d’unité des deux catégories de gens.
La spécification vient
ensuite. Avec le temps et par le contact constant et accidentel avec le
blancisme ainsi que la puissance qu’ils croyaient, et qu’ils croient encore,
observer en lui, ces négresses et nègres ont fini par intégrer la notion de
teint mais à leur désavantage. C’est ce point qu’ils sont devenus, et deviennent
encore, les victimes du blancisme. Le blancisme, un parfait renard, les a
entraînés, les entraîne encore – c’est un processus sans fin - dans une
situation sans issue. Ils sont pris dans leur propre jeu. En effet en voulant
se joindre volontairement au prédateur affiché pour apaiser leur soif d’être,
le dominant, ils sont tombés sous la coupe du prédateur. Le chasseur chassé.
Le blancisme les a
transformés à son image, ces prédateurs et prédatrices qui se croyaient
intelligents. Comme leur principe générateur, le blancisme, ils « ne veulent voir d'hommes noirs, ou tirant leur origine de cette
couleur, que dans les fers de l'Esclavage ».
L’esclavage ou en
terme propre l’esclavagisation, ce n’est pas de travailler dans les plantations
mais être sous la tutelle, du point de vue intellectuel comme du point de vue
physique. Être sous la tutelle, c’est ne plus avoir la direction de soi et
devoir se soumettre à la volonté d’un autre que soi. Être sous la tutelle
effective, c’est ne plus pouvoir penser par et pour soi-même, singulièrement et
collectivement. Voilà la situation appelée esclavagisation.
Esclavagisation
parce que l’appellation d’esclave, principe de l’esclavage, est une chimère. Elle
n’a aucune référence dans le réel et ne réfère qu’à une idée sans extériorité,
une conception de l’esprit de l’homme suivant son inclination. Si l’esclavage,
faute d’esclave, est une illusion, tel n’est pas le cas de la dénomination d’esclavagisation.
Elle signifie une praxis en vue de, ici la production de l’esclave, au mieux de
l’esclavagisé(e) ou esclavité. Ce qui est une vérité pragmatique, que l’on fait
advenir. Ces nègres et négresses dénégrisés sont
des esclavagisé(e)s ou esclavité(e)s et, par leur sous-nature d’homme, ils
prennent sous leur responsabilité personnelle de soumettre au blancisme leurs
frères et sœurs, les noirs. C’est, mot pour mot la promesse que Toussaint L’Ouverture
avait faite au Directoire, gouvernement français d’alors. Et il a tenu parole
car la constitution de juillet 1801, juste avant la proclamation de la
Gwqmunité de Karukera, stipule que Saint-Domingue est une colonie française et
que toutes et tous sont des citoyens français. La constitution de juillet 1801
est la proclamation unilatérale de la fin de la Résistance Ancestrale et la
soumission des Noir(e)s au blancisme français, par un inconnu de la Résistance.
Les fers de l’esclavagisation, voilà le lieu propre aux Négresses et Nègres et
les gens « tirant leur origine de leur couleur », selon la
croyance des tubabu.
Le président français,
Nicolas Sarkozi, s’est invité en Karukera en 2011 et a déclaré devant son
auditoire karukeran : « La Guadeloupe est française et ici on est en
territoire français ». Et spontanément, ce de façon éhontée, l’auditoire
applaudit à grands cris de joie.
Ce faisant, ils
contestent la Naissance de la Nation, vielle de plus de deux siècles. Ils s’opposent
aux Ancêtres qui ne voulaient vivre qu’en eux-mêmes, par eux-mêmes et pour
eux-mêmes. Ils ne veulent voir leurs descendantes et descendants que les fers
de l’esclavagisation.
Eh bien, VIVE LA NATION DE KARUKERA!
Depuis mai 1802 le Pays
de Karukera est assiégé par la France. L’invasion
de la Guadeloupe indépendante a contraint Palène, le père de la Nation, qui est
une fois pour toutes, à rejoindre le camp de l’Invincible Général Jean-Jacques
Dessalines, qui enverrait, après l’Émergence de l’Empire, une expédition en
Karukera en soutien à la Résistance à l’envahisseur. Cet Officier de Haut-rang
a combattu la France et l’a vaincue aux côtés de Dessalines. Et, toujours à ses
côtés, il est assassiné le 17 octobre 1806.
VIVE LA NATION DE KARUKERA !
Pour la Maison Impériale Dessalines
HRH
Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de
la Génération du Couple Impérial,
Marie
Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et
l’Empire Toya-Dessalines
Spécialiste et professeur de la
science de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme
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