Pour le 210e anniversaire – 4 Voie Dessalinienne, principe d’unité salutaire, versus société des droits de l’homme ou démocratique, projet de destruction ou de mort
La Famille Impériale et la Ville de
Dessalines prennent la parole 7 - 4 m = a © Tous droits réservés
Pour
le 210e anniversaire – 4
Voie
Dessalinienne, principe d’unité salutaire, versus société des droits de l’homme
ou démocratique, projet de destruction ou de mort
q
= an
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
u = ou
w = r
⊗ = on
r = ê
c
= in
h = ch
e = é
h = ch
e = é
« Marchons sur d’autres traces »,
dit Dessalines
1 –
La Voie Dessalinienne ou la Dessalinienne est celle
qui convient à tous celles et ceux qui inclinent à l’entente existentielle.
L’accord entre la Dessalinienne et ce désir s’explique
par leur ofowuité, c’est-à-dire leur conformité à l’origine de la vie, Volonté
de Notre Dieu. La vie est une et se manifeste sous une forme multiple, une
indissociabilité invariable. Cela veut dire que le multiple de la vie n'est pas ni ne peut être disparate.
Tout d’abord la Dessalinienne part de l’idée selon
laquelle l’être que nous sommes est une unité élémentielle par sa w⊗nité, soit l’interdépendance
de chacune-chacun par la production et la gestion des sentu, exigences des
corps constituant l’être, et les talents, distribués eux aussi sous le mode de dépendance
mutuelle. La w⊗nité, qui peut aussi être dénommée la dimension universelle
fondamentale du lakort munal, signifie que la complétude de chacun-chacune est
irrelativement en chacune-chacun, cela invariablement. En d’autres mots les
gens forment un tout par leur dépendance mutuelle, du point de vue de sentu et
de talents, appelés aussi dons, laquelle entraîne logiquement et invariablement
l’assistance mutuelle. La dépendance réciproque et l’assistance réciproque,
soit du même genre, sont, pour former l’être que nous sommes, reliées par une
solidarité ou obligation inchangeables et irréversibles. En dehors de la w⊗nité, socle de
notre être, il n’y a pas d’être (munal). La règle fondamentale de notre être, règle
dont le mot juste est le mbwa, est que chacune-chacun passe par chacun-chacune (par les
autres) pour vivre, savoir que toutes et tous doivent inconditionnellement
penser et agir en ayant les autres constamment à la mémoire.
Quiconque n’a pas cette science, la munsqba ou
connaissance de ce que nous sommes réellement, ne peut rien comprendre de la
Dessalinienne, soit Jean-Jacques Dessalines en tant que Missionnaire Divin et
Vengeur et Libérateur.
Observons Dessalines agissant. Dessalines est et a aussi
une Famille. Cela se rapporte, sur un premier plan, à Lui, Sa vie singulière,
et sur ce plan Il a la responsabilité de s’en occuper, sa Famille et Lui-même.
C’est un mbwa de l’être. Comment s’y prend-Il, le Missionnaire Divin pour s’acquitter
de ses responsabilités envers Sa Famille et Lui-même? Dessalines se dédie d’abord
aux autres.
« Peuple
…, dit-Il, souviens-toi
que c'est sur ta constance et ton courage que j'ai compté quand je me suis
lancé dans la carrière de la liberté (Gwqmunalité) pour y combattre le
despotisme et la tyrannie contre laquelle tu luttais depuis quatorze ans. Rappelle-toi que j'ai tout sacrifié pour
voler à ta défense, parents, enfants, fortune, et que maintenant je ne suis
riche que de ta liberté » « En
combattant pour votre liberté, j'ai travaillé à mon propre bonheur ».
Selon ces paroles il y a une unité indivise entre le Peuple et Dessalines.
Ce qu’il faut comprendre ici, c’est en se dédiant aux autres
que Dessalines répond à Ses propres exigences, y compris celles de sa Famille.
Il y a comme un rebondissement de l’action. La source de la complétude de soi
réside dans le respect de sa complémentarité. La complémentarité est la mise de
soi-même et ses talents à l’assistance de la collectivité (le multiple) de l’être dans lequel
on est. On ne parle pas ici d’un souhait mais d’un fait. Écoutons à ce sujet ce
que dit l’Invincible Général Dessalines : « … assez
heureux pour remettre en vos mains le
dépôt sacré que vous m'avez confié ». Le Peuple a donné un mandat à
Dessalines, celui d’aérer leur existence, espace de vie. Le Peuple a ainsi fait appel aux
talents de Jean-Jacques Dessalines pour le sortir de la mauvaise passe dans laquelle il se trouvait. L’appel du Peuple et le consentement de Dessalines, ce n’est pas là une faveur mais une obligation
constitutionnelle de notre être, à cause de la dépendance réciproque, notre principe générateur. Il s’ensuit
que nos talents ne sont pas exclusivement à nous mais à la collectivité de
notre être. C’est dans la pratique de cette connaissance de soi que nous
atteignons la complétude de l’être que nous sommes. Dessalines est heureux en
rendant heureux son Peuple. cela met en relief que le Bien, qui s'appelle ici Blrz, de chacune-chacun est le Bien de chacun-chacune.
Ce n’est pas un oubli de soi ni
un renoncement à soi de la part du Général Dessalines mais plutôt la rencontre
de soi dans la collectivité qui génère son Blrz. On fait le plein de son être en se déversant (en
accomplissant le désir, au mieux, en satisfaisant les exigences du corps des
autres) dans les autres ou dans l’assistance mutuelle. C’est cela être, pour
nous.
L’assistance réciproque est en
tout mouvement du corps, c'est-à-dire notre être. À titre d'exemple, Jean-Jacques Dessalines se préoccupe de ce qu’il faut
aux gens pour vivre. L'Invincible Général a le talent pour répondre à cette exigence de l'être. Dessalines investit ce talent dans le multiple de l'être. Aux français qui se sont joint à lui, le Général
Dessalines n’a rien donné en matière de moyens de subsistance parce qu’ils en
avaient déjà. Cependant Il en a donné aux Polonais. Pour ce qui est du Peuple
Ancestral, Il fera de même. Les deux groupes de gens étaient dans la même
situation en matière de possession. Dessalines, le Directeur de la collectivité nouvelle a commandé le recensement de la population afin de pouvoir distribuer les biens
et ressources conformément aux besoins de chacune-chacun. Aux hommes de couleur
autrefois « libres » qui se sont emparés des plantations des colons
déchus sous prétexte qu’ils les avaient reçues en héritage de leur père,
Dessalines a répondu : « Ceux et celles dont le père est au Gelefwe,
de quoi vivront-ils ? » Le Général Vainqueur fait référence au Peuple négro-jelefween.
Ce n’est pas un caprice de Dessalines mais un
impératif de la constitution de l’être dont le contenu est l’interdépendance et
l’assistance mutuelle et la plénitude dans l’acte d’assister, savoir fournir
les moyens de satisfaire ses exigences corporelles.
L’unité constitutive de l’être exige
inconditionnellement que chacune-chacun se mette à l’assistance de
chacun-chacune.
Et c’est le contenu du projet existentiel de
Dessalines appelé indifféremment la Dessalinienne et la Voix et la Voie
Dessaliniennes.
La Voie Dessalinienne n’est pas une autorité
proprement dite mais un principe de coordination de la pensée et l’action. Le
tiers est exclu car c’est une famille. La constitution est très claire sur ce point.
2 –
Cependant la voie rivale de la Dessalinienne repose
sur un être éclaté, une indépendante et irrelative singularité, chacune-chacun
est en soi, indépendamment des autres. Il y a ici l’absence de lien entre les
gens. La vie est sa vie à soi, la survie est sa propre survie. Il n’y a pas de
sentu mais de sentiment, un élan de son corps séparé des autres dont la
finalité est soi-même. L’autre y est opacifié. À l’instar des sentiments, les
talents sont ses propres talents. Bref on est et vit pour soi-même. C'est là une vision contraire et contradictoire à la Dessalinienne.
Une telle conception de soi, appelée anthropologie,
est une vision hiérarchique du Nous, ici un Nous distributif, soit par
semblance. C’est soi d’abord et avant tout. Ce monde de soi disparates, c'est-à-dire d'indépendantes et égales libertés, pour employer une terminologie de la philosophie politique ou la science de la politique, est comme une course. S’il faut
passer sur les entrailles des autres pour obtenir ce qui est bon pour soi, le
concept de droit le permet. On peut tout à condition que ce soit commandé par
le droit. Le rapport entre les gens vise l’intérêt de l’un aux dépens de l’autre.
La politique, théorique ou pratique, qui a cette
conception de soi pour fondement, est la mise en place d’une structure
permettant à chacun-chacune de donner une forme sensible à cet être éclaté, le
soi au désavantage des autres. pour le dire d'une autre façon, la politique est un affrontement systématisé, une sauvagerie institutionnalisée.
La société démocratique ou la société de droits, qui résulte de cette vision de la politique, est un
match opposant chacune-chacun à chacun-chacune en vue d’être réellement, c’est-à-dire
appropriation par soi et en vue de soi. Cette société est une relation d’élimination
selon un cadre établi.
Il dérive de tout cela que la société de droits ou démocratique est formée de
prédateurs et prédatrices. On se nourrit de la vie des autres. S’il faut recourir à l’imitation des catastrophes
naturelles comme armes pour arriver à sa propre fin, cela est permis par le
pouvoir, instrument des droits. S’il faut faire publiquement usage des armes de
destruction massive pour passer par-dessus la tête du rival, cela se justifie
par l’intérêt de soi. C'est l'état de nature philosophique ou méthodologique en système.
La voie rivale, dans un univers de kuku, c'est-à-dire chacune-chacun pour soi, produit une puissance pour produire et arbitrer les relations
entre les gens, dont leur nature est d’affaires. L'État démocratique n’est pas une famille
institutionnelle. Dans une telle voie on n’a pas à se soucier des autres. Tout
est centré sur le soi.
3 -
C’est de ce mode d’être dans le monde que dérive la
république d'Haïti.
La république est un attroupement de quelques bandits,
produits des agents de la société des droits ou démocratique.
La république, sur le territoire de Dessalines, est un
obstacle majeur à la Dessalinienne car elle est le fruit du parricide, lequel
est commandé par l’hommalité, essence des auteurs du coup.
Fidèle à son essence éclatée, le pouvoir dans la
république est l’instrument d’enrichissement personnel ou particulier. La
république, à cause de son enracinement dans l’hommalité, est l’exclusion de la
totalité des gens composant la population. Cela est une obligation de son essence. Ce qu'il faut entendre par là, c'est que la république ne peut pas ne pas se comporter ainsi vis-à-vis du Peuple de Dessalines.
C’est ce qui explique ce à quoi nous assistons
présentement en Ayti. La situation résultant du passage du cyclone Mathieu en est une des centaines de milliers
de preuves. Ce genre de vent déchaîné n’est pas à son premier passage depuis
deux-cents dix ans sur notre terre. Les bandits et leurs biens sont toujours
protégés tandis que la population, pour laquelle rien n’est jamais fait, en est
sans cesse la victime. Cela est intentionnel. La population est la victime à cause de son exclusion et son
statut d’ennemie, ennemie parce qu'elle est la finalité de l'érection de l'Éternel Empire de Toya-Dessalines.
Il y a plus. Ce sont des actes criminels de la part de
la république parce qu’elle livre volontairement la population à la mort que
traine avec lui ce vent en fureur. Il n’y a là rien d’étonnant puisque la
république est entrée dans notre paysage par infraction, l’assassinat physique
de l’Invincible Général et Éternel Empereur Jean-Jacques Dessalines. Alors jeter
Son Peuple dans la gueule de la mort, souvent programmée par le plus grand Mal
qui soit, la Bactérie, son patron, pour s’en débarrasser est on ne peut plus
logique. Nous avons là sous nos yeux des crimes commis à répétition par la
république.
4 –
IL Y A URGENCE. LE RÉTABLISSEMENT IMMÉDIAT DE L’ADMINISTRATION
IMPÉRIALE.
Et cela est l’affaire de tous les peuples de la terre,
l’Éternel Empire d’Ayti est l’Empire sans nuances épidermiques : « Toute
personne, dit Dessalines, le Vengeur de « toutes les races éteintes dans l’esclavage »,
qui fuit la tyrannie et qui foule le sol de l’Empire d’Ayti devient
automatiquement libre », soit gwqmun. Les peuples de la terre ont intérêt
à participer au Rétablissement de l’Administration Impériale.
HRH
Prince Tiécoura Jean Dessalines D’Orléans
7e de
la Génération du Couple Impérial,
Marie
Claire Heureuse Félicité Bonheur et Jean-Jacques Dessalines et Garant de la w⊗nité du lakort, l’ordre du Nous, et
l’Empire Toya-Dessalines,
Spécialiste et professeur de la science
de la politique, théoricien de la politique, notamment du blancisme
Commentaires